Les chaussures infernales… (part 2)

La_chaussure_infernale_2_57210724Donc, on est une grande fille. On aime ou pas la mode, mais on sait ce que l’on veut. 365 paires de pompes ou 1 pour l’été et 1 pour l’hiver. Je ne critique personne, quoiqu’étant du genre 2 paires par an… (on dira 3 ou 4 pour ne choquer personne, car ça va choquer, mais bon 3 ou 4 c’est la réalité)

Reste à bien choisir, une fois que l’on a compris le truc de la cambrure et du bout carré ou non.

Perso, il me faut du tout cuir.

Je fais en effet partie des personnes qui rêvent en pharmacie et para pharmacie devant les produits pour « pieds sec ». C’est simple, j’ai du mal à croire que ça existe. Moi le pied sec, je ne connais pas, et l’on me déroule le tapis rouge pour l’opposé, parce que niveau pieds, on fait tout bien. Quand ce n’est pas du cuir, c’est le hammam dans les chaussures, et qui donc a inventé le non cuir que je fuis comme la peste ? Je  vous le demande. J’espère qu’il est mort, sinon ça ne saurait tarder…

Mais vous avouerez que le pied sec et crevassé par la sécheresse, ça puisse laisser rêveuse (comme les cheveux secs qui recherchent bain d’huile de toute urgence, là aussi je reste coite)

Moi je suis normale, je transpire, j’élimine. Le problème c’est que sans aide, on élimine en puant. Il faut le dire c’est la réalité. En fait certaines bactéries vicieuses (et qui est plus vicieux qu’une bactérie, à part un méchant virus ? ou le fisc ? ou un syndic ?), sont là, sur votre peau, pour vivre leur vie. La sueur les tue et c’est ça qui pue aux endroits où ça transpire (on pue rarement de l’avant bras) : la décomposition des bactéries (on imagine l’odeur dégagée par un mamouth DCD). D’où l’utilisation des déodorants qui se doivent d’être, pour les aisselles, exempts de sels d’aluminium, parce que c’est non prouvé mais à la mode, il paraît que les sels d’aluminium favorisent le cancer du sein en bloquant les toxines dans les aisselles… (et un beau jour ça ressort dans les seins via cancer et ce n’est pas de la faute de la centrale nucléaire voisine ou de l’eau sulfatée…)

Comme on ne parle jamais du cancer du pied, les produits anti transpiration du pied regorgent de sels d’aluminium et on les achète par 10 litres à un prix prohibitif dépassant largement celui d’un champagne millésimé (il faut reconnaître que le champagne contre la transpiration c’est pas ça). C’est à ces produits que je dois d’avoir une carte de fidélité chez la pharmacienne de mon bourg (cette innocente d’avance ruinée par les somptueux cadeaux qu’elle devra me faire quand la douzième carte sera pleine).

Moi j’élimine, même sans contrexxx. Surtout des mains (autre post) et des pieds. Sur le plan pieds tout peut aller très bien pendant 6 mois. Un coup de stress et hop ! je ruisselle du talon (comme du reste, mais là je suis armée à mort, sel d’aluminium ou pas). L’horrorrifaction absolue. Je sens que le stress est arrivé au niveau du pied, ça me stresse de me demander si la chaussure va tenir le coup, du coup, je transpire encore plus.

La chaussure jusque là 100 % cuir, va ou non absorber le stress. Si elle l’absorbe : pas de soucis. Si elle trouve que le stress est trop violent ou bien que c’est jour de grève, elle décide de décomposer les bactéries. La chaussure décide donc un beau jour de puer. J’ai eu le cas avec une sandale qui avait traversé tous les pays chauds possibles et imaginables, et qui a décidé de rendre l’âme en Egypte en mars 2006. Cette garce, payée si cher, tressée comme je l’aime, a décidé de se mettre à sentir le pied qui pue et ce pour toujours, à Abou Simbel. Poubelle (les sandales faites pour durer la vie, pas les pieds, j’y tiens tout de même). J’avais tout essayé : sur moi, sur elle, les deux combinés, rien à faire, les bactéries en décomposition étaient toujours là. Mortes certes, déjà décomposées, mais bien décidées à faire chier jusqu’au bout, quitte à me faire passer pour une « qui pue » vis à vis de tatie chérie qui elle avait tout ce qu’il faut contre pieds secs…. (j’en rêve toujours…). La chaussure qui se met à puer est à jeter immédiatement : on ne pourra rien contre elle, elle continuera à puer, avec l’adjuvant « menthol » ou « jasmin »… On peut traiter les pieds avec la chaussure : rien à faire.

Il y a aussi la chaussure tout aussi infernale dans laquelle on est hyper bien au départ. De vraies pantoufles. Je suis partie chez de vrais amis en touraine avec une paire de chaussures de confiance, et qui m’a lâchée pendant une promenade. J’avais le talon percé par un clou qui ressortait d’on ne savaiz’où, un vrai mystère. Le lendemain matin, boitillante et le talon ruiné par un hématome énoooorme, j’ai fait l’acquisition d’une paire de moccasins bien confortables au marché du coin, c’était ça ou la chaise roulante. Tellement confortables que j’en ai pris deux paires, dans deux couleurs différentes, et de la même taille bien sûr. SUPER. J’ai gambadé avec au boulot à l’aise et tout, jusqu’au jour où… La paire de bleu marine a décidé de me trahir, au bout de 4 semaines tout de même. Soudaine douleur sur le dessus du pied gauche à espérer la mort (ou rentrer chez soi, c’est tout de même l’option que l’on prend).

Diable : point de caillou ou quoi que ce soit. Je suis rentrée avec le pied ruiné, et j’ai examiné la chaussure sous toutes ses coutures : rien d’apparent. Mon pied n’avait pas particulièrement changé de forme et je n’avais pas d’excroissance en train de pousser sur mon pied (comme une que je déteste qui avait dû se faire opérer, bien fé) : j’avais affaire tout simplement à une chaussure infernale. A chaque tentative pour la remettre : rien à faire, TVB au départ : des pantoufles. Au bout d’une heure ou deux, elle se mettait à me faire un mal de chien et toujours niveau pied gauche. Incompréhensible. L’autre paire, la même mais d’une autre couleur, est restée bien gentille. C’est à n’y rien comprendre.

Il y a aussi la chaussure avec une lanière qui décide un beau jour de systématiquement tomber. On passe sa vie à la remettre en place, on resserre un peu : inutile de se battre, la lanière tombera : elle n’aime pas notre talon et l’ignore superbement (alors qu’il est sensé la bloquer).

Il y a la chaussure qui décide de se déformer. On regarde bien : la doublure est intacte, mais on a l’impression d’avoir un pied nettement plus gros que l’autre, ou plus court… Enfin les gens regardent nos pieds en se demandant si l’on ne s’est pas trompé de chaussures vu que la droite et la gauche sont très très différentes… Non c’est la bonne paire, mais une chaussure a décidé de vivre sa vie, doublure ou pas, cuir ou non…

Bref, c’est l’enfer. Je déteste les chaussures, c’est traitre.

La vie n’est qu’un long calvaire, la pompe instable, la bactérie très chiante et l’industrie pharmaceutique en pleine expansion…

Les chaussures infernales… (part 1)

La_chaussure_infernale_57210724S’il y a bien un objet dont on ne peut se passer que je déteste, c’est bien la chaussure.

Farpaitement mesdames, mesdemoiselles et messieurs, je déteste les chaussures. Hors je ne peux vraiment pas me déplacer pieds nus ailleurs que sur une plage de sable (bénie soit-elle), ça fait mauvais genre (et ça fait mal).

Ce n’est pas chez moi que l’on trouvera 365 paires de pompes, c’est moi qui vous le dit. La vision d’un magasin de chaussures ne m’égare pas plus que celle d’un chocolatier (je tiens moyen au chocolat, ça existe, je préfère les charcutiers traiteurs)

La chaussure existe sans doute depuis un bon bout de temps. On a commencé par s’enrouler des bandelettes de peaux de pauvres bêtes autour des pieds pour marcher plus confortablement dans la jungle ou traquer le mamouth dans la toundra.

Puis on a inventé la semelle (géniale invention) et la manière de la faire tenir. On a créé la botte chaude, la sandale aérée (les spartiates reviennent régulièrement à la mode), la chaussure à talon et la poulaine que me rappellent trop les chaussures à bouts pointus actuellement pour que seulement je les regarde. Il a fallu un bout de temps avant qu’on ne construise les chaussures avec un modèle pied droit et un modèle pied gauche. Cela devait être confortable avant ! Et dans l’histoire de l’humanité cette invention est relativement récente ! (si si, je vous assure, on avait inventé la poudre avant (celle qui explose bien sûr)). J’ai vu dans un musée du moyen âge une paire de chaussures de femme à talons très hauts, sans distinction pied droit/pied gauche, en métal. On comprend que celle qui les portait soit morte. A cette époque là on mourrait d’un rien, mais là c’est la totale.

Bref on ne marche pas pieds nus sauf dans les pays pauvres. Il paraît que l’on développe à marcher pieds nus, une corne sous le pied aussi efficace qu’une semelle, je n’ai pas testé, mais je crois sur parole que c’est vrai.

La chaussure est mon ennemi mortel depuis mes 18 ans. C’est l’âge où j’ai pu constater (avec joie) que j’avais hérité des pieds de la mère de Jean Poirotte, Mrs Tricot (il m’a filé tout ce qu’il ne fallait pas celui là via le chromosome X de sa mère (et non pas ce que j’aurais voulu), un de ces jours je vais lui faire une scène sur son manque de concentration pendant la conception). A savoir le pied carré déjà d’une part, avec ce que l’on appelle communément un « hallux valgus ». Ce qui veut dire que vous avez le pouce qui fout le camp comme s’il voulait rattraper le petit orteil et que ce faisant il se développe ce que l’on appelle tout aussi communément « un oignon » sur le côté du pouce, et c’est super esthétique. J’aime bien les oignons en soupe ou en cuisine, mais pas sur mes pieds…

Bon, Jean Poirotte ne m’a pas légué son petit doigt de pied ridicule dont les filles ont hérité (bien fait, elles ne pouvaient pas être parfaites), et ma dernière soeur aussi. Plus ridicule que ce petit doigt de pied on meurt (et ceux qui le possèdent prétendent qu’on en parle avec jalousie, je m’esclaffe). Au moins j’ai le pied égyptien, ça tombe bien, je déteste le pied grec, ou le deuxième doigt est plus long que le pouce (quelle horreur ! avec un hallux valgus, ça doit être top !).

Je lutte contre « l’oignon » depuis mes 18 ans, en faisant de la gym des doigts de pied, ce qui est une occupation absolument passionnante, mais que l’on peut faire n’importe quand pour peu que l’on soit déchaussé (exit le boulot donc, mais devant la TV ça occupe pour peu que le programme soit débile, et il l’est souvent). Ca donne de bons résultats, c’est une chance, pour une fois que je fais un truc qui sorte de l’ordinaire et qui marche, j’ai un peu de bol. Mon début d’oignon est stabilisé depuis mes 18 ans. Alors que si ma mémoire est bonne, celui de ma grand mère paternelle était déjà suffisant pour une soupe à mon âge…

Bref il faut chausser le pied carré en respectant le bout toujours carré, sous peine de favoriser l’hallux valgus qui déteste le bout pointu qui le contente dans son désir de fuguer vers le petit orteil. Il faut aussi être bien dans ses pompes pour avoir une jolie démarche.

J’ai longtemps trotté avec élégance avec des talons haut comme ça. Sauf que Jean Poirotte m’a aussi refilé un dos de merde (faut vraiment que je lui cause à celui-là) et que ma colonne verticale déteste désormais les talons hauts comme ça. En cloque de Pulchérie, j’ai été dans l’obligation de choisir entre rester couchée avec une sciatique ou adopter le talon plat. J’ai préféré le talon plat. Quand on y a goûté on ne peut plus s’en passer. Difficile de reprendre le talon haut sans marcher en pliant le genou, ce qui est le comble de la non élégance, ou en se ruinant une cheville ou une rotule.

La mode est mon ennemie. Rares sont les années où l’on vous propose des chaussures à bout carré. J’ai vécu deux fois le truc : j’ai acheté 3 paires de la paire dans laquelle j’étais comme dans des chaussons avec les doigts de pieds épanouis. Ce qui fait que deux ans après la sortie des chaussures, je n’étais plus à la mode. Mais ma démarche était intacte et mes doigts de pieds ravis.

Il faut tenir compte de la cambrure des chaussures pour être à son aise. Oui, ce qui signifie que l’on peut avoir la colone verticale qui se révolte à 2 cm de talons, et qui supporte bien par contre les 8 cm d’une autre paire. Tout est dans la cambrure de la chaussure. Généralement on n’a pas vraiment l’occasion de tester dans le magasin. On fait trois pas, pas le km lancé. On pense que l’on va être bien dans ces pompes là (j’en prends deux paires (enfin moi, j’en prends deux paires, ça me regarde, mais je déteste acheter des chaussures, du coup, je fais le plein quand je me lance)). Après 1/2 journée au boulot on espère la mort ou rentrer chez soi les retirer (les pompes). La cambrure n’est pas bonne, on a tout faux. Une paire sera donnée aux pauvres (les pauvres, encore que cette cambrure leur convient peut-être). L’autre  paire attend que la mode revienne ou que la colonne verticale ait changé d’option pour les adopter…

Cambrure, talons ou non, pied gauche et pied droit, mode ou pas. C’est insupportable. Je m’énerve et du coup de vous fais le post n° 2 sur les chaussures infernales…

Une sorcière grincheuse (on peut être gentille et grincheuse)

P comme Poisson d'avril

Avec Pulchérie et Delphine à une certaine époque, nous adorions faire des poissons d’avril par téléphone (enfin surtout moi, je peux garder mon sérieux en toutes circonstances et répondre au téléphone au boulot en plein fou rire sans moufter, ce qui fait encore plus rire les autres). Je sais c’était très lâche, mais personne ne pouvait identifier un n° entrant sans faire appel à la police avec un bon motif, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.

Mrs Bibelot et moi sommes assez facétieuses. Il y a d’abord eu le sifflet qu’elle avait trouvé je ne sais où. Comme mes parents habitaient devant un stop, nous nous planquions les soirs d’hiver (à nous peler sous une couette en laissant la TV à Jean Poirotte) sur le balcon de la maison, et dès que quelqu’un faisait mine d’ignorer le stop (avec raison pourtant, la visibilité côté gauche était parfaite et côté droit : que des pavillons), un coup de sifflet bref stoppait net la voiture. Recul, hésitation, redémarrage tremblotant… Comment qu’on imitait bien le flic avec un sifflet !!!!

Les filles ont trouvé cela supprêmement drôle et sont venues nous rejoindre sous la couette (Chuttttt !!!)

Un certain monsieur pompait l’air à tout le monde dans le village pour des raisons toutes plus crétines les unes que les autres : un géranium qui dépasse, un laurier mal placé, la voiture qui empiète de 5 cm sur le passage piéton, et j’en passe. Je le pris donc pour cible un premier avril sans imaginer qu’il serait aussi bon public.

  • 1er avril n° 1, le bon jour, appel d’un traiteur (moi) à 14 H 30. « Cher Monsieur, nous attendons toujours que vous veniez prendre le buffet froid que vous avez commandé pour 300 personnes ». Les filles par terre et l’autre grimpant à l’arbre à l’autre bout du fil : « j’appelle les flics, ce n’est pas moi qui ait commandé un repas froid pour 300 personnes ! » « et bien c’est cela monsieur, appelez la police, moi je vous poste la note et je les appelle aussi ! »

  • 1er avril n° 2 : « cher Monsieur, suite à votre commande de 7 tonnes de sable et 4 tonnes de gravier, notre camion tourne en rond sans vous trouver » « mais espèce de conne !!! je n’ai jamais commandé cela » « ce n’est pas grave Monsieur, on déchargera dans la cour on verra après« . Les filles les pattes en l’air et l’autre éructant qu’il n’était pas question qu’on lui décharge 11 tonnes de gravier et autre (mauvais public, il avait la place… Petit joueur va !). Je précise que le haut parleur existait déjà !!!!

  • 1er avril n° 3 : « cher Monsieur ici la SPA de Plaisir, nous avons la joie de vous dire que l’on a retrouvé votre terre neuve » « quel terre neuve ? » « le vôtre, il est tatoué non ? et dépêchez vous de venir le chercher, il a déjà mordu 9 personnes » (les filles au bord de l’apoplexie)

  • 1er avril n° 4. Là, grand complot avec Mrs Bibelot et les filles. Ne pas rater la chose. Un autre emmerdeur dans le village… Les mettre en relation… « AAAALLLOOOO ici france télécom, je vous appelle suite à votre facture ». Rires au bout du fil « je vois ce que c’est » (merde il va me dire c’est le 1er avril) « je vois ce que c’est, c’est suite à l’achat que j’ai fait d’un téléphone sans fil »… « Mais comment donc cher Monsieur, pour régler le problème, car vous en êtes tout de même à 5000 F de facture (hein ! Quoi ???) appelez mon collègue, Monsieur Terre neuve à tel n° (en lui refilant le n° de l’autre emmerdeur, dommage nous avons raté l’appel fatidique « comment c’est vous ? c’est moi ! c’est vous ??? »)

  • Mon frère était maréchal ferrand et mon ex belle soeur très bon public, pour accepter de prendre un rendez-vous, un premier avril, pour faire ferrer des lamas et 2 éléphants… (et OUIIIIII le maréchal ferrand existe toujours, comment croyez vous que survivent les chevaux de course, de club zypique, etc… ?)

  • 1er avril n° 5, l’emmerdeur faisant partie des chers disparus trouver une autre cible. La maman d’une copine de Pulchérie qui m’enquiquinait prodigieusement, dont le gamin était odieux faisait d’après elle (et moi) parfaitement l’affaire avec son chiard immonde. D’ailleurs elle prévenait tout le monde « attention il mord ! » : c’est tout dire du charmant bambin. Me voici décrochant mon combiné, Pulchérie déjà couché par terre, morte de rire (c’était l’époque du vieux combiné avec écouteur) « allooooo madaaaaame, ici la DASS (oui il y a un centre DASS dans le petit village de mes parents). « Voilaaaaa, votre fils à mordu une petite fille cet après midi et je voudrais savoir s’il est à jour de son vaccin antiraaaabique ! » « Silence puis : Sébatiennnnnn ! Tu as mordu une petite fille cet après midi ? Je te préviens, je le saurais !!!! » (Pulchérie s’étouffe, où diable était donc Delphine ?) « Désolée madame, pour les vaccins je ne sais pas s’il est à jour de tout » « et bien faites en sorte de le savoir ! je vous rappelle demain ».

OK je l’avoue, c’était lâche très lâche, mais qu’est-ce qu’on a pu rire avec les filles !!!!

Pour faire passer ma lâcheté, quelques poissons d’avril de mes chéries :

  • Tartiner les sièges des WC d’huile d’olivre première pression à froid de chez Fanchon. Testez.

  • Appeler leur grand père parce qu’un cerf s’est égaré dans mon jardin et que je suis partie en courses en les abandonnant lâchement (c’était mon style, il ne les a pas crues)

  • Mettre du sel dans le vin

  • Répandre trois sachets de lavande dans mon lit

  • Faire pétitionner tout le village pour la survie des fourmis poissons (plein de signatures, et juste une personne pour sourire en précisant « c’est bien parce que c’est le 1er avril »)

  • Coup de téléphone au bureau, Pulchérie s’étant rendue à une manifestation contre mon avis, et soutenue par son grand père (si elle ne manifeste pas à 16 ans, elle le fera quand ?) « Allô maman, c’est pour te dire que Pulchérie s’est fait casser le bras par un CRS, mais ce n’est pas trop grave, elle a juste un gros plâtre ».

  • Interchanger tous mes CD et boîtes (Mozart dans les Beatles, les Moody blues dans Rachmaninoff et Rachmaninoff dans Abba)

  • Débrancher la souris de Mr Mac Intosh

  • Appeler SOS détresse amitié en précisant « j’ai un révolver sur la tempe, qu’est-ce que je dois faire ? »

Qu’elles étaient meugnoooonnes mes chéries (et imaginatives, je persiste pour l’huile d’olive sur le siège des WC… à faire tester à belle maman).

Cette année pour la première fois de ma vie je me suis faite avoir comme un bleu avec ma méchante annonçant la fermeture de son blog… Quand elle a vu mon commentaire elle a tout de suite compris que j’étais vraiment en train de pleurer comme une madeleine et m’a appelée immédiatement et traitée de grosse nounouille. On parle comme ça à sa mère ?

La vie n’est qu’un long calvaire…