Le départ…

valiseRien qu’en lisant cela, vous allez comprendre que je suis revenue. C’est logique…

Départ donc, programmé pour le dimanche 30 août à 8 H du matin de chez mes parents. J’ai dis 8 H, pas 8 H 01.

ON NE SAIT JAMAIS, dès fois que j’oublie de me réveiller (pour partir en vacances pour la première fois depuis si longtemps), et dès fois qu’on me vole ma voiture sur mon parking privé résidentiel pendant mes 3 semaines d’absence, mes parents préféraient que j’aille dormir chez eux le samedi soir plutôt que de passer me prendre le dimanche matin. Comme ça, ils m’auraient sous la main…

Le samedi fut épique, entre Diabolos à aller déposer chez ma soeur avec :

  • Sa petite couverture préférée
  • Son autre petite couverture préférée
  • Son bac à litière
  • Son saladier pour boire
  • Son petit panier adoré
  • Sa brosse
  • De quoi becqueter pendant 1 mois 1/2 3 semaines

+ le temps à passer à expliquer les habitudes de monsieur et comment qu’il ne faut pas se laisser faire (cause toujours…) ET de faire ma valise. Enfin une grosse valise + 1 cabas plein de je ne sais plus quoi d’ailleurs + un vanity, tiens, j’allais l’oublier…

Quand je dis grosse valise entendez par là que j’ai été dans l’incapacité de la monter dans le coffre de ma voiture. Oui d’accord, elle a des roulettes. Ca n’arrange personne dans les escaliers ou au moment de hisser la chose dans un coffre mal foutu comme le mien, c’est comme cela qu’on se fait avoir. Dans l’ascenseur tout allait bien, mais là… Plus qu’à faire comme je le pouvais pour mettre la valise infernale sur les sièges arrières en priant sainte Rita pour ne pas me coincer une vertèbre…

Arrivée chez mes parents : Jean Poirotte attendait ma valise (il me connait), pour commencer à charger son break. A savoir donc, que le dit break s’est rempli petit à petit et que j’ai eu un vague doute le lendemain matin à 7 H 45 (ils m’avaient tirée du lit à 6 H 30 ces sadiques) sur son exact encombrement, en me retrouvant coincée à l’arrière avec une glacière et mon cabas…

Nous sommes donc partis avec 1/4 d’heure d’avance. Mrs Bibelot n’est pas assurée sur l’autoroute, papa m’a donc demandé de faire le copilote ce que j’ai accepté, car quand je ne conduis pas j’ai peur je m’emmerde. Sauf que lui aussi, et qu’il ne m’a laissé le volant que pour que je me farcisse les moments du trajet les plus chiants dont la descente de l’Espelette, maman cramponnée à l’arrière en priant elle, saint Christophe, alors qu’elle avait dit « chic, je vais faire un somme ! ».

Ceci bien évidemment avec ses conseils avisés (de papa assis à côté de moi) « c’est limité à 50 », comme si je ne savais lire ni les panneaux, ni le tableau de bord.

Mes parents ont bien changé : jadis dès le départ il fallait être arrivés. Mon père aurait été physicien, il aurait inventé la téléportation. Il était menuisier, il a perpétré la tradition de l’écharde qui fait maaaal (et du conseil avisé).

Les arrêts jadis étaient brefs et papa parlaient de ses 3 filles en nous appelant « les pisseuses ». Maintenant c’est lui qui s’arrête tous les 150 km pour une pause vidange et maman qui a rempli la glacière pour faire un vrai déjeuner. A chaque arrêt je bouillonnais. J’avais hâte d’arriver, en me disant que dans 20 ans je serais peut-être comme eux, à boulotter pendant tout un voyage en m’arrêtant tout le temps (sans me plaindre car le premier oeuf dur se passait en conduisant, et le chocolat de maman aussi).

Bref, nous voici arrivés enfin, avec pour moi une bonne heure de retard, et les amis nous prêtant l’appartement alertés pour nous ouvrir le portail de la résidence.

Déballage de l’intégralité du coffre et du siège arrière (dont moi). Je peux vous affirmer que nous avions transporté l’équivalent de ce qu’une famille avec 3 enfants se trimballait en juin 1940 au moment de l’exode (sans les matelas, Mrs Bibelot ayant hésité à embarquer ses oreillers chéris, c’est à noter tout de même, et sans me compter, soyez charitable).

Le problème c’est qu’il fallait se farcir l’ensemble sur 50 mètres, monter un escalier avec, et que si j’avais été seule, j’aurais laissé ma valise sur le parking pour la décharger en plusieurs aller et retours…

Et l’autre problème, c’est que tout le monde comptait sur moi pour les photos, mais que mon appareil antique, argentique, avec ses objectifs 35/135 et 70/300 (3 kg), qui fait de si belles photos était resté chez moi, à sa place…

La vie n’est qu’un long calvaire…

0 réponse sur “Le départ…”

  1. Traumatisée par de trop nombreux départs en vacances AVEC glacière, j’ai pris le parti maintenant de m’arrêter sur le trajet dans un restoroute. Et à CHAQUE FOIS je le regrette amèrement ! Trop cher, pas bon, lourd à digérer, trop de monde, trop de queue, et je me prends à rêver d’une salade de riz maison, d’un yahourt bien frais et d’un paquet de pim’s tirés du sac ! (je passe sur le coca tiède car il ne rentrait pas dans la glacière trop remplie)
    Voilà, tout ça pour dire : Elle a bien raison Mrs Bibelot !
    Bon retour parmi nous !

  2. Quel bonheur de te retrouver! J’espère que tes vacances se sont bien passées et que tu reviens pleine d’énergie.
    J’attends la suite du feuilleton avec impatience…

    1. Pour ce qui est de la valise j’en ai utilisé le quart…
      Pour la clope c’est un peu différent, car mes parents fument dans leur voiture. Donc pour moi, pas besoin de faire une pause 🙂

  3. J’imagine que le retour est difficile pour toi…Mais pour nous ,beaucoup moins…c’est vraiment sympa de te retrouver. Tu nous a bien manqué ! tu as laissé ton énergie là bas,( elle reviendra, patience) mais pas ta plume, merci!

  4. Bonne arrivée à la maison !! Passés les premiers jours où on se demande pourquoi on a eu la mauvaise idée de revenir, les bienfaits des vacances refont surface (ou pas ?)

    En tout cas, ravie de te revoir dans tes murs, ici.

    1. Pour la première fois depuis longtemps, j’ai vraiment eu le cafard de rentrer. D’ordinaire j’aime bien retrouver mon chez moi…
      Là, rien de réjouissant ne m’attendait, sauf ici !

    1. Ah, le chat a eu ses mésaventures aussi…
      Mais il n’a pas du tout grossi et là, il est en train de vérifier l’appartement, au cas où je lui aurais ramené un rival…

  5. Chouette! Ma sorcière bien-aimée est de retour!
    Courage pour le spleen de la fin des vacances, ça va passer (si, si, je t’assure! On croit qu’on y arrivera jamais mais si!)
    Je parie que Monsieur le Pacha est tout content de retrouver sa maîtresse et son chez-lui! En tout cas j’espère que tu as bien profité!

  6. Contente que tu sois revenue,tu nous a manqué,c’est difficile le retour des vacances,tous les soucis refont surface,j’espère que tu as bien profité des tiennes et j’attends la suite de tes aventures avec impatience.

    1. Alors là, terrain glissant.
      On va attendre un peu avant de lui rappeler qu’il a une prostate.
      Avant on va envoyer ma mère faire tester son audition.
      La vie n’est qu’un long calvaire 🙂

  7. Faire une pause toutes les 1,5 heures C’EST TRES BIEN!
    Cela éviter les trop pleins de fatigue et de crampe qu’on supporte mais qui deviennent des pénalités dangereuses en cas d’urgence. Mais pourquoi encore utiliser des glacières? Des sacs pour surgelés avec un petit bloc de congélation c’est largement suffisant pour garder les aliments frais et ils se plient après usage contrairement à la glacière…
    Bon retour chez toi! Diabolos t’a fait la fête au moins?
    🙂

    1. Faire une pause quand on a un conducteur de rechange ce n’est pas forcément le top pour le conducteur de rechange !
      Quant à la glacière, on ne fera pas faire moderne à Mrs Bibelot.
      Et oui, Diabolos m’a fait des mamours, alors qu’il avait des raisons de me faire la tronche (à venir…)

      1. Si-si, le conducteur de rechange est avant tout un passager avant de prendre le volant, donc il a droit aux crampes, engourdissement, somnolences et tout et tout… Pause dégourdissement obligatoire avant de conduire ! 😉
        De quoi Diabolos aurait pu se plaindre???

  8. Moi j’ai déjà éliminé le problème de la glacière: je m’arrête manger au Mac Do 🙂
    Par contre je viens de m’encombrer d’un chaton, donc à la place d’une glacière j’ai: une caisse, un bac à litière, un bloc de gamelles, un arbre à chat miniature, un panier pour se dégourdir les pattes sur la banquette … bref, trois fois pire.

  9. J’ai hâte de pouvoir me mettre sous la dent les (més)aventures de Diablos.

    J’ai craqué lorsque j’ai lu qu’il avait une petite couverture préférée (et même deux ! ;-))

    On pourrait pas avoir une t’ite photo du Pacha ? 😉

    Bonne rentrée tout de même (n’oublie pas la boîte de Pandore…

    Une lectrice silencieuse mais assidue et aussi contente que les autres de ton retour.

  10. ‘tain mais t’es reviendue!!

    Bon alors, si toi, tu nous téléportes au 30 août et que tu nous fais le récit des 25 jours suivants…On n’est pas rendues, hein!! ( Joke!!) ( J’déconne mais je blogotourne nettement moins depuis ton départ…plus le temps!!)

    J’espère que tu as pris soin d’acheter un jetable pour immortaliser tous ces moments.

    J’aimerais bien que des voyages comme le tien soit encore possible…
    Bon retour, et essaie de maintenir le cap!!

    1. Le retour est difficile.
      Heureusement il y a le cap du blog à tenir, le reste des soucis n’allant pas s’envoler tout seul !
      (Sinon je n’ai pas un post de prévu par jour, ma vie n’est pas aussi trépidante !)

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