Comment se disputer correctement.

Dispute_2_53272239Vous vous ennuyez ?

J’ai un truc pour vous. La dispute.

C’est super, c’est la vie, ça met de l’ambiance. Vous pouvez même vous disputer tout seul si vous le souhaitez en vous traitant de tous les noms devant la glace (« pauvre con ! » ou « sale pétasse » restant le top du top) (faites gaffe tout de même de ne pas vous faire surprendre par un laveur de vitres au boulot, ou par votre voisin, les salles de bain ce n’est pas discret, il y a des conduits d’aération, et une réputation perdue ne se retrouve jamais).

La dispute peut être constructive. Berk, on va passer là dessus, c’est chiant au possible. Si c’est constructif, je ne vois pas l’intérêt. La dispute c’est la dispute. Certains sont champions pour ça. De la bonne vraie dispute. Si elle peut être à répétition c’est encore mieux. Moins c’est constructif et plus ça peut durer dans le temps, et mieux c’est. Choisissez le bon thème.

Choisir donc : un thème à épisodes. Genre la mutuelle qui rembourse avec deux mois de retard en égarant les papiers 3 fois, les impôts, les pneus et la vidange de la voiture que personne ne fait jamais, la clope sur laquelle l’autre tire (ou inversement), la pelouse qui ne se tond pas toute seule, le voisin à qui il faut signaler qu’il est chiant (moi non, je ne peux pas, c’est toi l’homme), le sport de l’autre qui nous laisse les mômes sur les bras, j’en passe et des meilleures. Bref le truc qui va finir en eau de boudin, c’est forcé et revenir régulièrement sur le tapis, c’est obligé. Faut que tout le monde s’en souvienne et comprenne qu’il y aura une suite, forcément. Quitte à faire chier, faites le un max.

Attendre le bon moment. Le moment où vous vous emmerdez par exemple, même si l’autre lui, est très à l’aise avec son sudoku, ses mots fléchés ou les informations qu’il écoute religieusement. Vous n’allez tout de même pas déclencher une dispute quand vous êtes zen et franchement bien dans vos baskets. Faut surprendre l’ennemi bien tranquille (lui) dans son coin et attaquer direct. Pas de fioritures surtout, l’autre pourrait ne pas comprendre. Il faut qu’il sache qu’il est agressé et qu’il soit démuni, donc manquant de réplique !

  • Au fait (importante introduction) c’en est où les remboursements de la MACRIF ? Parce que tu comprends, c’est bien sympa ta mutuelle, mais moi j’attends mes 150 euros

  • …. Ca suit son cours (avec la MACRIF faut compter 3 mois, on atterrit doucement)

  • T’en a rien à foutre de moi (mais si ! aucun rapport avec la mutuelle !). Si c’était ton argent, tu te bougerais le cul

  • Je vais les rappeler pour la 4ème fois, j’ai déjà renvoyé les papiers (après avoir passé 1 H en ligne à écouter le disque délicieux « une voix amie va vous répondre ») (ça ne sert à rien de les rappeler, la mutuelle survit à ce qu’elle dit, avec des stagiaires qui ne sont au courant de rien et égarent tous les papiers, il n’y a que pour encaisser qu’elle a de vrais pros)

  • Te fous pas de ma gueule. T’en a rien à foutre de moi !!!! Si c’était tes sous comment que tu les harcèlerais. (Non, ce n’est pas mon truc, mais chacun son truc…) Donnes moi leur numéro de téléphone et ton code, je vais les appeler moi ! (pas folle, je ne veux pas être fichée chez eux moi…)

  • …Ce n’est pas grave. Je vais te faire le chèque de ce qu’ils te doivent. Comme ça tu auras tes sous tout de suite (et moi la paix)

Alors là, refusez le chèque surtout. Dans un moment grandiose, déchirez le. C’est mieux, et jetez les morceaux sur l’innocent qui sort des toilettes où il lisait une BD, et se pointe sans avoir tout suivi. On se dispute ou pas ? Finalement la victime prend le chèque et menace de l’encaisser. Ben qu’elle l’encaisse et qu’elle nous foute la paix. L’encaisser ? Trop facile, ça fait louper des épisodes… (Si la MACRIF met 5 mois, ça fait 10 épisodes). On croit être débarassé du problème, et ben non (et on sacrifierait bien 150 euros pour avoir la paix). Une de mes belles soeurs avait comme spécialité de déchirer les billets de banque (de 500 F) que son père lui avait jetés à la figure, comme dans une tragédie antique, et de les recoller après en sanglotant tout un dimanche après midi pour aller les changer (fichée à la banque ?). Vous avouerez que cela a du panache ! (moins que de brûler les morceaux et de piétiner les cendres après…)

  • Au fait pour la voiture t’en es où ? de tes pneus ? Tu as fait la vidange ?

  • …. J’ai toujours les mêmes (il me manque un 7, le sudoku c’est n’importe quoi) et la vidange bof, elle attendra que j’ai changé les pneus…

  • Tu est FOLLE tu vas te tuer avec cette merde !

  • (Si je me tue au moins je ne l’entendrais plus, j’espère mon dieu que du fond de ma tombe je n’entendrais plus ses lamentations). J’ai rendez-vous mardi (même que c’est vrai, une illumination au passage)

  • Mardi il sera trop tard ! Tu seras morte avant ! D’ailleurs tu mens, je le sais !

  • Et toi mardi tu seras toujours aussi con ? Comme voyant tu repasseras ! et gnagnagna…. D’abord que je te signale au passage mais c’est aussi TA voiture et les pneux sont aussi à toi, c’est pour me les faire payer que tu m’emmerde ? et gnagnagna

Voilou la clope. Un sudoku de plus en moins…

  • Tu vas arrêter de fumer quand ?

  • … Hein ? (quand je serais morte)

  • C’est insupportable (ben voui mais je suis chez moi, j’y fume si je veux)

  • Tu pourrais répondre !

  • Ecoute, j’arrêterais quand je pourrais, si ce n’était pas une drogue dure, ça ferait longtemps que j’aurais arrêté…

  • Tu parles ! tu as toujours des excuses ! Tu vas mourir de ça c’est sûr et je ne viendrais pas te voir à l’hôpital si tu es malade de la cigarette, ça je peux te l’assurer… Tu pourras m’appeler, viendrais pas, t’es prévenue, et gnagnagna….

  • ….

  • Et tu termines ta cigarette en plus ?

  • ….

  • Tu es vraiment insupportable ! ON EN REPARLERA (on étant généralement toujours l’autre, il faut le savoir dès ses 12 ans)

V’là le voisin.

  • Chéri le voisin recommence à faire des claquettes
  • … Tu es sûre ? (merde j’avais la réponse à la définition des mots fléchés, réponse perdue à jamais)
  • Tu es sourd ou quoi ? Ca fait un moment que je te dis que tu deviens dur d’oreille..

  • Il habite à 100 mètres il a bien le droit de faire des claquettes, ce n’est pas non plus un bruit épouvantable, d’ailleurs j’entends à peine…

  • Moi je l’entends bien. Moi je ne suis pas dure d’oreilles, d’ailleurs je me suis fait contrôler.

  • A propos de contrôle, tu as pris rendez-vous avec ton cardiologue ?

  • Oui…

  • Menteur, j’ai téléphoné, la secrétaire m’a dit qu’elle te croyait mort…

Sinon, il y a plein de sujets si vous manquez d’inspiration : la moquette à refaire, le buffet à déplacer, la télécommande qu’il (elle) squatte, le linge qui ne s’étend pas tout seul, l’aspirateur qui boude si on ne le sollicite pas, etc… C’est sans fin… Bon d’accord on ne se dispute jamais normalement au sujet de la nitro glycérine qui a été rangée sous l’évier et non pas dans la cave… (ça fait toujours un sujet de moins !)

Paix sur terre aux hommes de bonne volonté…. Et vous, c’est quoi la dispute qui tue ? (parce que moi perso, certaines me font pleurer pendant des jours…. Parce que ce sont les disputes avec ceux que l’on aime le plus qui nous font le plus mal…

Une sorcière qui poste à nouveau le soir, vu que la programmation merdouille légèrement…

Ceci est bien évidemment une réédition, d’un article posté le 31 janvier 2007, quand que Truchon programmait de me rendre folle…

Si j'étais dans un film…

Dans_un_film_53329415Je ne parle pas du film noir ou d’horreur bien sûr. Je parle de certains vieux films, films d’amour, voire même films à suite désormais totalement niais, dont Angélique reste le summum (ces rats ne nous l’ont pas reprogrammée cet été et je m’insurge) (alors que les livres sont très bien j’insiste).

Si j’étais une héroïne de film :

  • D’abord je serais très belle et tous les hommes baveraient devant moi, celui ne bavant pas me séduisant finalement, avec raison car la bave aux lèvres pour séduire c’est pas top.

  • Je pourrais tuer Charles Hubert et en plus séduire le flic si séduisant enquêtant sur le crime (parfait bien sûr, je ne serais même pas soupçonnée)

  • Mon héros au sourire si doux serait un homme parfait et d’ailleurs on saurait que tout ne pourra qu’aller bien après le « the end » (il saurait où sont ses chaussettes et rabaisser la lunettes des toilettes)

  • Mes chemisiers ne seraient jamais froissés, mes robes non plus, même après 23 heures d’avion (Paris/Nouméa)

  • Mon brushing et mon maquillage seraient toujours impecs, même après un naufrage ou 23 heures d’avion (Nouméa/Paris)

  • Mes valises seraient petites et aisées à porter, j’aurais tout ce qu’il faut dedans qui ne serait jamais froissé non plus. Et je les porterais avec grâce et élégance, électrisant tout le monde sur le quai de la gare.

  • Je voyagerais en single dans l’orient express

  • Mon vernis à ongle ne s’écaillerait pas et j’aurais des ongles en béton armé

  • Un taxi passerait toujours au moment où j’en ai besoin, et serait libre pour moi

  • Je ne paierais jamais rien (vous avez déjà vu une héroïne de Hitchecoque sortir un billet de banque ?)

  • Je serais sous-titrée ou doublée

  • Je dormirait avec élégance, sans soupçon de ronflement et sans baver sur mon oreiller, dans des tenues mirifiques et confortables

  • Je me lèverais le matin, à faire tomber dingues tous les hommes (d’admiration, pas d’horreur)

  • Plus je mangerais et plus je serais mince

  • Ma coiffure serait toujours au top et mes cheveux ne regraisseraient pas vite

  • Dans un pays chaud l’été je ne transpirerais jamais et je pourrais faire l’Egypte en plein soleil sans me retrouver violette (ou alors avec un chapeau je ne ressemblerais pas à un melon)

  • Je serais une riche héritière l’ignorant, mais l’apprenant par l’homme parfait à la fin, ce qui est fun d’être riche et heureuse à la fois.

  • J’aurais un héros veillant sur moi sans se faire voir et m’apprenant que je ne suis pas folle (et m’épousant après bien sûr)

  • J’aurais 3 millions d’admirateurs qui m’enverraient des lettres torrides

  • J’aurais une marraine fée

  • Enceinte j’aurais juste l’air d’avoir gobé un pamplemousse et ne ressemblerais pas à une montgolfière en activité avec la voute plantaire en prenant un coup

  • Je serais aimée d’un prince et serais princesse (le découvrant à la fin, le suspense c’est important)

  • Sean Connery m’épouserait malgré que je lui aurait piqué la caisse (en me la laissant pour mon argent de poche). En plus il me rendrait normale à la fin (c’est beau l’amour)

  • Je serais parfaite, avec un humour qui tue, ou bien genre « silencieuse intéressante et mystérieuse »

  • Je pourrais me faire la raie sur le côté avec un cran parfait et j’aurais le regard

  • Je sauverais le monde de la glaciation ou du vilain météore

  • Dracula serait amoureux de moi et réciproquement (important qu’il ne s’intéresse pas qu’à mon groupe sanguin)

  • Je me réconcilierais avec Albert 10 ans après (après avoir sauvé le monde et les enfants à ses côtés, on aurait enfin parlé)

  • Je serais prix Nobel de physique et j’aurais un amant quand même

  • Je serais la première présidente de la république française

  • J’aurais toute la place dans l’avion. Car le commandant de bord, ému devant ma détresse en classe économique, me trouverait une place en première.

  • Je serais encore plus con qu’en n’étant pas dans un film mais je ne le saurais pas, alors ça va…

Le ciné, c’est de la daube… Et la vie n’est globalement qu’un long calvaire. La preuve, c’était ENCORE UNE REDIFFUSION.

La chanson d'amooouuuuurrr

Chanteurs

EH OUI soupirez-vous, ENCORE UNE REDIFFUSION (j’ai de quoi faire, j’ai écrit plein de conneries, et je continue…) L’original a été posté le 20 août 2006, en pleine période de déprime blogueste (2 lecteurs par jour)

Quand on écoute un peu de musique de temps à autre, il est fatal que l’on tombe sur une chanson d’amour voire même plusieurs (on n’est plus à l’abri de rien, et je ne le répèterai jamais assez : la vie n’est qu’un long calvaire).

La chanson sans l’amour n’existerait pas, comme le film catastrophe sans le couple qui ne s’entend plus, ou le champignon à la Grecque sans coriandre (il y en a 3 qui suivent…).

Généralement cela ne chante pas du gai. C’est toujours triiiiste. Il est parti, elle est partie, vont-ils revenir les uns et les autres, les uns vers les autres, pourquoi suis-je abandonné(ée) ? je ne m’en remettrai jamais, je ne t’ai jamais oubliéééé, et gnagnagna et gnagnagna.

Ce n’est jamais « je l’aime il m’aime et tout va bien ». Trop facile de remonter le moral des troupes (celles des plaqués sanglotants ou ne le montrant pas trop, mais plaqués tout de même, celles des isolés parce qu’on sonde toujours la mer du nord, etc… car on ne peut pas énumérer toutes les raisons d’un chagrin d’amour ou d’un vague à l’âme)

Je vais vous en faire une au hasard.

  • Quand tes cheveux s’étalent, comme un soleil d’été : encore une blonde ! Depuis « auprès de ma blonde » je plains les brunes (les rousses aussi) (objectivement car je suis blonde moi même)

  • Et que ton oreiller ressemble aux champs de blé : allons bon, elle a des épis ! Est-ce important, alors qu’avec n’importe quel gel fixant le problème est résolu ? (et elle le vaut bien)

  • Quand l’ombre et la lumière dessinent sur ton corps, des montagnes, des forêts, et des iles au trésooor. Pour le coup des montagnes, je ne sais pas si j’aurais apprécié d’être l’inspiratrice des paroles, pour les forêts non plus d’ailleurs, (…).

  • Que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime : ceci pour le cas où vous n’auriez pas compris : il l’aime. C’est la clef de la chanson.

  • Quand ta bouche se fait douce, quand ton corps se fait dur : Faut savoir ce qu’elle veut. Lui a l’air d’apprécier, c’est le principal. On attend avec angoisse la suite.

  • Quand le ciel dans tes yeux d’un seul coup n’est plus pur : on avait raison d’être angoissés, elle a picolé du martini gin ou du punch et a envie de gerber. Ou alors elle a perdu ses lentilles de contact bleues.

  • Quand tes mains voudraient bien, quand tes doigts n’osent pas, quand ta pudeur dit non d’une toute petite voix : bien la peine d’être au plumard avec le chanteur pour faire sa chochotte maintenant. Fallait y penser avant. (Et un grand merci à Google de m’avoir révélé le « d’une toute petite voix », je n’avais jamais compris la phrase, même en m’appliquant, honte à moi).

  • Que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime : deuxième couche pour les imbéciles, les autres cherchent un couteau pour s’ouvrir les veines.

  • Quand tu ne te sens plus chatte et que tu deviens chienne : une mutante ! C’est la chanson d’amour de la SF !

  • Et qu’à l’appel du loup tu brise enfin tes chaînes : d’où la mutation nécessaire. Lui est incapable de se transformer en tigre (chienne = loup/chatte = tigre) (ben oui, il n’allait pas chanter qu’il ressemblait à un yorshire).

  • Quand ton premier soupir, se finit dans un cri, quand c’est moi qui dit non, quand c’est toi qui dit oui : je vous ai parlé de SF… Vous avez déjà vu un homme qui dit non, une fois arrivé dans le plumard ? (généralement ils se tirent avant s’ils ont de bonnes raisons, sous un prétexte fallacieux : « j’ai une lessive à faire » « j’ai oublié de faire mes poussières » « maman m’attend »)

  • Que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime : avant dernière couche : faute d’un couteau, prendre un cutter.

  • Quand mon corps sur ton corps, lourd comme un cheval mort, ne sait pas, ne sait plus, s’il existe encore : le cheval mort c’est pour lui faire digérer les montagnes et les forêts (chacun sa croix) et l’amnésie c’est pour expliquer qu’elle avait le droit de perdre ses lentilles de contact bleues cette chochotte.

  • Quand on a fait l’amour, quand d’autres font la guerre, quand c’est moi le soldat qui meurt et qui la perd : alors là je ne trouve rien à dire, c’est tellement horrible et dramatique… (c’est fait pour).

  • Que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime : dernière couche : 7 suicidés.

Vous noterez toutefois avec objectivité qu’il faut à ce Monsieur tout un tas de circonstances très particulières pour qu’il l’aime. Il précise en effet « quand… » pour qu’arrive le : « que je t’aime ».

Elle est mal barrée la pauvre, avec ses épis et son poil aux pattes, ses lentilles égarées et une mutation à effectuer, le tout en faisant la chochotte. En plus il va falloir qu’il s’engage dans une armée quelconque pour la perdre… Comme l’armée française n’est plus ce qu’elle était, la suite c’est l’engagement dans l’armée du Burkina Facho et la chanson « sur un quai de gaaaarrre ! je t’ai dit adieeeuuu !!!! » à moins qu’ils ne soient « emportéééééés par la foooouuuule » (snif)

Sinon c’est beau…

A l'attention de mes collègues hommes et de mon patron

Eh oui, encore une rediffusion… (vous savez comment se portent les statistiques actuellement ?)

A l’attention des chefs en général et des patrons en particulier

  • Cela me dérange effectivement de rester « un peu plus tard ce soir »
  • Non, cela ne « m’arrange » pas de ne pas prendre ma pause déjeuner d’une heure et demie. Depuis le temps que je le dis qu’elle est trop longue cette pause déjeuner et que j’aimerais arriver plus tard le matin (ne parlons pas de partir plus tôt le soir)
  • Serait-il possible que ce que vous me donnez à taper soit lisible ? Moi mec bourré deuxième langue je n’ai pas fait…
  • Essayez de réfléchir à l’orthographe. Quand je trouve un fax avec un post-it écrit « faxé », je le classe. S’il y a écrit « faxer », je le faxe
  • Prenez vos agendas au lieu de me téléphoner 10 fois par jour pour me demander le numéro de téléphone de trucmuche
  • Non je ne peux pas décaler mes vacances d’une semaine, je pars en Turquie demain, et puis quand bien même…
  • Je sais que vous ne prenez pas tous vos congés mais vous êtes payés 4 fois plus que moi (je ne parle pas du big boss)
  • Mettez vous bien dans la tête que je ne peux pas photocopier votre dossier qui fait 8 classeurs, en 8 exemplaires en une journée, en plus du reste
  • Essayez de comprendre que vous n’êtes pas unique : tout le monde est globalement débordé et prioritaire.
  • Non je n’ai pas « eu trucmuche ». S’il avait appelé j’aurais laissé un message
  • Arrêtez de hurler « Coraliiiinne ! » sur un sale ton : j’ai l’impression d’avoir fait une connerie pour découvrir qu’en fait vous avez une super idiotie reçue par mail à me faire voir puisque vous ne savez pas faire « transférer »
  • Eh oui, vous venez à 6 H 30 le dimanche matin : c’est votre boîte non ? Et quand bien même ce serait la mienne, il faudrait que je sois zynoptizée pour être au bureau à 6 H 30…
  • Arrêtez de me téléphoner alors que vous êtes à 4 mètres : déplacez vous

A l’attention de mes collègues hommes en général

  • Vos commentaires sur le match de la veille me saoulent et les autres filles aussi. Foot ET rugby. Quant à la formule 1 et au tour de France…
  • Vos fantasmes sur la voiture idéale me gavent profondément
  • Votre idée de la femme parfaite, comme vous avez tous des goûts différents finissent par m’indisposer
  • Pour ceux qui savent faire « transférer » : vos mails cochons ne m’intéressent pas
  • Si je chuchote avec Laurence on se raconte des trucs de filles on ne dit pas du mal de vous. Pour dire du mal de vous on s’appelle le soir de chez nous
  • Cessez de dire que les femmes sont toutes des cancanières : on vous entend très bien ricaner sur qui peut bien coucher avec qui (et on sait que vous avez tout faux)
  • Les toilettes étant partagées, merci de viser juste et de remettre la lunette en place. Si vous n’avez pas visé juste, nettoyez.
  • Dans la même rubrique, les hommes aussi peuvent remettre du PQ quand il vient à manquer, merci si vous aimez vous servir du carton, de vous le garder et de penser aux autres en leur laissant du papier…
  • Toujours dans la même rubrique, arrêtez de tambouriner en demandant s’il y a quelqu’un. Evidemment qu’il y a quelqu’un. Et arrêtez d’attendre à la porte pour voir qui c’était….
  • Tout le monde sait se servir d’une cafetière, alors arrêtez de prendre la dernière dose et de vous tirer en laissant à une femme de préférence, le soin de remettre du café en route
  • Je ne sais pas ce que c’est que d’avoir des couilles. Désolée du terme. Mais moi pour remettre en place mon soutif j’attends d’être hors de vue. Alors arrêtez de vous les remettre en place sous mon nez quand je suis assise et vous debout devant mon bureau
  • Comment polir un pot d’échappement ? M’en fous…. Avec de la farine et un chiffon devant la télé ? Je note que vous vous polissez le pot devant la TV avec de la farine
  • Vous êtes plus costauds que moi : alors montez les cartons de papier pour le copieur sans qu’on ait à vous le demander
  • Vous trompez votre femme ? Merci d’être discret je l’ai tous les jours en ligne au moins une fois
  • Vous aimez bien qu’il y ait des bonbons sur mon bureau. Vu votre salaire vous pourriez de temps à autre regarnir la boite…
  • Ce n’est pas parce que vous faites 1 m 85 et que vous criez que cela vous rend plus crédible. Même pas peur… En plus plus vous criez plus vous avez tort
  • Je sais que ma voiture est une poubelle, mais la vôtre est une voiture payée par la boîte…. J’accepte la même aux mêmes conditions
  • Pour certains (pas tous) arrêtez à 17 heures de dire « ça sent l’homme le vrai ». Ca pue et l’usage du déo n’a jamais castré un homme (même un vrai, puisqu’il y en a des faux sans doute…)

Et il paraît que les femmes sont des chieuses…