Le mariage de Pulchérie : rangement…

mariage-copier1Les jeunes mariés devaient impérativement rentrer chez eux le mardi 29 au soir, travaillant tous les deux le lendemain.

Le lundi, l’ampleur de la tâche était = un travail de romains. Pire que les préparatifs qui s’étaient tout de même étalés dans le temps, sauf les deux jours avant le jour J. Je n’étais pas dans une forme olympique (je découvrirai le lendemain matin que j’avais oublié mon comprimé contre l’hypertension), mais il y avait les tentes de réception à démonter et à ranger dans leurs cartons, les bouteilles à rassembler pour la récupération, les chaises à rassembler, et j’en passe. Le « yapuka » et bien, c’était « enkoretoutça » !

Quelques poubelles à rassembler et à fermer correctement en pensant « voyages à la déchetterie : minimum 3 ». La voiture de papa et sa remorque seraient à nouveau réquisitionnées…

Le lundi soir, nous étions tous crevés, et le fort grand séjour salon de mes parents, à nouveau totalement encombré. Il avait fallu rendre bancs, tables et tréteaux à qui de droit, et en particulier à des voisins de mes parents, qui avaient prêté largement du matériel, et offert leur maison en leur absence si nous voulions y faire dormir du monde.

Je dis « chapeau » à ces gens qui ont donné leur clef en toute confiance, à des personnes qu’ils connaissaient à peine. Pulchérie et MON GENDRE avait trié sur le volet les personnes qui pourraient bénéficier du maximum de confort (la maison de mes parents était pleine à craquer).

A charge de revanche, pour ces personnes qui reçoivent beaucoup, les tentes leur seront prêtées en cas de besoin, cet arrangement satisfaisant tout le monde.

Lundi soir donc : dernier barbecue, avec pour le lendemain, le tri du « à donner » ou pas. La simple idée de remettre les pieds dans le petit bois défrisait tout le monde, même moi qui frise un cran par mètre… Les chaises avaient été rassemblées sous une bâche ou reprises par leurs propriétaires. Restait à démonter les tentes restant sur le camping (la mienne et celle de mon ex beau frère), mais personne n’a eu le courage de le faire.

Le mardi, j’ai pratiqué une occupation qui avait été souvent la mienne pendant la préparation du mariage : attendre…

Les deux mariés ont donc trié à n’en plus finir. Un voyage était prévu sur Paris avec le break de papa pour remporter ce qu’ils souhaitaient garder et les deux chats en villégiature à la campagne depuis le mercredi soir.

Ils avaient prévu de partir vers midi, ils le firent, exténués à 14 H 45, le break de papa plein à craquer…

Après leur retour, yavépluka les emmener à la gare afin qu’ils rentrent s’écrouler chez eux.

J’avais compté un peu : tant pour aller à Paris, tant pour vider la voiture et rendre le studio utilisable, tant pour revenir…

Voyant l’heure tourner, je me suis dit que j’allais les emmener au RER de Saint Rémy lès Chevreuse qui les mène en bas de chez eux, et non pas à la gare, car le trajet train + métro prend 45 minutes de plus.

Pour moi c’est quasi une heure aller et retour, mais je pouvais bien faire cela pour eux.

Quand Pulchérie m’a téléphoné d’une voie épuisée, vers 17 H, que ça y’est, ils étaient sur le chemin du retour, elle a pris mon annonce avec une joie non dissimulée : « oh maman, c’est super gentil ». Qui a dit que j’étais méchante ? Cela me semblait normal, je n’avais pas pu donner toute l’aide que je voulais, en maudissant souvent mon dos et mes articulations de merde (merci les parents !).

J’avais par contre beaucoup attendu et véhiculé avant le mariage, la fête vraiment finie je trouvais normal d’être à leur disposition pour le voyage de retour.

Comme je les conduisais vers le RER (25 minutes de route environ), ma fille, fine mouche, me déclara :

  • « Maman tu ne vas pas déprimer maintenant que tout est terminé hein ? (comme elle me connait bien). Et puis tu vas venir plus souvent nous voir à Paris, pas de problèmes pour te coucher.
  • « Et puis tu as promis à Katia et Deedee un thé entre « filles », alors, pas de cafard hein maman ?

MON GENDRE était bien d’accord, et je les ai débarqués devant le RER, heureuse de leur trajet « direct », leur économisant du temps.

Bisous « reposez-vous mes chéris », et départ, vers chez moi.

Où j’ai pleuré comme une fontaine car je n’avais rien promis du tout. La fête, préparée pendant 9 mois  était vraiment finie…

Elle restera dans les annales c’est certain, la minutie, la maniaquerie, l’imagination, le « sortant du commun » ayant payé pour que tout soit parfait, et une bonne fée ayant donnée la météo qu’il fallait, pendant les jours qui convenaient…

Et c’est parce que c’était parfait, que nous avons été nombreux après coup, à cafarder  sur le temps qui n’avait pas suspendu son vol, pour nous faire profiter un peu plus de ce qui était féérie réelle…

10 réponses sur “Le mariage de Pulchérie : rangement…”

    1. Je prends également cette bise, comme la précédente, avec plaisir.
      Le « déjà terminé » est valable pour tout le monde.
      Delphine petite, me disait, quand nous préparions une fête « quand je pense maman, que demain, ce sera déjà fini »…
      Toute une philosophie !

  1. Normal le coup des blues, après un moment si intense et surtout où l’on a passé tant de temps a le préparer… On regrette surtout que tout le temps passé pour préparer un si bel évènement, ne puisse pas le faire durer plus longtemps…

    Quoi c,est déjà fini ? C’était tellement beau, intense, etc. Me semble que cela aurait pu durer plus longtemps… (Je parle en connaissance de cause disons aussi).

    1. Je crois que nous connaissons tous ce genre de coup de blues et qu’il est normal.
      Après la fête : retour à la réalité du temps qui passe, inexorablement…

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