L'horrirrifiante galère (part 2)

Le vendredi matin j’ai mal au coeur d’avoir pleuré et mal dormi et surtout trop peu. Passé un certain âge, ça ne pardonne pas. Arrivant au boulot j’interpelle mon très cher collègue et ami qui visiblement préfèrerait que je lui saute dessus autrement que pour un problème d’ordi (eh oui, c’est un de mes petits problèmes au boulot, je lui plais, il me plait, mais il est marié et là je bloque) qui me signale que ma panne très précisément décrite, est due à un virus (merci l’anti-virus) qui bloque la connexion windows et que mon anti-virus était de la daube. On l’apprend toujours trop tard, mais je suis tout de même contente de le savoir…

Pas de problème, il me ramène l’après midi même l’anti-virus de pro, en attendant, j’essaye de récupérer Internenett à l’heure du déjeuner, (c’est réussi, mais je ne vais pas m’y promener). C’est sur Internenett que j’ai récupéré le virus, un sale virus qui plus est, je suis au courant (mais merci Zorro, et il est toujours utile de plaire à un Geek…) (et réciproquement d’ailleurs, snif, mais je m’égare). Je n’irai pas sur internenet sans anti virus correct, qu’on se le dise (ha ha !)

Le midi je passe un temps fou à chercher le CD d’installation de Wanadooo, poil au cou. Ce serait bien de Charles Hubert de l’avoir jeté également. Miracle, je le retrouve après l’avoir cherché longtemps : à sa place, dans le tiroir où je planque les papiers et trucs importants. J’ai tout, y compris les identifiants de connexion. Avec mes jugements de divorce et livrets de famille. Quand je le dis que c’est le tiroir important, limite si je peux l’ouvrir, faut que j’en dégage un autre…

A 13 H 45, j’ai Internenet. Je repars au boulot. Là mon cher collègue me tend une clef USB avec LE PROGRAMME ANTI VIRUS qu’il faut. Je ne sais même pas où je vais brancher cela, mais je dis merci. Il m’explique comment faire un scan de mon disque dur (inutile de galérer s’il est fichu. S’il est fichu je lui bigophone le vendredi soir, il m’en apporte un neuf mercredi, parce qu’il fait le pont. Mercredi ? Je ne pourrai jamais attendre jusque là, mais je dis oui quand même). Il semble persuadé que bidouiller à l’INTERIEUR d’un ordinateur, je fais cela les doigts dans le nez (je vais m’électrocuter oui…), et je le laisse dans ses illusions que je suis la femme idéale… Tout cela parce que j’ai eu le tort de lui raconter comment j’ai démonté ma chaîne stéréo moribonde pour y récupérer 5 CD coincés à coup de marteau piqueur pour ouvrir le chargeur...

Et là, le parcours de la combattante va commencer.

  • J’emprunte une lampe de poche à Mrs Bibelot et Jean Poirotte pour bien visualiser l’arrière de mon ordi, parce qu’il est dans l’entrée qui n’est pas trop éclairée.
  • J’insère la clef USB après avoir repéré qu’il y a un câble qui ne sert à rien (enfin qui servait au numérique de Charles Hubert) et que je peux donc débrancher, parce que bien évidemment, il l’avait laissé là, ce crétin d’andouille de triple buse…
  • ON me signale que le nouveau matériel détecté est à haute définition, alors que le port USB ne l’est pas
  • Je F…. ON. Je débranche, je rebranche, je débranche, je rebranche. L’ordi se lasse, il accepte la clef USB. Comme quoi être têtue ça peut servir.
  • Je télécharge l’anti-virus et démarre l’exécution.
  • Je teste internet
  • 2 virus d’éradiqués, que si l’on pouvait terrasser le SIDA comme ça, ce serait le rêve.
  • Je scane le disque dur. Ca prend un bon moment, et sous mes yeux éberlués, je vois que cela scane des fichiers qui ont théoriquement disparus (la veille, plus rien nulle part)
  • Le disque dur va bien. Je suis contente pour lui, mais très énervée : c’est quoi ce caca nerveux qu’il m’a fait ? J’ai besoin de dormir moi !
  • Je scane à nouveau le disque dur avec l’anti virus. Il va bien. 2 H pour l’apprendre en faisant un tétris, ça me rajeunit (la TV, je ne peux vraiment plus)
  • Je teste ma messagerie : rien à faire, elle n’accepte que l’identité de Charles Hubert, et ne veut pas savoir que j’en veux une autre (sur wanadoooo, poil aux genoux, on a droit à 5 adresses, mais la principale adresse reste pour poual aux genoux celle de mon ex crétin de mari)
  • Je vais voir mon blog
  • Je récupère Word press, et on me signale qu’il existe déjà
  • Je récupère Firefox, et on me signale qu’il existe déjà
  • Je vais faire un tour sur mon disque dur : tout ce que je croyais perdu à jamais est bien là. Je ne sais pas où c’était la veille au soir : dans un fichier tampon, dans les étoiles ?. Je n’ai perdu que les informations de mon bureau (genre mes photos pour blog, et accusés réception preuves que j’ai bien fait ma déclaration de revenus, mais ça limite, pour les déclarations de revenus, je m’en fiche, pour les photos blog nettement moins, ainsi que les scans des articles de Pulchérie qui a déjà été plusieurs fois publiée).
  • Impossible de me connecter sur Holàlà. Il le faut pourtant.
  • Impossible de récupérer msn messenger, sur lequel je pourrais appeler Pulchérie au secours (chez elle son portable ne capte pas, son fixe est en panne, faut pas récupérer un cactus dans le myocarde…). Je prends rageusement des notes : en cas de pépins de santé, appeler en priorité Delphine, ou bien mes parents tand qu’ils sont encore là. Ou bien le SAMU, Tiens, c’est une bonne idée cela… Mas pas Pulchérie. Surtout pas !!!!
  • J’envoie un mail à Pulchérie sur toutes ses adresses « suis sur le point de m’ouvrir les veines, merci d’éviter l’hémorragie en me contactant rapidement » (évidemment j’ignore l’état de ses connexions téléphoniques aussi HS que mon disque dur)
  • Elle me répond en me donnant quelques conseils, genre « pleure pas », « c’est tout simple ». PLEURER MOI ? JAMAIS. Je ne pleure pas, je suis les grandes eaux de Versailles, nuance…
  • Et je bidouille toujours sur msn pour trouver, JE NE SAIS COMMENT, une connexion, où je trouve Pulchérie qui me répond immédiatement qu’elle ne peut pas me joindre par téléphone, mais qu’elle peut faire la hot line. Je sauvegarde l’adresse MSN trouvée par hasard et qui veut bien de moi, sur mes nouveaux favoris.
  • Pulchérie me signale que connaissant ma galère elle m’a changé mon mot de passe msn. C’est sympa de sa part, mais elle aurait pu me prévenir…
  • Comme elle m’avait tout préparé pour mon anniversaire j’ai donc appris à : récupérer firefox en lieux et place de l’autre serveur qui est de la daube (internet explorer…)
  • Mettre en place mon Netvibes en page d’accueil, comme je m’y étais habituée.
  • Mettre sur Firefox les icones qui m’intéressent, comme je m’y étais habituée.
  • Sû que je ne pouvais pas aller sur Holàlà parce que mon navigateur par défaut était internet explorer et que c’est de la daube JE CONFIRME !
  • Pû donc installer Firefox par défaut et vérifier 32 fois que c’était bien lui qui m’ouvrait Internenet.

Après 1H 30 sur messenger avec ma fille, la geekette infernale, je n’ai plus eu qu’à aller reconfigurer ma musique, et tout le reste. Cela m’a tout de même pris la bagatelle de 5 heures de me reconfigurer Windows Media Player comme il l’était AVANT. C’est là que je me suis dis que j’étais maniaque, sauf en ce qui concernait l’état de ma cuisine, même si j’avais refais une litière neuve au chat…

Parce qu’en fait j’ai perdu très peu dans cette histoire, sauf du temps, des nerfs, des larmes, et 2 kg parce que jeudi, vendredi et samedi, je n’ai pas pu manger, juste boire un peu de lait.

Le samedi soir après le turbin, j’ai appelé ma belle soeur en lui demandant si ça la tentait de venir avec moi m’acheter un disque dur externe. Au moins les choses ont étées claires tout de suite : non, sur le coup de 18 H, cela ne lui disait rien du tout d’aller écumer le secteur…

Il est incroyable comme les choses que l’on a repoussées le plus longtemps possible, puisse vous devenir urgence à ce point là…

Le dimanche matin j’ai ouvert l’oeil vers 8 H, du genre à tétaniser tout le monde, avec une idée en tête : aller à Confo m’acheter mon disque dur externe… Pulchérie m’avait rencardée la veille au soir sur ce quoi prendre, et j’avais trouvé scandaleux que Confo soit fermé à 22 H 30.

Je suis rentrée le dimanche avec mon disque dur externe prestement branché et paramétré, et j’ai procédé à toutes mes sauvegardes… (5 H tout de même, c’est dire que j’avais des données à récupérer, enfin, à sauvegarder)… Et j’ai même retrouvé mon bureau au passage…)

Mais bon, finalement je m’en tire plutôt bien… J’aurais pû réellement tout perdre, et c’est d’avoir en partie tout retrouvé qui m’a décidée à m’assurer deux fois plutôt qu’une… Parce que le prochain achat, et ce n’est pas dans 107 ans (aujourd’hui quoi), ce sont 3 clefs USB.

On ne sait jamais, si les disques lâchent le même jour, j’aurai mes clefs USB

Une sorcière qui va sauvegarder TOUS LES JOURS ! (Enfin tous les vendredis, faut pas exagérer, le plus important est stocké sur Internenet…)

Bizz à tous, et merci de votre soutien auquel je n’ai eu accès que très tard !

L'horrirrifiante galère (part 1)

Des mois que je me dis qu’il faut que je m’achète un disque dur externe pour sauvegarder mes données.

Mais comme vous le savez ou pas, je pratique la procrastination avec brio et maestria qui sont deux potes à moi depuis ma plus tendre enfance.

Pour mon anniversaire le 9 mai dernier, avec la mise en place de mon nouveau blog par la méchante, gendre n° 1 en avait profité pour me nettoyer un peu mon ordi, et tout baignait. Je sentais la différence.

Mais un jour, me disais-je, « il va falloir me prendre un disque dur externe pour sauvegarder les données intéressantes ».

Le UN JOUR est devenu le dimanche 9 novembre 2008.

Jeudi 6 novembre : comme je rentre chez moi à l’heure du déjeuner, je fais de l’internenet. Tout à coup, un message alarmant me signalant une erreur dans le programme d’affichage. Cela semble grave et je coupe l’ordi direct, sans passer par la case départ (aller dans la fonction « éteindre ») et sans toucher 20 000 Euros.

Je rallume, un peu en panique.

Message « le système a récupéré une erreur sérieuse ». Réflexe qui n’est apparement pas celui d’un Geek : je demande une restauration à un point de restauration 8 jours plus tôt.

Tout se passe bien, mais l’heure tourne, et il me faut repartir au boulot. Je lance l’antivirus qui avait achevé sa tâche 1/4 d’heure avant le problème, et je m’en vas bosser.

Non, sans inquiétudes. Ca m’a plombé mon après midi. Heureusement que j’avais du taf, cela m’a changé les idées.

Je raconte tout de même le problème à un de mes collègues informaticien au départ, et qui s’est recyclé pour trouver du taf dans son secteur, qui fait une petite grimace. La restauration ce n’était pas con, mais j’eusse mieux fait de lui apporter mon disque dur pour qu’il analyse le problème après l’avoir mis au congélo deux ou trois heures (information de Dom totalement véridique, mais je n’en doutais pas). Il passe son temps à dépanner la boîte et ses collègues sur le plan informatique et semble presque vexé que je n’aie pas pensé à lui spontanément.

Défaire le capot de l’ordinateur, je peux faire, je pense, sans m’électrocuter je ne suis pas certaine, mais trouver le disque dur, le démonter, et le lui apporter, je ne me voyais pas trop faire… Je ne le lui dis pas, j’ai peur de passer pour une courge…

Bref je rentre le soir, pour trouver l’ordi après passage de l’anti virus. Les couleurs sont inversées, les icones grands comme ça, il y a un problème d’affichage. Même ma mère le verrait.

Comme je le peux (j’ai les yeux qui pleurent devant ce qui s’affiche), je procède à nouveau à une restauration largement antérieure.

Et j’attends… Me posant la question : mon disque dur est-il mourru ? mon concours sur holàlà est-il foutu ? Et surtout, que sont mes fichiers devenus…

L’ordi redémarre. Apparement normalement. L’affichage est normal. Sauf qu’il mouline 3/4 d’heure dans le vide. La connexion windows ne se fait pas.

Je redémarre l’ordinateur plusieurs fois, pour juste récupérer à un moment donné une vague page illisible…

Et là, je me résouds à réinstaller mon ordinateur.

  • Retrouver les CD d’installation dans le bordel que m’a laissé Charles Hubert, et baptisé pompeusement « Ordinateur ». Ce fut un grand moment sur fond de musique classique vociférations diaboliques
  • C’est fait. Sauf que l’enveloppe contenant le CD de réinstallation n’a jamais été ouverte. Et que je ne retrouve absolument pas le CD qui nous a servi à installer l’ordi. C’est bien de Charles Hubert, ce rat, ce con, cette andouille, ce…. (je vous épargne les vrais adjectifs, je suis d’une grossièreté abominable) de jeter un CD : l’ordinateur est installé, youpee… On jette le CD…
  • J’utiliser la réinstallation, je précise que je veux garder les fichiers antérieurs
  • L’ordinateur redémarre. Je suis sous XP Familial, et je n’ai plus rien que le paysage d’une vague colline que je trouve spontanément très moche.
  • Je regarde partout. Plus rien. J’ai tout perdu. Sauf mon disque dur apparement…
  • ET J’AI MEME PERDU LA CONNEXION INTERNET…

Et là, à 22 H, après 4 H 45 passées à lutter contre le monstre, votre sorcière s’est effondrée en larmes devant l’état de son bureau et de ses fichiers… (la litière du chat, elle s’en tappait complètement)

Je me suis effondrée comme une gamine qui se disait qu’elle avait fait son maximum pour quelqu’un qui n’y connaît pas grand chose (confirmé par mon collègue de qui j’ai reçu les félicitations), comme une enfant qui pleure son premier deuil. Je savais que je pouvais aller me racheter un PC, mais là, mes nerfs ont craqué…

Imaginez-vous donc une andouille de 50 ans, blonde (bien sûr), mesurant 1 m65 pour un nombre de kg raisonnable, et se transformant en fontaine, à tel point que Diabolos est venu les lécher les joues…

Et donc une andouille de 50 ans, obligée de se lever 1/2 H plus tôt le lendemain pour restaurer ses paupières…

La suite au prochain opus, car la galère finalement, ne faisait que commencer…

PS : comme je suis un peu perturbée ces temps ci, merci de me rappeler que ce dimanche 9 novembre je dois recharger mon portable, que sinon je perds 70 euros de crédit de communication sur SFR

Mes remerciements anticipés…

La gentille sorcière en galère

Hello, ici la méchante, pour ceux qui suivent, je suis Pulchérie la fille de Coraline la gentille sorcière (mais c’est pas nos vrais noms tout ça houuu il y a de quoi se perdre:).

Elle m’a envoyée vous prévenir qu’elle était en pleine galère informatique : son ordi l’a lâchée et elle n’a pas d’accès internet pour le moment (sauf à son travail, mais elle n’a pas accès à son blog, ah ces saletés de firewall…). Envoyez lui vos bonnes ondes (genre des petits mails pleins de bisous), car vous lui manquez.

Ce que l'on comprend, quand on est enfant…

C’était bien beau de citer les bons mots des filles et des enfants de la famille. Mais je me suis souvenue tout à coup des questions silencieuses que je me posais, quand que j’étais petite et innocente.

  • « Il y a une chasse à courre« . J’étais élevée dans une famille de chasseurs. Moralité : je voyais mon grand père, son fusil à la main, courir à travers bois et champs et je me demandais pourquoi c’était aussi bien de courir… Quand j’ai découvert la vérité j’ai été horririfiée (faut suivre), et mon grand-père me trouvant chochotte ou pas, je suis toujours résolument CONTRE la chasse à courre, sauf si c’est lui qui se fatigue (le pauvre ne le peut plus, mais ce n’est pas un problème vu qu’il n’a jamais couru avec son fusil à la main).
  • « Le voisin m’a tenu la jambe pendant une heure » : j’étais avec maman, elle avait parlé avec le voisin, mais j’étais sûre et certaine qu’il ne lui tenait pas la jambe du tout, j’aurais constaté (et rapporté)…
  • « C’est pour avril. Celui-là, on ne l’a vraiment pas fait exprès… » (ma mère en cloque de 5 mois). Alors là j’étais sciée. J’avais 10 ans, elle m’avait tout bien expliqué comment le papa met sa graine dans le ventre de la maman en oubliant de me préciser que c’était un acte agréable à tout le moins. J’avais tout bien compris : on voulait un enfant et hop, on faisait ce truc dégoutant. Comment pouvait-on ne pas le faire exprès ????? (d’ailleurs au passage, mes parents ne l’ont pas fait exprès 4 fois, franchement il y avait du manque de discipline)
  • « Ce mec pratique vraiment la langue de bois » : je l’avais vu parler à la TV hein, il avait une langue comme tout le monde !
  • « A cause des doryphores on manquait de patates » : j’adore les patates et s’il y avait des allemands dans le secteur, inutile de compter sur ce précieux tubercule, donc je les regardais d’un oeil soupçonneux en vacances, devant les baraques à frites. Vous constatez que j’ai réellement été élevée dans une famille résolument anti allemande, grâce aux arrières grands parents que j’ai très bien connus, et qui avaient connu les deux grandes guerres, avec le souvenir de leurs parents de celle de 1870. Quand j’ai découvert que l’on apprenait l’allemand au lycée, je ne connaissais que les boches, les schleux, les doryphores, et les assassins…
  • Si le nez de Cléopâtre avait été plus court, cela aurait changé la face du monde » : là c’est relatif à la culture familiale et l’habitude de prendre les pages roses du dictionnaire pour s’occuper en lisant les citations. Le nez de Cléopâtre dans ma tête, avait une relation avec le « donnez moi un nez un levier assez long et je soulèverai le monde ». C’est vous dire l’image que je me faisais du nez de Cléopâtre… Et que grâce à lui, l’autre aurait fait basculer le monde et que cela aurait tout changé (le pôle nord à l’équateur etc…)
  • « Euréka » s’écria Archimède en sortant de son bain. Pour moi tout corps plongé dans l’eau glacée bondissait en hurlant… Ca m’était arrivé une fois, je pouvais comprendre le pauvre homme. Mais pas qu’il puisse en déduire une théorie aussi difficile à assimiler que « tout corps plongé dans sa baignoire un liquide subit de ce liquide une poussée de bas en haut dont et gnagnagna !) (farpaitement, je le le pense encore !)
  • « Marc Antoine a refusé de rentrer dans la combinaison de Cléopâtre (encore elle), parce qu’elle était cousue de fil blanc » : alors là je vais être claire : je n’avais rien compris du tout à ce que papa disait à maman, surtout qu’apparemment c’était très drôle.
  • « père père, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Oui, quand le père c’est le dieu tout puissant, on se demande pourquoi… Ca peut perturber toute une vie…

Et vous ? Quelle petite phrase incomprise ? Quelle image ? Quel commentaire ?

Pour exemple, pour les filles longtemps, les femmes ne perdaient pas « les eaux », mais « les os ». Et ça leur faisait peur, parce que perdre un os seulement, ça doit être vachement douloureux… N’empêche qu’elles ont toujours un doute et renâclent à me faire grand mère.

Que s’est-il passé parfois dans votre petite (ou déjà grande) tête ?

J’attends…

Merci de voler au secours de ma fille !

Décidément après des appels au peuple (pas encore terminés) pour aller voter pour la mère chez Holàlà (et lui laisser des commentaires, et des messages privés, et des bonnes notes (l’étoile de droite), et gnagnagna), voici un nouvel appel au peuple concernant Pulchérie cette fois ci.

La fille, la mère : c’est l’équipe de fer…

Qui nonobstant les avis maternels, (vous imaginez bien, elle n’allait pas dire « vi maman », sauf en songeant « cause toujours… ») a décidé de se ruiner une cheville en participant à une course en talons. Mais si, vous avez déjà entendu parler de cette épreuve inventée par des kinés, marchands de plâtres et chirurgiens orthopédistes course formidable.

Si j’ai bien compris le concept (courir en talons hauts, rien qu’à l’idée, ma cheville gauche se révolte), je n’ai pas trop compris le règlement (c’est comme pour Holàlà d’ailleurs, et paf, comment que je le replace une deuxième fois…)

Je sais simplement qu’il faut voter pour elle et ses copines. Ce que j’ai fait. Je vous remercie donc de bien vouloir aller jeter un bref regard sur les très jolies chevilles de ma fille (ce sont les siennes sur la photo) et après d’aller voter pour elle. Elle précise bien que l’équipe s’appelle « les dindes », et normalement on arrive directement dessus avec un simple clic. Reste à voter ce qui est aussi simple que sur Holàlà, (youpla) voire même plus : c’est plus clair, on sait quelle note on donne…

Cliquez sur la page de l’équipe des dindes pour aller voter. (Pulchérie, quand tu rectifie ma page, merci de mettre de la couleur….)

Mais si c’est simple…

Et puis ne traînez pas hein, parce que sinon vous allez oublier et que les votes se terminent d’après ce que j’ai compris dans peu de temps (savoir que je n’ai pas compris grand chose, COMME DE COUTUME)

D’ailleurs je profite de ces appels au peuple (qui seront forcément suivi d’effet) pour faire une piqûre de rappel à Delphine :

« Delphine pense à me ramener l’ouvre boîte de ton arrière grand père qui a fait la guerre dans le Sahara et que tu m’as piqué… Je te donnerai le mien en échange… Oui tu sais que le mien est nul parce que c’était celui que tu t’étais acheté, mais l’autre, j’y tiens »

Bon, là, je crois que j’ai tout dit. Pour ce jour…

Ou comment faire d’une pierre trois coups…

J’aimerais être quelqu’un d’autre pour m’applaudir… (Eh oui, j’étais en congés aujourd’hui…)

Sentez donc moi ça…

Le post de Louisianne sur le popp*ers (ici mais le vrai lien est loupé, je suis toujours aussi quiche) m’a rappelé un fabuleux souvenir…

Je fais partie des personnes très sensibles aux odeurs, et même si je suis fumeuse, j’ai plutôt un bon nez. Depuis que je suis petite, il faut que je renifle, que je sente, que j’identifie une odeur. Je me souviens qu’enceinte, je me trouvais une odeur corporelle différente. Delphine tient de moi, et je m’en suis aperçue alors qu’elle était toute petite. Quand elle était malade elle sentait ses mains et me demandait « maman, qu’est-ce que je sens ? », et j’avais l’impression de me retrouver en elle totalement.

J’ai donc l’habitude de tout renifler, mais avec précaution…

Juillet 1976 : je viens d’avoir mon bac, et mon parrain m’a trouvé un emploi d’un mois dans sa grosse boîte qui s’occupe de centrales nucléaires. C’est super, mais c’est à la Défense et Rambouillet/la Défense à l’époque, c’est la mer à boire.

Mes grands parents partaient en vacances avec mes parents, pour la première fois de ma vie, je n’aurais pas mon mois de juillet à la mer. Tatie chérie devait s’occuper de ses grands parents vivant chez Mrs Tricot et le prisonnier, et me proposa donc d’occuper son studio à deux pas de la gare de Bécon les Bruyères donc à 10 minutes du boulot.

Première expérience de vie « indépendante », comme dans un chez moi. J’avoue n’avoir pas trop apprécié et m’être sentie très seule… Je passais le WE chez mon grand père et mon arrière grand mère à la campagne, et j’ai sû à ce moment là que je n’étais pas prête pour quitter tout de suite le nid familial. D’ailleurs j’allais entamer mes études de droit en décembre (l’année universitaire était vraiment courte)…

Bref, Tatie chérie m’emmène chez elle, me montre tout ce qu’il y a à savoir, nous buvons un thé toutes les deux, et me voila seule au monde dans une ville que je ne connais pas… Petit coup de cafard, je décide de prendre un bain.

Sur le rebord de la baignoire, deux flacons : de l’eau oxygénée et un flacon anonyme. Je ne me suis pas méfiée. Tatie chérie coiffeuse, s’est toujours occupée elle-même de ses couleurs.

Pour identifier le produit, j’ouvre le flacon et je renifle un grand coup.

Horreur, enfer et damnation, c’était de l’ammoniaque…

Quiconque n’a jamais respiré un grand coup de l’ammoniaque, ne peut savoir ce que l’on ressent… Cela entrait d’ailleurs dans la composition des fameux « sels » que l’on faisait respirer avec délicatesse à une personne tombée en pâmoison jadis…

Moi j’ai cru crever sur le coup. J’ai eu l’impression qu’un produit corrosif me remontait jusqu’en haut des sinus et même au dessus. Ma gorge s’est bloquée, mes yeux se sont mis à pleurer, il m’a fallu 1/2 H pour m’en remettre, avec cette affreuse odeur qui me restait dans les narines.

Quand on connaît la délicieuse odeur des produits comprenant de l’ammoniaque (permanente, décoloration, coloration, etc…) on peut imaginer tout de même ce que donne à renifler, le produit pur…

Depuis ce jour, je prends toutes les précautions possibles avant de renifler un grand coup.

On n’est jamais trop prudent…

Halloween…

J’en ai entendu hier sur Halloween, fête américaine qui nous est revenue (je dis bien revenue car c’est une fête celte à l’origine, que les irlandais nombreux ont exportée là-bas).

Truc à fric ! N’importe quoi ! Ce qui n’a pas empêché les mecs du boulot de se ruer sur les bonbons que j’avais apportés…

Hier soir, peu d’enfants dans les rues, peu de citrouilles vraies ou fausses allumées. Halloween meurt une deuxième fois.

Ce n’était pas le nom que lui donnait les anciens, à cette veille de la Toussaint, que beaucoup confondent avec la fête des morts qui a lieu le lendemain. La Toussaint, c’est la fête de tous les saints, de tout le monde. Et c’était une vraie fête.

J’ai connu assez de grands parents et d’arrières grands parents. Bien avant qu’Halloween ne débarque chez nous, ils en parlaient de cette fête du 31 octobre au soir.

  • Pour éviter la venue des esprits on allumait une bougie qui ne devait pas s’éteindre d’un coup de vent, à poser sur la parfois unique fenêtre donnant sur la rue.
  • Alors pour ne pas qu’elle s’éteigne, on la mettait dans un légume ou un fruit découpé : rave, betterave, potiron, grosse pomme, qu’importe. Le légume était creusé soigneusement, et laissait apparaître deux yeux et un sourire.
  • La maîtresse de maison mettait dans une assiette à la disposition des esprits, quelques gâteaux au miel, quelques caramels maison, des douceurs sortant de l’ordinaire.
  • Et les enfants se déguisaient en esprit pour aller tout manger. Et les parents faisaient semblant de ne pas savoir que les enfants avaient quitté la maison en douce, pour rentrer à minuit, heure où les vrais esprits risquaient de se manifester.

Ils portaient des galoches, des sabots, rarement des chaussures de cuir. Ils portaient leur blouse de tous les jours, leur tablier, et un mauvais manteau. Et pour faire l’esprit, rien ne valait mieux que le vieux drap refilée par l’aïeule s’amusant à l’avance, et dans lequel on avait découpé de quoi voir clair… Que de fantômes alentours…

Ils étaient du siècle d’avant le mien, nés pendant la grande guerre, d’un autre millénaire. De cette tradition, ils parlaient tous avec nostalgie, parce que tout se perdait pour eux, quand j’étais petite… Et qu’ils trouvaient dommage que leurs arrières petits enfants ou petits enfants, ne se déguisent pas en fantôme pour aller prendre des friandises partout, en faisant faussement peur à la maîtresse de maison…

Témoignages du Béri, de Bretagne, d’Alsace, du Vaucluse, de Savoie, d’un peu partout sauf du nord, parce que je n’ai pas d’ancêtres du nord.

Alors c’est un peu en pensant à eux que j’ai allumé ma fausse citrouille ce soir d’Halloween.

Et que j’ai acheté des bonbons pour les morfales de mon nouveau taf !

Ce que je trouve dommage c’est la tradition qui s’est perdue, qui est revenue via une poussée « consommation ». C’était la tradition d’une vraie/fausse crainte des esprits, une complicité parents/enfants ignorée par les enfants, un lien qui durait depuis longtemps, venu des Celtes. C’était une tradition qui avait défié le christianisme et dieu sait qu’il était risqué de défier l’église à certaines époques, Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que la Toussaint a été instaurée le 1er novembre, pour faire oublier la fête des esprits.

Maintenant on nous a tellement fait « la promotion » de cette « nouvelle » fête, que nous commençons à la mépriser.

C’est peut-être dommage…