Mon bac (part 2)

Après la philo, l’anglais oral, venaient les épreuves les plus marquantes. Bureau Secrétariat : coefficient 6 et 5 heures à y passer, éliminatoire le cas z’échéant. Epreuve administrative : coefficient 4 et 3 heures, droit, et j’en passe.

Les profs nous avaient fait la morale. Bien manger le matin, venir avec un en-cas pendant l’épreuve de 5 heures. Obéissante et disciplinée, je m’étais donc fait un gâteau au chocolat la veille de l’épreuve éliminatoire et Mrs Bibelot m’avait acheté de quoi me faire un petit déjeuner consistant, en se promettant d’être debout 1/2 heure avant l’heure à laquelle je devais poser le pied par terre, on se demande pourquoi.

Pas de panne d’oreiller. J’avais dormi moins profondément en songeant aux oeufs au bacon (miam), au jus d’orange, aux toasts grillés avec confiture d’orange (miam), au thé de Ceylan achetés par maman. Vous allez vous dire que je n’étais qu’un ventre et vous n’aurez pas tort.

J’ai donc petit déjeuné sévère avec Mrs Bibelot se souvenant de ses vacances en Angleterre. Je savais que c’était l’épreuve à ne pas louper. Après ma douche, papa étant venu vérifier que c’était bien moi, j’ai même eu le temps de me faire en plus du gâteau au chocolat (je n’étais déjà pas très sucre), un club sandwich impressionnant.

J’ai passé mon épreuve à manger, c’est mon souvenir majeur alors que le sujet pfuittt, et ce, malgré le petit déjeuner. Ceci sous l’oeil désapprobateur de celles qui jeûnaient. Nous n’étions que 2 à ne pas être arrivées à jeun et à boulotter continuellement (16/20 pour moi, 15,5 pour l’autre, à X 6 vu le coefficient) : de vrais hamsters. C’était mal vu, cela donnait l’impression que nous n’en avions rien à faire ce genre « rongeur », ce qui était totalement faux.

Les autres épreuves se passèrent un peu de la même façon, moins la bouffe, je pouvais survivre 3 heures tout de même. Je restais sans angoisse, sentant les parents et tout le reste de la famille stressés…

Venaient 3 semaines de révisions à passer avec meilleure amie oeuvrant dans une autre académie. Venaient 3 semaines à préparer notre rattrapage éventuel (et honteux) dans la maison de nos vacances de jeunesse dont nous parlons souvent encore, 32 ans plus tard…

0 réponse sur “Mon bac (part 2)”

  1. Tiens, ca me rappelle mon bac… Et les paquets de « petits fourrés aux pommes » de Gayelord Hauser dont je me munissais, le tout arrosé de Coca Light. J’entamais le paquet après avoir lu et analysé le sujet, fait mon plan, et avant d’entamer la rédaction. Ensuite, un petit fourré par « panne d’inspiration ».
    Ce petit rituel m’a suivie tout au long de mes examens.

    J’ai vu chez les Ménagères que tu viendrais à Paris un de ces jours pour un déjeuner? Ca me ferait plaisir de te rencontrer à cette occasion. Bon début de semaine, Strudel

  2. Je comprends le hamster… J’ai toujours passé tous mes exams en mangeant. ça me permet de mieux réfléchir et de m’octroyer des mini pauses bénéfiques…

  3. Pareil, le chocolat, les bonbons, n’importe quoi mais ronger un truc, y compris les stylos, tu te rappelles ce bic qui a un petit bitoniau qu’on clic et cela fait sortir la mine en même temps qu’un autre bitoniau et qu’à force de le cliquer, on finit toujours par le péter ?
    J’en ai trouvé un hier, mon homme et moi on s’est battu pour avoir le droit de le machouiller.

    Et c’est moi, ou à notre époque les résultats étaient annoncés plus tard ?

  4. Je ne me souviens pas qu’il fallait attendre 3 semaines pour avoir les résultats ! Perso j’avais l’épreuve de compta qui durait 4h, j’avais des pruneaux, raisins secs (j’adore)tous ça dans des petit tuperwares, barres chocolatées, bouteille d’eau et anti-sèche par précaution parce qu’elle ne m’a pas servi (si je le jure !!). Quand j’y pense ça fait déjà 24 ans que j’ai eu mon bac 🙁

  5. Réponses en vrac !

    Princesse Strudel : je vois que je n’étais pas la seule à boulotter. Sinon pour ma visite à Paris un de ces jours, ce sera avec plaisir.

    Caju : encore une. Ceux qui préféraient jeûner on préféré s’abstenir de commenter…

    Dom : T’AS UN BIC A BITONNIEAU !!!!!!????? Sinon pour les résultats, on attendait 3 semaines, d’où le temps de révision pour se préparer à l’oral de rattrapage…

    Laurette : 3 semaines, c’est exact ! L’anti sèche je n’ai jamais pratiqué. Et oui, le temps passe vite !!!

  6. Rohlalalla ça me rapelle mon propre bac, à l’époque je devais ingérer régulièrement en plus de mes repas des compléments alimentaires hypercaloriques (oui oui hyper.. pour prendre du poids!), et déjà que c’était dégueu et que j’étais affichée à chaque fois en sortant mes trucs d’hosto là, bah ce jour là ça a été pire.. Dans la salle ils se la jouait tous « je mange que dalle » alors moi avec mes collations régulières j’étais LE centre d’attention de la classe… -_-
    N’empêche, rinafout’ je l’ai eu mon bac! (et récupéré même quelques kilos ^^ lol)

    =)

  7. Pam : oui finalement rien à faire. Le principal est de faire comme on le sent et en se moquant de ce que pensent les autres. Pour ma classe, le pire a été que celles qui ne mangeaient que dalle ont toutes été recalées cette année là… (rien à voir certainement, mais…)

  8. Oh les filles, vous me rajeunissez tout d’un coup ! Figurez-vous que moi, dans les années que vous évoquez, je jouais dans la catégorie des « profs » ! Oui, j’enseignais la communication, l’économie et autres joyeusetés ; je vous préparais donc à cette flippante épreuve qu’était l’étude de cas… Mémorables séances en groupes, interminables compte-rendus, strictes présentations de courriers, de tableaux et autres graphiques de Gantt…Et je suis sûre que vous n’avez pas oublié les oraux qui vous rendaient malades !
    Ah, si seulement je savais que vous en avez gardé quelques « bons restes » et que vous n’avez pas oublié toutes les personnes qui, je vous l’assure, ont généralement fait de leur mieux pour que vous le décrochiez ce fichu bac !

  9. Cécile : j’ai passé mon bac en 1976. Nous apprenions encore comment on triait certains bulletins perforés, comme ceux du tiercé, avec des aiguilles. Tu étais prof à cette époque là à nous préparer les études de cas ? Moi j’adorais, je me sentais « en condition ».
    Sinon je garde un excellent souvenir de mes profs principaux de 1ère et terminale, le mari et la femme qui nous faisaient, le bureau secrétariat, le droit, l’économie, la gestion administrative, et les maths F dont nous avions cru que c’était une matière facultative et non pas financière…
    Et j’ai toujours mes brouillons de toutes mes épreuves. La question est de savoir où elles sont…

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