Le temps relatif…

Oui, j’ai pensé qu’il valait mieux vous faire les comptes rendus des fêtes APRES les fêtes. Donc je suis dans l’obligation de vous barber avec la relativité du temps…

Je suis bien évidemment incapable de comprendre la théorie de la relativité, telle qu’elle a été posée par Einstein qui reste mon savant favori.

Mais, et je ne suis certainement pas la seule, la relativité du temps, je la vis tout le temps, au quotidien, dans ma vie.

Un exemple : l’enfance se traîne. Et même dans nos souvenirs c’est un temps qui semble fort long dans notre vie plus ou moins avancée. Que cela a été long avant d’être « grand ». Et puis quand on devient « grand », le temps se met à passer plus vite. Et plus le temps passe, plus on avance en âge, et plus il semble passer vite.

C’est ce que l’on ressent. Une minute reste une minute, une semaine une semaine, un an un an, mais il y a un moment où l’on se dit « déjà ».

Déjà Noël qui revient, déjà Pâques, encore une année de plus depuis que la dernière aïeule nous a quittés, et la petite née hier qui rentre déjà à la maternelle, en primaire, en 6ème, à la fac, qui trouve son premier job.

Déjà dimanche soir, déjà vendredi soir. Le temps s’accélère mais parfois semble se ralentir, et de cela il faut profiter.

Je le vis tous les jours de la semaine. Chez Truchon je terminais à 18 H. Pour peu que je puisse terminer à l’heure sans soirée de prévue, sans courses à faire, et j’étais chez moi à 18 H 15/20. Actuellement je commence plus tôt, et je termine à 17 H. Quand je termine (souvent) à l’heure, je suis chez moi à 17 H 10.

Et il incroyable ce que cette heure de plus qui m’est accordée tous les soirs, me semble longue à meubler, sans ennui aucun bien sûr, mais c’est comme une faille dans mon espace spatio temporel personnel qui ne se referme pas depuis le 18 août, une heure que je savoure particulièrement. A 18 H 15 mon ancienne perception du temps me rattrape et le temps passe « normalement ».

Idem, mes horaires me font faire 37 H 1/2 par semaine, et j’ai donc le premier lundi de chaque mois en récupération. Et ce lundi, ce temps comme volé sur mon temps passé, me semble long. Je le savoure dans sa totalité et jamais je ne me dis « déjà ». Et ce quoi que je fasse. La soirée arrive lentement et là, le temps me rattrape et ce sera une soirée comme les autres…

Alors que comme tout le monde j’ai l’impression d’avoir attendu DES HEURES à la banque (en fait 15 minutes), ou à la caisse (maintenant je regarde ma montre et je suis toujours surprise de voir à quel point 10 minutes ont pu me sembler aussi longues…).

Alors que quand je suis en congés payés, le temps file à la vitesse de l’éclair…

Alors que, mes 8 mois et 2 semaines de chômage sont dans mon souvenir comme deux années pleines et glauques, et bissextiles en plus, avec un maximum en hiver…

Et vous, le temps qui passe vous laisse-t-il de ces plages merveilleuses, où il passe doucement, sans heurt, en vous laissant encore du temps devant vous à savourer ?

MERCI DOM ! (ET Sainte Rita) (ET le désormais non inconnu qui m'a proposé ses services personnellement en échange de mes écrits…) ET…

Le vendredi 5 décembre, le midi, je prends vaguement connaissance des messages sur mon blog. Depuis la veille, je suis en contact avec un lecteur inconnu (qui s’est révélé depuis, mais a été bloqué par wordpress, alors que je recevais ses mails, et j’avais autre chose à faire qu’à aller regarder les spams dans wordpress…) qui me propose de m’aider. Cela ne sent pas l’arnaque, nous dialoguons donc.

Comme je réponds toujours le soir sur mon blog, je survole les commentaires et celui de Dom m’interpelle. Effectivement au boulot j’ai un Dell également, avec une étiquette dessus. Jamais fait attention depuis la mise en place de mon PC qui remonte à 2002, à cette étiquette.

Evidemment ça me travaille tout l’après midi, je suis légèrement obsessionnelle pour certains trucs et que mon ordi me lâche à nouveau, je n’ai vraiment pas envie.

La soirée est longue. Poste après le boulot (mon Truchon actuel n’a jamais poireauté 3/4 d’heure à la poste pour envoyer un recommandé et non, nous n’avons pas de machine à affranchir, et oui, je dois y aller après mon temps de travail, moralité à chaque fois que je vais à la poste, je fais des heures sups. Et en plus je déteste les postières de mon secteur), courses du vendredi, appéro traditionnel frère/soeurs chez les parents, et RV chez le Dr Acromion pour une révision, et chez lui on attend un max, j’ai presque pu terminer mon livre.

Je pense toujours au commentaire de Dom : y a-t-il une étiquette ? En rentrant, le temps de me préparer, et me revoici devant l’ordi. Je tourne la grosse boîte noire dans laquelle on met les disquettes vers la droite : rien. Vers la gauche : j’entrevois quelque chose.

Je tire la grosse boîte noire, et je constate qu’il y a bien une étiquette et que décidément :

  • Je suis presbyte (et casse couilles, je préfère la faire avant vous…)
  • Il fait sombre dans mon entrée. D’ordinaire ça ne me gène pas, là, si.

Demain dès l’aube à l’heure où blanchit la campagne, j’irai emprunter leur lampe de poche et une loupe aux parents. C’est ma mère qui va être surprise, vu que le samedi matin je me lève à 10 H midi. J’ai jusqu’à dimanche 22 H pour activer windows…

On sonne chez moi. Madame Vampire qui n’aime pas ma musique ? où est mon cric ? (à sa place dans la voiture). Non, c’est mon nouveau voisin, en short aussi moche que mon caleçon de maison qui s’est transformé tout seul en sarouel, et en panne de beurre et de lait… Il entre dans l’entrée et visualise immédiatement la grosse boîte noire anormalement positionnée, et mon écran sur lequel s’inscrit la procédure pour activer Windows.

« Vous avez un problème ? »

J’explique et difficile de faire bref. Il file chez lui chercher sa lampe de poche, se met à 4 pattes pour déchiffrer la clef (sans avoir besoin d’une loupe, la vie n’est qu’un long calvaire), tape la clef, et active windows. J’ai eu à peine le temps de dire « ouf » et de noter le code au fur et à mesure (sous coffre désormais). Il jette un oeil sur mon fichier « program files » et me dit qu’il y en a de trop mais pas alarmant.

Et il repart avec son beurre et son lait, content de m’avoir aidée. Ca lui a pris, on va dire 5 minutes…

D’un autre côté, il y a eu Dom ET sainte Rita ! Car comme par hasard (et Einstein lui même ne disait-il pas que le hasard est le nom que prend Dieu quand il veut rester anonyme ?), c’est quand c’était le souk côté ordi que le voisin et sa femme se sont aperçus qu’ils manquaient de denrées essentielles, à une heure où généralement on ne va sonner chez les voisins qu’en cas de crise cardiaque. A 1/4 d’heure près, j’étais toujours dans la panade…

Après son départ, j’aimais tout le monde. Sauf Madame Vampire, faut pas pousser, dont on a entendu qu’elle entrouvrait sa porte pour écouter ce qu’il se passait… Et là nous avons bien rigolé !

PS : pour ceux qui un jour sont amenés à réinstaller Windows XP, le code à rentrer quand c’est demandé est sur l’ordinateur, petite étiquette à laquelle on n’a jamais fait attention ! Le noter donc soigneusement en gros caractères (pour les presbytes) et le mettre en évidence dans le dossier concernant l’ordi.

Car comme moi, bien sûr, vous avez un dossier « ordi ». C’est là que je me rends compte que pour certains trucs, je suis super organisée. Faut que ça m’intéresse quoi… (les charges de copropriété et les impôts ça reste bof…)

PPS : l’inconnu est Oliver, qui s’est lancé à laisser son premier com sur le post précédent, qui a été bloqué je ne sais pourquoi par mon anti-spam (qui l’a laissé passer la fois d’après), et qui a su avant vous, que j’étais sauvée… C’était la moindre des choses. Et il l’a su avant Pulchérie… ENCORE MERCI Oliver ! Bien sûr j’ai remercié le voisin de vive voix, mais il m’a mal répondu (à mon avis)

« Surtout si vous avez à nouveau des problèmes, n’hésitez pas… ».

On le plaint…