L'histoire des ressemblances…

dodieclownutJ’apprends que ma fille est dans Elle (ici si le lien marche), le mardi 11 décembre au matin en lisant son blog. Et que fais-je ? Vous ne devinez pas ? Moi qui n’achète plus ce genre de magasines depuis environ une décennie, je me précipite chez le libraire pour lui arracher au péril de ma vie, l’avant dernier « Elle » qui trône en magasin (il a été dévalisé par des blogueuses ou quoi ?). Déjà que je m’étais coltiné femme nouvelle, le catalogue de la Cramif, et je ne sais plus quel magasine de décoration au son de « elle est où ma fiiiiille ? »… L’art et la manière de retomber en enfance… (maintenant elle passe à la radio et je n’arrive pas à enregistrer le fichier… Quand elle passera à la TV, le magnétoscope tombera en panne…)

Je l’ouvre (le Elle) avide et tout. C’est bien ce qu’il me semblait sur le blog : dans la glace c’est bien Pulchérie, mais le profil, et bien cela pourrait être moi ou bien sa soeur (rapport à la jeunesse).

Personne ne m’a jamais dit que mes filles me ressemblaient. Elles semblaient toutes les deux tenir du côté d’Albert, moi n’ayant été que le réceptacle des trésors pendant 9 mois, moi dont elles ont pompé le sang pendant le même temps, avant de décider de souvent me pomper l’air…

Déjà avant leur adolescence, on me disait régulièrement que mes filles se ressemblaient « à s’y tromper ». Ca m’énervait, je ne trouvais pas moi une quelconque ressemblance entre les deux. Mais les avis étant unanimes il devait y avoir quelque chose.

Idem pour les voix. Adultes elles peuvent piéger tout le monde au téléphone sauf leur père et moi. Même en rusant et en se refilant le portable quand elles sont ensembles « c’est mouth, prend mon portable on va bien l’avoir ! ». Non : loupé : « Delphine ? Zut, je croyais avoir fait le numéro de ta soeur ». Et Delphine de faire « grr, on ne t’aura jamais !!! » (ben non… Une maman reste une maman…).

Lors de mon arrière dernière visite expédition à Paris, Pulchérie m’avait montré des photos prises chez un marchand de macarons célèbre, chez qui elle avait pris le thé avec des amies blogueuses. Et tout à coup sur certaines photos, une certitude : « mais tu me ressemble ma pauvre chérie ! » (oui je m’adore…). Et là Delphine de surenchérir… « bah oui, Pulchérie te ressemble, ce n’est pas nouveau ».

Si on détaille bien, aucune ressemblance vraie (la forme du nez, des yeux, etc…), tout est sans doute dans l’expression, le regard tout à coup, une mèche qui traîne, la forme du visage (pardon ma chérie). Mais déjà lors des 50 ans de mariage des parents, plusieurs personnes avaient signalé que je ne pouvais pas renier mes filles… (ah bon, mais de toutes manières il n’en était pas question !)

On me l’a confirmé ce dimanche 13 janvier. On avait rencontré la méchante, et il n’y avait pas photo, je ne pouvais être que la gentille sorcière, sa mère quoi… Ca s’est nettement précisé…

Donc vision de la photo (de Elle). Mes parents savent que je tiens un blog (ce qui leur semble à des années lumières de leur quotidien), et je leur tends l’article.

  • Mrs Bibelot : oh c’est un montage ! c’est toi en premier plan, et Pulchérie dans la glace. Regarde mon chéri…

  • Jean-Poirotte : mais non, n’importe quoi, en premier plan c’est Delphine. Quoique… Oui ce serait bien Coraline ! Super le montage

  • Moi : non il n’y a pas de montage, c’est bien Pulchérie en avant et arrière plan…

Là encore une ressemblance entre Pulchérie et Delphine qui effectivement existe sur le profil droit particulièrement… Alors que quand je les regarde assises côte à côte, je ne vois aucun point commun entre les deux soeurs.

Donc apparement mes deux filles me ressemblent. C’est mathématique. Ben si puisque Pulchérie me ressemble ! qu’elle ressemble à sa soeur et sa soeur au duc de bordeau donc à sa mère…

On les plaint… La vie n’est décidément qu’un long calvaire… Je m’en veux de leur avoir refilé le rhésus négatif et en plus un peu de ma trombine…

Merci Truchon ! (ou le pied de ma vie)

Merci_TruchonJe sens gogole s’affoler, mais là c’était bien le pied de ma vie, et je pèse mes mots… Je parle du moral !

Vendredi 4 janvier, on ne peut pas dire que le temps soit souriant. Je ne le suis pas non plus d’ailleurs, car j’ai pris du retard dans mes rangements, à déposer frénétiquement des CV sur internet (en soi-disant 5 minutes et 3 clics), et me battre avec le site Assedic pour actualiser ma situation (toujours au point mort, mais faut l’actualiser quand même, faute de quoi on me coupe les vivres auxquels je n’aurais droit que début avril…).

Delphine est en pension chez mes parents pour plancher ses partiels en toute sérénité et dans un silence quasi complet, nourrie de pot au feu et de hâchis parmentier par des grands parents aimants et gourmands. Je rentre à la maison un peu morose et lasse du run time error qui accompagne toutes mes sorties d’Internet. Bref ce n’est pas la grande forme, sans être le marasme le plus complet non plus, n’exagérons rien.

En plus ce vendredi a mal commencé : les ménagères annoncent une interruption des programmes (rétablis depuis). Marcus les relaye, mais impossible de laisser un commentaire. Ma méchante boude un peu son blog. J’ai reçu de mauvaises nouvelles d’amis très chers, le site Assedic fonctionne quand il veut et le chat veut des haricots verts, c’est sa nouvelle marotte…

  • 15 H : DRINNNNG : ah c’est le téléphone. Je reconnais vaguement, oh, très vaguement le n° qui s’affiche sur mon mouchard, mais je ne réalise pas à temps avant de décrocher…

  • « Allô Coraline ? André à l’appareil ».

  • Tiens… Truchon… J’ai la glotte qui se coince un peu. Il va me demander de reprendre mon poste en lui remboursant ce qu’il m’a réglé ? Peut crever ! Faut qu’il me paye le double pour que je revienne. Et encore, je me fais réparer l’autre épaule à ses frais parce qu’il me rend mon ancienneté et mon droit à 3 mois d’arrêt de travail de date à date…

  • « Bonjour André » (je ne vais pas lui présenter mes voeux à ce con, parce que je lui souhaite des hémorroïdes, la grippe aviaire et deux ruptures de la coiffe des rotateurs (le bras droit et le gauche), + de se vriller les deux genoux). On reconnait là ma nature généreuse et facilement appitoyée (pas par lui en tous cas…)

  • « Coraline je souhaitais prendre de vos nouvelles, et vous présenter tous mes voeux pour l’année 2008 »

  • Glotte coincée… Je décide de faire l’andouille (trop c’est trop, c’est louche) et de faire semblant de le prendre pour mon frère, même s’il n’y a pas photo sur la voix… « bon Mr Perceuse, ça suffit tes blagues débiles ! Je t’ai parfaitement reconnu »

  • « Heu… Non c’est André, votre patron, je ne suis pas Mr Perceuse ».

  • « Ah André c’est vraiment vous ? Mon EX patron ? heureusement que je suis assise » (non je ne lui demanderai pas de ses nouvelles, ça va le stabiliser…)

  • « Coraline il est tout à fait normal que je prenne de vos nouvelles, après ce triste licenciement auquel on m’a obligé » (et mon cul c’est du poulet ?) « et surtout je tenais à vous présenter tous mes voeux pour 2008 ».

  • « Ah… Vous m’aviez présenté vos voeux pour 2007 en sachant très bien ce qui allait m’advenir, alors je crains le pire »

  • Sa glotte se coince. Je fais mes comptes : il ne me doit plus rien, sauf faire Paris/Chartres à genoux pour aller embrasser une vierge quelconque dans la cathédrale en demandant pardon au seigneur devant toute la société statufiée qui compte un grand nombre de mécréants… J’adore cette idée…

  • « Coraline, vous savez bien que je n’y suis pour rien… J’ai tout de même pris la peine de vous téléphoner pour ces fameux voeux… Vous ne me présentez pas les vôtres ? » (persiste et signe)

  • « Heu… Non, il ne vaut mieux pas, ils pourraient se réaliser ».

  • « Ah au fait ! (on en vient à l’origine de l’appel, et ce « au fait » me rappelle trop Albert pour ne pas me faire voir rouge). J’ai un petit souci de mémoire car vos fichiers ont tous été effacés du serveur, alors que vous gardiez fort justement tout (sors une autre pommade sale con). Vous souvenez-vous du nom du Monsieur qui s’occupait de nos intérêts en Tunisie en 1999/2000 ? J’en ai vraiment besoin »

  • Je fais le bilan en 1/4 de seconde. Sûr qu’il en a vraiment besoin, sinon il ne m’aurait pas téléphoné. Il est encore en train de bidouiller quelque chose de malhonnête, c’est son style car c’est un gros bidouilleur. Lui répondre c’est lui rendre service et curieusement je n’ai pas envie du tout…

  • « Ah André je suis vraiment désolée (le nom me revient illico), mais mon licenciement brutal a déclenché chez moi en ce qui concerne le travail, une amnésie antérograde de 9 années. Je ne me souviens de rien, sauf du nom de mes collègues et des soirées merdiques… »

  • « Une amnésie antérograde ? C’est quoi ce bordel ? »

  • « Allez voir sur gogole pauvre blondin! » (vous n’avez pas encore eu le post sur lequel il me traitait de blonde, et je venais fort heureusement de revoir « le bon, la brute et le truand » avec pôpa, film au cours duquel Clint Eastwood est le « blondin »)

  • Shlark ! (raccrochage sauvage de ma part)

Il n’a pas rappelé. Mais moi j’étais motivée comme pas possible. 18 pilules roses ne m’auraient pas fait autant de bien que ce coup de téléphone !!!

Oui je sais c’est mesquin. Donc je suis mesquine. J’assume, surtout face à lui. Car je l’ai déjà dit, il ne faut pas prendre les gens que pour des cons… De toutes manières je n’avais rien à perdre, pas même sa considération distinguée. Car pour lui, dès que l’on a quitté la boîte, on mérite tous les qualificatifs les plus grossiers…

Les cadeaux foireux…

Les_cadeaux_foireux_56801411Je ne vais pas vous parler des cadeaux foireux que l’on reçoit à la fin de l’année (oh un 30ème tire bouchon, merci Oncle Joé !).

Non je parle des cadeaux faits à nos enfants, que nous allons nous farcir avec horreur ou des boules quiès…

Dom et Manou m’ont un peu coupé l’herbe sous le pied, comme quoi c’est universel. Encore qu’une housse de couette et les taies d’oreillers qui vont avec me semblent tout à fait anodines (d’ailleurs c’est moi qui les leur achetait, les barbies, les poney, les bambis, les princesses Sarah, etc… avec une joie sans mélange). Je parle des jeux bruyants particulièrement, parfois choisis par un inconscient sans enfant, ou bien par une personne pourvue d’un bambin particulièrement fort sur le décibel et se demandant pourquoi ce n’est pas pareil chez les autres… Ou bien du cadeau dont l’utilisation nécessite la présence d’au moins 3 adultes en pleine possession de leurs moyens (si ça existe…)

  • Une guitare électrique (en fait à piles qui se sont usées rapidement) pour le noël des 3 ans de Pulchérie, par mon horrible belle soeur dont le fils qui avait le même âge (à un mois près) que sa cousine, faisait un raffût d’enfer avec ou sans guitare… Du coup :

  • L’année d’après, pour le chiard bruyant : un tambour et une trompette. J’ai senti la haine mais comme elle était déjà là avant les cadeaux, j’ai ignoré (et en plus pour le tambour et la trompette, point besoin de piles, gniarf gniarf)

  • La même année, toujours pour le chiard bruyant, de la part du parrain et de la marraine (sans enfant) : un pistolet (à piles hélas) qui tirait aussi vrai que vrai qu’une mitrailleuse lourde. Ils nous ont quittés 3 heures plus tôt que prévu au son de « pourrons-nous nous passer du doux bruit du pistolet ? » (bonne question)

  • L’année d’après, de la part du furoncle ravi : deux double 33 tours de Chantal Goya. Le soulier qui vole et la forêt magique, ou maléfique, je ne sais plus. Non seulement il me fallait mettre le disque, mais le retourner et passer à l’épisode deux (en retournant le deuxième 33 tour), au son de :

  • Delphine munie d’un écouteur de cassettes faisant micro et qui hurlait dans le micro « Bonsieur le chêne ! Bonsieur le chêne, Bonsieur le chêne ». Elle ne parlait pas encore correctement pour ses 2 ans, contrairement à sa soeur, mais maîtrisait parfaitement le « Monsieur le chêne », et Pulchérie expliquait à son père et à moi, que non l’appareil n’était pas mort, qu’il fallait juste changer les piles… Ce jouet était admirable : Delphine mettait la cassette de son choix et pouvait chanter en même temps avec le bouton « son » sur « max ». Même enfermée dans sa chambre, elle nous vrillait les tympans. Bon elle chantait juste mais ça ne comptait pas vraiment…

  • On saute à l’épisode suivant. Je pense que c’est ma soeur qui a offert à Pulchérie la petite chimie amusante de Gaston Lagaffe. Toujours ravis les parents de lire sur la notice « à n’utiliser qu’en présence d’un adulte ». Pulchérie déjà charmante, voulait fabriquer de la nitro-glycérine dont la recette manquait cruellement. Il me fallut aller acheter une betterave pour faire de la décoloration de légume, et du sucre, en maudissant ma soeur. A moi de surveiller le tube à essai et la lampe à alcool, un extincteur à portée de main pour éviter que Pulchérie ne fasse exploser la cuisine. Une certaine décoction d’oignons laissa dans la famille des souvenirs impérissables, Pulchérie ayant ré-inventé le gaz lacrymogène mais écologique. Ceci en plein hiver, c’est mieux quand on ouvre les fenêtres…

  • Pendant ce temps là, Delphine décorait toute seule comme une grande, le linge qui lui tombait sous la main (et un service de table ruiné, un !), avec de la peinture à tissu offerte par le furoncle. Le top du top c’était la gouache à étaler bien épaisse pour la faire gonfler au fer à repasser afin de donner « l’illusion de la broderie d’antan »…

  • Je ne sais plus qui leur avait offert un nécessaire à faire de zolies bouzies. Charmant. Là : la présence d’un adulte est requise. Mais on est grandes, on se passe de l’adulte (avec l’autorisation de Mrs Bibelot toujours distraite). Quand la stéarine ou autre prend feu dans la casserole on s’affole et on jette un verre d’eau pour éteindre. Ca donne quoi ? Du machin brulant qui brûle toujours mais s’est bien éparpillée sur les murs de la cuisine grâce à la flotte (testez, vous verrez…). Là on appelle Jean Poirotte et maman au secours et pour une fois c’est Mrs Bibelot qui se fait enguirlander pour avoir dit « oui », là où l’on avait dit « non ». Exit les bouzies ssharmantes.

  • La recharge (amusante) du parfait petit chimiste est arrivée alors que les filles étaient chez leur père. Sadique, je l’ai refourguée au voisin pour acheter autre chose…

Alors les housses de couettes dans le genre traumatisme, vous repasserez (le linge)…

Mme Vampire…

  • Je l’ai donc traitée d’une imbécile doublée d’une andouille (ici), et voici pourquoi…

  • Outre qu’elle réveille une partie de la cage d’escalier avec son réveil à 4 heures du matin (porte qui grince, porte qui claque, etc), la voici munie d’un tout petit chien qui aboie hurle à la mort dès qu’elle s’absente. A savoir que comme elle ne peut plus faire sa vaisselle à 4 heures du matin, elle part à Rampion sans doute, faire la file d’attente en le laissant seul. Et ce chien ne supporte pas que le téléphone sonne sans qu’elle décroche. Et comme il sonne tout le temps et qu’elle s’absente n’importe quant, le chien gueule très souvent, à des heures indues…

Le robinet fait toujours autant de bruit, mais elle n’en use qu’à partir de 6 heures du matin… Elle se promène toujours avec son diabolique clebs qui gueule à tout va et sa tronche à faire peur à Dracula. Faut dire qu’on est peu à lui sourire (là aujourd’hui, je la hais carrément, elle a fait un raffut pas possible pendant 3 plombes dès 6 heures)

N’empêche que, me voici avec une urgence : assemblée générale le 8 décembre, le jour des 50 ans de mariage de mes parents. Impossible pour moi d’y être (à l’AG). Il me faut trouver quelqu’un à qui faire une procuration.

Au dernier étage, ma voisine si sympa qui a élevé 8 enfants sans faire la vaisselle à 4 heures du matin, est atteinte d’un genre de grippe aviaire… Elle a déjà fait une procuration à Mr Schmurtz (homme charmant, mais qui ne peut pas cumuler trop de mandats). En face ce sont ses locataires.

Je me rabats chez Madame Vampire qui est ravie que je lui parle toujours (malgré le robinet et son chien dont elle sent bien qu’il en énerve au moins d’autres, parce qu’à son sujet, je n’ai encore rien dit…)

  • « Bonjour Madame Vampire, allez-vous à l’AG du 8 décembre prochain ?

  • « Oui !

  • « Ah, voyez vous, ce sont les 50 ans de mariage de mes parents, est-ce que je peux vous faire une procuration ?

  • « Ah bah non, j’en ai déjà fait une…

  • « Pardon ?

  • « Oui, j’ai fait une procuration à Monsieur Truc

  • « Mais pourquoi faire une procuration si vous allez à l’assemblée ?

  • « Ah… J’y vais pour écouter discrètement, me faire une idée, espionner en quelque sorte…

  • « Mais enfin si vous êtes sur place vous ne pouvez pas voter vous-même ????

  • « Ah ça jamais, j’ai toujours fait une procuration, d’ailleurs je n’ai jamais rien compris à cette histoire de procuration. Il y en a une de jointe avec la convocation alors je la remplis scrupuleusement

  • « Oui, je vois… Je vais voir le voisin d’en face… Au cas où il serait disponible

  • « Moi je ne le suis pas, j’ai déjà signé ma procuration..

L’autre est un homme charmant qui est tout prêt à me représenter. En plus depuis un moment nous discutons, et nos idées sont communes…

  • « Pas de soucis Madame Dabra… 50 ans de mariage, comme c’est beau… »

  • Remplissage de papiers…

  • « Dites moi, pendant que l’on peut discuter tranquilles… Un doigt de porto ? La voisine d’en face et son robinet et son clebs, vous pensez que l’on peut faire quelque chose ?…

  • « A mon avis non. Je pense qu’elle est bouchée un tantinet. Elle va à l’AG, mais elle a fait une procuration… C’est tout vous dire… Je me demande si elle est accessible au moindre raisonnement…

  • « Comment cela elle a fait une procuration ? elle est présente à toutes les AG…

  • « Oui mais elle a toujours fait une procuration avant à Mr Truc, ce qui lui bloque d’autres procurations plus importantes

  • « Comme voisine elle est terriblement bruyante, mais je ne pensais pas qu’en plus elle était totalement censuré » (Ben si mon pauvre Monsieur…)

D’où mon imbécile doublée d’une andouille… La vie n’est qu’un long calvaire…

Du coup je m’en vas lui causer de son clebs qui maintenant n’arrête plus (avant il devait être stoppé par le nouveau voisin avec sa perceuse…)

Le Grenelle de l'environnement…

Ce Grenelle de l’environnement a pas mal exaspéré la famille. C’était quoi cette expression ? On savait qu’il y avait eu les accords de Grenelle, mais bon là, les médias racontaient vraiment n’importe quoi… Oui je sais, dans la famille de la sorcière on trouve abominafreux le moindre terme mal-t’à-propos… On traque le « à la tombée de la nuit on y verra plus clair », le « mont Ararat de la Mecque » et autres joyeusetés…

Visite chez Wiquipédia : « Le Grenelle de l’environnement est un ensemble de rencontres politiques organisées en France en octobre 2007, visant à prendre des décisions à long terme en matière d’environnement et de développement durable. Le terme « Grenelle » renvoie aux accords de Grenelle de mai 1968, et désigne par analogie un débat multipartite réunissant des représentants du gouvernement, d’associations professionnelles et d’ONG ».

Moi je n’ai qu’une chose à dire : la langue française est assez riche, point besoins d’analogie pour désigner les termes « débat » et « accord » ou tout bêtement « réunion » voire même « sommet ». Le « sommet de l’environnement » aurait été très bien non ?

Les accords de 1968 fort heureusement n’ont pas été signés à Moncucq. Parce que sinon cela aurait été le « mon cul de l’environnement »… Quoique pour certains cela soit exactement ça. Il existe d’ailleurs également une petite bourgade qui ne s’aggrandit curieusement pas et qui s’appelle « Anus« . Nous aurions donc eu « l’anus de l’environnement ». On imagine sans peine les dérapages possibles et les crises d’hémorroïdes…

Finalement on l’a échappé belle… Mais cela serait marrant que l’on aille dans le trou du cul du monde pour y signer des accords importants, surtout pour la suite des choses.

Je sais, c’était facile, mais moi « le Grenelle de l’environnement » m’a fait grincer des dents pendant toute sa durée (+ mon père, ma mère, mes frères et mes soeurs, et si j’avais un marteau…) (jamais contente, je suis au courant !).

Où allons-nous ma bonne dame avec l’évolution du vocabulaire. Jecépas !

Meilleurs voeux !

baguetteOui je sais, ça fait vieux jeu, mais que voulez-vous j’ai été élevée comme ça : le 1er janvier je téléphone à qui mieux mieux pour présenter mes voeux. Quand que j’étais petite, il fallait envoyer (après les avoir écrites) des cartes à tous les anciens de la famille (le moyen âge je vous dis). Le temps passant, théoriquement, ce sont les jeunes qui se doivent de m’appeler, mais les traditions se perdent…

De retour sur la blogosphère après une courte absence, une année 2007 qui s’est achevée tranquillement et une 2008 qui a commencé de même, je tenais à vous souhaiter à tous pleins de bonnes choses, de voir certains de vos voeux se réaliser. Pourquoi pas tous ? Il faut bien qu’il en reste pour garder l’envie d’aller de l’avant…

Quant à moi, je n’ai fait aucun voeu particulier, pour tenir en échec le mauvais sort (j’en entends qui rigolent…)

Qu’à l’an qui se termine, vous soyiez encore là, sur ce blog, et que nous soyions toujours plus nombreux, à râler (j’aime bien), témoigner, rigoler, bloguer dans la convivialité !

Je profite de mes voeux pour commencer à râler : les ménagères sont inaccessibles ! Vous trouvez cela normal ? Faites quelque chose !

Et à demain si vous le voulez bien (je tiens une forme pas possible moi aujourd’hui…)