Le coup du téléphone (2)…

Le_coup_du_t_l_phoneDonc, ma sciatique étant (momentanément) guérie, me voici partie à Rauchan avec maman qui cherchait une bouilloire. Moi j’avais besoin d’un téléphone sans fil… Chacun ses priorités… Elle pouvait faire chauffer son eau sur le gaz, moi, ma gazinière ne me permet nullement de téléphoner.

Le vendeur enthousiaste, commence, cet innocent, à me présenter le top du top qui mémorise 100 numéros (mon dieu mais quelle horreur), a des tas d’options (encore pire). Sadique (je sais, je peux être une chieuse infâme), je lui demande si je peux prendre l’adagio d’Albinoni comme sonnerie, il se fige, navré… Non. D’ailleurs il ne sait visiblement pas trop de quelle musique je peux bien lui parler… (Albinoni, c’est quel groupe ?)

Bon bah alors puisque c’est comme ça, je vais prendre le moins cher. Il a beau me rétorquer que je n’aurais pas non plus l’adagio d’Albinoni, m’en fous, je veux celui à 29,90 euros (et non pas 30, cela aurait fait trop cher).

Je rentre à la maison pour constater que le mode d’emploi est écrit en tout tout petit, blanc cassé sur gris clair. Pas certaine qu’avec ma vision d’avant j’aurais pu le déchiffrer. Là, autant dire que je suis aveugle. Je vais emprunter une loupe à ma désormais ex voisine, pour tout bien décrypter.

Evidemment il faut qu’il se charge le trésor. Et pendant qu’il se charge, on m’appelle comment ? Un éclair de génie (si si, c’est possible !) me fait me souvenir que j’ai une prise qui fonctionne dans ma chambre (éclair de génie parce que j’y ai testé le défunt téléphone). Je vais y brancher le nouvel appareil adoré qui fait bien « bip », comme convenu. Dans le salon me reste mon vieux avec fil avec sa moche sonnerie…

C’était écrit sur la notice « 24 heures d’autonomie ». En plus ce ne sont pas des batteries, mais des piles rechargeables : youpee le progrès (sauf qu’elles auront déliquescé avant de crever en déliquesçant au passage le boîtier à piles, et qu’il me faudra changer d’appareil…).

Mise en service de l’appareil après débranchage du vieux avec fil. Vérification : j’ai la tonalité. Mrs Bibelot m’appelle sur mon portable : je suis injoignable. Damned, il me fallait programmer une sonnerie. Je retourne emprunter sa loupe à la voisine qui prépare ses cartons… Je trouve une sonnerie, je la programme. J’ai tort. C’est la même mais en moins fort, que celle de Madame Vampire, ma voisine du dessus. Dès que ça sonne chez elle, je me précipite sur mon appareil… Régler le son, je n’ose pas : j’ai peur de tout annuler (déjà que la sonnerie de mon portable change quand elle veut…). Du coup, quand ça sonne chez moi, je crois que c’est chez elle et je ne me dérange pas…

15 novembre : plus de téléphone. Je tirlipotte les boîtiers : rien à faire. Je met l’appareil sur son socle : pas de bip.  Ne me reste qu’à partir chez mes parents appeler « France’j’téléphone » qui est pour une fois formel : pas d’anomalie sur ma ligne. Ca me turlupine : c’est peut-être un problème de fil ?

Je rentre un peu énervée pour aller reporter cette merde chez Rauchan. Surprise : ça fonctionne. A bien calculer je l’avais laissé 48 heures sans le remettre sur son socle et il était tout bêtement déchargé. Au point de ne pas faire « bip » quand je l’avais remis sur son socle, comme il l’avait fait lors de la première utilisation (là c’est à n’y rien comprendre).

Et bien je vais vous dire ce que je pense du modernisme qui me permet de vous inonder de posts débiles : la vie n’est qu’un long calvaire !!!

Le coup du téléphone (1)…

T_l_phone_en_panne_ims260_061_copierPour ceux qui n’auraient pas lu mon post du 19 novembre 2006 (ici), j’ai vécu un dimanche d’enfer à cause de problèmes de ligne. Donc je m’attendais depuis à rencontrer à nouveau des problèmes de ligne et à devoir faire déplacer France’je’téléphone.

Tout faux dans l’intuition, j’ai rencontré depuis ce fameux jour quelques problèmes avec mon téléphone, l’engin en lui-même.

Le premier étant que les batteries devant assurer 24 heures d’autonomie, se déchargeaient en 3/4 d’heure et que quand je cause avec meilleure amie, tatie chérie ou autre, ce n’est pas top. Voui, parce qu’après 3/4 d’heure on vient à peine de commencer à parlotter.

Donc au bout de 3/4 d’heure, un bip bip bip bip agaçant me vrillait le tympan. Bip bip que mon correspondant n’entendait pas, et j’avais toujours peur qu’on ne pense à un prétexte. Non car ma voix semblait s’éloigner pour l’autre (tout comme celle de mon correspondant pour moi).

Vendredi 19 octobre :

  • Un bip curieux vient de mon téléphone. Je me lève.

  • Je vois le signal d’appel qui clignote. Tatie chérie vient d’essayer de me joindre

  • Mon imbécile de téléphone n’a pas sonné

  • Je le regarde, il n’affiche rien. Curieux, l’année dernière lors de la panne du siècle, il affichait toujours.

  • Je le décroche : bien évidemment rien.

  • Je tirlipotte le boîtier à tout hasard : rien non plus.

  • Apparement le téléphone a rendu l’âme. Je cherche et trouve la notice. Je fais tout ce qui est indiqué : rien à faire. Mon téléphone se refuse à afficher.

  • Merde alors. Je dois partir en WE chez Jean Poirotte et Mrs Bibelot et célébrer le retour de Maritza venue passer quelques jours (ça ne se loupe pas). Les gens me laisseront un message, les proches ont mon (tout nouveau) portable.

Samedi 20 octobre :

  • Y’a plus qu’à aller acheter un nouveau téléphone, il paraît que changer la batterie coûte aussi cher.

  • Je passe à la maison pour voir, à tout hasard, avant d’aller acheter un nouveau téléphone.

  • Le téléphone affiche à nouveau normalement. Il fonctionne parfaitement.

  • Je retourne chez ma mère

Dimanche 21 octobre :

  • Retour au bercail. Le téléphone n’affiche à nouveau plus rien

  • J’extripe d’un placard mon vieux téléphone (avec fil, c’est bien pour cela que je l’ai mis au rancard dans le placard)

  • Je le branche. Allons bon, il ne fonctionne pas non plus. C’est peut-être la ligne ? Je me mets à quatre pattes pour tirlipotter le boîtier et tout à coup cela grésille dans mon oreille et la tonalité est là. Le téléphone fonctionne, mais la ligne a merdé. Je re-scotche le boîtier en parlant vraiment très mal.

  • Je vais tester l’autre téléphone dans ma chambre où j’ai une deuxième prise. Nada, il est bel et bien mort.

  • Le soir je passe à côté du téléphone : mon boîtier signal d’appel me signale un nouvel appel. Je rappelle Mrs Bibelot pour constater que le téléphone fonctionne, simplement la sonnerie est désactivée…

Lundi 22 octobre :

  • Bien fait pour moi de prendre des positions curieuses pour tripoter un boîtier téléphonique : j’ai une sciatique.

  • Bien évidemment je n’ai plus le mode d’emploi de mon vieux téléphone. Or mon état m’interdit d’aller en acheter un neuf et je dois faire avec jusqu’à nouvel ordre (guérison de la sciatique : c’est quand elle veut).

  • En boîtant, je retourne au téléphone après être allée prendre un antalgique.

  • Je fais 76 manips et tout à fait par hasard, j’arrive à reprogrammer une sonnerie. Elle est moche mais je ne vais pas perdre mon temps à en chercher une jolie.

  • J’appelle de mon portable : ça marche

  • Le problème c’est que toutes les 10 minutes je vais vérifier que j’ai toujours la tonalité et que le boîtier est bien scotché.

La vie n’est qu’un long calvaire. Dès ma sciatique guérie, achat du plus simple du simple, sans fil, avec batterie m’autorisant 3 heures de papotages. Na !