La dame aux oeufs…

Je vous la fait brève, parce que le 18 décembre, vous allez souffrir… (devinez pourquoi…)

C’est une histoire toute bête, mais…

Il y a quelque chose que je n’ai pas compris…

Je sors du boulot, et je vais faire ma petite course de la semaine chez l’arabe du coin, très sympa, que nous avons tous à coeur d’aider à vivre. D’ailleurs sa boutique se porte bien, et je peux bien mettre 50 cents de plus dans des croquettes pour chat.

Je sors de chez lui, avec les dites croquettes + un nuts (oui je sais, c’est mal), et je me dirige vers ma voiture.

De la voiture garée derrière moi sort une dame d’un certain âge (depuis que ma mère a eu 70 ans, je ne sais plus trop comment cataloguer les dames d’un certain âge…), qui porte, bien posés sur sa main droite, 3 plateaux d’oeufs, genre le plateau de 24 oeufs…

Une livraison pour le petit arabe ? Pour le boulanger d’à côté ?

On ne saura jamais.

Un homme d’un certain âge également, la croise, et lui flanque une claque remontante sous la main droite. Les 3 plateaux ont giclé et tous les oeufs se sont écroulés par terre en faisant bien entendu « splatsh », pendant que l’auteur du forfait se barrait en courant…

La femme s’est retrouvée toute conne, regardant ses 3 X 24 oeufs, éclatés par terre, sans rien dire… Sans un cri, sans un mot, sans suivre des yeux son agresseur…

Séparation mal vécue ? Et vengeance gratuite du plaqué sanglotant ?
Vengeance d’un voisin qui déteste le bruit de ses coqs ?
Connard passant là par hasard et aimant voir les oeufs se briser par terre ? donc mauvaise blague ?

Tout ce que je sais et c’est idiot, mais que sur le coup elle m’a fait mal au coeur. Et que j’étais raidie de stupéfaction, à tel point que je n’ai rien proposé pendant qu’elle ramassait ses plateaux.

Après j’ai rigolé toute seule dans ma voiture, parce que le comble de l’histoire c’est que le pharmacien régulièrement intoxiqué au pastis dès 12 H 30, est sorti pour voir ce qu’il se passait. Et qu’il a dérapé dans l’omelette et s’est tôlé grave…

Après vérification qu’il se portait bien, et la dame aussi (malgré les oeufs…) tout le monde est reparti… Moi de même. Je veux bien faire le saint bernard de temps à autre, mais faut pas pousser les oeufs dans les orties…

Page blanche…

C’est un samedi gris et pluvieux. Pas d’énergie. La veille au soir, repas de fin d’année dans un excellent restaurant, offert par le patron. Ce doit être la truffe qui me pèse, je ne sais pas…

Samedi 13 décembre, je réalise que je n’ai pas pris le soin de programmer mon post du samedi, puisque je poste un jour sur deux, sauf exception.

Il faut que je poste. Je me dois à mes lecteurs (qui s’en foutent le samedi, à un point que je n’imagine même pas…)

Page blanche…

Si j’écris ça et que je le poste, Pulchérie va surgir telle un diable de sa boîte. Car elle a bien sûr toujours accès à tout. Et elle va me dire : » non mais tu te moques du monde ? Tu as 96 brouillons sur wordpress, et encore 116 brouillons sur canalprout, et tu déclare page blanche ? »

Ben voui.

Il fait morne et gris, il pleut, et ce que j’ai écris, c’est morne et gris, moche et mal tourné, ça ne peut intéresser personne. Moi à me relire, je me trouve nulle. Pour un peu je fermerais mon blog. Ca m’esclave de relire l’humour (même pas drôle), l’histoire (trop triste), et le reste. Qu’est-ce que j’écris comme conneries ! Du coup, un seul post trouve grâce à mes yeux : le couscous de mes parents. Délicieux, mais que je vous donne la recette et que si vous la réussissez, et bien chapeau !

Et puis tout à coup un tilt dans ma tête, alors que je pars acheter des croquettes pour le chat après avoir posté ma recette (nulle).

Ben VI, hier j’ai mal profité du dîner, et aujourd’hui ce n’est pas ça…

Je devrais le savoir que depuis toujours la pleine lune ne me vaut rien… J’avais bien percuté hier matin que si les hommes s’engueulaient à n’en plus pouvoir dans ma boîte, c’est parce que c’était pleine lune, mais je me suis oubliée au passage…. Moi, elle m’anéantit tous les mois, la garce…

Et vous, la pleine lune, ça vous fait quelque chose ? Car je connais pas mal de personnes que cela influe : trop d’activité, morosité ou le contraire. Je ne vous parle pas des accouchements, ce n’est plus de mon âge, mais cela a une incidence apparemment évidente… (la lune influe sur les marées et nous sommes tout petits à côté de l’océan Atlantique)…

Le couscous (délicieux) des parents…

Couscous_71578630Pour faire une bonne bouillabaisse un bon couscous, il faut se lever de bon matin, préparer le pastis et l’eau fraiche, s’armer de courage.

Déjà trouver l’engin ad hoc. Mrs Bibelot a un petit couscoussier et un grand. Elle prend systématiquement le grand, dans lequel un enfant de 3 mois tient à l’aise (j’ai une preuve via Delphine, mais je ne retrouve pas la photo).

Pour réussir la recette il faut grosso modo pour 6 à 8 personnes (chez moi on fait toujours grosso modo).

  • Deux oignons : chériiiiiiii, tu peux m’éplucher les oignons et me les émincer finement ? Comment ça tu es en train de te sécher ? Tu sais bien que les oignons me font pleurer !!!!

  • Un beau poivron : pendant que tu y es tu peux t’occuper du poivron je vérifie que j’ai bien de la semoule en réserve

  • Merde je n’ai plus de semoule en réserve, j’appelle Cora, elle en a toujours chez elle… (il est exact que je prévois toujours que maman va manquer de semoule)

  • Du paprika doux en grosse quantité, du sel, du poivre,

  • Du mouton : collier de préférence : chériiiiii, tu peux me couper le mouton en morceau ? Pas trop gros les morceaux. Non je ne peux pas t’aider, je fais revenir l’oignon et le poivron, j’attends avec impatience la viande

  • Du poulet découpé : non je n’ai pas pris de poulet cette fois ci, personne n’en prend jamais

  • Des merguez : merde je pensais qu’il me restait des merguez au congélo… J’appelle Cora qu’elle m’en ramène

  • Des courgettes : comment ça je n’en ai pas pris assez ? J’en ai pris trois. Comment ça comme d’habitude et même que si on serait 50 je prendrais 3 courgettes ? Tu n’as qu’à faire les courses

  • Des carottes : tu trouve toujours qu’il y a trop de carottes ! Drôle d’idée aussi de ne pas aimer ça, les carottes ça rend aimable

  • Mais si tu es aimable naturellement…

  • Des navets : je sais que tu n’aime pas ça, mais là j’ai trouvé des petits navets nouveaux apparemment délicieux et d’autres aiment bien.

  • Faire revenir la viande avec l’oignon et le poivron, arroser plus que largement, saler, poivrer, mettre du paprika largement (exit les épices à couscous)

  • Incorporer les légumes

  • Il me manque quelque chose… Non les pois chiche sont à part, fiche moi la paix et occupe toi de la semoule

  • Ah Coraline tu tombe bien, j’ai oublié les fonds d’artichauds. Si si, tu en trouveras chez le petit arabe qui a de tout

  • Ajouter donc les légumes dans le bouillon qui commence à se faire, dans l’ordre : carottes, navets, puis courgettes qui ne cuisent pas longtemps assez tard et fonds d’artichaud au dernier moment parce qu’ils sont déjà cuits.

  • Récupérer les parents en train de s’étriper au sujet de la harissa qui est trop ou pas assez diluée

  • Faire cuire les merguez nonobstant les avis de la maitresse de maison qui trouve que cela fait trop de fumée.

  • Préparer les plats.

  • Se régaler en se marrant, parce que c’est vrai que les courgettes manquent cruellement… donc la prochaine fois il y en aura de trop…

SI SI, c’est TOUJOURS COMME CELA QUE CA SE PASSE !!!

La mère indigne (suite…)

Donc la première mésaventure de Cendrillon fut close sur un : « Tu es contente hein ? Tu as gagné ! Si il y a une chose qui est certaine c’est que les joints c’est plus jamais ! J’espère que tu as compris !« .

Sauf qu’elle n’allait pas tenir parole. De 6 ans plus âgée que sa soeur, elle débuta ses études supérieures avec plusieurs handicaps :

  • Un mère pas marrante du tout d’où son surnom de marâtre (elle en parlait toujours comme cela il y a deux ans)
  • Une petite soeur préférée et ultra gâtée, ce qui la poussait elle, à se dépasser et parfois à oublier qu’il lui fallait se dépasser.
  • Un père prof dans son IUT, impossible de falsifier les notes ou autres
  • Les parents se détestant cordialement depuis leur divorce 12 ans plus tôt et l’arrivée d’une demie-soeur chez le père elle aussi chouchou gâté.

Cendrillon était plutôt branchée math, chimie et autres joyeusetés généralement plus masculines (si si, c’est la raison pour laquelle certaines sections très scientifiques sont une mine à mecs pour les filles).

Cendrillon se dirigea vers le « génie chimique » (qui vaut mieux que le génie militaire) et fit la connaissance de Bob qui allait devenir son mari. Et Bob, lui, les joints, il en fumait souvent, pas trop mais, assez pour que Cendrillon y goûte à nouveau sans être malade.

Elle incrimina donc des tomates moisies pour son malaise vieux de 4 ans et Bob et elle réussirent à se procurer un plan de cannabis lorsqu’ils s’installèrent ensembles, hélas, non loin de chez la marâtre qui, finançant le deux pièces exigeait d’en avoir la clef (je me vois m’introduire chez les filles en leur absence, cela ne me viendrait même pas à l’esprit).

Et donc le cannabis prospérait grandement.

  • « Vous avez une plante verte admirable dans votre salon » déclara un jour le furoncle la marâtre
  • « D’ailleurs je vous en ai pris une branche, je vais essayer de la bouturer »
  • « Ca s’appelle comment ? Jamais vu ça chez Jardineyland »
  • « C’est joli, et touffu, et tout et tout ».

Bob marmonna un nom en « um » et « us » pour faire savant, et s’en alla faire le café. Cendrillon, elle, ne connaissait bien évidemment pas le nom de la plante qu’une copine très sympa lui avait ramenée d’Amsterdam offerte pour son anniversaire.

Et puis la marâtre constata au fil de ses visites officielles ou officieuses, que la plante périclitait. Elle perdait anormalement ses feuilles, malgré un arrosage lui semblant correct, alors que chez elle la bouture prospérait. Feuilles d’ailleurs dont on ne retrouvait jamais les cadavres sur la moquette, elle pouvait féliciter sa fille pour sa conscience à bien passer l’aspirateur tous les jours…

Elle leur apporta même de l’engrais dont ils se débarrassaient à petite dose dans l’évier pour faire croire qu’ils s’en servaient. On ne sait jamais l’engrais, à fumer c’est peut-être redoutable…

Et le cannabis termina sa vie déplumé, malgré l’engrais, des soins constants, et même la marâtre qui venait lui mettre de la musique de temps à autre puisqu’il paraît que les plantes aiment la musique… (ça doit être pour ça que mon ficus survit dans l’entrée…)

Et la revanche de Cendrillon était toute prête : elle avait encore la clef du domicile maternel (comme beaucoup d’enfants qui se respectent), et la plante verte qui prospérait si bien chez sa mère, commença à perdre ses feuilles aussi. Le dilemne était grave car ils étaient quasi certains de fumer AUSSI de l’engrais, mais bon… le raisin est sulfaté à y bien réfléchir et ça ne les empêchait pas de boire du vin…

Feuilles qui disparaissaient également, et la marâtre d’en chercher les cadavres partout (bien fait !). Jusqu’au jour où elle ne retrouva que les branches sans rien comprendre : plante verte morte, pas de feuilles mortes par terre…

Je n’ai pas tout compris (faisaient-ils sécher les feuilles encore vertes ou avaient-ils un moyen pour qu’elle sèchent sur pied, je suis nulle dans la culture et l’utilisation du cannabis).

L’affaire dura 2 ans. Puis Cendrillon et Bob décidèrent d’être parents une fois leurs études terminées et un travail trouvé, et là, plus royalistes que le roi, ils cessèrent alcool, cigarettes, et bien sûr cannabis ou tout autre truc malsain. Depuis la naissance de Jack, ils font la morale à tout le monde d’ailleurs, en ce qui concerne ce genre de produits, et ont même arrêté le café.

Rien n’est pire qu’un converti. Et les serments pathétiques donc, vous imaginez ce que j’en pense !

« Tu es contente hein ? Tu as gagné ! Si il y a une chose qui est certaine c’est que les joints c’est plus jamais ! J’espère que tu as compris ! »

D’un autre côté la marâtre n’en a rien su… et je trouve que c’est bien dommage…

La mère indigne…

Il était une fois dans un beau pays, deux jeunes filles somme toute assez raisonnables, pas du genre à en faire baver de trop à leur mère un peu débordée. On dira pas de trop, ce n’était pas des anges non plus.

Il était une fois une mère qui avait fait la leçon sur certains sujets à des enfants l’écoutant religieusement, le casque sur les oreilles avec la musique à donf (ces mères quelle plaie !).

Un beau jour une des filles essaya un joint dans une soirée, joint qui ne lui fit aucun effet. Sa mère racontant n’importe quoi, elle essaya une deuxième fois, histoire de faire comme les autres. Bien entendu elle n’en souffla mot à personne sauf à sa soeur.

« Je ne dirai rien » déclara la soeur, « croix de bois, croix de fer, si je mens je vais en enfer ». Serment pathétique de la jeunesse qui ne sait pas ce que représente une croix de fer (je m’égare, comme d’habitude).

La testeuse commença tout de même à faire des remarques sur ces histoires de drogues dont il fallait se méfier, qui ne font même pas l’effet d’un petit verre alcoolisé. « Moi je ne bois pas d’alcool » déclarait-elle, à la famille pétrifiée et totalement alcoolisée…

Puis, sans savoir qu’il y a joint et joint, elle retomba dedans sans appréhension pour faire comme tout le monde. Là c’était différent. Elle planait un peu, et avait envie de dormir. La vie était belle et sa mère lui avait raconté n’importe quoi pour lui dissimuler l’existence de ce paradis. Le temps passant un peu, elle se sentit un peu nauséeuse, mais un prince charmant vicelard lui assura qu’une bouffée de plus mettrait fin à ce malaise inopportun.

Raccompagnée par deux amies complaisantes, Cendrillon égara une chaussure dans le hall d’entrée de son immeuble, se trompa d’étage et essaya pendant 5 minutes d’ouvrir la porte d’un couple de voisins qui déclenchèrent chez elle une sonnette d’alarme en l’avertissant au travers de la porte, qu’ils appelaient les flics.

Monter un étage c’était difficile. Un éléphant occupait l’ascenseur, et ses jambes ne la portaient plus. Elle monta donc l’étage sur les fesses, et encore, péniblement. Restait à se relever pour ouvrir la porte et la marraine la fée marâtre ou bout de 5 minutes à entendre fourbanser dans sa serrure, se leva de fort mauvaise humeur pour ouvrir à sa progéniture.

La dite progéniture se tenait sur le pallier, légèrement vacillante mais un sourire extatique figé sur ses lèvres. Pupilles dilatées, air un peu hagard, elle avait tout de la jeune fille qui n’est plus très claire.

Avant que la marâtre ait pu émettre la moindre remarque en voyant sa fille tituber dans l’entrée, cette dernière leva un doigt :

-« Tu entends maman ? Ce sont les arbres qui poussent ! Comme c’est bôôô ! ».

Elle se dirigea vers le grand balcon pour mieux entendre les arbres pousser et pourquoi pas chanter l’ode à l’arbre qui pousse, mais renonça, c’était trop loin, au moins 5 mètres, et s’affala dans un des fauteuils en cours de route pour fondre en larmes. Elle ne pouvait pas aller entendre de plus près les arbres pousser et c’était injuste parce qu’un arbre qui pousse c’est bôôô. Le chien vint la renifler et elle redoubla de pleurs parce qu’il avait un champignon sur la truffe et que la marâtre ne l’avait pas remarqué.

La marâtre se taisait, à mi chemin entre l’exaspération et l’amusement, et attendant le moment où les choses risquaient de basculer, ce qui ne manqua pas d’arriver. Dans un hoquet, Cendrillon se dressa subitement et couru sans vaciller vers les toilettes dans lesquels elle se précipita. Elle restitua du taboulé, de la salade de maïs et des tomates dans la cuvette et piailla quand la marâtre tira la chasse d’eau : on ne noie pas des tomates, c’est très vilain.

Assise dans les toilettes elle se remit à pleurer sur l’injustice de la vie et la mort des tomates, puis se sentit à nouveau mal. Et là, la marâtre, car c’en était réellement une, lui apporta une cuvette, et des lingettes à ne pas jeter dans les wc, et laissa Cendrillon en plan se démerder avec son reste de joint.

Cendrillon était seu-le. Sa soeur blottie dans son lit, l’écoutait être malade sans pouvoir bouger un doigt, car l’idée que cela puisse être contagieux la terrifiait depuis qu’elle souffrait d’une phobie de la régurgitation. Sa mère écoutait également de loin en se disant avec sadisme que c’était une bonne leçon et qu’elle n’aurait rien à ajouter.

Puis, Cendrillon se traîna jusqu’à son lit avec la cuvette à portée de main au caz’où qui n’eut pas lieu, et s’endormit au milieu des arbres qui poussent en chantant, entourée de chiens portant un cèpe de bordeaux sur la truffe…

Le dimanche, Cendrillon émergea complètement pâteuse. L’odeur de la brioche grillée, du chocolat chaud et du gigot d’un appartement voisin se mélangeaient en elle, provoquant un rappel cruel du malaise de la veille au soir vers 2 heures du matin. Courageuse mais pas trop téméraire, elle attendit d’entendre la marâtre et la soeur indigne rire dans la salle de bain pour se lever et dériver vers la cuisine où elle se servit un verre d’eau. Puis elle décida d’affronter la marâtre en pratiquant, comme Napoléon, l’attaque comme moyen de défense. Elle ouvrit donc la porte de la salle de bain et lança aux deux personnes présentes, médusées :

-« Tu es contente hein ? Tu as gagné ! Si il y a une chose qui est certaine c’est que les joints c’est plus jamais ! J’espère que tu as compris !« .

Et elle claqua dignement la porte de la salle de bain pour aller finalement se recoucher, abandonnant soeur et mère muettes de saisissement…

Edit du mardi midi : attention, je n’ai jamais prétendu que Cendrillon était une de mes filles. Cette mésaventure est arrivée à une de mes ex-collègues qui en veut toujours à sa mère, 15 ans après…

MERCI DOM ! (ET Sainte Rita) (ET le désormais non inconnu qui m'a proposé ses services personnellement en échange de mes écrits…) ET…

Le vendredi 5 décembre, le midi, je prends vaguement connaissance des messages sur mon blog. Depuis la veille, je suis en contact avec un lecteur inconnu (qui s’est révélé depuis, mais a été bloqué par wordpress, alors que je recevais ses mails, et j’avais autre chose à faire qu’à aller regarder les spams dans wordpress…) qui me propose de m’aider. Cela ne sent pas l’arnaque, nous dialoguons donc.

Comme je réponds toujours le soir sur mon blog, je survole les commentaires et celui de Dom m’interpelle. Effectivement au boulot j’ai un Dell également, avec une étiquette dessus. Jamais fait attention depuis la mise en place de mon PC qui remonte à 2002, à cette étiquette.

Evidemment ça me travaille tout l’après midi, je suis légèrement obsessionnelle pour certains trucs et que mon ordi me lâche à nouveau, je n’ai vraiment pas envie.

La soirée est longue. Poste après le boulot (mon Truchon actuel n’a jamais poireauté 3/4 d’heure à la poste pour envoyer un recommandé et non, nous n’avons pas de machine à affranchir, et oui, je dois y aller après mon temps de travail, moralité à chaque fois que je vais à la poste, je fais des heures sups. Et en plus je déteste les postières de mon secteur), courses du vendredi, appéro traditionnel frère/soeurs chez les parents, et RV chez le Dr Acromion pour une révision, et chez lui on attend un max, j’ai presque pu terminer mon livre.

Je pense toujours au commentaire de Dom : y a-t-il une étiquette ? En rentrant, le temps de me préparer, et me revoici devant l’ordi. Je tourne la grosse boîte noire dans laquelle on met les disquettes vers la droite : rien. Vers la gauche : j’entrevois quelque chose.

Je tire la grosse boîte noire, et je constate qu’il y a bien une étiquette et que décidément :

  • Je suis presbyte (et casse couilles, je préfère la faire avant vous…)
  • Il fait sombre dans mon entrée. D’ordinaire ça ne me gène pas, là, si.

Demain dès l’aube à l’heure où blanchit la campagne, j’irai emprunter leur lampe de poche et une loupe aux parents. C’est ma mère qui va être surprise, vu que le samedi matin je me lève à 10 H midi. J’ai jusqu’à dimanche 22 H pour activer windows…

On sonne chez moi. Madame Vampire qui n’aime pas ma musique ? où est mon cric ? (à sa place dans la voiture). Non, c’est mon nouveau voisin, en short aussi moche que mon caleçon de maison qui s’est transformé tout seul en sarouel, et en panne de beurre et de lait… Il entre dans l’entrée et visualise immédiatement la grosse boîte noire anormalement positionnée, et mon écran sur lequel s’inscrit la procédure pour activer Windows.

« Vous avez un problème ? »

J’explique et difficile de faire bref. Il file chez lui chercher sa lampe de poche, se met à 4 pattes pour déchiffrer la clef (sans avoir besoin d’une loupe, la vie n’est qu’un long calvaire), tape la clef, et active windows. J’ai eu à peine le temps de dire « ouf » et de noter le code au fur et à mesure (sous coffre désormais). Il jette un oeil sur mon fichier « program files » et me dit qu’il y en a de trop mais pas alarmant.

Et il repart avec son beurre et son lait, content de m’avoir aidée. Ca lui a pris, on va dire 5 minutes…

D’un autre côté, il y a eu Dom ET sainte Rita ! Car comme par hasard (et Einstein lui même ne disait-il pas que le hasard est le nom que prend Dieu quand il veut rester anonyme ?), c’est quand c’était le souk côté ordi que le voisin et sa femme se sont aperçus qu’ils manquaient de denrées essentielles, à une heure où généralement on ne va sonner chez les voisins qu’en cas de crise cardiaque. A 1/4 d’heure près, j’étais toujours dans la panade…

Après son départ, j’aimais tout le monde. Sauf Madame Vampire, faut pas pousser, dont on a entendu qu’elle entrouvrait sa porte pour écouter ce qu’il se passait… Et là nous avons bien rigolé !

PS : pour ceux qui un jour sont amenés à réinstaller Windows XP, le code à rentrer quand c’est demandé est sur l’ordinateur, petite étiquette à laquelle on n’a jamais fait attention ! Le noter donc soigneusement en gros caractères (pour les presbytes) et le mettre en évidence dans le dossier concernant l’ordi.

Car comme moi, bien sûr, vous avez un dossier « ordi ». C’est là que je me rends compte que pour certains trucs, je suis super organisée. Faut que ça m’intéresse quoi… (les charges de copropriété et les impôts ça reste bof…)

PPS : l’inconnu est Oliver, qui s’est lancé à laisser son premier com sur le post précédent, qui a été bloqué je ne sais pourquoi par mon anti-spam (qui l’a laissé passer la fois d’après), et qui a su avant vous, que j’étais sauvée… C’était la moindre des choses. Et il l’a su avant Pulchérie… ENCORE MERCI Oliver ! Bien sûr j’ai remercié le voisin de vive voix, mais il m’a mal répondu (à mon avis)

« Surtout si vous avez à nouveau des problèmes, n’hésitez pas… ».

On le plaint…

La yentilla sorcièra touyoura dans la merda…

Vous allez rire.

Ce qui est normal puisque moi, je ne rigole pas…

Vous avez donc NATURELLEMENT suivi mes mésaventures avec mon ordi (ceux qui répondent « non » sont privés de desserts jusqu’au 2 janvier au matin). Sur lequel j’ai réinstallé Windows XP (sans perdre tous mes fichiers sauf l’essentiel…) avec le CD Rom qui allait bien : celui sur lequel il était précisé « réinstallation ». J’ai un max de CD Rom qui ont été livrés avec l’ordi, c’est une rhorreur inqualifiable et du coup j’ai installé plein de trucs inutiles…

Heureusement que j’étais là pour tout bien garder, y compris la facture d’achat de l’ordi. J’ai donc retrouvé tous les CD d’installation, et LE CD de réinstallation. J’ai été surprise d’ailleurs qu’on ne me demande pas mon numéro de clef… (z’avez qu’à avoir des pannes aussi si vous ne savez pas ce qu’est un numéro de clef, d’abord…)

Hors ON m’informe tous les jours qu’il me reste X temps pour faire une mise à jour définitive de Windows.

Lasse de ce message (pfuit !) après la fin du concours, je me suis mise en tête de faire cette fameuse actualisation, via internet naturellement.

Hors, tout se passe bien au départ, mais il y a un moment où ON ne reconnaît pas la « clef » de l’installation d’origine. On me la demande donc. Je l’ai, je sais que c’est l’étiquette argenté du CD d’installation qui possède ce chiffre miraculeux. Je sais au moins ça.

Et comme je l’ai, j’essaye de la rentrer, mais impossible… Le site internet ne me laisse même pas taper les chiffres, il fait « pas glop, pas glop »… Du coup je cherche vainement une « clef » concernant le CD de réinstallation, et autant vouloir transformer mon ex Truchon en archange ayant la mission de sauver le monde (pendant ce temps là il ne fera chier personne, parce qu’il y a du taf…)

D’ici à ce que tout se désinstalle dans 2 jours, tout seul, parce que Windows XP familial qui est une sombre daube, me fait un caca nerveux… Je sens le coup de grisou, comme je sens que l’hiver, le vrai, sera bientôt là…

D’ici à ce que je sois obligée de réinstaller ma grosse boîte noire tous les 30 jours (déjà ?) et puis faire les 362 manips nécessaires pour récupérer Internet, mon netvibes, ma configuration, etc… tous les 30 jours également, maman, j’ai peur !

Il y a bien un numéro de téléphone à 10 Euros la minute à appeler, mais sur ce coup là, je reste méfiante. Pas envie de me retrouver sur une plate forme en Corée du nord moyenne orientale, pour tomber sur quelqu’un qui n’y connait rien après 45 minutes d’attente…

Je fais quoi ? Je m’ouvre les veines ?

Avec un cutter, un couteau à beurre, une scie circulaire, une tronçonneuse, une lime à ongles ?

Yé souis dans la merda yousqu’à là !!! Eet yé reste polie !

La gentilla sorciera dans la merda (je n'ai jamais fait d'italien, comment ça ça se sent tout de suite ?)…

Comme vous le savez (ou pas, dans ce cas là, honte à vous, je n’écris pas depuis juin 2006 pour qu’on me dise « ah bon ? »)), j’ai été victime d’un virus qui m’a obligée à réinstaller mon ordi en priant sainte Rita, patronne des causes désespérées, pour que mon disque mort ne soit pas dur, ou l’inverse, finalement je ne sais plus…

Donc le disque dur n’était pas mort, mais il me semblait avoir perdu tous mes fichiers. C’est en lançant un scan du disque mort pas dur , grâce à un programme qu’un collègue informaticien à la base m’avait refilé, que j’ai vu défiler sous mes yeux éblouis (ben voui) les fichiers que je croyais disparus. C’était limite la vision d’un Archange sauf qu’apprendre être enceinte à 50 berges du St Esprit, j’étais tout de suite contre (vous vous rendez compte, quand on crucifiera le petit j’aurais légèrement 100 ans et toujours pas appris à régler les traumatismes de base…)

BREF ! Après éteignage et rallumage de la grosse boîte noire dans laquelle on met les disquettes (ce n’est pas de moi, c’est de Charles Hubert), toujours en priant sainte Rita. J’ai retrouvé tous mes fichiers. Miracle. Merci Sainte Rita, Saint Patrick, Sainte Elodie et Sainte Estelle (après je me lasse…)

Je suis donc partie dès l’aube, un dimanche à l’heure où blanchissait encore la campagne (c’est dire l’angoisse, parce que je suis programmée le dimanche pour me réveiller à 11 H, on va dire 11 H 15), à Confo m’acheter un disque dur externe sur lequel j’ai sauvegardé mes précieux fichiers (ça n’a pris que le modique temps de 4 H et demi, je ne sais plus, mais au moins 4 H).

Donc je me sentais un peu tranquille un minimum. Au pire si l’ordi décède, je m’en vais acheter une grosse boite noire dans laquelle on met les disquettes (mon écran me convient, le reste aussi), je réinstalle tout, non sans jurons (je suis d’une grossièreté incroyable…) et puis je récupère mes fichiers précieux sur la sauvegarde (débranchée pour l’instant, je n’ai rien de plus à sauvegarder).

Sauf que, samedi 29 novembre 20 H 03, Pulchérie me demande en boulottant du gratte indochinois (sic) des articles que j’ai écris il y a un max de temps sur mon mac Intosh (elle adorait me lire sur mon mac…). Objet antique reflet de la génération montante de son époque (1991), et dont la vision ferait rigoler n’importe qui. Sauf qu’il marche encore (enfin aux dernières nouvelles).

L’ordi de rêve, un écran qu’on dirait un GPS, 1 plombe pour ouvrir un fichier, 40 KO de mémoire vive, d’où l’utilité des disquettes. J’en ai un max, et jamais trouvé le moyen de passer de la formule mac 1991 à la formule PC non Mac de 2002… (si vous avez LE truc, merci de me le communiquer… j’ai un roman quasi terminé sur une disquette, et 32 nouvelles sur une autre, sans parler de ce au sujet de quoi Pulchérie salive)…

J’ai donc à une certaine époque rallumé Mr Mac pour recopier une partie de mes écrits, pour mon blog. Ca reste un bon souvenir le mac sur le bureau, moi la tête vrillée vers la gauche et les cervicales en déroute, et l’autre en train de mouliner pour me restituer mes niaiseries, avec son connard de mulot ne bénéficiant pas de l’option « clic droit, clic gauche ». J’ai souffert un max (tout le monde s’en fout !) et j’y ai passé un temps fou.

J’ai bossé un max, et je me suis souvenue le 29 novembre à 22 H 32 que j’avais recopié les écrits dont Pulchérie a besoin. Confiante et tout, me voici partie dans mes fichiers. Deux de disparus, n’ayant pas survécu à la réinstallation de l’ordi…

PDBDM. Le dimanche 30 novembre à 12 H 34 je signale à Pulchérie l’enfer et damnation. Elle me rétorque de son ton agréable habituel de geek « non tes fichiers sont fatalement quelque part. Lors d’une restauration, ils sont sauvegardés ».

« Ah bon même ceux du bureau (où j’avais stocké mes preuves de déclarations assedics, impôts, mes photos pour blog, etc… »

« VI » (sous entendu : tu n’es qu’une quiche, ce qui est exact).

Donc c’est quelque part sur mon ordinateur.

Mais OU ? NDD ? Je suis face à la machine qui rend fou !

Je cherche, je cherche, et Sainte Rita roupille là haut, que je ne ne veux pas en dire trop de mal dès fois que ça la vexe et qu’elle décide de faire mourir mon disque mou/dur une bonne fois pour toute.

Car sur l’ancien Windows XP, il y avait 2 sessions. La mienne et celle de Charles Hubert. J’avais tout rapatrié sur la même (la session principale qui n’avait pas besoin de mot de passe). Mais le disque mou garde la mémoire de ma session, et aurait-il planqué là, le fichier dont j’ai fichtrement besoin ?

C’est certainement ça. Sauf que ça me répond « accès interdit ». Sans même me demander le mot de passe.

Et point barre. On ne discute pas avec un disque mou. On s’incline, on ne décide pas.

Ne me reste plus qu’à ressortir Mr Mac et à retrouver mes disquettes. Et à me vriller les verbèbres pour tout bien recopier…

Priez pour moi mes frères… (sans oublier Ste Rita qui est très susceptible, on a dû la traumatiser juste avant sa mort… ce qui paraît logique vu qu’elle a été canonisée…)

PS : je viens d’aller lire la vie de Sainte Rita, ça n’arrange pas mes échalottes…

Ligne d'arrivée…

Le 30 novembre au soir, à 23 H j’ai été définitivement déclarée 6ème du concours. Donc, j’ai perdu.

Je remercie ici tous ceux qui sont allés me soutenir pendant le concours. Eh oui, le masculin l’emportant sur le féminin, il s’agit bien de « tous ceux », car Marcus avec un dévouement admirable est allé se fourvoyer sur ce site 100 % greluches, et m’y a laissé des commentaires. On l’applaudit bien fort (et je le remercie de même).

J’ai été une des premières contributrices sur ce site, pour épauler Pulchérie, avec plaisir. J’abordais le concours avec optimisme, encouragée par elle, et j’ai d’ailleurs été première pendant une bonne semaine.

J’ignorais alors que dans le règlement, il ne suffisait pas d’écrire plus ou moins bien, ou plus ou moins souvent. D’autres paramètres jouaient énormément : les votes bien sûr (l’étoile de droite pour 5 points ET sur un maximum d’articles), le nombre de commentaires reçus, que l’on postait chez les autres (pas toujours envie de commenter sur la bague que l’on trouve horrible sur la photo, ou sur le dernier article torride sexo…).

Hors il apparaît que certaines ayant du temps, passaient leur vie à aller commenter PARTOUT, CHEZ TOUT LE MONDE, LE MOINDRE ARTICLE. Limite forum dans certains cas sur certains articles. Le commentaire de la gagnante sur les résultats est assez éloquent :

Génial! ça y est,nous pouvons retourner voir s’il y a toujours des oiseaux dans le ciel et s’il fait aussi frisquet que les gens le disent!Merci au café serré, au thé noir et aux Chocobons pour leur soutien inconditionnel. Bravo les filles, nous avons bien travaillé!

Je n’ai pas commenté son commentaire, car je crois que j’aurais été modérée…

Bref, j’ai perdu. 6ème c’est bof. Je n’étais pas de taille et je n’ai jamais eu l’âme de don Quichotte…

Pulchérie peut dormir tranquille : sa môman ne viendra plus l’emmerder avec le concours. Je me retrouve avec un bon d’achat dont je ne vais pas savoir quoi faire, et j’ai gaspillé des (à mon sens) bons articles qui auraient pu tout simplement contribuer à la continuation du site…

Mais surtout, merci ici à tous ceux qui m’ont soutenue, et qui l’ont fait parfois de façon anonyme… Grâce à eux j’ai pu dire « tout est perdu, fort l’honneur »…

Des bises à tous !

A découvrir ou à relire…

J’ai rencontré le héros j’avais 14 ans. Mon arrière grand père en avait 4 tomes dans sa bibliothèque, dans la collection Nelson dont il avait une horrible quantité de livres (il m’avait déjà refilé l’intégrale de Victor Hugo, j’étais ravie). Au 4ème tome on pouvait penser que c’était la fin de la saga. Mais celle-ci m’avait mieux plus que « les misérables » (allez savoir pourquoi…)

LE MOURON ROUGE
Auteur : la Baronne Orcsy, dont on sait tout de suite ce qu’elle pense des républicains et de Napoléon. D’un autre côté si on relit l’histoire des massacres de septembre et certaines périodes noires de la révolution, on peut la comprendre. La baronne…

Le héros est un anglais qui a décidé de sauver un maximum de « ci-devant aristo » de la guillotine, pendant la terreur avec un groupe d’amis à lui. Avec des ruses incroyables, et un flegme tout britannique. Et il réussit son coup à chaque fois, ce qui met Robespierre en colère, et c’était le genre de mec à ne pas énerver…

Et le mec à ne pas énerver met sur sa piste « Chauvelin ». Dans le premier tome, Chauvelin contacte une actrice française partie en Angleterre pour épouser un lord anglais. Il l’oblige à enquêter sur ce fameux mouron rouge qui est anglais, ayant des preuves de non patriotisme concernant son frère, ces preuves pouvant emmener le frère à la guillotine, même s’il est pote à mort avec St Just (et s’appelant de même) .

L’identité du mouron rouge est connue à la fin du premier tome, par les lecteurs, et par Chauvelin lui même à ses dépens d’ailleurs, c’est à mourir de rire. J’avoue que j’ai galéré un peu sur l’identité du chef de bande, mais on est égarés volontairement, comme Chauvelin… Sauf que, frustration, on comprend qu’il sait alors que nous n’avons pas tout compris pendant deux ou trois chapitres (bon j’étais très jeune tout de même, mais avec honnêteté je dois reconnaître que même adulte je me serais faite avoir…)

Quelle ne fut pas ma surprise un jour, de trouver chez un VRAIMENT BON LIBRAIRE, la série « mouron rouge » chez « Presses de la Cité dans la collection « Omnibus » (à savoir plusieurs livres en un, j’ai « les semailles et les moissons en un seul tome, dans la collection bouquin)

Et de découvrir qu’il n’y avait pas 4 tomes mais 9

  • Le mouron rouge
  • Le serment (mon préféré de A à Z, dans l’histoire et dans le déroulement de l’histoire, la manière dont les promis à la guillotine sont délivrée étant vraiment extraordinaire, le mouron rouge menant LA FOULE EN COLERE)
  • Les nouveaux exploits du mouron rouge
  • La capture du mouron rouge
  • Les vengeances de Sir Percy
  • Les métamorphoses du mouron rouge
  • Le rire du mouron rouge
  • Le triomphe du mouron rouge
  • Le mouron rouge conduit le bal.

J’avais 40 berges bien sonnées quand j’ai découvert la suite des aventures du mouron rouge. Après « le serment », j’ai adoré l’épisode où Chauvelin (qui suit bien sûr le mouron rouge de A à Z, en échappant toujours à la guillotine), a besoin de ce dernier pour sauver sa propre fille. Et que la vengeance du mouron rouge est de sauver la fille de Chauvelin (qui le méritait bien)

J’adore l’ensemble. Sur le plan historique il y a beaucoup beaucoup de vrai. Cela se lit tout seul, c’est bien écrit. Les personnages sont attachants sans être des caricatures. Le héros ne se sent pas comme tel : il s’occupe et s’amuse un peu, c’est un peu le britannique flegmatique type. Il tentera de sauver le dauphin. C’est de la grande aventure, toujours renouvelée, aucun sauvetage ne ressemblant jamais à un autre.

Pour moi c’est à découvrir, à lire, distrayant, pas prise de tête, et donnant envie d’en connaître plus sur cette période noire que fut réellement la terreur (le mouron rouge sans mourir, cessera d’exister après le 9 thermidor).

Si cela vous tente…

Je sais qu’il y a eu un film de fait mais j’ai trop peur d’être décue en le voyant…

Est-il ici ?
Est-il donc là ?
Les français tremblent quand il bouge
Satan lui-même le créa
L’insaisissable mouron rouge…