C'est super coton, priez pour les chômeurs de bonne volonté mes frères…

Le 2 du mois au plus tard, il faut actualiser la situation du mois précédent. A savoir se rendre sur le site internet saturé pour déclarer que :

  • Vous n’avez pas été en arrêt maladie
  • Vous ne touchez pas de pension d’invalidité
  • Vous ne percevez pas de pension de pensionné de guerre
  • Vous n’avez  pas été en stage
  • Vous n’avez pas été en congé maternité (même si vous vous appelez Alphonse)
  • Vous n’avez rien perçu d’une quelconque retraite
  • Vous êtes toujours à la recherche d’un emploi (ils ont oublié le « hélas »).
  • Vous n’avez assassiné personne et n’avez donc pas été écroué sous un motif fallacieux
  • Vous n’avez pas été fusillé dans les fossés de Vincennes pour haute trahison (si c’est le cas, vous êtes priés de renvoyer un formulaire afin de remédier à cette affligeante situation)

Donc, vous vous rendez en toute innocence sur le site pôle emploi, et voici la suite :

  • Après avoir tout bien rempli comme il se doit, l’ordinateur mouline. Que l’on croit : c’est le site qui mouline. Et renvoie du coup, sympathiquement à la page d’accueil.

Et nous revoilou à cocher les bonnes cases, sans avoir encore mémorisé l’identifiant et le mot de passe. C’est peut-être pour cela que cela mouline : pour que l’on connaisse tout par coeur. Non ? j’ai mauvais esprit (certainement) ? BREF

Et nous revoilou à cocher les bonnes cases, en maudissant le pape. En ce moment ça ne coûte rien, ça pourrait peut-être même aider.

Et nous revoilou à cocher les bonnes cases en attaquant les ongles des doigts de pieds.

Et nous revoilou à cocher les bonnes cases, un révolver sur la tempe en se demandant si finalement en finir ne serait pas bénéfique pour tout le monde : nos nerfs, les finances de l’état, la saturation du pôle emploi.

Au bout de 3 heures, on se rabat sur le téléphone. Las, le serveur est saturé lui aussi.

Vous pouvez être certains d’une chose, si le 3 la situation n’est pas actualisée, vous serez rayé des rôles. Donc taper l’incruste, et après aller s’incruster au pôle emploi avec un munster, nonobstant l’air hautain de celle qui s’occupe de l’accueil.

Y aller avec une mitrailleuse lourde c’est la certitude d’être entendu.

Sauf que dans la famille il n’y a que des fusils de chasse. Qu’on refuse de vous prêter. Et on a bien raison, un accident est si vite arrivé.

Rechercher donc mitrailleuse crachant du munster avarié, sans dommage aucun pour les personnes en face, mais pouvant les décider à tout faire pour que l’on vous reçoive.

Rien qu’à l’avance, ça fatigue, je sais, et si je suis toujours en train d’écrire au coeur d’une nuit sans lune, c’est que le pôle emploi est toujours saturé (on se demande par qui…)

La vie n’est qu’un long calvaire.

Comment vous pourrir le dimanche…

JE HAIS LES DIMANCHES disait je ne sais plus qui.

Je ne suis pas une encyclopédie non plus, faut pas pousser.

Pour bien les haïr, suivez les conseils qui suivent. De rien, c’est gratuit.

  • Commencez par vous lever vers 14 H : la moitié de la journée est morte
  • Errez dans l’appart en vous disant « je m’ennuie, merde, demain c’est lundi ».
  • Il fait beau dehors, ne sortez surtout pas et restez en pyjama
  • Allumez la TV et zappez à mort, ça va vous remonter le moral
  • Allez voir ce qu’il y a dans le frigo. Rien. C’est réglé.
  • Dites au chat ce que vous pensez de sa manière de dormir 18 H par jour sans jamais faire quoi que ce soit. Il s’en fout, et vous, ça vous soulage.
  • Trouvez-vous de l’énergie vers 17 H pour faire le ménage
  • Le Seigneur a interdit le travail du dimanche. Pour une fois, écoutez-le.
  • Donc restez à glander, en pyjama de plus en plus défraichi, le teint lisse et rose (22 H de sommeil, ça fait un bien fou au teint).
  • Mettez-vous un DVD à suite : le seigneur des anneaux en version longue, soit 3 x 4 = 12 H. A partir de 17 H 30, ça devrait pouvoir se vivre dans l’allégresse.
  • Allez vous coucher à 5 H 30 du mat pleine de frissons, claquant des dents et coupant le son.
  • Emergez le lundi matin dans le potage sur le coup de 7 H pour dire et répéter que :

Vous haïssez les dimanches et que la vie n’est qu’un long calvaire. D’abord. Une journée de perdue merde !!! Et un lundi à vivre comme un zombi.

La semaine prochaine : comment pourrir le dimanche des autres (bien fait pour eux !)

Les informations du jeudi 2 avril 2009

Je ne regarde que peu le journal de 20 H trop long, je préfère le 6 minutes sur M6. C’est vrai, la vie est assez triste parfois pour ne pas s’infliger toutes les misères du monde (et le foot).

J’ai été particulièrement ravie ce soir là, à tel point que j’ai pris des notes.

  • Madame OBAMA caressant le dos de la reine d’Angleterre. J’ai déploré qu’elle n’ait pas terminé par une petite claque sur le royal postérieur. Notez que je ne critique pas la première dame des USA, mais juste le protocole anglais. Il paraît que personne n’a le droit de toucher la reine. On se demande comment le prince Philips a réussi à lui faire des enfants. C’est un virtuose cet homme là, on l’admire.
  • Il y a des problème à la SNCF dans certaines régions, avec les aiguilles du chemin de fer. Magnifique.

Mais le top du top étant notre Président, parlant du G 666 qui venait de s’achever. Parce que voyez-vous :

IL FAUT BIEN PROCEDER AU REFONDEMENT DU SYSTEME.

Ca fait plaisir, mais ça fait craindre le pire.

Parce que d’une part la REFONTE je voulais bien l’accepter et applaudir des 2 pieds, mais le REFONDEMENT, forcément, on va se faire avoir quelque part, car si ça ne fonctionne pas, ils auront toutes les excuses.

Et, d’autre part, soit il improvisait, soit celui qui lui écrit ses discours ne doit JAMAIS devenir ministre de l’éducation nationale.

Nous sommes donc dans de beaux draps, mais on le sait déjà…

Car la vie n’est qu’un long calvaire (parsemé (le calvaire) ça et là de fous rires inexpliqués devant les informations)…

Edit du samedi : les aiguilles pour la SNCF n’était pas une faute. Mea culpa…

Le gâteau au citron…

Retour de chez mon avocat tordu, en février 1996 (comme le temps passe). C’est un mercredi, je crains le pire. Pour pallier les défaillances éventuelles de ma progéniture chargée de certaines corvées ménagères comme : passer l’aspirateur, vider le lave vaisselle, étendre le linge, j’ai pour habitude de téléphoner à 18 H en annonçant « attention j’arrive ». Donc je suis là dans 20 minutes…

Combien de fois ai-je ri en descendant de voiture, en entendant l’aspirateur vrombir 2 étages plus haut (mon père l’avait surnommé « le cyclotron »), en catastrophe. Ce truc faisait un bruit abominable, et évidemment, elles s’y mettaient toujours au dernier moment. Je les imaginais bien émergeant de leur plumard en hurlant « au secours, elle arrive ! »

Ce jour là, elles ont tout bien prévu, sans doute passé l’aspirateur en début d’après midi, fait leurs petites corvées, en temps et en heure. Mon arrivée est grandiose : sur le visage de mes puces une certaine fierté inhabituelle et aucun relent de disputes ce qui est louche par définition…

La table est mise, la salade composée prévue est faite, et au milieu de la table, trône un magnifique gâteau au citron qui sent fort bon. De plus, comble de la surprise, l’évier est intact, aucun signe de cuisine (je découvrirai l’état du lave vaisselle le lendemain matin en voulant y caser mon bol).

Du coup je me détends, et j’accorde toutes mes félicitations pour le travail bien fait et la surprise du gâteau.

Le dîner se déroule donc dans la bonne humeur, nous tombons d’accords sur le programme du soir, TVB. Ce sont des instants à savourer et que l’on n’oublie pas.

Le lendemain matin, je pars, juste après elles because nos horaires, et je croise ma voisine d’en dessous.

  • « Alors, il était bon ce gâteau ? »
  • « … Oui… Comment savez-vous qu’elles m’ont fait un gâteau ?
  • « Elles sont venues m’emprunter 4 oeufs hier pour faire un gâteau à leur petite maman. Qu’est-ce qu’elles sont mignonnes vos filles »

Le soir, je relève la boîte au lettre, ma voisine de pallier arrive.

  • « Alors, il était bon ce gâteau ? »
  • « Oui… Vous étiez au courant ? »
  • « Elles sont venues m’emprunter 250 g de farine. Je leur ai donné le kg, c’est cadeau ».

Je récapitule donc pour vous éviter toutes les demandes « alors il était bon ce gâteau ? » (question posée par tout l’escalier, jour après jour…)

  • La voisine du dessous : 4 oeufs
  • La voisine d’en face : la farine
  • La voisine du dessous mais en face : de la crème fraiche
  • La voisine du dessus de l’époque, qui n’était pas madame Vampire : 2 sachets de sucre vanillé et de la levure
  • Celle d’en face : du dessus : 1 citron et une râpe à zest tupperware
  • Pour le dernier étage : encore 4 oeufs car elles avaient loupé la séparation blanc/jaune, et mobilisation de la dernière femme pour qu’elle leur désigne ce qui dans mes moules était un moule à manqué…

Tout ceci au son de « on veut faire une surprise à maman qui travaille dur, mais il nous manque… »

Je crois que pour un homard à l’armoricaine, tout le monde se serait mobilisé. Je vois bien le monsieur du 3ème filer à  la poissonnerie d’ailleurs, et se proposant pour tuer et découper la pauvre bête…

Car tout l’escalier m’a demandé si le gâteau était bon et précisé que j’avais des filles adorables. D’un autre côte quand elles cuisinaient comme ça, par surprise, elles évitaient de se hurler dessus, donc cela a dû les changer.

Ce qui ne retire rien à l’attention adorable du petit gâteau pour maman, à qui on va faire une super surprise.

OUINNNNNNN ! (ce n’est rien, juste un coup de mou dans le genou, comme dirait Louisianne)…