H comme Homme

hommeEtre doué d’intelligence et d’un langage articulé, rangé parmi les mammifères de l’ordre des primates, et caractérisé par son cerveau volumineux (homo sapiens), ses mains préhensiles et sa station debout (homo erectus)

Etre humain de sexe masculin
Signé : Le Larousse

En tant qu’être humain de sexe féminin, s’attaquer à la deuxième définition dès 12 ans. Constater le temps passant qu’elle se rapproche de celle strictement scientifique du Larousse :

  • C’est un primate (0 à 14 ans)

  • Il a bien les mains préhensiles (dès 15 ans et pour toujours)

  • Il est bien homo erectus (tôt et pour toujours également)

  • Il a un gros cerveau mais moins qu’il le croit (dès 15 ans et pour toujours)

  • Il est mammifère par notre intermédiaire (vers 35 ans en moyenne)

  • Il a un langage très bien articulé (l’arbitre est un con, l’entraineur est un con, le sélectionneur est un con, mais qu’est-ce qu’il fout ce con ? tous des cons…)

En notre compagnie il va faire tous les stades de l’évolution à rebours

  • Drôle, tendre, intelligent, amoureux et plein d’humour, il est homo sapiens 6 mois

  • Il oublie le langage articulé devant le journal des sports ou les questions qu’il juge oiseuses

  • Il perd ses mains préhensiles dès qu’il s’agit de vider la poubelle, faire la vaisselle, changer la petite couche sale ou passer l’aspirateur

  • Il n’est pas « erectus » de manière permanente et sur commande

  • Il vire à l’homme des cavernes quand il monte dans une voiture qu’il conduit, quand on le trompe où qu’on lui dit  « il faut que l’on parle » pendant un match de foot.

Il ne reviendra jamais au stade homo sapiens, sauf éventuellement pour 6 mois avec une autre. Il s’efforce parfois de créer un autre ordre, celui de l’homo ça pionce, non répertorié par les savants, à tort.

Heureusement, l’homme, le vrai, se reconnaît au premier coup d’oeil :

  • Il a des obsessions sexuelles

  • Il est polygame dans l’âme

  • Il demande l’extrême onction au moindre rhume

  • Il est tétanisé par le sport à la télévision

  • Il est incapable de demander son chemin quand il s’est perdu (honte à lui !)

  • Il sait faire les niveaux

  • Il sait ce qu’est un « hors jeu »

  • Il ne sait pas où se trouve le panier à linge sale

  • On veut de lui

Pourquoi ne suis je pas plombière ?

889706_001C’est la question que je me pose depuis que j’ai posé le pied par terre ce matin, pour une fois débordante de courage. Le matin en effet, en dehors des jours chômés où je peux me lever quand je veux, on ne peut pas dire que je sois resplendissante d’énergie. Je dérive telle un animal marin vers la salle de bain où seule une douche peut me faire émerger en partie.

« MARIN » est le mot qui peut qualifier ce debut de dimanche qui ne peut que mal se terminer. Me levant à 8 heures un dimanche matin (curieux il ne pleut pas), arrivant dans ma cuisine pour m’y faire mon thé matinal sans lequel je ne peux pas rassembler deux idées, me voila constatant qu’une énorme flaque (le mot est faible) décorait mon sol de cuisine.

Cette vision m’a rendu toute ma lucidité d’autant que la flaque (enfin le lac) semblait partir de sous un meuble qui n’a rien à voir avec l’eau. J’avais eu le cas une fois avec mon frigo qui s’était mis en dégivrage automatique (une nuit également), mais là on voyait nettement d’où venait la flotte. Hors là, cela ne venait pas du meuble évier, ni du frigo, ni du lave linge qui n’a pas tourné hier, lave vaisselle itou.

Première chose à faire : éponger avant que l’eau ne pénètre prondément et ne décolle le papier peint du plafond de la cuisine du vieux du dessous (quelle idée aussi de mettre du papier peint au plafond). Pour éponger : une éponge (petite mais juré demain j’en achète une très grosse)  et une cuvette qui se remplissait rapidement. Au bout de 3 couvettes, la cusine était parfaitement nettoyée (cela faisait partie de mes projets pour ce dimanche, mais je ne pensais pas m’y mettre dès mon petit lever) et de l’eau suintait toujours légèrement de dessous ce fichu meuble contre lequel j’ai mis du tissu pour absorber, qui s’est retrouvé rapidement trempé. La moitié de ma réserve de chiffons y est passée.

J’ai vérifié le siphon de l’évier : on ne sait jamais l’eau prend parfois d’étranges passages. Non sec. Je suis restée un moment perplexe, et j’ai même fini par lever la tête pour vérifier si l’eau ne venait pas de l’étage du dessus. Non.

Après m’être séché les pieds, et avoir mis les chiffons à sécher sur le balcon (c’est fun) je me suis décidée à aller regarder derrière le lave linge et le lave vaisselle qui sont voisins, pour constater qu’effectivement, il y avait de l’eau là aussi. Et qu’un petit filet semblait se glisser sous mes meubles.

Me voilà partie à la recherche du mode d’emploi du lave linge qui m’a mise sur la paille en février dernier. En effet mon vieux lave linge a choisi de me laisser tomber un dimanche également, le lendemain du jour où je m’étais commandée un voyage sur Internet avec impossibilité de l’annuler. Prix du voyage en Egypte = un lave linge, et mon compte en banque ne s’en est pas remis (surtout que les impôts se sont manifestés APRES).

Bref il me fallait déplacer ce fichu lave linge pour éponger, le lave vaisselle étant cloué sur place car le four est dessus : on ne peut le bouger qu’avec deux costauds pour s’occuper du four.

Mode d’emploi retrouvé (à sa place donc je l’ai cherché partout parce que je n’ai pas spontanément eu l’idée d’y aller voir tout de suite), lave linge déplacé, j’ai recommencé à éponger en me creusant les méninges : d’où vient cette fichue flotte ? Pourquoi ne suis-je pas plombier diantre ?

Il faut dire que depuis que j’habite mon appartement (1995), je suis poursuivie par la fuite intempestive, les joints qui lâchent, les robinets qui se bloquent, les siphons qui fuient, les baignoires qui se bouchent (voir Conseils utiles aux ignorants qui ont mis au monde des filles), la chasse d’eau qui fuit. Le plombier de la résidence, le seul qui sache couper l’eau dans la canalisation centrale pour intervenir sans inonder toute la cage d’escalier, m’aime beaucoup, mais c’est un amour unilatéral car ses tarifs sont prohibitifs (vous en connaissez vous, des plombiers bon marché surtout le dimanche ?).

Les deux dernières fois, c’étaient le robinet de la baignoire qui refusait de se fermer complètement (200 Euros), et juste avant bien sûr, le changement de ma vanne d’arrivée d’eau dans la colonne qui refusait de se fermer (100 euros pour 10 minutes de travail, mais pourquoi je suis pas plombière ?)

Là il m’a fallu identifier la fuite, tout éponger, tout sécher (au sèchoir à cheveux, pas le choix, dans une position fort agréable, coincée entre le lave vaisselle et le lave linge. Et là 5 minutes d’attente pour voir si de l’eau revenait (à moins qu’elle ne suinte de chez le voisin du dessous ????).

Une goutte est tombée soudain et j’ai pu identifier qu’elle venait de l’arrivée d’eau alimentant le lave linge, posé par Farty en février dernier. Question : pourquoi avoir fonctionné parfaitement pendant 5 mois et demi et se mettre à fuir cette nuit ? Autre question, la fuite vient-elle du tuyau mal raccordé par Farty, auquel cas ils n’auront qu’à se déplacer (et me bloquer chez moi une demie journée car je fais toujours partie de la dernière de la liste « à faire ») ? Ou bien du robinet d’arrivée posé lors de mon arrivée dans l’appartement par un plombier qui a disparu depuis ? Auquel cas il me faudra faire appel à l’homme de l’art de la résidence qui me dira comme si c’était drôle « oh madame Dabra, il y avait longtemps ! » en venant remplacer le dit robinet (300 euros pour 1/4 d’heure je présume)

En attendant ce jour glorieux j’ai pu constater qu’en fermant ce fichu robinet, la fuite cessait, enfin jusqu’à ce qu’il ne change d’avis. Donc je vais devoir passer ma vie à fermer ce fichu robinet dès qu’une lessive sera terminée, et entourer le coupable d’une chiffon conséquent pendant toute la durée du lavage (comme je suis en train de le faire en ce moment tout en écrivant des imbécillités).

Car je vois nettement d’où vient le problème. Sauf que si je dévisse je ne pourrai jamais revisser correctement. Je n’ai pas les outils nécessaires et aucun don particulier me permettant de maîtriser un robinet facécieux… Au passage j’ai pu constater que la vanne d’arrivée d’eau froide ne ferme plus…

Pourquoi ne suis-je pas plombière à 100 euros les 10 minutes ?

B comme Bêtises

  • 200191681_001Crier devant une araignée, une souris, une vague méduse, un lézard innocent,  alors que l’on affronte 5 jours sur 7 Trucmuche-Truchon & Co et notre belle mère régulièrement

  • Appeler « mon titi adorééééé » ce grand mec brun qui a fait sup de co et passe sa vie à faire des forages en mer du nord, qui surenchérit « ma toutounette blonde des mers du sud »

  • Transformer cela en « pauvre imbécile » et « sale idiote » au sujet des niveaux qui n’ont pas été faits (et qu’on ne fera jamais)

  • Le tromper juste pour voir s’il va remarquer quelque chose et si oui, ce qu’il va dire

  • Le croire quand il nous dit qu’il n’a pas touché sa femme depuis deux ans, qu’elle est gravement malade, au bord du suicide, qu’il ne peut pas la quitter, lui faire cela, (ce qu’il fait pourtant), que sa copine et lui font chambre à part (dans un studio) jusqu’à ce qu’il se trouve un point de chute qui visiblement ne sera pas chez nous. Que sa vie est un enfer et nous sa source le remettant à flot, alors ne pas en rajouter, merci pour lui

  • Ne pas vouloir voir qu’il nous ment, alors qu’il nous raconte visiblement n’importe quoi et nous a dit le contraire il y a 15 jours

  • Lui demander « tu serais malheureux si je mourrais ? ». S’il n’attend que cela il ne va pas nous le dire

  • Prendre la voiture en pensant qu’elle marchera bien toute seule alors que les niveaux n’ont pas été faits depuis… Depuis quand déjà ? ALBERT !!!!!! Ah la pression des pneus aussi ???? Quels pneus ?

  • Lui demander « elle est comment ? plus jolie ? plus sexy ? plus bombe sexuelle que moi ? plus mince ? à Albert qui nous annonce qu’il nous quitte pour une autre

  • S’imaginer que l’on va transformer un bordélique alcoolique accro au foot et portant des maillots « Zidane », en homme parfait

  • Tomber amoureuse d’un homme marié (si si, on peut toujours partir en courant…)

  • S’imaginer qu’un enfant va transformer notre vie dans le bon sens. En fait si tout va bien avec Albert, l’enfant ne retirera rien, si tout va mal, il n’arrangera rien

  • Le percepteur qui croît en « l’expression de mes salutations distinguées »

  • Croire en l’expression des salutations distinguées du banquier qui nous signale qu’on est dans le rouge (on n’avait pas remarqué ? si, on espérait que lui aurait un moment de distraction)

  • Demander au garçon si le poisson est frais. Vous imaginez qu’il va vous répondre « en fait il a 8 jours il faut qu’on le brade » ?

  • Demander son avis à la vendeuse « elle me boudine non ? ». « NON Mâdâmme elle est faite pour vous »

  • Croire le coiffeur qui vous assure que cela fera des boucles et non-l’immonde-frisure-du-mouton-pas-tondu-mouillé-puis-sec

  • Dire « OUI » devant une assemblée émue, un maire et une secrétaire de mairie, à Charles Hubert alors que l’on s’était juré « le mariage plus jamais »

  • Aller vérifier les stats sur le blog 45 fois par jour

Trucs de filles

56715772ATTENTION, planquez vous TOUTES quand elles disent :

  • Je peux te coiffer ? (la réponse est oui, j’adore qu’on me tripote les cheveux), tu vas voir je ne vais pas te rater (effectivement vu le résultat on peut dire qu’elle ne m’a pas ratée, Dracula lui même serait parti en courant et sans besoin d’ail) : en fait on se retrouve avec 4 couettes débiles

  • J’peux m’épiler ? C’est quand que la température de la cire est bonne ? l’épilacire fonctionne plein tube et elle a déjà une brulure 3ème degré

  • C’est vrai que l’huile d’olive c’est bon pour les cheveux ? je peux prendre ton huile de chez fanchon à la truffe ? Non ? Trop tard

  • Comment ça je parle mal ? Précises que je cause pas comme il faut, que j’cause pas beau cé koi ce dikat tu bien koser ?

  • Bouges pas, je vais te mettre de la crème sur les jambes (un pot de Nivéa foutu). Et on ne bouge pas vu que l’autre est en train de ne pas nous rater. On se retrouve avec les jambes grasses à mort ce qui nous rappelle qu’il faudrait que l’on perde un peu de gras

  • Cette chambre manque de décoration (je vais y remédier j’ai trois posters de Titanic et de la colle à papier)

  • Ce papier peint est immonde ! tu es certaine que c’est nous qui l’avons choisi ? On va le recouvrir de posters

  • Ce jaune dans la cuisine c’est immonde, tu n’aimes pas le vert ? On te prépare une surprise pour ton anniversaire

  • Tu crois en la magie blanche ? ELLE y croit

  • Tu peux m’expliquer comment tu as vu la mort de Senna dans les cartes ? Elle va me piquer mon tarot (et elle l’a fait, je ne l’ai jamais retrouvé, et un tarot CA NE SE TOUCHE PAS PAR D’AUTRES, et la mort de SENNA a été mon grand moment de voyance)

  • J’ai un poilt sur le menton c’est normal ? (adieu ma pince à épiler)

  • Je n’ai pas de vagin tu m’as loupée (elle a essayé le tampax au mieux, ou bien son copan et elle… au pire)

  • J’ai fais des plantations, surprise !!!! (ne touche pas c’est un sort magie blanche  pour rencontrer l’amour et tes plantes de bourges peuvent crever)

  • Je t’aime ma petite maman chérie, ma mouth adorée (tu peux venir me chercher chez Marine demain à 4 heures du matin ?)

  • Il va sortir par où le bébé ? (vous expliquez longuement, vous faites lire le livre et Pulchérie se pointe à la maternité, admire la petite soeur, et pose votre main sur votre ventre en posant LA question « ben il est où le bébé ? Echec total d’une éducation réfléchie)

  • Tu n’as pas des jumelles (non, elle piquera celles de son grand père pour admirer le voisin du fond en prétextant s’être éprise des martins pêcheurs)

  • C’est quoi un martin pêcheur ? (elle me prend pour une conne)

  • Tu en as des affaires ! (adieu mes T shirts préférés)

  • Tu te sers de cette poudre ? (non, je l’avais achetée comme collector pour la revendre, mais comme tu l’as ouverte…)

  • Je suis désolée mais… (je vais t’annoncer que j’ai définitivement ruiné le lave linge et l’épilacire ma maman adorée que j’aime tant…)

Le fou du matin

EndoraTous les matins pour aller travailler, je prends ma petite et vieille voiture (qui fait vraiment tas de boue, mais pour 20 km par jour, elle me suffit parfaitement). 13 minutes pour aller travailler c’est honnête. Si je prenais le train, il me faudrait une heure.

Comme je suis à la campagne (enfin quasiment), j’ai le choix entre la RN 10 totalement encombrée et une petite route de campagne à 50 % dans la forêt. Stupidement je choisis cette option (j’ai oublié de vous le dire : je suis blonde).

Ma petite route traverse un petit bled avec enfants traversant pour aller à l’école (le parking a été positionné de manière volontaire lors de la réfection de la route, de l’autre côté de celle-ci pour que cela soit bien dangereux lorsqu’ils se rendent à l’école, alors que le contraire était tout à fait faisable, et permettait en plus de créer un virage obligeant à ralentir). Après elle se perd dans la forêt et la vitesse, jusqu’au prochain bled (et aux prochains mômes), y est STUPIDEMENT limitée à 50.

Pour tous les gens du secteur, cette limitation n’est aucunement stupide et il nous arrive même de rouler à 40. CAR, nous avons tous été un jour confronté au sanglier qui traverse la route, à la laie avec sa troupe de marcassins, au chevreuil égaré, au cerf errant.

Et un sanglier qui traverse, traverse nonobstant le bruit de votre voiture (rien à battre, il la pulvérisera de toutes manières), le chevreuil et le cerf idem. Et se prendre un cerf à grande vitesse c’est signer son arrêt de mort (dans certains pays c’est attention à l’élan ou à l’orignal, idem, cela traverse coûte que coûte)

Donc je roule doucement là où je sais que… Depuis 4 semaine, un immatriculé « 78 » (donc normalement du secteur, un nouveau sans doute), me double comme un fou furieux. Suivant l’heure à laquelle je suis partie de chez moi, il me double dans le premier village, juste à la sortie de l’école en klaxonnant comme un débile, ou dans la ligne droite qui concerne justement les animaux précédemment cités, voire même dans une côte extrêment dangereuse où il n’y a que des tournants et aucune visibilité.

Le plus drôle c’est qu’arrivée au feu rouge qui marque l’entrée de la ZI où je travaille, je retrouve généralement cet abruti, coincé par le feu. Celà lui a été très utile de risquer sa vie (c’est son problème) et celle des autres (cela me concerne plus) pour en arriver au même point, à la même heure, que moi dans mon tas de boue (j’assume).

Ce matin le fou me double juste avant l’école (j’étais en avance), double une autre voiture très dangereusement. Je continue à rouler, gentiment et là…

La belle voiture du fou dans le fossé, visiblement amochée, l’autre voiture arrêtée derrière.

Je m’arrête (civique). Le fou hébété, mais visiblement entier, contemplant sa voiture (fichue). Il venait de percuter un sanglier monstrueux (au moins 1 tonne à l’écouter, même en Australie ils n’ont pas, pourquoi pas un éléphant pendant qu’il y était ?) qui avait osé traverser devant lui sans clignotant et surtout sans klaxon. L’autre type et moi nous sommes regardés un court instant. On le connaît ce monstre, un gros mâle qui traverse là tous les jours, matin et soir (un coup dans un sens, un coup dans l’autre, toujours aux mêmes heures), pourvu qu’il aille bien, on s’y est habitués !

Et le propriétaire de l’autre voiture de constater « vous n’avez rien ? » « Non » « C’est bien fait pour vous, vous n’avez qu’à rouler normalement, vous me doublez tous les matins comme un cinglé la prochaine fois vous vous tuerez et j’espère que vous ne tuerez personne d’autre… »

Sur ces bonnes paroles, ne pensant pas utile d’intervenir plus, (un fou c’est un fou et apparement le dialogue allait mal tourner)  je suis remontée dans ma caisse qui roule encore ELLE, j’ai laissé le fou du matin s’expliquer avec l’autre qui n’était visiblement pas déterminé à lui trouver la moindre excuse et je me suis dis que je j’allais désormais rouler tranquille le matin…

J’espère que le sanglier s’en est remis. Ce soir en rentrant j’ai croisé la voiture du fou, toujours dans le fossé, mais débarassée de ses enjoliveurs.

Un sanglier sans doute…

F… Comme FILLES

J’ai élevé DEUX FILLES (actuellement 21 et 24).

C’est mon prochain post. Il ne faut surtout pas que je zappe des informations importantes pour les parents innocents… Alors soyez indulgents pour un retard éventuel.

B comme Belle au bois dormant

sourire7Le prince charmant arrive pendant qu’elle dort Il a terrassé un dragon, une sorcière en furie et abattu une forêt de ronces (j’aime m’en tenir à la version Disney pour qui j’ai un pervers penchant)

  • Il est à noter qu’Albert renacle à faire les niveaux de la voiture de sa femme avec qui il a fait l’amour 777 fois au moins.

  • Il refuse de refendre les bûches pour ne pas abimer son dos

  • Il est totalement incapable de faire la différence entre un fidèle destrier et un setter

  • Il a arrêté l’escrime à cause d’un rhumatisme articulaire aigü qui lui a terrassé le coude droit à l’âge de 19 ans (je vous raconterai un jour la réaction de l’homme face à gélule, goutte, tout ce qui est médicament en gros)

  • Quant à sa réaction s’il rencontre un dragon, mieux vaut ne pas y penser !

  • Elle a dormi longtemps et est toujours aussi belle (voir nous le matin après 8 heures de sommeil)

  • Le prince est séduit par elle alors qu’elle n’a rien fait pour. Et dieu sait qu’il faut en faire, y compris faire semblant d’aimer le foot quand la cote des bleus remonte en flèche

Le syndrôme de la belle au bois dormant, c’est attendre qu’il nous trouve chez nous, en ronflant sur le canapé.

Inutile de vous dire que cela ne donne aucun résultat.

A comme ADAM

baguette4Un con celui-là (désolée de cette inqualifiable grossièreté).

On lui dit « goûte la pomme » et il goûte.

Peut aller avec « absurde ». En effet, il est très difficile de faire manger des choux de Bruxelle à Albert s’il a décidé qu’il n’aimait pas vraiment les choux de Bruxelle. Alors cette histoire ne tient pas debout.

Ou alors c’est le seul homme de toute l’histoire qui ait fait sans regimber ce qu’on lui suggérait.

Moi j’y crois pô

F comme Fer à repasser

Fer___repasser

Le fer à repasser est un ustensile certes fort utile, mais dont la vue me donne régulièrement de l’urticaire. Aujourd’hui tout particulièrement où une montagne de linge m’attend alors que le temps ne se prête pas du tout au repassage (trop chaud quand on ne peut pas aller faire trempette).

Je DETESTE repasser.

J’ai d’ailleurs pris le FER A REPASSER en abomination avec Albert qui salissait 2 chemises par jour (pas doué pour manger le petit père) et sa mère qui déclarait à tout bout de champ « j’adore repasser » (elle repassait même les chaussettes, c’est dire si elle était frapadingue ma première belle doche).

La vue de l’engin déclenche chez moi un processus que j’ai du mal à expliquer : il me déprime. Et puis repasser est une activité très intéressante qui nous permet de laisser vagabonder notre imagination. Quand je repasse, je cogite et je cogite TOUJOURS noir. Plus je repasse et plus c’est noir.

Quand Pulchérie et Delphine étaient petites, je cogitais déjà noir en repassant. Suivant les périodes il était temps que j’arrête quand Albert et moi au chômage tous les deux, en fin de droits, campions sous un pont et que les deux chéries étaient à la DASS suite au passage d’une assistante sociale déjantée (ne riez pas c’est pathétique).

Maintenant que je suis débarassée d’Albert et de ses 42 chemises, et de Charles Hubert qui repassait son linge lui même (par terre, en slip, devant la salle de bain, ne me demandez pas pourquoi il refusait de se servir de la planche à repasser), je repasse nettement moins sauf l’été où le coton, le lin, et autres matières agréable à porter sont de rigueur mais qu’il faut impérativement repasser.

Pourtant croyez moi, je suis la reine dans une discipline au moins : celle d’étendre le linge pour qu’il n’ait pas besoin d’être repassé. S’il y avait aux jeux olympiques une rubrique « étendage de linge », je récolterais la médaille de platine, créé pour moi devant tant de brio.

Maintenant donc, je repasse moins, mais je repasse quand même et évidemment je cogite. Toujours noir. Je commence par « mon blog est nul » (premier chemisier), je continue par « je n’ai pas de nouvelles des filles vont-elles bien ? ». Fatalement NON, elles ne vont pas bien. Au fur et à mesure que le linge repassé s’entasse, Delphine s’est faite agresser, elle est à l’hôpital, à la morgue… J’arrête de repasser quand sa soeur s’est ouvert les veines sur le corps de sa soeur à la morgue et que mon père a fait son dernier infarctus en apprenant les fatales nouvelles. Je me précipite sur le téléphone pour prendre des nouvelles. « Tu nous déranges on regardait Lost ». Je ne reprends pas le fer à repasser bien évidemment je ne suis pas maso non plus.

Bon je vous laisse, il faut que j’aille cogiter un petit coup. Noir ça m’étonnerait car je n’ai aucun motif, sauf que je suis vieille, ma vie est fichue, je suis déjà en maison de retraite et les filles ne viennent jamais m’y voir,  j’ai tout râté, je râterai le peu qu’il me reste, d’ailleurs j’ai sûrement Alzeimer déjà pour ranger mon cendrier dans le frigo, etc… (ça c’était la dernière pile de T shirt, que vais-je pouvoir trouver aujourd’hui ?)

Ne vous inquiétez pas, je vais trouver….