Diabolique journée, ou pourquoi me suis-je levée ?

Sous_la_couetteJe suis très catégorique et vous aussi sans doute, mais il y a des jours où l’on ferait mieux de rester couché.

Je vais vous raconter une journée totalement authentique en espérant que parfois vous vous direz « c’est moi ça » ou « ça m’arrive aussi ».

Réveil tout d’abord sur le coup de 5 heures, avec le réveil des 3 millions d’oiseaux qui peuplent le petit bois derrière chez moi. C’est peut-être mieux que le périf ou un autoroute, mais c’est fou ce que ces petites bêtes consomment du décibel, surtout les 4 pics qui font les mitraillettes sous mes fenêtres.

J’attends qu’ils se calment en me réfugiant sous la couette (malgré la chaleur) je me rendors, trop bien. En  fait je sursaute en entendant « il est 7 H 30« , alors que je devrais être levée depuis 20 bonnes minutes. Je me lève donc à la hâte, j’ouvre la porte de ma chambre et je manque écraser le chat qui se vautrait là (pourquoi là ? mystère). Moralité je me cogne l’épaule dans un meuble de mon entrée pour éviter de le transformer en pâtée pour chien (ouille ouille ouille).

Evidemment je m’ébouillante avec la douche, je me gicle du shampoing dans l’oeil, je manque me tôler en sortant de la baignoire pour rechercher l’optrex et me rincer l’oeil (5 minutes de perdues), et je me dirige vers la cuisine pour me faire mon thé sans lequel je ne peux survivre.

Zut plus de sachets. Retrouver la petite infusette à thé, et sortir la boîte de thé en vrac (enfin une des boîtes). La laisser tomber, c’est mieux : du thé plein la cuisine : on verra ça ce soir. Le thé fait, j’y verse mon lait qui tourne… Vider le bol, refaire du thé, ouvrir un autre litre de lait. Le tout sur fond de miaulements : le thé fait mal aux papattes de Diabolos. Aller chercher l’aspirateur et aspirer le thé (du si bon thé !)

Je finis de me préparer en hâte. Tellement vite d’ailleurs que je me flanque un coup de mascara dans l’oeil. ça pleure (le même qui a pris le shampoing, mon oeil directeur évidemment). Re Optrex, et l’heure qui tourne. Comme j’arrive avec 20 minutes d’avance au boulot j’ai de la marge, mais ils vont tous me croire morte si je passe la porte à 8 H29 pétantes.

Je pars en oubliant mon sac déjeuner/première urgence que j’emmène toujours au boulot. Je remonte 4 à 4 pour le prendre et j’appelle donc l’ascenseur dans lequel je me glisse pour redescendre plus vite. Zloum entre deux étages, il se coince.

Au secours ! « Pierre, c’est madame Musquin,  je suis coincée dans l’ascenseur ! ». Le temps qu’un voisin se réveille (il n’y a que moi qui travaille dans mon hall, tous les autres sont à la retraite), sorte sur le pallier et pose la question fatidique alors que je sonne à tout va « il y a quelqu’un ? ». Non l’ascenseur est hanté crétin ! Normalement il suffit de l’appeler d’un autre étage pour qu’il redémarre. Ce qu’il fait pour me conduire au dernier étage. Je redescends à pieds en remerciant.

La voiture broute (ah non !), mais j’arrive au boulot saine et sauve avec 5 minutes de retard. Ouf personne n’a rien vu. Le copieur n’a plus de papier ? Pas de problèmes je m’en occupe, en me ruinant le tibia gauche sur lequel j’ouvre le bac A3 sans aucune précaution : un bleu énorme (pas de jupe pendant 2 semaines).

Je manque m’assommer avec le combiné du téléphone que je décroche avec violence alors que le copieur n’est toujours pas regarni en papier (un bleu sur la tempe). Je me cogne la cuisse gauche dans le coin de mon bureau en retournant en finir avec cette saleté d’engin et son papier A3, A4, et à en tête.

Le reste de la journée a été torride, j’avais mal à l’épaule, la cuisse, la tempe et le tibia. Ca téléphonait de partout, j’avais tout à faire pour avant hier et la température rivalisait avec la poitrine de Marylin Le soir en rentrant j’ai croisé deux voitures dans deux mares, mais celle là, vous la connaissez….

Pendant mes vacances il y aura une journée où le temps sera pourri (même plusieurs, ma spécialité étant de me retrouver en congés quand le temps se détraque, donc je peux vous annoncer de la pluie à partir du 4 août prochain). Et bien il y en a une où je resterai sous la couette. Na !

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