C'est tout ce que je peux faire un dimanche 27 décembre où il faut finir les restes…

Chanteurs

Ceci n’est donc même pas une réédition, mais une ré-réédition…

Au fait, JAUNY est sorti de l’hôpital et papa aussi. Mais aux infos, personne n’a parlé de papa…

Donc vous aurez à nouveau droit à une chanson d’amuuuuuuur !

Quand on écoute un peu de musique de temps à autre, il est fatal que l’on tombe sur une chanson d’amour voire même plusieurs (on n’est plus à l’abri de rien, et je ne le répèterai jamais assez : la vie n’est qu’un long calvaire).

La chanson sans l’amour n’existerait pas, comme le film catastrophe sans le couple qui ne s’entend plus, ou le champignon à la Grecque sans coriandre (il y en a 3 qui suivent…).

Généralement cela ne chante pas du gai. C’est toujours triiiiste. Il est parti, elle est partie, vont-ils revenir les uns et les autres, les uns vers les autres, les uns sur les autres, pourquoi suis-je abandonné(ée) ? je ne m’en remettrai jamais, je ne t’ai jamais oubliéééé, et gnagnagna et gnagnagna.

Si ce n’est pas pathétique, ce n’est pas une chanson d’amour…

Ce n’est jamais « je l’aime il m’aime et tout va bien ». Trop facile de remonter le moral des troupes (celles des plaqués sanglotants ou ne le montrant pas trop, mais plaqués tout de même, celles des isolés parce qu’on sonde toujours la mer du nord, etc… car on ne peut pas énumérer toutes les raisons d’un chagrin d’amour ou d’un vague à l’âme)

Je vais vous en faire une au hasard. Curieux, c’est  une de JAUNY !

  • Quand tes cheveux s’étalent, comme un soleil d’été : encore une blonde ! Depuis « auprès de ma blonde » je plains les brunes (les rousses aussi) (objectivement car je suis blonde moi même)

  • Et que ton oreiller ressemble aux champs de blé : allons bon, elle a des épis ! Est-ce important, alors qu’avec n’importe quel gel fixant le problème est résolu ? (et elle le vaut bien)

  • Quand l’ombre et la lumière dessinent sur ton corps, des montagnes, des forêts, et des iles au trésooor. Pour le coup des montagnes, je ne sais pas si j’aurais apprécié d’être l’inspiratrice des paroles, pour les forêts non plus d’ailleurs, (…).

  • Que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime : ceci pour le cas où vous n’auriez pas compris : il l’aime. C’est la clef de la chanson.

  • Quand ta bouche se fait douce, quand ton corps se fait dur : Faut savoir ce qu’elle veut. Lui a l’air d’apprécier, c’est le principal. On attend avec angoisse la suite.

  • Quand le ciel dans tes yeux d’un seul coup n’est plus pur : on avait raison d’être angoissés, elle a picolé du martini gin ou du punch et a envie de gerber. Ou alors elle a perdu ses lentilles de contact bleues.

  • Quand tes mains voudraient bien, quand tes doigts n’osent pas, quand ta pudeur dit non d’une toute petite voix : bien la peine d’être au plumard avec le chanteur pour faire sa chochotte maintenant. Fallait y penser avant. (Et un grand merci à Google de m’avoir révélé le « d’une toute petite voix », je n’avais jamais compris la phrase avant, même en m’appliquant, honte à moi (ou honte à lui d’articuler aussi mal !).

  • Que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime : deuxième couche pour les imbéciles, les autres cherchent un couteau pour s’ouvrir les veines.

  • Quand tu ne te sens plus chatte et que tu deviens chienne : une mutante ! C’est la chanson d’amour de la SF !

  • Et qu’à l’appel du loup tu brise enfin tes chaînes : d’où la mutation nécessaire. Lui est incapable de se transformer en tigre (chienne = loup/chatte = tigre) (et non, il n’a pas voulu chanter que la chienne allait céder  à un yorshire).

  • Quand ton premier soupir, se finit dans un cri, quand c’est moi qui dit non, quand c’est toi qui dit oui : je vous ai parlé de SF… Vous avez déjà vu un homme qui dit non, une fois arrivé dans le plumard ? (généralement ils se tirent avant s’ils ont de bonnes raisons, sous un prétexte fallacieux : « j’ai une lessive à faire » « j’ai oublié de faire mes poussières » « maman m’attend »)

  • Que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime : avant dernière couche : faute d’un couteau, prendre un cutter.

  • Quand mon corps sur ton corps, lourd comme un cheval mort, ne sait pas, ne sait plus, s’il existe encore : le cheval mort c’est pour lui faire digérer les montagnes et les forêts (chacun sa croix) et l’amnésie c’est pour expliquer qu’elle avait le droit de perdre ses lentilles de contact bleues cette chochotte.

  • Quand on a fait l’amour, quand d’autres font la guerre, quand c’est moi le soldat qui meurt et qui la perd : alors là je ne trouve rien à dire, c’est tellement horrible et dramatique… (c’est fait pour).

  • Que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime : dernière couche : 7 suicidés.

Vous noterez toutefois avec objectivité qu’il faut à ce Monsieur tout un tas de circonstances très particulières pour qu’il l’aime. Il précise en effet « quand… » pour qu’arrive le : « que je t’aime ».

Elle est mal barrée la pauvre, avec ses épis et son poil aux pattes,  ses montagnes multiples, ses lentilles égarées et une mutation à effectuer, le tout en faisant la chochotte. En plus il va falloir qu’il s’engage dans une armée quelconque pour la perdre… Comme l’armée française n’est plus ce qu’elle était, la suite c’est l’engagement dans l’armée du Burkina Facho et la chanson « sur un quai de gaaaarrre ! je t’ai dit adieeeuuu !!!! » à moins qu’ils ne soient « emportéééééés par la foooouuuule » (snif) (ça c’est d’Edith, Delphine sort du corps de ta mère…)

Sinon c’est beau…

16 réponses sur “C'est tout ce que je peux faire un dimanche 27 décembre où il faut finir les restes…”

  1. Je suis bien content d’avoir des nouvelles de ton papa 🙂

    Sinon j’étais mort de rire de lire le reste de ton texte ! ^^ Merci pour ce beau moment ce matin avant de partir travailler… Oui moi aussi je suis des obligés qui travail durant que les autres se reposent ou fête…

  2. Quand on a fait l’amour, sur des tessons d’bouteilles
    On a des écorchures, de la tête aux orteils.

    En même temps, tu serais bien embêtée si la presse campait devant le domicile de ton papa. :o)

  3. Difficile de réunir toutes les conditions pour qu’il puisse s’exprimer sans être ridicule … en général les demoiselles ne sont pas aussi inspirées que les messieurs (plus couramment lui doit pratiquer l’onanisme)!
    Quant au lui qui dit non alors qu’elle dit oui… c’est qu’il est simplement à bout de force alors qu’elle n’a pas envie de s’arrêter. C’est pourtant bien connu ce phénomène. ;p

  4. Oh punaise!
    Je commente pas souvent (paske je suis une feignasse)mais là vraiment j’ai hurlé de rire!!!!
    J’ai même demandé à l’Homme de venir lire et……….il a sourit ben ça c’est fort chère sorcière!!!
    Quel talent!

  5. Bonne nouvelle pour Jean Poirotte !

    Quant à la chanson d’amuuuuur, ton commentaire lui donne un prix qu’elle n’avait pas jusqu’alors !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *