Mangez donc 5 fruits et légumes par jour… (si vous aimez vous faire du mal…)

fruits-et-legumes-copierVous m’en direz des nouvelles des 5 fruits et légumes par jour…

Il faut dire que j’ai été mal éduquée, à une époque où l’on ne trafiquait pas trop la nourriture (sauf la viande et son célèbre poulet aux hormones),et  où j’avais des fruits et légumes du jardin.

Arrivée à l’âge adulte et épousant Albert, j’ai bénéficié pendant 10 ans du jardin de son grand-père, immense jardin en Touraine, où il passait ses journées (le grand père).

Il prévoyait de quoi nourrir toute la famille toute l’année, la grand mère faisait des bocaux et avait surnommé sa grande cave « Casino »…

J’ai donc élevé également les filles avec de vrais légumes frais cueillis, des fruits que l’on allait chercher directement. Petites, les filles étaient « lâchées » dans les fraisiers ou les framboisiers, avec juste une petite culotte, car la bonne fraise ça coule.

Ah les carottes non pleines de flottes, les salades croquantes, les poireaux, les pois frais, les petits navets, les courgettes petites et tendres, les aubergines, tous ces légumes ayant du gout du vrai, qui nous ont rendues si difficiles ! Je passe sur le reste des fruits, je vais me faire du mal…

Bref, le temps a passé avec les horreurs insipides que nous achetons à longueur d’année, et l’année dernière en remontant de la Grande Motte, mes parents avaient ramené 2 kg de tomates du jardin de la cousine de papa qui habite non loin. Choc devant la salade de tomates : je retrouvais le goût de la vraie tomate, goût oublié, qui n’a rien à voir avec le truc rouge et bien lisse et rond que l’on nous vend, cultivé hors sol, cueilli au mauvais moment, dégueulasse en fait, et le terme n’est pas exagéré…

Là cette année, cela a été le choc du pêcher donnant pour la première fois, et mes premières vraies bonnes pêches depuis des siècles (ma séparation d’avec Albert et la fin du jardin de son grand-père pour moi). Et les prunes, et les reines Claude qui étaient divines, et les mirabelles. Cela a été des vraies retrouvailles avec des saveurs oubliées.

J’en salivais d’avance de descendre dans le sud, en espérant manger de la bonne tomate, de bons légumes de saisons, et de bons fruits.

Achetés en grande surface ou chez le vendeur du bord de la route qui déclare faussement ses produits du jardin, je dois avouer que les fruits et légumes de là-bas, se sont montrés très à la hauteur…

Pour des navets presque périmés c’était parfait !

Changement… (réédition d'un post du 11 décembre 2006, ben VI ce sont les ouacances !) (Et en plus cela tombe pile poil avec les changements de ma méchante !)

Changement_de_disposition_10153858Cette femme déballe avec amour de la vaisselle après un déménagement. Un déménagement vaut 1 incendie parait-il sur l’échelle du stress. J’en suis à 13, cela explique mon état et le fait que je sois irrécupérable.

Nonobstant cette introduction, il ne sera pas question de déménagement. C’est comme ça, je suis chez moi, je fais ce que je veux et je raconte n’importe quoi si l’envie m’en prend en me répétant en plus car qui dit vacances dit rééditions…

En fait je voudrais parler de cette tendance qu’ont certaines personnes à changer régulièrement la disposition de leur appartement ou maison. Mes parents étaient atteints tous les deux de ce syndrôme et j’ai passé mon enfance et ma folle jeunesse à voir le salon filer dans l’ancien coin salle à manger et vice versa (ils avaient ce que l’on appelle « séjour double »). A chaque changement c’était « mieux comme ça », même si le comme ça avait eu cours l’année précédente…

Maintenant ils sont coincés. Dans leur première maison et l’actuelle, cheminée trône. Qui dit cheminée dit salon forcément, donc ils ne déménagent plus les meubles tous les quatre matins en ayant l’impression d’avoir changé de domicile. Cela ne semble pas leur manquer, preuve qu’ils ont ce qu’ils voulaient…

J’ai bien sûr hérité de ce double gène, et j’aime bien changer la disposition de mon appartement de temps à autre, quand je ne suis pas atteinte de flemingite aigue… 

Les changements de disposition sont une tare familiale dont l’oncle Jules fit les frais avec la tante Alphonsine que vous découvrez, c’est comme ça, j’ai une grande famille, chacun vient à son tour. Là c’est côté Mrs Bibelot, famille légèrement plus originale que celle de Jean Poirotte (oh combien !). C’est plutôt marrant d’avoir des ancêtres originaux, et ça permet d’avoir des excuses…  Là c’est l’oncle Jules le héros, et je pense que de l’au-delà, il en sera ravi.

La tante Alphonsine rêvait de voyager, mais avant la grande guerre on restait chez soi, à moins d’être dépensier, héritier d’une fortune familiale, ou Hercule Poirot en partance pour le Nil. Elle se contentait donc de changer régulièrement la disposition de sa demeure, sans en avertir l’oncle Jules partit travailler dès l’aurore. Ce dernier ayant lui des goûts casaniers, supportait bon gré mal gré les changements réguliers que lui infligeait son épouse. Il savait que s’il manifestait un quelconque désaccord, il lui faudrait voyager pour de bon et cette simple idée le faisait frissoner d’horreur (je crois que sa pire expédition a été le Touquet en 1955). Il n’empêche que…

A l’issue d’un congrès syndical qui s’était tenu dans la région de Sauternes, l’oncle Jules rentra chez lui assez tard dans la nuit, l’esprit tout embrumé de sauternes des graves préoccupations de la journée. Il retrouva la maison avec difficultés tellement il était soucieux. De plus Alphonsine et lui n’habitaient cette nouvelle maison que depuis environ 6 semaines, et il lui arrivait encore de se rendre à son ancien domicile, 3 rues plus loin, par automatisme. Ce soir là il savait qui il était et il était les réunions syndicales le sauterne, lui ayant laissé toute sa tête, ou presque.

Il finit par trouver la porte, et au bout d’un certain temps, la serrure. Tâtonnant le long du couloir, il avança vers l’endroit où normalement sa bicyclette devait reposer le long du mur. C’était un cycliste chevronné et le vélo se devait de reposer dans la maison et non pas dans le garage inexistant d’ailleurs, à l’époque. S’il trouvait la bicyclette il était sauvé : la porte de la cuisine s’ouvrait juste en face. Son idée était d’aller prendre un verre d’eau pour se purifier l’âme. Ayant compté ses pas, il lança la main en avant, pour toucher le guidon du vélo. Un miaulement furieux lui répondit et plusieurs centaines d’aiguilles lui labourèrent les mains. « CHAT ! » se dit aussitôt l’oncle Jules non sans justesse. Normalement, le panier du chat était au fond du couloir dans un recoin à côté de l’escalier de la cave. Il avait trop avancé et dévié d’un quart de tour vers l’est c’était évident.

Il pivota sur ses talons et toucha de sa joue droite un objet cylindrique, lisse et froid. Toujours lucide, il palpa l’objet. Cela ressemblait à un tuyau de poêle. Or le seul poêle de la maison du style qu’il reconnaissait était celui de la chambre d’amis, à l’étage… Il n’avait monté aucun escalier, il en était incapable…

L’oncle Jules sentit sa raison vaciller. Aucun bruit : le chat avait dû se rendormir. Epuisé, l’esprit contrarié, il s’appuya au mur et une porte céda sous son poids. Au grincement diabolique, il reconnu la porte de son bureau. Dans son bureau il trouverait aisément le bouton électrique salvateur + ses cigarettes. Une petite clope ne pouvait pas lui faire de mal. Il avança dans le noir. Rien d’hostile ne lui barra la route. Son bras toucha doucement le coin de la cheminée et il se sentit sauvé. Prenant appui sur la cheminée il plongea la main à l’endroit exact où il savait trouver son paquet de cigarettes.

Enveloppée soudain d’un fluide glacial, sa main venait de saisir une sorte de monstre gluant et froid qui se débattait avec d’électriques soubresauts. Terrorisé, l’oncle Jules fit un bond en arrière et passant au travers murs et cloisons (dans ses souvenirs embrumés par la réunion syndicale), alla s’affaler dans la rue devant le pas de la porte.

Bien évidemment le pauvre homme ignorait totalement que la tante Alphonsine avait acheté le jour même un bocal de poissons rouges pour décorer la cheminée de son bureau, qu’elle avait déménagé le poste de radio dans la bibliothèque, entreposé son vélo dans une chambre, déménagé le panier du chat, et que ses cigarettes reposaient au fond d’un tiroir du secrétaire, lui-même déménagé dans la chambre d’amis qu’elle avait inversée avec la leur.

Ne s’en tenant pas à cela, elle avait donc également déménagé leur chambre dans l’autre un peu plus grande, en récupérant l’armoire du salon au passage pour ranger ses culottes, avec l’aide d’une voisine avisée. Elle avait inversé le salon et récupéré une vieille commode du grenier pour faire joli dans le nouveau salon.

L’oncle Jules, persuadé malgré le sauternes congrès qu’il était bien à la bonne adresse, rentra à nouveau chez lui pour se prendre un coup de poêle à frire sur la tête. La tante Alphonsine avait très nettement entendu un cambrioleur se glisser chez eux et l’attendait avec son arme favorite.

Le seul avantage du coup de parapluie poêle, fut que l’oncle Jules était excusé par avance d’avoir mal à la tête le lendemain matin.

Quand je vous le dis que la vie n’est qu’un long calvaire…

La phrase qui tue…

femme-desesperee-2Nous avons fêté ce dimanche 25 octobre, les 50 ans de ma soeur qui n’est pas tout à fait comme les autres.

Evidemment les parents avaient prévu sa marraine (et tante), frère et soeurs, Maritza de retour comme l’heure d’hiver. Pulchérie et le gentil nous ont rejoints pour le dessert ainsi que Miss Vésicule qui estimait qu’arrivant à 4 personnes cela faisait trop de monde pour le repas.

Car mes parents prennent de l’âge comme tout le monde, et les trop grandes tablées les fatiguent.

Nous évitons d’ailleurs en règle générale, de nous projeter trop dans le futur lorsque nous discutons avec eux. Je ne peux par exemple pas dire à ma mère que j’espère avoir sa pêche à son âge (72 ans), car je sais que dans sa tête l’horrible calculette se mettra en route : 72 + 20 = 92 = serais-je là pour voir si Coraline a la frite ?

Sauf que l’héroïne du jour est totalement dépourvue de cette aimable diplomatie, que nous possédons tous à des degrés divers, et qui nous permet de naviguer dans la vie sans tuer un maximum d’emmerdeurs, et qu’elle est incapable de se mettre à la place des autres.

On ne la refera pas, ça ne changera pas. Elle gaffe aussi bien que Pulchérie qui à 4 ans précisait à son cousin sommé de faire la bise à une très vieille dame « il faut être gentil avec tante Hortense, car elle va bientôt être morte » (heureusement elle était sourde).

Donc, au « bon anniversaire » de l’apéritif elle nous a fait un petit discours :

« A la maison du bout du monde (la fondation où elle vit), on m’a dit que 50 ans c’était encore la jeunesse. Par contre je ferai une méga fête pour mes 60 ans et je vous inviterai tous au restaurant… »

Là elle a regardé les parents, l’oncle et la tante :

« SI VOUS ETES TOUJOURS VIVANTS, BIEN SUR… »

Mes lectures de vacances…

Femme lisantJ’ai beaucoup lu pendant mon séjour à la Grande Motte. J’avais prévu, car pendant les vacances, la télévision est totalement proscrite… J’ai de plus une grosse capacité de lecture, cette dernière ayant été l’unique distraction autorisée le soir lorsque j’étais enfant, mes parents n’ayant eu la télévision que fort tard.

Encore maintenant je lis beaucoup et ne supporte pas de ne pas avoir au moins un livre ou deux d’avance. En plus, il y avait de la lecture là-bas…

C’est assez éclectique et je vous livre en vrac :

  • Janine Boissard (auteur que j’adore) via :
    Allez France
    : l’histoire d’une petite fille qui rentre en CM1, sa vie racontée un peu à la manière du « petit Nicolas ». J’ai adoré, c’était frais, bien vu, très amusant, un vrai régal (à lire si vous avez des ados et pré-ados).
    Marie Tempête
    : l’histoire d’une femme de pêcheur qui décide de reprendre la pêche après le décès de son mari en mer. Une histoire d’amour, de coeur, du monde de la mer. Une histoire de vie comme elle sait si bien les écrire. A ne pas louper !
    Je serai la princesse du château
    : tout simplement l’histoire de sa vie, et j’ai été très surprise car au travers de ses romans, je n’imaginais pas son milieu tel qu’elle le décrit. A lire également si vous aimez l’auteur.
  • Bernard Werber via le mystère des dieux. Je voulais terminer la saga des dieux suivant celle des anges, suivant les thanatonautes, et j’ai trouvé à la fin que l’auteur se fichait de notre gueule, cet avis n’engageant que moi… Pourtant j’ai adoré beaucoup de ses livres… Il est clair néanmoins que je ne rachèterai plus aucune de ses oeuvres sans avoir eu un avis éclairé (pour moi…)
  • Jean-Christophe Grangé via le serment des limbes. Du Grangé pas au top de sa forme, que j’aime bien pourtant d’ordinaire (les rivières pourpres pour exemple). J’avais la solution à la moitié du livre et ai trouvé l’enquêteur manquant sincèrement d’intuition et de logique.
  • James Patterson via terreur au 3ème degré : auteur que je découvrais, une enquête du women murders club. Je lirai d’autres livres de cet auteur. Eh oui, j’aime les polars…
  • Mary Higgins Clark via le billet gagnant : une série de nouvelles souvent très savoureuses qui m’a réconciliée avec l’auteur. L’ancien plombier pris en otage et rendant fou ses ravisseurs avec une fuite de chasse d’eau est à mourir de rire !!!
  • Harlan Coben via sans un mot que j’avais offert à Jean Poirotte pour la fête des pères. J’ai compris qu’il ait été un peu déçu, vu que l’ordinateur et les techniques modernes sont un peu la clef de voute de l’histoire. Meurtrier abominable, enquête un peu déroutante. J’ai moyennement aimé la chute. Je ne sais pas si je tenterai de lire autre chose de lui…
  • Patricia J Macdonald via sans retour : intrigue bien ficelée, un polar comme je les aime, qui ne prend pas trop la tête mais surprend tout de même tout le long de l’enquête et surtout à la fin… Pas un livre que je garderai néanmoins…
  • Muriel Barbery via l’élégance du hérisson. Là mon père m’avait gâché le livre, en le lisant avant moi et en passant son temps à m’en lire des extraits. C’est sa spécialité, il n’arrive pas à se corriger (il aime bien aussi vous raconter un film que vous n’avez pas vu). Je n’étais pas à même de porter un vrai jugement, agacée de retrouver régulièrement des « citations » de mon père qui du coup, s’est fait engueuler par maman qui me conseillait vivement ce livre et lui demandait de la boucler… A lire tout de même, si vous voulez mon avis…
  • Madeleine Chapsal via on attend les enfants : chroniques d’une vie ordinaire, vacances qui coulent en attendant la venue des enfants. Un peu plat. Fin hautement improbable dans la vraie vie…
  • Katherine Pancol via encore une danse. Je me suis fait un devoir de le terminer et je l’ai laissé dans l’appartement… Encore un auteur que je n’achèterai plus… Même si je l’ai suivie depuis ses débuts à Cosmopolitan…

Ben c’est à peu près tout, je ne suis partie que 3 semaines…

Je précise que je lisais l’après midi pendant la sieste des anciens, et le soir dès 21 H 30 dans mon lit, d’où la liste…

Je lis peut-être beaucoup, mais d’ordinaire, la liste sur 3 semaines est plus normale…

Vous retirez la TV, l’ordi et internet et vous faites quoi ? Ben vous prenez un bouquin, quitte à aller à la bibliothèque, et vous le lisez.

Y’a que cela de vrai…

Pauvre délinquant…

femme-horrifiee1Tout le monde sait ici que je vais faire régulièrement mes courses à Rampion, même si dans la bourgade d’à côté s’est ouvert un Symply, nettement plus sympa et garni (on y trouve tout).

Tout le monde s’en fout, d’ailleurs…

Rampion c’est quand il me manque 3 biscottes et de la litière pour le chat…

Donc un jour, il va faire faillite, c’est fatal, parce que je ne suis pas la seule.

Mais ce n’est pas le problème…

Donc dernier chargement de litière et de 4 yahourts et 5 biscotte, je sors du magasin et j’entends un cri à vous glacer/figer le sang.

Le cri d’un homme torturé à mort, c’est peu fréquent tout de même.

D’ailleurs mon sang s’est effectivement glacé/figé et je suis certaine d’avoir un caillot maintenant, qui se promène où ça lui chante dans mes artères non protégées par le cholestérol, parce que moi, j’en manque, ce qui est tellement rare qu’on n’en parle jamais… (mais ce n’est pas le problème non plus…)

Je me dirige vers  un attroupement, comme tout citoyen lambda (si je peux donner mon sang (figé), on ne sait jamais…) en entendant la sirène des pompiers qui sont à 200 mètres.

Et un gémissement abominable vient du milieu de l’attroupement, gémissement dont personne ne semble vraiment tenir compte. Mon sang (coagulé) ne fait qu’un tour : un homme se meurt dans les pires souffrances et  l’indifférence générale.

En fait le mourant était un petit délinquant lâche et con, qui a cru bon s’en prendre à une petite mamie qui sortait de Rampion avec son cabas, l’air innocent. Il a essayé de lui arracher son sac à main mais…

Elle lui a flanqué un coup de pied dans les genoux (imparable, c’est mieux que ce à quoi vous pensez), et lui a entortillé autour du cou, une chaine qui lui servait de porte clefs (risque pas de les perdre…) avec un mousqueton pour attacher le trousseau au bout de la chaine (terminée par une balle de tennis pour être aisément retrouvée dans le sac). Ceci pendant qu’il essayait de se relever malgré un genou complètement ruiné (d’après les pompiers).

Et puis après avoir enroulé la chaine autour du cou du malfrat pendant qu’il pleurait sa mère sur son genou,  elle a tiré un grand coup, et là il a eu peur (bien fait) quand il a commencé à étouffer vaguement, d’où les gémissements après les cris de douleur.

Heu-reux qu’il était de voir arriver les pompiers suivis des flics : il allait échapper à la grand mère tueuse de loubard (on les plaint), sous les yeux d’indifférents à son sort (bien fait pour lui !).

Elle a expliqué calmement aux représentants de l’autorité que la chaîne c’était pour flanquer un grand coup de trousseau de clefs dans la tronche d’un agresseur potentiel, moderne substitut de la masse d’arme du moyen âge. Il n’y a pas de loi contre ça…

« Vous comprenez, je suis veuve et cardiaque, je n’ai qu’un fils qui vit au Canada, alors je ne vais pas me laisser piquer mon sac par un petit con »…

On l’a laissée en liberté, tout le monde ayant bien rigolé et applaudit. La victime haineuse et boitant a été embarquée au poste après prise rapide de la déposition de la mamie et de deux témoins.

On se demande ce que vont devenir les délinquants quand les petites mamies feront partie de la génération qui cassait du CRS SS, faisait du close combat, maîtrisait parfaitement les arts martiaux et dépavait les rues en fumant du H et en s’avalant des litrons de punch en pratiquant le sexe à tout va !

Parce que là c’est pour bientôt la grand mère qui ne sait pas tricoter, mais qui en a vu d’autres, et qui n’hésitera pas à se promener avec un cran d’arrêt dans son sac à main…

A quand une prime pour les délinquants s’en prenant aux mamies sans risquer de se faire trucider ?

Je vous le dis que la vie n’est qu’un long calvaire…

LE truc qui me plaît (entre autres) sur la blogosphère…

fouillis-copier1Moi qui ai culpabilisé pendant des années de ne pas être une femme parfaite, ce que j’adore sur la blogosphère, ce sont les aveux de plus en plus nombreux, de femmes jeunes ou pas, avouant être totalement nulles comme femme d’intérieur, cuisinière, etc…

Avec ma soeur nous nous comprenons, les armoires rangées au cordeau, la vaisselle par ordre de couleur, et j’en passe, ça nous fout limite les jetons. Notre mère est intermédiaire. Elle aime le propre et le rangé, mais avec son petit bordel tout de même (la planche à repasser est toujours sortie par exemple, chez moi jamais, je repasse une fois l’an étant la championne de l’étendage de linge).

Moi la personne qui me précise que je peux manger par terre dans ses chiottes, ça me tétanise : pourquoi irais-je manger par terre dans les chiottes ? Et pourquoi pas dans sa fosse sceptique désaffectée ? J’aime tout de même quand c’est propre, j’ai juste un problème avec le rangement, y compris des produits d’entretien, c’est paradoxal à priori…

Nous reconnaissons tout de même que nous, ce qui nous fout aussi les jetons, c’est que quelqu’un passe à l’improviste chez nous. D’où mon « maman n’est pas là pour l’instant » miaulé dans l’interphone pour que personne ne puisse voir ce qu’il se passe chez moi. Surtout dans l’entrée, et l’entrée c’est stratégique quand vous ouvrez la porte à quelqu’un. Hors, c’est là que je lourde tout ce que je rangerai « demain ». En plus, j’ai une grande entrée, c’est sans issue…

Demain est un autre jour, ne jamais faire le jour même ce que quelqu’un d’autre (mais qui ?) pourra faire à ma place le lendemain, telle est ma devise. Je pratique la procrastination avec brio et maestria, sauf que ces deux potes là, ne foutent jamais rien…

Donc j’adoooooore lire  beaucoup et de plus en plus, celles qui avouent enfin, sans complexe :

  • Vivre dans un bordel organisé, ou pas
  • Ne jamais repasser
  • Chercher le bon chemisier top dans le tas
  • Avoir perdu le mode d’emploi du fer à repasser
  • D’ailleurs le fer à repasser où est-il ?
  • Cuisiner avec du surgelé ou du sous vide
  • Perdre 24 H pour rechercher le dernier courrier de la SS (LA SECU !)
  • Rentrer dans la pièce laissée vacante par les enfants partis, avec précaution, parce que par terre il y a des tas…

J’adore voir les anti Bree avouer leurs péchés que je partage, alors qu’à une époque je dois avouer que j’assumais assez bien, avec ça et là quelques embûches…

Parce que moi j’ai assumé avec Albert qui ne faisait pas la différence entre une éponge et un balai à chiotte, j’ai élevée mes gamines toujours propres et bien repassées, j’ai assumé mon appart actuel avec les deux filles, puis Charles Hubert qui ne savait même pas ce qu’était un balai tout court.

Alors maintenant que je suis toute seule, que je n’impose rien à personne (sauf au chat qui s’en fout et dégueulasse tout), je fais ce que je veux chez moi.

D’ailleurs il faut tout de même que je retrouve l’aspirateur qui doit être sous le tas de vêtements à donner. A donner après vérifications parce que souvent après, j’ai des regrets (qui n’agrandissent pas mes placards).

Parce que paradoxalement, j’adore quand c’est impec. A chaque fois que je m’y colle pour en prendre pour 8 H et me coucher avec des courbatures, je jure sur la tête d’un vers de terre que je ferai tout au fur et à mesure dans l’avenir.

Sans pouvoir m’y tenir… Pas pour rien que je choisis un vers de terre anonyme (inutile d’alerter BB, faut pas charrier non plus)

Alors merci les filles pour votre soutien involontaire à ma procrastination légendaire…

Puisque c'est comme ça, je retiens ma respiration jusqu'à ce qu'il m'arrive quelque chose…

je-retiens-ma-respiration-bis1

Ne voulant pas usurpiller un titre à ma méchante (qui m’a bien fait rire ICI), j’ai poussé l’abnégation jusqu’à relire « Astérix en Hispanie » et les autres d’ailleurs au passage, mon abnégation n’ayant pas de limites…

Il faut dire que dans la famille, la culture « Astérix », « Gaston » « Frankin » est très forte, avec, pour l’ancienne génération celle de « Lucky Luke » en plus, que les filles n’ont jamais lu sans savoir ce qu’elles perdent, mais je ne perds pas espoir…

Pour constater que le sale gosse « mon nom c’est Périclès mais dans la famille on m’appelle pépé », se contente de retenir sa respiration, ce qui revient au même me direz-vous (par rapport au titre de ma méchante).

En bref, de A à Z le sale môme emmerde tout le monde, les romains, les gaulois, et pourrit le voyage qui doit le ramener chez lui avec de bêtes histoires de menus. Hilarant.

Ce qui est moins hilarant, c’est le chantage du même style que nous infligent certains proches, moins proches, collègues…Si seulement ils pouvaient retenir leur respiration jusqu’à se dégonfler d’eux même au lieu de penser ou dire bien fort, en nous gonflant, nous :

Au hasard :

  • Puisque c’est comme ça je ne parle plus (si seulement c’était vrai, sauf que du coup elle ne décroche plus le téléphone non plus !)
  • Puisque c’est comme ça je ne mangerai pas de dessert (on s’en fout, sauf qu’à 40 ans c’est vraiment gamin)
  • Puisque vous vous ne m’avez pas laissé une part du dessert (dont le chieur (chieuse) ne voulait pas), je rentre chez moi à pied, et c’est sensé nous faire de la peine, ou peur, ou je ne sais trop quoi qu’il (elle) fasse 3 km à pied ???
  • Puisque c’est comme ça je m’en vais (on s’en fout, sauf si c’est le plombier après avoir démonté la chasse d’eau sans l’avoir remontée)
  • Puisque c’est comme ça je ne touche plus à l’ordinateur (quelle heureuse initiative venant trop tard, elle a téléchargé un virus)
  • Puisque c’est comme ça, je ne viens pas déjeuner avec vous (c’est cela, boude !)
  • Puisque c’est comme ça… GNAGNAGNA
  • Il est à noter que pour des choses importantes, par exemple des problèmes de linge sale qui n’est pas dans le panier ad hoc, la mère ou épouse indigne se contente de dire « je ne lave plus le linge qui n’est pas dans le panier », sans retenir sa respiration…

Fort heureusement pour les adeptes du « puisque c’est comme ça » le ridicule n’a jamais tué personne.

D’autant que le « puisque c’est comme ça« , suit généralement une réflexion anodine et souvent parfaitement justifiée que les adeptes ont amplement cherchée.

Exemple : Albert critique tout et tout le monde. Faut pas faire comme ci, t’aurais dû faire comme ça, moi j’aurais procédé autrement. Après avoir critiqué sa femme,  son père, sa mère, ses frères et ses soeurs sans avoir de marteau, il s’entend demander par un(e) « mal luné(e) » (d’après lui) « tu ne peux pas arrêter de critiquer tout le monde ? » ou déclarer « ferme ta gueule tu fais chier ».

Ben puisque c’est comme ça (puisqu’on le critique alors qu’il passe son temps à ça) il retient sa respiration, ou il s’en va, ou il se prive de dessert, ou il met des coups de pied dans sa voiture (bien fait pour elle !)

C’est la collègue touche à tout qui n’y connait rien mais veut apprendre, sans surtout prendre de leçons. Tendez-lui le mode d’emploi de Word en 580 pages avec un sourire même pas ironique et elle se sent immédiatement en dessous de tout (ce qu’elle est effectivement, ne sachant même pas changer de police ou justifier à droite, ne parlons pas de lui faire faire un tableau ou de passer de « portrait » en « paysage »).

Comme elle ne demandera pas comment faire et ne lira pas les 580 pages, ce que personne ne lui demande, mais juste de consulter le bon chapitre au cazou, elle se connecte sur internet pour se renseigner et paf, chope un cheval de Troie. Puisque c’est comme ça, elle retient sa respiration, mais comme personne ne le remarque, elle ne touchera plus à l’ordi qu’un flingue sur la tempe. Personne ne se cotise pour offrir à Truchon un flingue, on n’est jamais trop prudent… A nous les merdes pendant qu’elle se fait les ongles…

C’est la critiqueuse à tout va au boulot, qui passe la moitié de son temps à décortiquer les tenues, parfums, couleurs de rouges à lèvres et maquillages des autres pour critiquer avec une autre critiqueuse : « tu as vu, elle a mis les mêmes boucles d’oreille qu’hier ». Pour se prendre dans la tronche un jour une remarque cinglante « ton vernis est écaillé », parce qu’évidemment, personne ne la loupe.

Ben puisque c’est comme ça, elle ne vous cause plus et retient sa respiration en passant devant votre bureau. A l’autre critiqueuse elle cause toujours par contre et on attend en vain qu’elle s’étouffe dans sa connerie.

Il y a celui qui a le gosier en pente, de celle qu’on ne veut surtout jamais, jamais avoir à remonter en vélo, qui observe les verres de tout le monde, et remarque bien ce que l’on boit ce jour là on l’on n’a pas à prendre sa voiture. Et qui prend très mal le « tu ferais mieux de surveiller tes verres à toi ».

Ben puisque c’est comme ça il ne boira plus, il vous emmerde tous, à pied, à cheval et en voiture. Enfin non, pas en voiture, parce qu’on lui a confisqué ses clefs… Et que puisque c’est comme ça, sa femme en ayant marre, il couchera à l’hôtel du cul tourné ce soir.

Il y a le patron caractériel qui s’imagine que tout le monde glande dans la boîte à 45 H par semaine sans être payé plus,  et que puisque c’est comme ça, il va espionner toutes les boîtes mails, et est donc obligé d’y passer ses nuits. Du coup il a une tronche de linceul et au bout de 3 jours l’énergie d’une moule sur son rocher. Ca ne le décourage pas, il fait bosser l’informaticien pour faire tout transférer chez lui et travailler la nuit de son lit. Sa femme est ravie et… (voir ci-dessus). Tout cela pour s’apercevoir qu’il n’y a pas que lui qui bosse. Par contre il n’y a que lui qui fait chier le monde, mais ça, il ne le reconnaîtra jamais parce que si un cadre supérieur lui en fait la remarque il retient sa respiration.

Mais tout ça finalement, ce sont leurs problèmes…

La vie n’est qu’un long calvaire, et si je n’ai pas au moins 40 commentaires, je retiens ma respiration moi aussi, après tout, j’aurais tort de me priver…

DIABOLOS RESPIRE, NE T’OCCUPE PAS DE MON BLOG, TU AS DES CROQUETTES !!!

Petite info de Miss Julie qui peut être utile : ICI

Un dîner presque parfait… (part 1)

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Je suis devenue une adepte de cette émission, y trouvant des recettes très sympas que je refile à mon père pour de futures disputes en cuisine (ICI pour ceux qui ont loupé un épisode)

En plus souvent, je me marre !

Le concept me dérange moyennement : je veux bien qu’on juge la décoration de table,  et la bouffe (évidement) mais les animations me saoulent grave, je trouve cela ridicule. Comme le ridicule n’a jamais tué personne, les producteurs de l’émission persistent et signent.

Dès le lundi (1er jour), vous pouvez repérer s’il y aura un emmerdeur pour la semaine, et qui c’est. Généralement j’enrage quand le vendredi, l’emmerdeur (ou l’emmerdeuse) remporte le premier prix après avoir fait chier tout le monde :

  • J’aime pas le gras
  • C’était trop maigre
  • J’aime pas le café, le poisson, les crustacés, les fruits rouges, les légumes verts (donc je met une mauvaise note même si les autres se sont régalés)
  • Je ne peux pas manger de canard : pauvre petite bête (et un boeuf ce n’est pas une pauvre bête, et un poulet et une huitre mangée vivante ?)
  • La déco était bof : j’aime pas le rose, le noir, le marron, le rouge, le jaune, les bougies,
  • C’était trop chargé, trop riche
  • C’était un peu léger, je m’attendais à une décoration plus riche
  • La décoration n’était pas totalement en adéquation avec le thème du repas (car en plus il faut trouver un thème)
  • L’animation m’a barbé
  • J’aime pas les fleurs, plantes vertes, tapis persans, montgolfières
  • ET GNAGNAGNA

Il est rare que je cause en regardant la TV, mais généralement je ne peux retenir un « pauvre con » ou « pauvre conne » régulièrement, et suis ravie quand en aparté, les autres signalent que…

L’emmerdeur qui était une emmerdeuse, n’a gagné qu’une fois à ma connaissance, fort heureusement généralement il y a une justice…

Cette semaine c’était grandiose :  semaine spéciale ado (16 à 18 ans), donc sans alcool évidement puisque c’est interdit aux mineurs (et vous pensez bien qu’ils se gênent hors caméras…).

Et c’est du grand art, on a touché le fond et je pense qu’il y en a qui envisagent de creuser après, les producteurs étant capables de tout !

Le langage jeun’s c’est limite genre à donf grave et j’la kiffe pas c’te meuf, et j’en passe, et là sur le plan des critiques, ils battent tout le monde. Même les hommes politiques, c’est vous dire !

Pas étonnant que beaucoup sèchent les cours au lycée, je vous le dis, moi, il faudrait me payer très cher pour aller me frotter à des ados entre eux (d’ailleurs on envisage de le faire, les payer…).

La jungle et ses cobras c’est peanuts. Et ils ne sont que cinq. J’imagine avec horreur une classe de 35 élèves en terminale, qu’il faut multiplier par 3, + 3 1ères, et + 3 secondes, le tout réuni dans la cour de récréation sans Rambo pour y mettre un peu d’ordre. Massacre à la tronçonneuse c’est de l’eau de rose à côté…

Parce que si sur cinq il y en a deux qui sont vraiment à baffer à longueur d’émission, les autres n’étant pas exempts de critiques et de doutes (je suis certain qu’il n’a pas tout préparé tout seul gnagnagna), il n’y en a que trois à relever le niveau, et se dire que 2/5 des adolescents sont comme les deux pré-cités, ça fout les jetons, autant que d’ouvrir la lettre « impôts » taxe d’habitation… (par chez moi c’est 125 % d’augmentation mais tout le monde s’en fout !)

Les filles, pardonnez moi de vous avoir laissées aller au combat sans faire plus de mots d’excuses, et sans avoir engagé un précepteur.

Parce que les 3/5 c’est bien beau, mais il reste 2/5 qui finissent par faire du chiffre mine de rien… Z’avez qu’a compter : 35 x 3 + 35 x 3 + 35 x 3 x 2/5 (ah, on rigole moins !)

Tout est mauvais, mal cuisiné, loupé, mal décoré, la fille est conne, l’autre mec est con, les épices on n’aime pas, en Afrique on mange forcément avec les doigts et dans des écuelles en bois, etc… Et GNAGNAGNA.

En plus les recettes sont nulles, alors que certains ont tout de même essayé de faire découvrir de nouvelles saveurs aux autres.

J’ai regardé tout de même en me demandant si la TV réalité gore allait nous rattraper, et si nous allions en voir un ou deux s’étriper (au menu : des tripes  ! (quel ado connaît les tripes de nos jours, et la tête de veau, et la langue, et…).

Non, ils se sont juste traités mutuellement de pauvre con et pauvre conne, sans trop se gêner, la palme revenant tout de même au petit con qui avait vraiment de la chance de ne pas être mon fils.

Le ridicule ne tue personne, mais je me demande comment certains vont pouvoir retourner au bahut (je sais, je date, c’est volontaire) sans raser les murs…

Prudents, à mon avis, ils n’ont pas prévenu leurs camarades de classe, juste leur famille. Ce qui ne les empêchera pas de se revoir dans 10 ans, en pleurant de honte… Pour certains je pense que, c’est un truc à se suicider … De se revoir 10 ans après, en se demandant comment ils ont pu être aussi cons…

Comme pour certains adultes d’ailleurs, qui cuisinent peut-être fort bien, mais feraient bien de la boucler avant de l’ouvrir

Parce que pour les adultes, j’ai de la réserve…

Car tout le monde sait que j’ai mauvais esprit.

Et que la vie n’est qu’un long calvaire pour les téléspectateurs, bien souvent…

Sinon, si vous n’avez rien à faire de votre WE, je vous encourage sincèrement à aller voir ce grand moment de la TV française sur m6replay.fr…

Si, si, ça vaut le détour…

Pour la semaine à venir, je crains le pire (le fond du trou, et on creuse…)

Maintenant je suis de meilleure humeur…

Je_hais_l_informatique

Me restait à attendre donc, la venue de l’homme de l’art, qui pensait pouvoir me tirer d’affaire.

Jeudi 15 en fin de matinée, il est arrivée avec sa sacoche sous le bras, contenant 3 cartes récupérées ça et là par des informaticiens prévoyants.

Exit l’option décrite ici par certains : retirer 2 vis, retirer la carte en tirant dessus, mettre la carte de rechange en la poussant, et remettre 2 vis.

Sur mon DELL il n’y a rien qui se dévisse à l’arrière, sauf certains câbles bien entendu.

Faut donc enlever le capot et chercher comment le faire d’ailleurs, car ça ne saute pas aux yeux comme un coup de pied aux fesses.

Fort heureusement l’homme de l’art n’est pas du tout du genre à se laisser impressionner par un ordinateur, même conçu par des #!# (censuré).

Au bout d’un quart d’heure il a réussi à ouvrir donc l’ordi, et a commencé à dépoussiérer l’intérieur (impressionnant !) même si tout était prévu par #!# (censuré) pour qu’une personne s’y connaissant un peu ne puisse pas le faire.

Après il a fallu trouver comment la carte était sadiquement coincée dans l’appareil, mais là encore, la ténacité a été payante et j’ai eu sous les yeux une carte graphique/TV ses circuits bien compliqués et ses deux prises dont une ne me sert pas.

Après comparaison des cartes avec la mienne, une seule semblait convenir, sans l’option TV, mais ça je m’en foutais, je regarde une vraie vieille TV avachie sur mon canapé.

Rebranchage de la machine toujours ouverte : victoire, cela marche, l’écran est tout à fait normal ! Extinction de l’ordi, remontage du capot, rebranchage de tous les câbles (soigneusement notés avant débranchage), redémarrage, un miracle !

L’homme de l’art est reparti avec sa bouteille de Chivas sous le bras (« fallait pas ma grande ! », mais si, il fallait, il m’a tout de même consacré pas mal de temps et oté une sacrée épine du pied). J’étais convaincue une fois de plus que dans pas mal de cas, nous changeons des appareils soi disant foutus, alors que même pas vrai d’abord, on se fait avoir…

Et moi toute contente je me suis connectée illico sur pôle emploi, sans savoir que l’ordi allait me faire une bonne blague…

Vous auriez bien aimé que je raconte ? Allez…

Donc impossible de consulter mon dossier, un message d’erreur m’indiquant que le site utilisait un je ne sais quoi erroné… Impossible de comprendre ce qu’il se passait, et après 35 minutes d’attente au téléphone, on m’a informé que le site n’avait aucune panne ou saturation (ça lui arrive).

C’est alors que mon regard s’est porté sur l’horloge indiquant 23 H 59 et non pas 13 H 15. Me voici donc en train de remettre l’horloge à l’heure pour m’apercevoir que Monsieur Dell s’était mis à la date du 30 septembre 2001 sans nous demander notre avis, et que forcément pour le pôle emploi j’avais un sacré retard…

J’ai préféré en rire quand la connexion s’est faite sans soucis…

La vie n’est qu’un long calvaire et certains sont des #!# (censuré) qui mentent en plus, puisque du compatible, on a pu trouver.

#!# (censuré)

Là je suis de mauvaise humeur… (dans la série : appel au secours)

Je_hais_l_informatique

Sur le coup, la semaine dernière, j’ai cru avoir été victime d’un virus comme l’an passé.

Sauf que l’an passé, j’avais eu un message d’horreur « votre système a récupéré une erreur grave » au moment où mon écran devenait fou. Là, j’avais simplement des petites lignes en train de se former à grands coups de petits points rendant la lecture plus que difficile.

J’ai démarré l’anti-virus : pas de soucis. Là, je me suis résignée à appeler l’ami qui prête l’appartement à la Grande Motte à mes parents, mon ancien patron de mes débuts de gamine dans le monde du travail, informaticien pur et dur (chez qui j’avais eu ma première expérience d’informatique vraie, en 1979/1980).

Généralement je n’aime pas contacter n’importe qui pour faire appel à ses compétences (à charge de revanche, si on a un article à faire, on pourra me contacter), mais comme nous en avions parlé et qu’il m’avait dit que j’avais eu bien tort de ne pas avoir fait appel à lui l’an dernier, de ne pas hésiter, je n’ai pas hésité.

Par téléphone il avait du mal à faire un diagnostic, m’a fait télécharger un autre anti virus, expliqué la marche à suivre, et que je le rappelle après si le problème était toujours là.

Après éradication de 35 fichiers vérolés j’ai tout récupéré, avec un petit changement pour l’écran qui ne présentait plus de petites lignes en train de se former, mais carrément de grandes bandes vertes. Je l’étais aussi (verte).

Après redémarrage, j’ai récupéré les petites lignes en train de se former. C’était limite possible, à condition de fermer et d’ouvrir les fenêtres tout le temps, car en 20 secondes tout devenait illisible… En attendant la venue de l’homme de l’art, je me suis contentée d’éteindre mon écran (stressant) sans éteindre l’ordi, on ne sait jamais…

Le diagnostic a eu lieu le mardi 13 où l’homme de l’art s’est déplacé, a fait de multiples manips pour en déduire que c’était l’écran OU la carte graphique. Testant avec son portable mon écran, il a pu m’assurer que c’était la carte graphique, et que manque de bol, celle qu’il avait amenée au cazou, n’allait pas sur  mon DELL… Il doit voir avec le matériel de réserve de son ex boîte pour laquelle il travaille encore pour le plaisir, et doit me recontacter. C’est un homme de parole et je sais qu’il cherche une carte graphique compatible, ou une tour à changer qui ne me mette pas sur la paille.

Néanmoins, pour parer à toutes éventualités, j’ai chargé gendre n°1 de se renseigner sur la disponibilité chez DELL, d’une carte graphique de rechange. Réponse : elle ne se fait plus…

J’ai donc contacté DELL par téléphone. Les services SAV sont généralement exquis, vous imaginez bien que je n’allais pas louper une telle opportunité…

  • Première phrase favorite des répondeurs standards : faites 1, 2 ou 3
  • Deuxième phrase qu’ils adorent « tous nos techniciens sont actuellement en ligne, veuillez patienter quelques minutes »
  • Un technicien mal aimable décroche en me demandant le n° de série de mon appareil (même pas bonjour)
  • Je n’ai rien compris, je le fais répéter, ça l’énerve, je le sens.
  • Mais si madame, c’est indiqué sur une petite étiquette collée quelque part sur le PC
  • Rappelez moi quand vous l’aurez : raccrochage sauvage (sans m’avoir donné son nom, j’ai peu de chance de retomber sur lui…)
  • Je suis de mauvaise humeur. A quatres pattes, je trouve l’étiquette, je chausse mes lunettes, je note le numéro et je rappelle
  • Première phrase favorite des répondeurs standards : faites 1, 2 ou 3
  • Deuxième phrase qu’ils adorent « tous nos techniciens sont actuellement en ligne, veuillez patienter quelques minutes »
  • Là une dame plus aimable à qui je donne le fameux numéro sans lequel tout est perdu (malgré les références de l’ordi indiquées sur la facture)
  • Elle me déclare que la carte graphique de ma grosse boîte noire dans laquelle on met les disquettes (dixit Charles Hubert), ne se fabrique plus, et n’est d’ailleurs plus en stock. Passé 5 ans en effet, ON ne fabrique plus de pièces de rechange (comme c’est facile…)
  • Elle me précise qu’on n’a pas idée aussi, d’avoir un ordinateur datant de septembre 2002 !
  • Je lui dirais bien que Mr Mac date de 1991 mais…
  • Elle me met en attente pour chercher une carte compatible
  • 5 minutes de musique atroce après, elle me déclare qu’il n’y a rien de compatible avec mon dinosaure, et qu’il me faut changer au moins la grosse boîte noire.
  • Je réponds que si je n’ai pas le choix, c’est ce que je vais faire, mais pas chez DELL
  • Elle me précise qu’ils sont leader mondial.
  • Je lui réponds que c’est bien pour cela qu’ils se foutent de la gueule du monde en rendant votre ordinateur obsolète passé 3 ou 5 ans (pour certains modèles c’est 3 ans après lesquels vous ne pouvez plus trouver de pièces…)
  • Elle me dit que ce n’est pas de sa faute. Ce dont je conviens, et que mon énervement n’est pas dirigé contre elle (quoique…)
  • Elle le sait et me comprends, mais si je savais ce qu’elle vit à répondre au téléphone toute la journée…
  • Je compatis, mais elle ne va malgré tout pas me trouver de carte graphique de rechange.
  • Je raccroche, très énervée par cette société de consommation de merde, qui en plus, avec des histoires comme cela, pollue de plus en plus.

Car le bilan est là : si mon sauveur ne peut rien faire pour cette fichue carte, je suis bonne pour changer la grosse boîte noire, tout réinstaller (mon cauchemar), en disant plein de gros mots.

Si vous connaissez quelqu’un susceptible d’avoir en stock :

  • Carte vidéo GeForce4, Ti4200 64 MB avec sortie TV (appelée type AGP par la dame sur laquelle j’ai un peu passé mes nerfs)

Vous pouvez sans problème me contacter (vous aurez droit à ma reconnaissance éternelle, si la carte ne coûte pas plus cher que d’acheter une nouvelle grosse boîte noire).

Et si j’en rachète une (grosse boîte noire), je ferai en même temps l’acquisition des pièces de rechange nécessaires au cazou, et dont un spécialise me donnera la liste.

C’est vraiment grave docteur, je commence à avoir des idées de prévoyance…

Et sinon, mais je m’en doutais déjà, le titre « leader mondial » signifie que le dit leader se paye votre fiole et vous prend en otage.

Mais j’ai mauvais esprit, parce que la vie n’est qu’un long calvaire.

PS : à l’heure où je poste, les lignes maudites sont réapparues, j’attends désormais le messie car tout est illisible…