Bon et bien…

Je vous laisse sur l’année 2008 désormais moribonde et vous souhaite sa fin la plus joyeuse possible.

Je vous retrouve en l’an 2009 qui rime avec « neuf » « 9 » « oeuf ».

Meilleurs voeux à tous !!!!

Le temps relatif…

Oui, j’ai pensé qu’il valait mieux vous faire les comptes rendus des fêtes APRES les fêtes. Donc je suis dans l’obligation de vous barber avec la relativité du temps…

Je suis bien évidemment incapable de comprendre la théorie de la relativité, telle qu’elle a été posée par Einstein qui reste mon savant favori.

Mais, et je ne suis certainement pas la seule, la relativité du temps, je la vis tout le temps, au quotidien, dans ma vie.

Un exemple : l’enfance se traîne. Et même dans nos souvenirs c’est un temps qui semble fort long dans notre vie plus ou moins avancée. Que cela a été long avant d’être « grand ». Et puis quand on devient « grand », le temps se met à passer plus vite. Et plus le temps passe, plus on avance en âge, et plus il semble passer vite.

C’est ce que l’on ressent. Une minute reste une minute, une semaine une semaine, un an un an, mais il y a un moment où l’on se dit « déjà ».

Déjà Noël qui revient, déjà Pâques, encore une année de plus depuis que la dernière aïeule nous a quittés, et la petite née hier qui rentre déjà à la maternelle, en primaire, en 6ème, à la fac, qui trouve son premier job.

Déjà dimanche soir, déjà vendredi soir. Le temps s’accélère mais parfois semble se ralentir, et de cela il faut profiter.

Je le vis tous les jours de la semaine. Chez Truchon je terminais à 18 H. Pour peu que je puisse terminer à l’heure sans soirée de prévue, sans courses à faire, et j’étais chez moi à 18 H 15/20. Actuellement je commence plus tôt, et je termine à 17 H. Quand je termine (souvent) à l’heure, je suis chez moi à 17 H 10.

Et il incroyable ce que cette heure de plus qui m’est accordée tous les soirs, me semble longue à meubler, sans ennui aucun bien sûr, mais c’est comme une faille dans mon espace spatio temporel personnel qui ne se referme pas depuis le 18 août, une heure que je savoure particulièrement. A 18 H 15 mon ancienne perception du temps me rattrape et le temps passe « normalement ».

Idem, mes horaires me font faire 37 H 1/2 par semaine, et j’ai donc le premier lundi de chaque mois en récupération. Et ce lundi, ce temps comme volé sur mon temps passé, me semble long. Je le savoure dans sa totalité et jamais je ne me dis « déjà ». Et ce quoi que je fasse. La soirée arrive lentement et là, le temps me rattrape et ce sera une soirée comme les autres…

Alors que comme tout le monde j’ai l’impression d’avoir attendu DES HEURES à la banque (en fait 15 minutes), ou à la caisse (maintenant je regarde ma montre et je suis toujours surprise de voir à quel point 10 minutes ont pu me sembler aussi longues…).

Alors que quand je suis en congés payés, le temps file à la vitesse de l’éclair…

Alors que, mes 8 mois et 2 semaines de chômage sont dans mon souvenir comme deux années pleines et glauques, et bissextiles en plus, avec un maximum en hiver…

Et vous, le temps qui passe vous laisse-t-il de ces plages merveilleuses, où il passe doucement, sans heurt, en vous laissant encore du temps devant vous à savourer ?

Les "petits cris" de Madame Vampire (eh oui, toujours elle)…

Je n’ai pas grand chose à vous mettre sous la dent avant le compte rendu H après H de mon réveillon du 24 et de la journée du 25.

Je viens de découvrir que les petits (!) cris que j’entends régulièrement quand je suis chez moi, ne viennent pas du môme des voisins qui a 18 mois et donc à qui tout est pardonné d’avance.

Comme ils ne sont pas là (les voisins), force m’est de devoir constater une fois de plus, que le bruit intempestif vient de chez madame Vampire, parce que si les voisins avaient abandonné leur gosse on entendrait autre chose que des petits cris… (enfin petits, petits, c’est une façon de voir)

C’est un genre de krikitu sauf que ça vrille juste les tympans sans tuer personne, même elle, et là il faut donc croire au miracle, parce que tout le monde a envie de la tuer depuis un petit moment…

Après en avoir entendu 3 coup sur coup, que ça à faire, je suis montée à pas de sorcière écouter ce qu’il se passait chez elle. Histoire de récolter un indice. Pour surprendre son voisin d’en face ayant ouvert sa porte pour comprendre le pourquoi des « petits » krikitus, qui m’a fait signe qu’il avait commandé un stéthoscope à son fils médecin pour désormais avoir accès à tout, je visualise bien les scènes d’espionnage.

Elle pousse le krikitu pour de multiples raisons :

  • Le chien (sans queue désormais) a pissé sur la moquette
  • Ou le chien a crotté aussi et elle vient de mettre le pied dedans (pas pour rien qu’il crotte devant la porte d’entrée, on ne sort pas un chien une fois par jour)
  • Elle a laissé son téléphone sur « silence », d’où effectivement une tranquillité suspecte. Elle pousse le krikitu quand elle découvre sa négligence et la preuve qu’on a essayé de la joindre 72 fois en 12 heures…
  • Elle a manqué se tôler dans le meuble de l’entrée qu’elle ferait bien de changer de place, parce qu’apparemment 9/10 des « HAAAA ! HOUUUUU ! » viennent de ce putain de bordel de merde de tête de mule de meuble.
  • Nous savons tout cela parce qu’après le krikitu qui tétanise les voisins, elle commente…

Et qu’on espionnait un peu. Ben Voui… Parfois on aime comprendre.

Même si nous avons compris l’essentiel. Si le seigneur avait envoyé cette femme là à Pharaon, il n’y aurait pas eu toutes les plaies d’Egypte, et Pharaon aurait recadré les hébreux dans le désert dès son apparition, sans faire bêtement le têtu… Moïse n’avait qu’à épouser Madame Vampire et pas besoin de faire des miracles via son frère, il pouvait fumer la moquette tranquille…

Pourquoi (le seigneur) nous l’a-t-il (madame Vampire/le seigneur) flanquée à nous quasiment 6000 ans trop tard ? Il a fait une apnée du sommeil ? Ou bien il y a exode en vue et j’aimerais bien être informée, avant de fuir avec mes titres de propriété… Depuis la fuite des hébreux d’Egypte, nous avons développé un droit à l’information PDBDM ! (le vrai quoi, les prophètes manquent de nos jours depuis que Pacco Rabanne a disparu de la circulation…)

« C’est une bonne question » m’a répondu le seigneur, « je te répondrai après ma sieste ».

Comptez 2000 ans pour une sieste divine : je n’aurai jamais la réponse…

Bon d’un autre côté le seigneur m’a parlé….

Vous connaissez l’adage : l’homme parle à dieu : il prie. Dieu parle à l’homme : faut qu’il (l’homme) aille voir un psy de toute urgence… Y’a quelque chose de pourri au royaume du petit cri…

Ma dernière visite à Rauchan…

C’était le 23 décembre au soir. Des semaines que je me proposais d’y aller pour des biens de consommation que je ne trouve pas dans mes supérettes du coin.

Car je déteste les grandes surfaces méritant le nom d’hyper marchés. Rauchan a doublé de taille depuis 4 ans (et déjà avant, ça me flanquait la nausée d’y aller), quant au Carrouf de Rambouillet c’est la même chose. J’y ai mis les pieds pour la dernière fois en novembre dernier avec Mrs Bibelot, et j’ai été horrifiée par l’alignement des caisses (heureusement nous n’étions venues que pour découvrir les magasins de la galerie marchande).

Mais là, Rauchan obligé pour l’achat du saumon de Noël, car je pensais y avoir plus de choix qu’à Ataquue, mais macache en fait. Je m’y suis donc rendue avec tout l’enthousiasme qui me caractériserait si je devais aller chez le dentiste me faire arracher une dent de sagesse alors que les anesthésies locales sont interdites par une nouvelle loi qui vient de sortir…

Vous saisissez l’ambiance, et l’air aimable qui était forcément le mien, alors que je conduisais d’une main nonchalante, dans les embouteillages…

Le parking archi plein à 17 H 15 : c’est normal, ce sont LES FETES ! Je n’ai pas trop tourné pour trouver une place et je suis allée naïvement prendre un caddy, en pensant que tant que j’y serais, je ferais d’autres achats…

Déjà, mon rejet est tel de l’hyper marché, que dès que je me retrouve à pousser un énorme caddy (les supérettes ont des petits caddies, obligé, c’est un truc de marketing vachement bien étudié), j’ai les genoux qui merdent. Le gauche ou le droit, au choix. J’ai l’impression que les ligaments croisés se crispent et j’ai une drôle de démarche.

En plus le sol est glissant à Rauchan, c’est ce que je ressens en marchant (admirez cette prose !)

Comme d’habitude, en voyant le monde, mes yeux se sont écarquillés d’horreur. Ce n’est pas possible, qu’est-ce que cela va être demain vers 15 H ? (impec m’a dit ma soeur, tout le monde avait eu la même idée que moi : y aller mardi soir)

La fréquentation des hyper marchés déclenche chez moi un état quasi hypnotique. Lumières, bruit, ambiance. A une époque nous avions remarqué avec Pulchérie que Rauchan était le lieu de nos plus belles engueulades (Delphine restant hors hypnose) (Et mon Rauchan du secteur ayant été décoré à une époque de la palme du plus grand nombre de crises d’épilepsie recensées, car le coup des lumières c’est vrai).

Il paraît que c’est fait exprès pour nous faire acheter le plus possible, en toute inconscience. Chez moi, l’hypnose a l’effet contraire, je ne vois qu’une chose : la porte de sortie, à retrouver le plus vite possible.

  • Direction saumon : la porte de sortie !
  • Le pain de mie : à l’opposé : la porte de sortie !
  • La ciboulette : au milieu : la porte de sortie !
  • Merde des croquettes pour le chat : je cherche… la porte de sortie !
  • Les petits trucs que je voulais acheter depuis des semaines ? LA PORTE DE SORTIE !

Une caisse pas trop encombrée où j’arrive hagarde, après avoir croisé un couple en train de s’étriper au rayon « foie gras » « oie ? » ou  » canard ? », une hôtesse souriante et visiblement zen, une sainte quoi, et me voici me précipitant vers la porte de sortie, négligeant les stands « d’artisans » que j’aime normalement. Mais là, pareil trop de monde. Ma peur de la foule me jette dehors.

Et puis il y a toute cette bouffe… Je me demande quelle proportion ira aux ordures. Trop c’est trop, cela me met mal à l’aise de voir ces parents hésiter pour un peu de foie gras en décidant que du coup on mangera des yahourts natures pendant deux mois, ou cette main anonyme qui prend, repose, reprend la petite barquette de 2 tranches de saumon fumé pour finalement l’abandonner à nouveau avec un soupir (oui une main ça peut soupirer !).

Je ne me souviens pas d’un tel étalage, aussi abondant, à l’époque où j’étais encore avec Albert et les filles petites. Bien sûr on trouvait le classique à l’époque des fêtes, mais pas des ragoûts mijotant, trop de tout préparé et tout cuit, pas tout ce qu’il y a aujourd’hui… Il n’y avait pas cette profusion choquante, dans une ambiance restant morose tout de même, car beaucoup ont juste le droit de regarder et de humer…

J’ai imaginé la tête du petit Togolais de Delphine, à l’époque où ils s’écrivaient (ici), devant un tel gaspillage… Car c’est bien de gaspillage dont il s’agit.

Et j’ai donc enfin trouvé la porte de sortie… J’y retournerai pour le non indispensable dont j’ai besoin, après la folie furieuse…

Un jour…

Compte rendu du 23 au soir… Et Zoyeux Noël !

Donc, j’avais tout bien prévu (comme toujours).

Programme théoriquement surchargé.

Ce mardi 23 je bossais jusqu’à 17 H. J’avais parié que Trumchuche allait me garder jusqu’à 18 H : perdu, il m’a flanqué à la porte à 16 H 45 sous prétexte qu’il déteste emmerder les gens jusqu’à plus soif le jour où ils sont en congés. Un bon point pour lui, et ce n’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde.

Après être passée à la banque récupérer un chéquier (il était temps) horripilée effectivement à l’avance, je suis partie vers Rauchan. La RN 10 était surchargée et il n’était pas question d’excès de vitesse. J’ai retrouvé mon zen d’antan, où je respirais un grand coup en me disant que dans 4 heures je serais tirée de ce guêpier. Il m’a fallu une demie heure pour faire 6 km, c’est une honnête moyenne. Pour les courses en elles-mêmes, je vous raconterai une autre fois… Après les courses de toutes manières, il y avait le retour, mais là je peux prendre le chemin des écoliers et pouêt à tous ceux qui pataugent sur la RN10…

ET comble de l’horreur horrirrifiante, il me fallait trouver LE cadeau d’anniversaire de Pulchérie ET son cadeau de Noël. Et c’est une rhorreur parce que ma fille contrairement à moi, ne sait pas faire semblant quand le cadeau ne lui plait pas. La galerie marchande de Rauchan est pleine de bonnes boutiques, et comme tous les ans à cette période, il y a les stands « d’artisans » donc pas mal de choix de cadeaux originaux, mais je balisais tout de même…

Heureusement Zorro est arrivé. Le gentil a répondu à mon mail, j’ai répondu au sien, il a dû sentir comme une angoisse chez moi « quelle taille ? », « quelle couleur ? », « ah des motifs japonais uniquement ? ». A 14 H 15 il m’a appelée sur mon portable en me demandant mon budget et en se proposant pour aller acheter les cadeaux lui-même. Quel délicieux garçon ! (et un souci, non une corvée, de moins)

Je suis tout de même rentrée le 23 au soir, pas très tard, mais épuisée, maudissant les HYPERmarchés, les conducteurs de caddies, les hésitants, etc (je vous ai dit que je vous raconterai plus tard…)

Heureusement j’avais des messages sympas dans ma boîte mail…

Encore une fois, bon Noël à tous !!!

Bon ce n'est pas le tout mes petits loups…

Comment que je cause maintenant, tout à coup je me sens rajeunir…

Donc, vous constatez, je poste, le mardi 23 malgré l’approche de Noël.

Pas trop le choix d’ailleurs, parce que d’ici le 26, j’ai du pain sur la planche : le programme est surchargé.

  • Devant l’horrible état du parking de Rauchan dimanche, j’ai carrément fait demi tour pour rentrer chez moi y lire un deux Tagada Christine. Je sais, je suis d’une lâcheté immonde et répréhensible… Mais la foule ce n’est pas mon truc, et là, c’était carrément l’invasion barbare (brrrrr !)
  • Ce mardi 23 je bosse jusqu’à 17 H. Parions que Trumchuche va me garder jusqu’à 18 H, car il m’a imposé le 24 et le 26 comme jour de congés (et je n’ai pas alerté la CGT honte à moi), va le réaliser trop tard, et me donner des urgences urgentes à faire pour que je plie bagage en laissant place nette
  • Horripilée, je vais m’en aller vers Rauchan (pas le choix cette fois là), parce que je suis chargée du saumon fumé et de tout ce qui va avec pour le 25. (A d’autres la joie des huitres, des fromages, des desserts, du foie gras, etc, les parents ne s’occupent pour 15 personnes que de la viande et de la boisson, ce qui est déjà pas mal (surtout rapport à la boisson, mais chut…))
  • ET comble de l’horreur horrirrifiante, il me faut trouver LE cadeau d’anniversaire de Pulchérie ET son cadeau de Noël. En panne d’inspiration totale, j’essaye d’appeler le gentil au secours ainsi que Delphine, mais aurais-je une réponse à mon mail en temps utile ? Sinon je suis bonne pour me creuser le ciboulot pour de vrai, parce que ma méchante est aussi difficile que moi. Sauf que contrairement à moi, elle ne sait pas faire semblant quand le cadeau ne lui plait pas.
  • J’en tremble à l’avance.
  • Je vais donc rentrer le 23 au soir, épuisée, maudissant qui qu’on veut, et regarder une merde à la TV. Là je sais que je n’aurai pas besoin de me creuser les méninges.
  • Le 24 je vais me lever à midi. Pour rejoindre le QG vers 16 H pour faire un max à préparer le 25 (sortir les rallonges, les mettre en place, se blesser en le faisant, mettre la table (je déteste), etc…)
  • Le 24 au soir je reviendrai à la maison chercher ce que j’ai oublié, devant passer deux nuits chez mes parents. Il me manquera fatalement une brosse à dent, une culotte, un médoc indispensable contre la tension, etc… (ne rien rayer, surtout pas le etc…)
  • Le 24 au soir, il va falloir MANGER du consistant (genre 1/2 langouste et des coquilles St Jacques + un dessert) et après regarder une daube à la TV, sauf si tout le monde tombe d’accord sur un DVD (ce n’est pas gagné).
  • Le 25 à partir de 11 H, on va s’activer dans la cuisine à 7 minimum, pour 2 fours seulement et un toaster et on va chercher les plats ad hoc partout (le plat pour le foie gras, celui pour le saumon) pendant que les hommes ouvriront les huitres en goûtant le vin blanc et en demandant aux femmes de mettre les plats au frais…
  • Le 25 on va s’inquiéter du beurre salé de Mrs Bibelot « tartinable ou non », du feu dans la cheminée (ça c’est pour moi, j’ai été vestale dans une vie antérieure et je sens la saucisse fumée toute la journée)
  • Le 25 on va sortir de table à 17 H et Jean Poirotte prendra sa guitare.
  • Vers 20 H 30 la chanson nous ayant donné faim, on remettra le couvert.

Alors vous comprendrez bien que je reste dormir chez mes parents le 25 au soir, pour rejoindre mon chez moi à 3 km, où le chat sera en train de mourir de faim malgré le kg de croquettes gentiment laissé par moi, le 26, vers je ne sais quelle heure.

Tellement tard d’ailleurs que j’aurais trempé du foie gras dans mon thé et terminé un blanc de chapon…

Donc mes petits loups, et bien je vous laisse pour une durée indéterminée qui va jusqu’au 26 décembre.

Après, je ne sais pô. Ca dépendra de l’ambiance sur la blogosphère, qui risque d’être morose…

Joyeux Noël à tous !

Pourquoi je n'aime pas les fêtes de fin d'année…

Comme tout le monde est parti en vacances ou autres, et que 3 péquins vont s’égarer ici pour ne pas crier au scandale, j’ose l’avouer, je n’aime pas les fêtes de fin d’année. Je ne les aime plus.

Ca a commencé le jour où ils m’ont fait le coup du père Noël qui n’existe pas il y a une dizaine d’année. Noël c’était toujours chez les parents de papa (Mrs Morgan et son mari avaient une boucherie, et ils trimaient même le 25 décembre au matin, nous y allions le lundi le plus suivant Noël). Nous arrivions chez les autres grands parents le 24. Pas de réveillon, la coutume, c’était le jour de Noël avec toute la famille, mais c’était la crèche sans petit Jésus qui apparaissait miraculeusement pendant la nuit, la messe de minuit avec Mrs Tricot, le sapin que nous faisions avec elle. Et l’attente fébrile du père Noël qui passerait dans la nuit : comme il n’y avait pas de cheminée, une fois les enfants couchés, on ouvrirait la porte fenêtre du salon.

Et puis un jour, le 24 décembre, quelques courses avec maman, au dernier moment, à Maison Laffitte où se déroulait Noël… Dans une boutique elle demande 2 trucs que je visualise sans savoir ce que c’est.

Et le lendemain, deux landeaux, avec deux poupées dedans, les petits draps et deux petits édredons. Les TRUCS acheté par ma mère la veille… J’ai posé la question, elle m’a répondu « oui », mais m’a précisé que je devais rester discrète vis à vis des autres, qui étaient encore en âge d’y croire. (Je venais de rentrer en CP).

Après c’était différent. Les lumières étaient différentes, la magie de Noël était différente. Telle le phoenix, elle renaquit de ses cendres quand j’ai eu Pulchérie. Albert a été obligé de faire un sapin de Noël pour le 25 décembre 1981, alors que j’étais à la maternité, parce que je voulais que ma puce s’émerveille devant les zolies lumières, ce qu’elle a fait avec ses à peine 8 jour : regarder les lumières en agitant ses petits bras (et en passant de bras en bras). Et puis après il y a eu Pulchérie un peu plus grande à regarder mon livre de nuit de Noël de petite fille, puis Delphine qui, étant d’octobre avait encore plus apprécié le zoli sapin, puis Pulchérie qui savait tout (dès le CP bien sûr) mais qui a su entretenir la magie du père Noël pour sa soeur… Et nous lisions toutes les trois mon livre de jeunesse. Faire le sapin était un grand jour (glups…), et nous vivions 1 mois dans une magie des lumières.

J’avais retrouvé la magie de Noël et elle m’a accompagnée jusqu’au départ des filles de la maison.

  • Pourtant il y avait eu moi sortant de la maternité le 24 décembre avec Pulchérie née le 18, contre avis médical et commentaire sympa au passage : « si votre fille est morte dans 8 jours, vous ne viendrez pas vous plaindre » (authentique, d’ailleurs j’ai oublié de vous raconter la chose mais je m’en vas me rattraper, n’ayez pas peur (ou ayez peur)). Heureusement, comme elle a survécu, il y a tout de même un bon souvenir de fin d’année.
  • Pourtant il y avait déjà eu un beau frère qui s’est pendu le 25 décembre dans l’aube glauque, en 1982, alors que Pulchérie venait d’avoir un an et déambulait dans une maison un peu en désordre en gazouillant, avec sa couche faisant tralala. Ca ne s’oublie pas… Du coup tous les 25 décembre, forcément on pense à lui…
  • Et puis il y a eu Albert m’annonçant dans l’avion, lors d’un départ en voyage d’amoureux, le 1er janvier, qu’il en aime une autre et qu’il me quitte
  • Une collègue et amie se jetant sous un TGV un 1er janvier où elle était trop seule (je recherche le post. L’ai-je posté ou non ? Je l’ai écris en tous cas..)
  • Et puis il y a eu une autre amie, se pendant également, le 25 décembre au matin, elle aussi dans une écurie, parce que… Laissant un veuf éploré et une fille de même, ainsi que toutes ses amies.
  • Un ex collègue de chez Truchon, enterré le 24 décembre au matin…
  • Et puis il y a tous ceux qui ne sont plus là et qui ne seront plus jamais là. Trop et de plus en plus…

Ca suffit pour vous plomber les fêtes de fin d’année, à tout jamais. Heureusement qu’il y a Pulchérie devant naître le 25, née le 18 et non morte 8 jours après ma sortie de la maternité… Heureusement… Mais passé le 18 et ce souvenir, il n’y a plus de magie.

Mais bon, pour toutes les fêtes je crains le pire… Et donc, je déteste les fêtes… Cette période ranime en moi trop de mauvaises douleurs et cela démarre le 19 décembre… Je crois que je ne pourrai refaire un sapin, et mettre des lumières chez moi à cette période de l’année, que quand je saurai qu’un petit qui y croit, viendra. Et là, je ressortirai mon livre. Il est bien à l’abri, bien au chaud, et n’attend que l’innocence et la magie… Et je ressortirai mes santons de Provence, mes musiques de Noël, et j’attendrai la magie du matin et des grands yeux émerveillés…

Mais pas pour l’instant… Il y aura deux belles réunions de famille, mais pas de magie…

DELPHINE…

Tout le monde connaît Pulchérie via son blog.

Pour faire la connaissance de Delphine (Estelle) autrement que bébé, c’est … (cliquez sur là, c’est tout bête…)

Je sais, je suis la mère, mais les photos ne lui rendent pas totalement justice !

Bon anniversaire Pulchérie !

Accouchement_57210942Et me revoilà à vous raconter comment j’ai mis au monde Pulchérie à l’âge de pierre, c’est à dire en 1981 alors que la péridurale on en parlait vaguement. Ca va être long, vous êtes prévenus, j’ai la flemme de faire 10 posts…

J’étais à l’époque d’une nature optimiste. Je passe sur la grossesse (qui mérite son post à elle toute seule naturellement) pour en arriver tout de suite à la fin (le début d’une grande aventure).

La sage femme m’avait tout bien expliqué pendant les cours d’accouchement sans douleur. La douleur vient de la peur, c’est tout bête. Il ne faut pas avoir peur, et il faut savoir respirer. On me l’avait dit et répété. Ma mère m’avait dit que c’était l’enfer, (sa mère idem et toutes les femmes de ma connaissance), mais elle (ma mère) avait une grand tante qui avait accouché 3 fois dans les toilettes en croyant qu’elle avait envie de faire pipi. Non, c’était la tête du bébé déjà sortie. Sûr, je tenais d’elle, obligé, et Albert avait bien regardé dans les bouquins achetés au kilo, comment m’assister dans cette épreuve en attendant l’arrivée de ma mère et des pompiers (à 5 minutes maxi) après la ponte par moi de la côtelette sans douleur aucune (en fait il avait juste à m’apporter une serviette propre et même pas à faire bouillir d’eau).

Pas d’appréhension particulière donc. D’autant que j’avais des contractions très régulières, non douloureuses depuis le début de mon 8ème mois : les contractions ? Pffuit ! de la petite bière !

Pulchérie avait été prévue pour le 25 décembre. Toute la famille avait dû faire des neuvaines ou jeter des sorts pour qu’elle ne naisse pas le jour de Noël, je ne sais pas trop, mais le mardi 15 décembre sur le coup de 18 heures, je ressens une vague douleur dans les reins en même temps qu’une contraction. Pour le soir est programmé « la tour infernale » (ça ne s’oublie pas !) et un plateau TV. A 18 H 30 re-douleur un peu plus forte mais très supportable et j’appelle Mrs Bibelot qui à l’écoute des symptômes pronostique que le « travail » est commencé. 20 minutes après 3ème contraction, ça se rapproche déjà sacrément, chic, je vais faire cela avant demain midi.

C’est trèèèès supportable et je ricane en songeant aux films dans lesquelles il y a forcément une emmerdeuse qui accouche en plein exode, en pleine bataille, en plein assaut des méchants assiégeants ou en pleine attaque des indiens. Moi je ne serais jamais inondée de sueur, hurlante, grimaçante, réclamant l’extrême onction ou que l’on m’achève. Je vais faire cela avec le sourire, rose et pimpante et fraîche, non mais, je sais respirer MOI ! D’ailleurs je m’en vais faire ma toilette et me remaquiller un petit coup…

Je prépare le plateau TV pour Albert. Obéissante je ne vais pas dîner, c’est défendu quand le travail est commencé au cas où une anesthésie serait nécessaire (ou comment perdre 9 kg, jamais diffusé par « Elle »). J’ai juste droit à de la flotte et encore, j’hésite.

La tour infernale commence et je commence à me lever du canapé sur lequel je suis théoriquement vautrée (je ne sais pas m’asseoir dans un canapé) pour déambuler dans la pièce sous l’oeil torve d’Albert que rien ne perturbait, car :

  • Je ne supporte pas les contractions en position allongée

  • Les contractions sont de plus en plus fortes

  • Les contractions sont de plus en plus douloureuses

  • Albert m’emmerde de plus en plus à regarder la tour flamber au lieu de marcher avec moi en faisant le « petit chien ».

  • Les contractions sont de plus en plus rapprochées.

Le film terminé (à l’époque 22 H 30) Albert part se coucher pour prendre des forces. A deux heures du matin je m’en vas le réveiller cet abruti ! J’ai des contractions toutes les 5 minutes, la neige commence à tomber, il est grand temps de rallier la maternité pour que j’y accouche dans la dignité (enfin presque, là j’ai des petits doutes). Je secoue Albert, je lui dit « Chéri il faut que tu m’emmène ». « Où ça ? » répond le (crétin) trésor adoré, et je commence à faire l’exorcisme en lui arrachant la couette et en lui intimant l’ordre de se lever illico, faute de quoi je lui coupe les couilles (ben oui finalement je pouvais m’inspirer d’un film, mais je ne pensais pas à celui là du tout, j’avais tort).

Arrivée à la maternité à 3 heures du matin. Je me précipite vers l’infirmière de garde, Albert traînant une énorme valise + un sac tout aussi énorme. L’infirmière me demande si ce sont des triplés, et devant mon regard de serial killer et ma bave aux lèvres, en l’absence d’un exorciste compétent m’emmène immédiatement dans la salle de travail pendant qu’Albert se dépatouille pour trouver un ascenseur (pour y coincer la valise et la ruiner en plus).

Tout cela pour apprendre que NENNI, le travail est bien commencé, mais que le col n’est même pas en voie d’effacement ! (saloperie de col, connard d’Adam qui a bouffé la pomme ce crétin, et où est ce crétin d’Albert avec MES bagages ?)

On m’installe dans ma chambre particulière et on renvoit Albert : ce n’est pas pour tout de suite il va pouvoir dormir le trésor.

Je passe la fin de la nuit à déambuler dans la chambre. J’ai de plus en plus mal. La journée se passe, avec examens réguliers : le col s’obstine : il reste résolument clos.. . Maman s’obstine aussi au téléphone à qui Albert revenu vers 11 heures répond qu’à l’ouest, rien de nouveau. Vers 17 H, la sage femme me fait une petite piqûre pour arrêter le travail et mes périgrinations dans la chambre (une contraction me jette à bas du lit pour marcher, je me demande pourquoi je me recouche) afin que je me repose et je m’endors aussi sec devant Albert qui trouve que finalement un accouchement c’est cool et me réveille pour un bisous au moment de partir à 20 H 30 pour aller manger la potée faite par belle maman (moi je suis toujours à l’eau claire).

Le travail reprend spontanément le jeudi matin à 2 H (déjà jeudi) et me jette à bas du lit. J’appelle la sage femme. Les contractions sont plus fortes, je souffre le martyr, et en plus j’ai un genre de glaire rougeâtre dans ma culotte : le bébé est en train de mourir, il faut me faire une césarienne d’urgence sivoupléééé !

AAAAAHHHHH Fait la sage femme sadique, ce n’est rien c’est le bouchon muqueux, le col bouge enfin (qu’il se grouille ce col, on dirait Albert !). Elle m’examine. Effectivement il s’est un peu effacé… Elle me dit que j’en ai encore pour un bout de temps (vieille peau celle-là) et je crois lui avoir dit quelque chose de très grossier (moi ? oui ! un truc en … ulée, je ne suis plus certaine mais elle est repartie l’air pincé.

Elle me laisse déambuler dans la chambre en m’intimant de ne pas l’appeler toutes les cinq minutes : elle a un accouchement, un vrai, en train. Je sais, ma chambre donne sur la salle de travail et je profite de tout. C’est le troisième auquel « j’assiste » depuis mon arrivée. J’ai droit aux cris, aux serments pathétiques (« plus jamais ! plus jamais ! je me fais nonne ! »), aux « poussez madame », et enfin aux pleurs du bébé. La non insonorisation de cette salle m’encourage grandement pour la suite. Je sauterais bien par la fenêtre pour en finir tout de suite et ne plus souffrir, mais nous ne sommes qu’au premier étage et douée comme je suis je me ruinerais juste la rotule… Je déambule toujours, rictus façon « je suis possédée par un démon » aux lèvres, je pisse vert et j’éructe des bulles fluo du plus mauvais effet. Début d’après midi du jeudi, re piqûre pour que je me repose et petit cachet pour que je n’emmerde personne. Albert persiste à trouver que l’accouchement c’est long, mais cool, et maman joue l’exorciste à son tour dans le téléphone en menaçant de débarquer pour que l’on s’occupe vraiment de sa fille (j’aurais voulu tiens, comment qu’elle aurait fait chier tout le monde, surtout la vieille peau !)

Le travail reprend spontanément le vendredi matin à 2 heures. Me jetant à nouveau à bas du lit toutes les 5 minutes. Entre deux contractions j’essaye de dormir. Je souffre horriblement, je ne pensais pas que c’était possible, dans les films ils sont sympas et minimisent…, je pleure, je veux mourir mais voir mon bébé, je ne sais plus qui je suis et en plus je crève de faim.

La nouvelle équipe me trouve en larmes le vendredi matin à 6 heures, debout, cramponnée à je ne sais plus quoi (si je me souviens, les rideaux, j’ai ruiné la tringle). Nouvelle sage femme, adorable cette fois-ci qui téléphone à Albert de rappliquer et qu’elle s’en fout qu’il soit 6 heures, et rameute l’accoucheur. Un homme qui ne me connaît pas (j’avais choisi sa collègue femme forcément plus compréhensive…) et s’indigne. C’est quoi ce travail ? Comment elle est là depuis mercredi 2 heures du mat ? Pourquoi on a arrêté le travail au lieu de le renforcer ? (ben oui pourquoi, mais achevez moi et sauvez mon bébé tout de suite !). Il m’examine, marmonne quelque chose contre sa collègue et m’annonce que l’on va me poser une perfusion qui va accélérer considérablement les choses : le bébé sera là vers midi. Plus que 4 heures à attendre, vu que l’on me pose la perfusion dès l’arrivée d’Albert à 8 heures (toujours rapide).

Là, dès la pose de la perf, je sens nettement la différence. Je souffre encore plus. Chaque contraction est un long martyr et je ne peux plus me lever coincée par la perf. Je me contente de broyer la main d’Albert qui mange tout de même des tripes pour son déjeuner (véridique, je n’en supporte plus l’odeur). Premier examen au bout d’une heure : hop, la sage femme augmente le débit de la perf. La douleur augmente également, cela s’arrêtera où cette torture ? Régulièrement la sage femme vient m’examiner, compatit, et remet un petit coup de perf. A 15 heures enfin (Pulchérie a déjà 3 heures de retard sur le pronostic « vers midi »), j’en suis à 6 cm et on m’emmène dans la salle de travail. Albert met une blouse et une charlotte, il est ravissant.

Début de l’épisode « j’ai envie de pousser mais il ne faut pas ». Respiration du petit chien. Albert change de main. A 16 H 30 enfin, les 10 cm sont là, je peux pousser. Et cela soulage de pousser pendant la contraction. J’y mets tout mon coeur. D’ailleurs tout le monde pousse dans la salle : Albert, l’accoucheur arrivé, la sage femme et la puéricultrice (je me demande toujours s’il n’y avait pas un peintre égaré dans la salle, ou un plombier)… Leurs efforts sont 100 % vain… Pour accélérer un peu les choses l’accoucheur perce la poche des eaux qui pointe, s’éclipse pour nettoyer ses lunettes, revient tout en continuant à essuyer ses verres. Puis après 1/2 heure à pousser (moi, je précise, les autres c’était du pipeau), il m’annonce qu’il voit la tête et que zut elle est mal orientée. Pulchérie se présente tête en l’air (c’est bien elle). L’accoucheur empoigne alors un genre de pinces à asperges, me précise qu’il va me faire mal mais pas longtemps, le temps qu’il positionne bien la tête. Ca s’appelle un forceps et là j’ai cru crever, Albert aussi (sentant encore sa main, ce pauvre bouchon, je lui ai ruiné les carpiens). Puis il empoigne la tête (l’accoucheur, Albert en étant incapable) qui est sortie (ouf) et tire. Albert devient tout blanc, moi aussi sans doute, car j’ai l’impression que l’on est en train de me vider complètement le ventre. A priori vu ce que je ressens, l’estomac va sortir aussi avec le cervelet comme accompagnement…

Et tout à coup elle est là ma fille, sur mon ventre, les yeux grand ouverts, toute rose et lisse après cette épreuve à laquelle elle a participé, l’air étonné, je regarde machinalement la pendule : il est 17 H05 (heure que la sage femme note également). Elle ne pleure pas est-ce normal ? (d’autant que son père et moi pleurons et toute la salle avec). Oui ils attendent un peu pour couper le cordon qu’elle prenne sa respiration tranquillement. L’accoucheur a eu le temps de voir qu’elle a les petits pieds qui rentrent un peu et demande une radio des hanches, envoie du sang de cordon au labo (incompatibilité rhésus) La sage femme tend des cisailles à Albert pour qu’il coupe le cordon, le fait elle même devant sa couleur. Puis on me pique ma fille pour le premier bain avec le papa qui titube un peu.

L’accoucheur procède à la délivrance (une contraction de plus, de la petite bière), me précise qu’il n’a pas eu besoin de me faire une épisiotomie. OUF.

Et on me ramène ma fille, toute rose, toute propre (maintenant ça ne se fait plus) et je la met tout contre moi. Elle a toujours ses yeux bien ouverts et son air curieux. Et toutes mes souffrances n’existent plus devant ses grands yeux bleus. Elle est là, sur mon ventre, et on ne me la piquera pas.

C’est MA FILLE et personne n’a le droit de lui faire de mal. Je pourrais tuer pour elle, là je le sais… Et Albert le sait aussi…

C’était il y a 27 ans. Elle a DEJA 27 ans et je comprends depuis un moment au travers de mes filles, le coup de blues qui prenait mes parents à chacun de mes anniversaires et qui ne va pas en s’arrangeant…

C’était hier, c’est encore aujourd’hui….

Bon anniversaire ma chérie ! 27 ans depuis ce jour là, est-ce possible ? C’est possible… Pourtant je ne me suis pas projetée dans un avenir « lointain » quand je t’ai eue dans les bras pour la première fois, je n’ai même pas pensé à ton premier anniversaire. C’était juste la vie, la suite, qui étaient là, pas ce temps qui passe trop vite.

Et pour les primipares affolées, il y aura la naissance de Delphine nettement plus soft le 12 octobre prochain. Je sais c’est long quand on est en cloque, mais le temps passe toujours trop vite, croyez-moi…