Je parle au chat…

Je_parle_au_chatMon chat est la première personne avec laquelle je cause en dehors du boulot, quand je rentre à la maison direct. (Les filles me négligent à un point pas croyable…) (j’ai le pressentiment qu’il y en a une qui va surgir en glapissant, mais c’est parce que je suis une sorcière et que du coup je visionne l’avenir…) (je rigole mes chéries, un peu d’humour quoi…)

Il faut que je précise mes relations avec Diabolos. J’avais Isis, le chat le plus crème de l’histoire des chats. Elle dormait dans le lit des filles, sur les filles qui regardaient la TV (en se disputant la meilleure place), c’était un pot de colle pas possible auquel je n’étais pas allergique, j’adorais ce chat (c’était une femelle mais je feinte les moteurs de recherche gogole). Je l’avais recueillie dans la rue, pleine de puces, avec la gale etc… mais exempte de leucose. 8 ans avec elle. Et puis elle est tombée malade à la période de Noël, elle vomissait, et je l’ai emmenée trop tard chez le vétérinaire. En fait Noël tombait un mardi, le lundi je voulais l’emmener chez le véto, mais Charles Hubert s’y est opposé, son père nous attendait. Et moi en bonne poire (plus jamais !!!) j’ai cédé. Le mercredi il était trop tard et le vétérinaire m’a assuré que le lundi aussi il était trop tard, mais je pense qu’il m’a mentit en voyant mon désespoir. Elle se mourrait lentement d’un problème rénal grave et je n’ai pas voulu rentrer avec elle en sachant qu’elle n’en avait pas pour plus de 24 H.

Dès le vendredi Charles Hubert trouvait l’appartement insupportable sans chat et le samedi nous voiloù partis à la SPA, moi, moyennement enthousiaste : je n’avais pas fait mon deuil de la petite mignonne, et c’est ainsi que Diabolos débarqua à la maison… J’ai été tout de suite gaga et inquiète pour lui, mais il s’est révélé emmerdeur de première, encouragé par son papa sur ce plan là.  Je n’ai pas avec lui les relations que j’avais avec celle d’avant. Mais je précise que je l’aime beaucoup et que je ne pars pas en vacances cet été parce que je n’ai personne pour s’en occuper pendant mon absence…

Le dialogue est très variable suivant les circonstances (j’ai un chéri ou non, ça se passe plus ou moins bien au boulot, je me suis disputée avec les filles, etc… (comptez 1000 lignes pour le etc…))

Lui reste égal à lui-même : il a faim et il veut être arrosé car il adore l’eau (c’est un problème que le véto n’arrive pas à résoudre et Delphine fait psycho pour les humains et non pas pour les chats et vous avouerez que c’est scandaleux dans ce cas très précis)…

Donc je rentre, alerte ou non, de bonne humeur ou non, et lui m’attend derière la porte. Je l’entends miauler du bas quand j’ouvre la porte du rez-de-chaussée : il a reconnu le bruit de ma vieille titine ; on l’admire (surtout depuis que j’ai un pot d’échappement neuf). Il miaule donc (pauvre petit père/Quel abruti, emmerdeur en plus !).

J’arrive : il a faim : le scoop du siècle. Il a toujours faim et les croquettes lui permettent juste de survivre toute la journée avant ma rentrée. Survivre est un faible mot, il a tout bouffé et plus ça passe et plus il bouffe. Ce chat est obèse mais ce n’est pas à son âge que je vais le mettre au régime… Depuis le départ de Charles Hubert (septempre 2004), il n’a plus de frais le matin. Ceci pour m’éviter qu’il ne gratte à la porte à 4 heures du mat parce qu’il a un petit creux et qu’il est temps que je me lève… Il a enfin compris que le matin c’était niet, mais surtout qu’il avait de la mousseline de chez Caviar and Co tous les soirs… D’où sa joie à me voir rentrer.

  • Oh mon pauvre diabolos ! c’est maman qui rentre, oh qu’il est content le pépère à sa maman : tu as des croquettes mon trésor, la boîte c’est 20 H. Atchoum ! (je suis allergique à son poil, c’est ballot)

  • Oh mais lâche moi les baskets, arrête de te frotter dans mes jambes tu vas encore me faire tomber, crétin ! Tu as des croquettes. Atchoum ! Tu m’allergise en plus, dégage un peu dans la cuisine (claquement de porte)

  • Il veut de la floflotte le bébé à sa mamounette. Je t’ouvre le robinet à petit filet comme tu aime, et je pose mon sac (atchoum !)

  • Je me change et j’arrive, je ne suis pas ta bonne !

  • Oh qu’il est mignon le pépère à sa maman la tête sous le robinet

  • Non mais tu t’es regardé en train de te doucher : tu es la honte de 99 % des chats en France (faut que je fasse une photo)

  • Non mon petit pépère, il faut attendre 20 heures pour la bonne boubouffe…

  • Tu as des croquettes ! et c’est quoi ce gnome sur mon blog ?

  • Je suis au TELEPHONE tu peux attendre 20 H 45 !

  • Maman va se coucher ! T’es bien installé mon pépère ? (rassurez-vous, il est toujours bien installé après avoir bouffé sa demi boite de frais, et où il veut, sauf dans ma chambre, territoire interdit)

  • Je vais me pieuter. Si tu gratte à la porte, je te transforme en pâtée pour chien…

Il est sympa, il répond toujours la même chose : « miaou ». Mon gros drame c’est mon allergie à son poil que je n’avais pas avec le précédent chat… Les câlins je ne peux pas trop voire même pas du tout. Si je lui gratouille derrière les oreilles il me faut du pshitt dans le nez… Bref après lui j’ai prévénu tout le monde : plus de chat… Pas de cadeau surprise qui ressemble à un chat (à un chien encore moins, en appartement ce n’est pas une vie pour lui comme pour moi qui travaille encore)

Mais tu es en pleine forme mon petit Diabolos chéri ? (fils d’andouille – (Charles Hubert)), tu ne vas pas faire de pei-peine à ta mamounette ?

Là j’ai ressorti mon vieil argentique avec ses objectifs de 1 kg et 750 g. Il est amoureux depuis toujours de la trousse dans laquelle je trimballe mon matos de pro et il se couche juste à côté, la tête dessus, en s’enroulant la bandoulière autour d’une papate… Quand je vous le dis qu’il est trimbré… (il faudrait que je laisse la trousse perpétuellement sortie dans le salon)

La vie n’est qu’un long calvaire…

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