Jeudi 26 février, j'suis allée à Paris… épisode 2.

Donc, Delphine est bien arrivée à l’heure le mercredi soir, sans louper son train (+1)

La purée de mon père était délicieuse, (+1) mais il avait hâte que l’on descende le canapé et donc que l’on quitte la table (-1 = 0 balle au centre).

Tout de suite après ce moment fatidique, j’ai arrêté de compter les points…

Il y a eu l’épisode du dégagement du canapé enfoui sous les cartons, sa sortie du grenier, et comment le faire descendre. C’est qu’il était sacrément plus lourd que nous ne l’imaginions. Dans mes souvenirs c’était juste une chose un peu plus large qu’un fauteuil, les souvenirs nous trahissent souvent, surtout en ce qui concerne la taille des meubles et leur poids. Là j’avais une excuse, je ne me l’étais pas déjà trimballé.

Il y avait une possible descente via un basculement habile au dessus d’une rambarde, les 3 femmes, ma mère, ma fille et moi étant contres, ce qui a énervé Jean Poirotte spécialiste de déménagement de meubles avec un minimum d’effort, qui nous a dit « démerdez-vous ».

Avec Delphine, nous avons donc descendu cet âne mort dans l’escalier, pour nous apercevoir dans le virage que nous avions mis le dossier dans le mauvais sens. Remontée, redescente. Je déteste profondément ce canapé et la compagnie qui l’a vendu à Delphine une bouchée de pain. Et je déteste encore plus les escaliers avec virage.

Bref, le lendemain je ne me sentais pas trop de me lever tôt, de partir tôt, après avoir chargé la mule morte dans le coffre de mon père. Je pensais que, pendant les vacances de février, partir à 11 H était largement suffisant pour être à midi rendues sur les lieux.

Hélas, là, ce n’était pas le salon de l’automobile, c’était tout bêtement le salon de l’agriculture. Donc, périf sud bouché. Quand je dis bouché, c’est le pas à pas, avec de longues pauses, pour juste accéder au périf. J’ai revisionné rapidement le film d’horreur de l’aller pour les 24 ans de Delphine qui m’a suggéré de sortir dès que serait indiqué « Paris Centre », là elle pourrait me guider sans coup férir.

Pour arriver à « Paris Centre », depuis le tunnel de Saint cloud, il nous a juste fallu 3/4 d’heure. C’est là que la conductrice a commencé à sentir ses épaules se tétaniser et s’est dit que pour conduire, faut vraiment être multi-tâches. Après la sortie, il a fallu rejoindre « Nation », avec Delphine ne se trompant pas dans le parcours, mais une circulation embouteillée comme pas possible, avec toujours le 4/4 qui vous cache le bon panneau et les scooters dangereux comme pas possible (je déteste les 4/4 et les scooters).

Arrivée à bon port. RESTE A SE GARER. Dans Paris, une broutille (je déteste me garer à Paris, je préfère y quitter mon stationnement, tout le monde laisse la manoeuvre se faire). On a donc fait deux fois le tour du pâté de maisons d’immeubles pour enfin trouver à 250 mètres de chez Delphine, la place idéale pour le break, mais payante. Et 250 mètres, quand on se coltine un âne et une mule DCD tous les deux, c’est loin…

Donc descente des cadavres, aller porter les cadavres chez Delphine, et payer la place. Elle me signale que l’on peut payer par carte bleue. J’y retourne pendant qu’elle installe son canapé et prévient sa soeur que, c’est bon, on va arriver (il est 14 H 15).

L’horodateur me signale une « erreur de lecture, reprenez votre carte », qu’il retient jalousement. Impossible de la retirer. Je vais me faire sucrer ma carte bleue toute neuve. Arrive Delphine qui s’interroge sur ce que je peux bien faire (on se le demande), et arrive à me récupérer ma carte. Juste avant son hall, autre horodateur, je tente le coup, ON me retient ma carte. Delphine à nouveau, réussi à la récupérer…

Parce qu’il est écrit en tout petit que l’on doit payer avec une carte « Paris ». Sur d’autres horodateurs vus ailleurs, il est très lisiblement écrit qu’il faut acheter une carte trucéo au tabac du coin. Se foutent de notre gueule les autorités. Payer avec des jetons achetés, des pièces, des billets, une vraie carte bleue, se serait trop simple. Ca se passe comme ça par chez moi, comme quoi nous sommes bien des ploucs…

Delphine me signale que la prune est à 11 Euros, à peu près ce qu’il nous faudrait débourser pour avoir le ticket gagnant. L’heure tourne et Pulchérie n’est pas contente de notre retard (on peut la comprendre, mais on se serait bien passées d’arriver aussi tard et de galérer, donc nous sommes moyen de bonne humeur nous aussi).

Je passe sur la suite. Petites courses (j’ai quand même pour 50 Euros de bons cadeaux à dépenser, offerts par Trucmuche-berk), et lèche vitrines, Delphine et sa soeur ayant l’oeil pour du très beau, mais très cher… Pulchérie nous a abandonnées au son de « je bosse moi », et Delphine me traîne de boutique en boutique. Quand je dis qu’elle me traîne, au fur et à mesure que le temps passe, c’est de plus en plus vrai.

  • Pourquoi ai-je mis ces chaussures ?
  • Pourquoi n’ai-je point pris mon sac que je peux mettre en bandoulière vraie ?
  • Pourquoi diantre ai-je mis ces chaussures ?
  • Putain ce sac…
  • PDBDM pourquoi ai-je mis ces chaussures ?
  • Grognetutju de sac…

Et puis retour chez Delphine sur le canapé de laquelle je m’anéantis. Périf intérieur ou extérieur quand je vais arriver à Nation tout à l’heure, dans la joie et la bonne humeur ? Delphine regarde le trajet sur 3 itinéraires différents pour me renseigner. Aller à Nation je sais, périf intérieur ou extérieur, est ou ouest, ça me prend la tête, me souviens jamais (de toutes manières, je hais le périf). A 17 H 45, j’ai l’impression de renifler du vin bouchonné, et je repars. Seule…

Périf intérieur. Bouché. Passé Malakoff et l’accident, relativement fluide. Direction « Rouen » fléchée quasi au dernier moment : bouchon. Tunel de Saint Cloud : bouchon. Après l’accident : relativement fluide. Travaux sur un échangeur que je connais depuis mon enfance : je suis un peu perdue, je risque d’aller jusqu’à Rouen si je n’y prends pas garde. Passé cet échangeur car je ne suis pas la seule à me tromper : bouchon. Station service enfin, alors que je suis sur ma route que je connais par coeur, d’où sort en rugissant un poids lourds qui s’engage direct sur la RN10 sans respecter la voie d’accélération et les bons usages : et bien si la voiture de mon père ne bénéficiait pas d’une super accélération, ce salaud me rentrait dedans. Décharge d’adrénaline : je me tétanise comme il faut. Heureusement, juste avant le carrefour mac Doc : bouchon. Je suis presque arrivée. J’ai l’impression d’avoir fait Paris-Pékin.

Il m’a juste fallu 2 H 1/4 pour faire 50 km, c’est une honnête moyenne.

J’y retourne la semaine prochaine ou la suivante : en train. Farfaitement. Avec le sac qu’il faut, les chaussures qui vont bien, et de la lecture en livre de poche pour lire dans le train.

A Paris en voiture : plus jamais ! Je l’avais déjà dit en juillet, mais là, c’est quasi une certitude. La Maléfique de Disney se perche sur ma voiture quand j’y vais, et même sur celle de papounet, et là, je renonce…

D’ailleurs je tiens à le préciser aux filles, la prochaine fois qu’elles me demanderont d’aller à Paris en voiture, elles obtiendront 3 réponses :

  • Non
  • Non
  • Et Non

(Copyright Pulchérie, 10 ans, en vélo dans une montée…)

12 réponses sur “Jeudi 26 février, j'suis allée à Paris… épisode 2.”

  1. Tes aventures à la capitale me font beaucoup rire et tu as raison,il faut resister à tes filles,(moi j’essaye avec la mienne mais des fois c’est dur).Et vive le train pour aller en ville.

  2. Jamais fait Paris, au volant, toujours en assistante et j’avoue que je ne m’y essaierais même pas…

    Alors je comprends ce non impératif 🙂

  3. Je crois que tu as bien résumé la situation.
    Moi c’était pareil, le moins possible à Paris en voiture, train de banlieue + métro c’était plus rapide et efficace.
    Bon la description de ton coin me parle bien…

  4. Quelle idée de vouloir quitter Paris passé 16.00 aussi !

    Mais finalement, pas de prune, pas d’accrochage, le canapé arrivé à bon port, on sent que tu es en veine 😉

  5. C’est vrai que c’est stressant que de rouler dans Paris, a fortiori avec une voiture qui n’est pas la sienne et que l’on n’a pas nécessairement en mains.

  6. Galère ! Hélas je connais aussi, tiens moi aussi je prends direction Rouen Versailles hihi !
    Pour les cartes Paris, je suis d’accord avec toi ! La première fois que j’ai vu ça, je n’en revenais pas d’avoir trouvé une place à côté de la gare Montparnasse !
    Je trouve ça révoltant les cartes Paris, en plus moi j’ai la carte monéo, justement pour le parking ! Du coup ou je prends les parkings souterrains, ou je ne paye pas !
    D’ailleurs je fais pareil partout, dès que l’horodateur refues ma carte ou me fait des histoires, je ne paye pas !
    et je n’ai pas tant de prunes que ça !

  7. J’oubliais : de toutes façons même si il n’y d’embouteillages, c’est la galère de se garer !
    Et le dernier canapé d’ Athéna m’a valu trois semaines d’arrêt maladie (sciatique) + trois mois de kiné,
    Alors que nos filles se démerdent avec leurs Jules et leurs voitures pour déménager !

  8. Outch ! 2 heures et quart pour faire 50km… Dire que chez moi on fait Québec – Montréal, un peu plus de 200km en presque autant de temps… Je suis bien content de ne pas avoir à voyager comme toi ! Je crois que je virerai fou d’être pris dans le trafic souvent !!!

    Bonne résolution de prendre le train à l’avenir en plus de ne pas se taper la circulation, de devoir conduire on peut relaxer et lire en paix 🙂

  9. Réponses en vrac !

    Vannina : mes mésaventures dans la capitale me font bien rire également. APRES !

    Marie : le problème va être de m’y tenir en cas de nécessité. Mais franchement plus le temps passe et plus je balise d’aller à Paris en voiture !

    bruno : je n’arrêtais pas de plaindre ceux qui font cela tous les jours…

    JR : heu pour la prune, si, nous l’avons eue, mais nous nous y attendions tellement que j’ai zappé de le raconter (c’était fatal)…

    Marcus : j’ai plutôt bien en main la voiture de mon père (mieux que la mienne à laquelle je n’arrive pas à m’habituer), mais les conducteurs parisiens sont vraiment fous furieux !

    Louisianne : cette histoire de carte spécifique pour payer à Paris, ça me révolte vraiment. Tout est bon pour nous faire casquer (car la prune était de 11 euros pour 8 à régler si j’avais pu…)

    Vladyk : dans le même temps, je faisais aisément chez moi/Touraine… Mais bon, le bassin parisien c’est pas top pour la conduite !

  10. Bon c’est sûr qu’il faut dire que vivant à Québec dans la capitale nationale j’ai jamais connu c’est quoi un embouteillage et que mon premier vrai embouteillage je l’ai eu en voyage à La Havane cette hiver… Faut quand même le faire non ?

    Par contre je ne serai jamais capable de vivre dans une ville où il y en a à chaque matin je suis sûr !

  11. Vladyk : je t’assure que moi non plus je ne pourrai pas me farcir 4 H d’embouteillages pour aller travailler par exemple. Et que l’ANPE n’aura que 3 réponses justifiées : NON, NON, et NON

  12. Non, non, et non !! J’aime énormément… je songe à adopter !
    Paris en voiture ? c’est de l’abnégation, ça.

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