Le chat tueur…

Lundi, comme vous avez pu le constater, j’étais dans une forme éblouissante… J’ai passé ma soirée à pleurer en lisant vos messages de soutien, incapable de répondre au fur et à mesure (et maintenant la tâche est trop ardue).

Pour bien continuer la soirée et terminer ce lundi avec gloire, une de mes voisines vient sonner à ma porte « Madame Dabra que vous arrive-t-il ? Vous avez vu comment vous êtes garée » ? Diantre, je suis la reine du créneau. Je regarde par la fenêtre, persuadée qu’elle déraille et là j’ai un choc : effectivement Copine c’est n’importe quoi… Je réalise que j’ai dû oublier de mettre le frein à main, tellement j’étais concentrée sur autre chose. Avec Titine je laissais la voiture en prise. Là, ni prise, ni frein à main, Copine avait un peu avancé, sans dégâts fort heureusement. Je refais la manoeuvre, d’un coup d’un seul, et je remonte pleurer un petit coup…

Un malheur n’arrive jamais seul, c’est une triste constatation. J’ai l’habitude depuis longtemps de me lever une fois la nuit pour aller me laver les mains… J’arrive à tout faire dans le noir, je suis super efficace.

Là, c’était sans compter avec Diabolos qui avait dû promettre par télépathie à Truchon d’arranger ses billes en me tuant. Car Diabolos qui ne moufte jamais la nuit quand je me lève, a décidé de venir me rejoindre, en marchant pour une fois sans faire de bruit. Comme il est noir, dans le noir, sur carrelage noir, je ne risquais pas de le voir. En plus il a la fâcheuse manie de marcher dans mes jambes et a déjà manqué me faire tomber plusieurs fois, Delphine idem. Je me suis pris les pieds dedans et je me suis rétamée comme une bouse sur la moquette (version officielle pendant 3 jours…)

La peau du visage qui frotte sur la moquette c’est divin… Et qui trinque ? Le nez, que l’on devrait pouvoir rentrer en cas de besoin… (ou qui le ferait automatiquement tout seul). Ca pissait le sang, j’ai usé 2 petits paquets de kleenex, persuadée que j’avais la cloison nasale pétée.

Le réveil du mardi matin a été glorieux : nez rouge et tuméfié (mais rien de cassé fort heureusement, j’avais pu ralentir ma chute en me rattrapant au chambranle de la porte), et des yeux de grenouille biélorusse pour couronner le tout. Je ne vous évoquerais que fugitivement le bleu que j’ai sur la hanche droite : personne ne le voit. Moi par contre, je ne sens aussi bien que mon nez…

Heureusement, je faisais mes démarches par mail ou téléphone, mais la visite chez le Dr Acromion a été peu glorieuse… J’aurais vendu mon chat contre un tchador pour affronter les regards dans la salle d’attente (car la crème cicatrisante est blanc de blanc, ça faisait une drôle de couleur avec le grenat vif en dessous). Le dr Acromion m’en a prescrit une autre : c’est encore pire… Et Pulchérie d’éclater de rire en imaginant ma tronche (fille indigne de rire des malheurs de sa mère !) quand elle m’a appelée pour me demander des nouvelles…

Aujourd’hui, c’est dégonflé (toujours ça de pris), mais je songe sérieusement à rebaptiser Diabolos : assassin !

La vie n’est qu’un long calvaire…

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