Une journée qui compte… part 1

Il y a des jours qui comptent dans notre vie. Des dates qui marquent, dont on se souvient. Le 30 juin 2008 sera du nombre des jours marquants, pour moi tout au moins. Je me permettrai donc de rappeler à Delphine qu’elle a quitté la rue des Tournelles, Paris 3ème, le lundi 30 juin 2008, quand la naissance de ses enfants et autres joyeusetés lui auront fait perdre de vue ce jour mémorable (pour moi).

Donc tout a commencé avec une question toute bête : si j’étais disponible, pourrais-je éventuellement « s’il te plaît ma petite maman » (sans hypocrisie, je suis une toujours hyper petite maman) aider Delphine à déménager ? A savoir prendre une voiture, au hasard le break de mon père, venir avec la voiture tant qu’à faire, qui serait chargée par Delphine et ses aides, dont gendre n° 2, emporter le contenu de la voiture à la nouvelle adresse pour déchargement ?

J’ai dit « oui » bien sûr, sous condition de ne pas avoir retrouvé de travail, ce que tout le monde comprenait.

Hors, il faut que vous sachiez que la simple idée de prendre ma voiture pour aller à Paris et y circuler, me réjouit tout autant que celle d’avoir un furoncle me poussant au coin du nez. Faire chez moi/les Saintes Maries de la mer ne me pose aucun problème, aller à Paris si.

Je déteste rouler dans Paris, qui est une ville pleine de parisiens qui traversent n’importent comment, de parisiens qui roulent sans mettre leur clignotant et trop vite, de parisiens qui se garent n’importe où, de parisiens qui ne maîtrisent ni vélo ni scooters, de parisiens impatients qui ne comprennent pas que vous cherchiez votre chemin, parce qu’eux, savent où ils sont. Bref, à Paris il y a trop de parisiens, et quand on s’y perd et qu’on demande son chemin à un péquin à portée de voix, c’est un anglais qui ne pas comprendre et lui of course cherche le Notre Dame de la Paris please. Ces gens qui se perdent, c’est crispant.

Donc Delphine m’avait assuré que le break de Jean Poirotte était suffisant. J’ai eu des doutes, même si sa chambre de bonne faisait 9 m2, mais je n’ai rien dit parce que je la sentais crispée. En effet, le programme avait changé entre la demande et la réalisation du projet : il fallait aller chercher ses affaires et les stocker une quinzaine avant le véritable emménagement, l’appartement de rêve trouvé n’étant disponible que le 10 juillet.

Devant ma mine consternée, mes parents m’ont rappelé qu’ils avaient de la place et ils ont eu tort : j’ai sauté sur l’occasion en leur disant merci d’avoir vidé une des cabanes de la cour pour la rendre disponible. Mon père qui connaît très bien Paris en voiture ne m’a par contre pas du tout proposé ses services, malgré mes allusions qu’un enfant de 6 mois aurait parfaitement pu comprendre. A moi donc de prendre son volant le 30 juin dans un premier temps, pour aller chercher les affaires.

Si je déteste aller à Paris en voiture, outre les parisiens, c’est que c’est une ville où je me perds. J’y connais plein de quartiers très bien pour y avoir travaillé ou habité (eh oui, 6 mois), mais je ne sais pas les relier entre eux. Je ne sais jamais si je vais vers l’est ou l’ouest, le nord ou le sud, et le premier qui me parle du soleil s’en prend une. Où est la Seine ? je n’en sais jamais rien, il paraît qu’elle fait des méandres. Quand je sais où elle est c’est que je suis sur les quais, donc, déjà perdue. Bref dans Paris je suis paumée. La seule chose que je sais faire c’est d’aller de chez moi aux champs Elysées sans hésitation aucune, après, c’est tout juste si je situe la rue de Rivoli par rapport à l’arc de triomphe, c’est vous dire mon niveau de néantitude.

C’était donc bien parti pour ma bonne humeur, d’autant que planchant sur Internet le meilleur itinéraire possible, j’ai eu droit à 3 itinéraires totalement différents, mais tous très compliqués. J’avais le choix entre entrer dans Paris par l’Est, l’Ouest, le Sud. Par le sud j’avais déjà donné, arrivant à Montparnasse avec 1 H 30 de retard après avoir suivi une benne à ordures pendant un temps infini, j’ai donc choisi l’ouest parce que l’itinéraire comportait moins de lignes…

Et me voici partie, au volant du break de Jean Poirotte, à 10 H du matin, pour retrouver Delphine pour 11 H 30…

Bien évidemment, itinéraire à portée de main, ainsi que portable chargé, bouteille d’eau et trousse de survie.

Tout de même…

0 réponse sur “Une journée qui compte… part 1”

  1. Bonjour Gentille Sorciere,
    et un coup de baguette magique pour teleporter tout le bins,
    ca ne le faisait pas ?!?!?!? ;)))))

    Bon, treve de plaisanterie, j ai tout juste fait Lyon ou Nice comme grande ville en wature mais je te comprends !
    J ai hate d avoir la fin de l histoire (si tu es la c est que tu t en es sortie 😉 )

    Tcho

  2. Ouh la la comme je te plains ! Surtout que Paris c’est pas seulement plein de parisiens ! C’est une vraie galère pour se garer ! Alors en double file pour charger le break ! Ouille !

  3. PREMIERES réponses en vrac (ne pas oublier que ce sont les VACANCES !)

    sebseb : si j’avais une baguette vraiment magique, je pense que je commencerais par résoudre des problèmes plus graves (voir avant). Mais bon, faire comme Merlin l’enchanteur me conviendrait très bien !

    Louisianne : merci de ta compréhension. Se garer à Paris relève de la haute voltige. Par contre, avantage : quand on quitte une place, tout le monde nous laisse partir avec PLAISIR…

    Melusine : j’interdis strictement à mes filles de me demander de les aider à déménager dans une ville étrangère quelle qu’elle soit ! Et pourtant, j’ai conduit en Irlande avec conduite à gauche et la voiture qui allait bien…

  4. « Je déteste rouler dans Paris, qui est une ville pleine de parisiens qui traversent n’importent comment, de parisiens qui roulent sans mettre leur clignotant et trop vite, de parisiens qui se garent n’importe où, de parisiens qui ne maîtrisent ni vélo ni scooters, de parisiens impatients qui ne comprennent pas que vous cherchiez votre chemin, parce qu’eux, savent où ils sont. »
    Ici à Nice c’est la même chose. Les piétons traversent n’importe comment de préférence quand le feu est vert pour les voitures. Si on a le malheur de les klaxonner on se fait insulter. Super les grandes villes!
    Personne ne t’a prèté un GPS?

  5. C’est toujours MrChéri qui conduit quand nous nous risquons dans Paris en voiture… alors ouais, je te comprends ! Et vive le métro (mais pas pour déménager ^_^)

  6. Je te comprends… A 200%! Trop de Parisiens au volant dans Paris, trop de routes, de feux, de panneaux, de scooters, de piétons…

    Je suis Parisienne depuis, heu… bientôt un an, et je ne me rappelle toujours pas de ce qui est rive gauche et ce qui est rive droite, je sais que j’habite à l’est mais ne sais pas situer l’ouest, et quand quelqu’un me dit « j’habite tel endroit » je réponds toujours « c’est quelle station? » (de métro, de RER…).

    L’emménagement a eu lieu, ca y est? Bises, Strudel

  7. Le déménagement, c’est un métier.
    Quand on pense aux tracas que ça engendre (j’attends impatiemment la suite pour le vérifier une fois encore) et sans parler des risques de lombalgie dès qu’il y a un peu de mobilier ou d’électroménager, je préfère recourir aux services d’une entreprise.

  8. Réponses en vrac !

    Zorglub : toutes les grandes villes sont un cauchemar. J’ai un souvenir ému également, d’Orléans et de Lyon…

    shalima : j’étais bien obligée de m’y coller, sinon, pas si folle…

    Princesse Strudel : me repérer dans Paris m’est impossible. Et quand les parisiens sont partis, ce sont les TOURISTES !!!

    Marcus : quand on quitte une chambre de bonne de 9 m2, on peut se passer d’un spécialiste et dieu merci, le suédois fait du démontable. Ce n’est pas tant le déménagement proprement dit qui m’effrayais, mais le trajet…

  9. Marcus : oui, les vacances rendent les blogs un peu tristounets… Quant au sens de l’orientation, il est spécial chez moi. Je ne me perdrais jamais en forêt, mais en ville si, si j’oublie de me prendre des points de repères…

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