Petite histoire à méditer

En ce premier jour d’automne (oui cette année l’on rentre dans le signe de la balance le 23, les enfants nés le 21 et 22 ne seront donc pas Balance) : une petite histoire. Il s’agit d’une légende arabe

  • Au commencement des temps, le seigneur fit l’homme après avoir créé le monde. Il déclara que l’homme profiterait de tout ce que la vie et la nature lui apporteraient, qu’il serait insouciant et heureux, n’aurait pas à travailler, juste à apprendre le monde s’il le souhaitait. Sa vie serait de 20 ans.

  • Puis le seigneur fit l’âne…. Ce dernier serait chargé d’assister l’homme dans sa vie et de prendre à sa charge les corvées. Sa vie serait de 40 ans. L’âne protesta : « 40 ans à travailler comme une bête de somme, pour l’homme ? Pourquoi aussi longtemps seigneur ? »

  • « Soit » dit le seigneur : « l’âne vivra 20 ans également »

  • L’homme avide déjà, demanda à récupérer les 20 ans de l’âne ce que le seigneur lui accorda. « L’homme vivra donc 40 ans ».

  • Puis le seigneur fit le chien. Son rôle étant de garder et sauvegarder les biens de l’homme en luttant jours après jours. « Le chien vivra 40 ans ». Le chien protesta « 40 ans à lutter, surveiller, sauvegarder… Pourquoi aussi longtemps ? »  » Soit dit le seigneur, le chien vivra 20 ans ».

  • Et l’homme toujours présent demanda à récupérer les 20 ans du chien, ce que le seigneur lui accorda en lui précisant qu’il vivrait 60 ans.

  • Et le seigneur fit le singe. Qui amuserait l’homme avec ses grimaces, et ferait n’importe quoi, pour l’homme aux seules fins de le faire rire. A lui de vivre également 40 ans. Le singe se rebella « 40 ans à faire le zouave, faire rire, ne pas être moi-même… » « Je veux comme l’âne et le chien n’avoir que 20 ans à vivre, à grimacer et amuser ». « Soit » dit le seigneur, « le singe ne vivra que 20 ans ».

  • Et l’homme toujours présent demanda à bénéficier des 20 ans perdus par le singe.

Et ainsi va la vie, car l’homme vit en moyenne 80 ans….

  • Il y a la vie de l’homme jusqu’à ses 20 ans, celle qui lui est propre. Insouciance, gaité, apprentissage, jeux, que du bonheur quand les parents ne sont pas indignes

  • Il y a la vie de l’âne : il faut trimer, bosser, s’affimer

  • Il y a la vie du chien : sauvegarder ce que l’on a cru acquérir, se battre tous les jours pour sauvegarder encore et encore, à n’en parfois plus pouvoir.

  • Et il y a la vie du singe : quand on devient une vieille personne dont personne ne tient compte sauf pour en rire ou soupirer…

Ca vous parle ? Moi ça me parle. Je suis dans la période « chiens ». J’ai déjà fait l’âne et pour le singe je ne me sens pas prête.

Sinon, belle légende ! Qu’en pensez-vous ?

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