Ranger les caves… part 1

Depuis le temps que je devais m’y mettre à ranger mes caves. J’en ai une petite (appelée « séchoir » sur l’acte de vente) et une grande.

Malheureusement elles ont été squattées par Charles Hubert lors de notre courte vie commune (janvier 2002/septembre 2004).

J’avais mal évalué les dégats causés le bordel laissé par cet imbécile. Je sais, on ne devrait pas dire du mal de quelqu’un que l’on a aimé, mais Charles Hubert m’avait dissimulé sa véritable personnalité et Delphine en aurait des choses à dire là-dessus (sa soeur aussi d’ailleurs, même non psy). Avec lui je me suis faite avoir, et j’ai vécu de juillet 2003 à la fin, un véritable enfer.

Donc déjà à l’idée de benner son bordel, je sentais que j’allais m’agacer légèrement m’énerver. Ca n’a pas loupé (moi qui suis si calme pourtant !). J’ai commencé par ses photos. A se demander pourquoi il dépensait des fortunes à zoomer dans tous les sens. Toutes les photos en vrac, dans le sac « photo statttion » d’origine, depuis la nuit des temps. A la benne à la benne. Sauf que ce n’est pas le tout, mais dans le local poubelle il y a deux bennes. En une heure, rien qu’avec ses photos, j’en avais rempli une (parfaitement, vous avez bien lu). Je me devais tout de même de laisser l’autre benne aux autres, et le combat cessa faute de combattants de benne.

Je me suis énervée encore bien évidemment en retrouvant des planques à sacs plastiques. C’était son obsession (ça peut toujours servir). J’ai tâté un peu, dès fois que je retrouve un autre flacon…

Quand il est parti, flanqué à la porte avec pertes et fracas, j’avais déjà retrouvé une planque sous le lit, + une autre dans la bonnetière. Ces sacs là avaient servi effectivement une fois où il était venu récupérer des affaires. Là dans la petite cave : une planque. Dans la grande cave deux planques + à nouveau des photos. J’ai pu constater qu’il avait lui-même déménagé les peluches des filles pour « ranger » ses petites affaires alors qu’elles m’avaient accusée de les avoir jetées (ce que j’ai toujours nié farouchement, et pour cause). Deuxième passage après vidage de benne, et arrêt assez rapide là encore pour le même motif…

Maintenant restent : ses livres dont certains sont toujours dans le sac plastique d’achat avec le ticket (un livre ça ne se jette pas, mais lui et moi n’avions pas du tout les mêmes goûts en matière de lecture, et je n’en veux pas chez moi) : 200 environs (grr), ses magasines (je n’ai pas compté) (grr), son courrier (grr), ses cours par correspondance qu’il ne suivait pas (grr). Il y a même (ne riez pas c’est pathétique) des T shirts et chaussettes neufs dans 3 sacs plastiques… C’est vous dire…

J’espère que le voisin du dessus n’a pas cru que le « quel crétin, mon dieu mais quel crétin ! » c’était lui…

Parce qu’il faut attendre le prochain vidage de benne pour sévir à nouveau… Après avoir trié « le plus gros »…

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