Tag des ménagères sur les expressions…

SourireNous héritons tous d’expressions familiales ou autres, que nous finissons par employer régulièrement, sans que tout le monde comprenne.

Merci à Dom (ici, ben non je ne trouve pas le lien et c’est un scandale) de m’avoir gentiment taguée sur le sujet alors que je n’en puis plus, ce n’est plus possible ! (oui, je précise : à l’heure où je rédige ce post, on prépare les 50 ans de mariage des parents, déjà passés sur ce blog, et Dom envoie moi le lien illico, merci d’avance, ou dis-moi discrètement comment faire)

  • Quelqu’un cherche un truc qui a une logique de rangement évidente (genre une fourchette, forcément rangée avec les couverts, ou le PQ normalement dans les toilettes)
    « Maman il est où le PQ ? » « Maman où je trouve une fourchette ? »
    « Dans le sucrier avec le peigne« …

  • Quand l’emmerdeur a dépassé les bornes dont la frontière marque la fin, tout le monde le sait au son du « il a chié dans mes bottes jusqu’en haut de la tige« . Inutile de revenir là-dessus, quand c’est en haut de la tige, c’est terminé !

  • Pulchérie qui aimait bien à faire la comédie, a souvent entendu son grand-père lui déclarer « sainte Pulchérie, vierge et martyre« … (ça veut dire quoi martyre maman ?). Delphine y a eu droit également, pauvres bichettes !

  • On se préoccupe d’untel qui ne va pas fort ? « il a touché le fond et il a commencé à creuser« 

  • Si mon grand père était toujours de ce monde, le voisin de mes parents serait un « peigne cul« 

  • Comme il n’est plus là, le voisin n’est qu’une « gueule de raie » (ma voisine du dessus aussi d’ailleurs, ça m’y fait songer. Vous avez déjà vu la tête de cette pauvre bête qui fait concurrence à la lotte ?)

  • On parle beaucoup. D’où le célèbre « si tu crois que j’écoute ce que tu me dis » de Mrs Bibelot qui est régulièrement réutilisé.

  • Quelqu’un dont la santé est plus que moyenne a un pied dans la tombe et l’autre sur une peau de banane

  • « Maman, j’ai mal aux dents, j’ai mal à la tête, j’ai mal au pied, j’ai mal au ventre… » (tout pour échapper à la gym) Et tu as le trou de balle en chou fleur ? (horrible mère indigne)

  • Dans la famille personne ne fait allusion à Rockfeller, mais personne n’est Rotschlid

  • Quand une personne insiste trop sur le sujet on ne va pas passer le réveillon là-dessus ! ou bien « tu ne vas pas nous en chier une pendule ! » ou encore « tu ne vas pas nous en pondre une locomotive avec des ressorts en bois ! » (tête du gamin : c’est quoi une locomotive à ressorts ?)

  • Faut pas trop disserter avec Jean-Poirotte car ça lui fait fumer ou bouillir la cervelle (surtout quand il s’agit d’un discours idiot d’un homme politique, ou des théories de Freud sur la reproduction des oursins, ou de Maritza sur l’évolution des poissons)

Je passe sur les classiques et très connus :

  • Il pleut comme vache qui pisse (allant avec le : il fait un temps à se pendre de Jean-Poirotte)

  • Je n’aime pas les gens qui me nuisent (au menuisier, si vous dites cela au plombier, c’est loupé)

  • Tu veux encore du champagne ? Pitain t’as une descente que je n’aimerais pas remonter à vélo

Comme à l’heure où je rédige ce post, je sors d’une immersion totale dans la famille, et ben du coup, je sèche, car abus de bien peut nuire…

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