Le départ de Diabolos…

Mon_animal_de_compagnie

Vous avez été très nombreux à manifester votre sympathie pour mon petit chat et moi-même, parfois même via mails personnels, et je vous en remercie tous du fond du coeur : cela m’a vraiment soutenue.

Même « virtuelles », ces manifestations m’ont beaucoup touchée.

La mort de Diabolos m’est tombée dessus comme la vérole sur le bas clergé breton (qui doit me haïr…), enfin sur lui en fait, le plus malchanceux de nous deux étant lui, il faut rester corrects et honnêtes dans notre douleur.

Diabolos était donc parti pour passer deux ou trois semaines de vacances chez Delphine et gendre n°2 à qui « le petit chat manquait » depuis septembre et après leur catnapping avorté… Je l’ai emmené le 21 janvier et son séjour s’est un peu prolongé. Je sais qu’il va vraiment leur manquer, et je me demande s’ils n’avaient pas concocté de me le catnapper totalement après leurs vacances d’avril…

Diabolos allait normalement bien, à savoir qu’il était chiant comme de coutume, avec son obsession de prendre une douche dans la baignoire, sa manie de me réclamer des croquettes alors que le saladier débordait, et son amour du grattage de ma porte de chambre genre « debout la vieille ! » et certains miaulements intempestifs devant certains programmes de M6, ce qui prouve que ce chat était très intelligent.

Les nouvelles n’étaient pas mauvaises. On se fait piéger tous un jour ou l’autre parce que l’on ne veut pas voir, ou bien que l’on trouve une excuse rassurante.

Si Diabolos n’avait pas été depuis toujours aussi obsédé par la flotte : se faire doucher, SE BAIGNER, se tremper dans son saladier géant quand je lui ai interdit la baignoire (alors qu’il était en pleine forme et que cet amour de l’eau ne semblait pas inquiéter le vétérinaire, beaucoup de félins aimant l’eau), SAUTER dans le reste de mon bain en train de s’évacuer etc… peut-être que Delphine aurait plus prêté attention au fait qu’il s’est mis à boire un peu trop. On ne peut pas refaire le passé, je me serais fait piéger moi aussi…

Après plusieurs reports pour aller récupérer le petit chat dont l’absence me pesait un peu, mais me permettait d’évacuer un peu de mon allergie à son poil et de me poser donc sur le plan sinusite aigüe jumelée avec une allergie des paupières, le jeudi 3 mars était la dernière option pour aller récupérer mon petit père. Pourquoi ? Ce n’est pas important.

J’aurais dû me méfier : je suis arrivée chez Delphine sans me perdre, avec juste en tête un article à faire sur les bouchages du périf sud qui ne verra du coup jamais le jour… Cela se passait trop bien, et puis en plus, j’avais trouvé pile poil à me garer où il le fallait.

Delphine en faisant sortir le petit chat d’une de ses planques, m’a avertie « tu sais maman, je crois qu’il a un peu maigri ».

Et là j’ai vu arriver mon petit père d’une démarche hésitante, qui avait plus que maigri… « il ne mange pas beaucoup, mais il est obsédé par la flotte ».

N’étant pas la dernière à me voiler la face, je me suis dit que je jugerais Diabolos chez moi, dans son environnement. Ailleurs les choses n’ont pas forcément la même couleur. Peut-être qu’à la maison il me semblerait obèse ou à tout le moins tout à fait normal par rapport au jour où il était parti…

Diabolos avait bien évidemment été très bien traité, la litière était impec, on m’a parlé de ses câlins multiples que moi je lui refusais souvent gentiment quand j’avais le nez qui ne supportait plus son contact. Il semblait très à l’aise, chez lui, sauf que sa démarche me dérangeait. Hésitante, pattes raides, ralentie. En plus il était content de me voir mais dans sa tête j’avais vu l’équation inéluctable ELLE = VOITURE !

5 minutes après, il était grimpé sur la baignoire, puis descendu dedans, à réclamer de l’eau : il sautait bien, pas d’inquiétude à avoir…

Départ, il s’est couché sagement dans sa boîte et ne l’a pas ouvert de tout le trajet, ce qui était louche. Coincée sur le périf intérieur/extérieur/est/ouest, on s’en fout, j’ai pu constater qu’il DORMAIT !

C’est là que se sont mis en place mon intuition qualifiée de diabolique par psy chérie, et mes pressentiments de merde (sur lesquels je reviendrai très prochainement). En fait ce serait chez moi une capacité très aiguisée à analyser inconsciemment les éléments les plus minimes, mais anormaux, me dirigeant inéluctablement vers la vérité que je me cache tout de même…

Quand nous sommes arrivés à la maison à 18 H 30, Diabolos est sorti de sa boîte en boitant un peu. Il ne semblait pas tellement inquiet, plutôt pressé de boire et a miaulé pour m’encourager à faire avec lui le tour de l’appartement pour vérifier qu’aucun danger ne le menaçait. Il a bu et est allé se coucher sur le clic clac de l’ex chambre des filles : le plus facile d’accès.

Je suis sortie faire des courses, et à mon retour, il n’était pas derrière la porte à miauler : deuxième anomalie. Il dormait. Toute la soirée il a titubé vers la cuisine et là j’ai commencé à l’espionner : il allait boire, ne mangeait pas, et n’a pas mis une seule fois une patte dans sa litière. Pour vérifier MIEUX, j’ai laissé un petit filet d’eau couler dans la baignoire : il pouvait sauter dedans et en ressortir. Cela m’a rassurée… Faussement, mais de toutes manières, il était trop tard.

Le vendredi matin (vers 11 H, vu mes histoires d’insomnies), quand je me suis levée, il n’a même pas levé la tête de son clic clac pour vérifier que je me levais bien et se lever lui-même pour venir m’emmerder dans la cuisine comme à l’ordinaire. J’ai vérifié dans la litière : toujours rien…

Je suis allée doucement le réveiller. Depuis la veille au soir, il me semblait avoir affreusement fondu, mais je déraillais certainement. Je l’ai levé et emmené vers la salle de bain. Au fond de moi j’avais une certitude : lui permettre de boire à son cher robinet, se doucher, c’était la fin. Aucun retour en arrière ne serait plus possible pour moi… Je n’avais pas d’autre choix…

Il n’a pas pu monter dans la baignoire, a pu boire et se laver pendant un bon bout de temps, mais à la façon dont il a miaulé, j’ai compris qu’il ne pouvait plus sortir tout seul. Il n’essayait même pas d’ailleurs, et comptais sur moi, avec quelque chose dans le regard qui m’a fait comprendre qu’il savait, mais que je restais son sauveur.

Je l’ai donc aidé et en le portant j’avais l’impression de porter un tas d’os. Depuis la veille au soir il avait comme diminué de moitié. Je sentais tous les os de son corps. Il s’est endormi, vraiment, décontracté tout de même et là j’ai appelé mon vétérinaire à qui j’ai tout raconté. Il buvait, n’avait avalé aucune croquette, et sa litière restait vierge, dont il n’urinait pas…

Vétérinaire qui m’a proposé un rendez-vous pour le lundi. Immédiatement dans ma tête j’ai compris que le lundi ce serait TROP TARD ! J’ai insisté pour le jour même et accepté finalement un RV à 16 H le samedi 5. Un remord de plus dans ma vie. Si je l’avais emmené, certainement que le vétérinaire aurait craqué, surtout si je m’étais étendue sur son paillasson en le menaçant d’attendre la mort…

Je me souvenais de la dégringolade d’Isis, celle qui avait précédé Diabolos, qui était pétante de santé le dimanche et pour qui le mercredi 26 décembre qui avait suivi tout était torché. Pour la même raison (les reins) mais pas avec les mêmes symptômes.

Le vendredi soir, j’ai passé mon temps à l’emmener boire dans sa chère baignoire. Je me suis relevée plusieurs fois la nuit pour le faire également. Et j’allais le recoucher : il ne pouvait même plus monter sur le clic clac…

Samedi matin, il n’a même pas relevé la tête quand je suis arrivée. Je lui ai présenté un bol d’eau et il a bu jusqu’à le vider. Mais toujours pas d’urines. Jamais je n’aurais pu croire que je souhaiterais sentir la pisse de chat chez moi…

Ma soeur avait accepté de nous emmener tous les deux chez le véto à 16 H. Pulchérie et Gendre étaient là, à récupérer leurs affaires stockées chez mes parents en vue de leur déménagement (mes parents ont loupé leur vocation de garde meubles…)

A 14 H je suis repartie. Diabolos était incapable de se mouvoir, et il devait avoir soif. Ce n’est pas parce que sa mort était programmée à 16 H qu’il devait souffrir de la soif.

D’un oeil éteint, mal calé sur son clic clac chéri, ne dormant pas vraiment, il m’a laissé le prendre, le poser dans la baignoire et ouvrir doucement le robinet (eau tiède, jet très doux) et là il m’a fait une crise de convulsions horribles ou d’épilepsie, je ne sais pas.

J’étais tétanisée d’horreur et complètement affolée : il souffrait certainement ! je me sentais totalement impuissante devant cette crise ! Je me suis précipitée sur mon téléphone pour appeler ma soeur au secours, et que c’est maintenant qu’il faut l’emmener,  je suis revenue dans la salle de bain, croyant trouver mon chat mort, alors qu’il était seulement avachi dans un peu d’eau qu’il léchait frénétiquement, calmé, avec ce regard qui ne comprend pas et qui fait si mal… Mais incapable de se bouger.

Quand j’ai pu avoir le véto, vu mon élocution pouvant me permettre de perdre la moindre élection (sauf celle de la plus crevée de peur tu meurs),  il m’a précisé de l’amener tout de suite (le chat). Pourquoi 16 H ce rendez-vous, pourquoi pas le plus tôt possible ? J’avais bien enveloppé Diabolos dans une serviette de bain avec l’aide de ma soeur,  impossible pour moi de lui imposer sa boîte de voyage qu’il détestait tant, et quand nous sommes arrivés, il a compris où il était et a essayé faiblement de se débattre.

C’est moi que l’assistante (adorable) a calmée « vous lui communiquez votre stress » Je tremblais de tous mes membres, terrorisée à l’idée qu’il refasse une crise et qu’il souffre. Je sentais qu’il sentait l’urine, comme si son corps essayait désespérément de le débarrasser de l’urée qu’il gardait en lui depuis… Depuis quand ?

Je me crispais tellement pour le garder dans mes bras que j’ai gardé les épaules tétanisées pendant des heures et des tremblements dans mes bras jusqu’au soir.

Ma soeur le rassurait en le caressant, quand il essayait de bouger faiblement.  A son arrivée elle avait été horrifiée de son état. On aurait vraiment pu penser que ce chat n’avait reçu aucun bon traitement depuis au moins un mois ! Comment le mal avait-il pu galoper aussi vite ? Je l’ai vu dépérir heure après heure… Sans mentir.

Puis il y a eu l’entrée dans le cabinet, et devant Diabolos essayant de tituber sur la table d’examen, le vétérinaire n’a opposé aucune objection à une euthanasie. Peut-être s’en est-il voulu de ne pas l’avoir reçu la veille. Son visage consterné parlait de lui-même (merci au passage à tous ceux qui qualifient d’urgence urgente ce qui n’en n’est pas et font qu’on ne vous croit pas quand ça l’est !)

Car il y avait un problème de taille : l’anesthésie normale avant la piqûre fatale. C’est une intra musculaire et trouver un muscle sur mon petit père c’était très difficile, car il n’avait pas perdu que de la graisse mais aussi quasi toute sa masse musculaire. Il a d’abord piqué là où il lui semblait rester un petit muscle sur la cuisse, puis sentant que Diabolos souffrait, s’est arrêté, pour reprendre une autre seringue et tester ailleurs. Le tout avec beaucoup de douceur.

(Là petite parenthèse : alors que l’on meurt d’infections nosocomiales à n’en plus finir en France, pourquoi changer de seringue quand on doit euthanasier un chat et que l’on n’a utilisé que la moitié du produit d’une seringue que l’on jette ????)

Diabolos, sa tête sur ma main, sur laquelle il appuyait très fort, commençait tout de même à sentir le peu qu’on lui avait injecté et le véto a pu terminer la première anesthésie, mon petit chat s’allongeant contre moi, enfin endormi.

Ma soeur lui a fermé les yeux (que nous gardons ouverts sans le savoir pendant une anesthésie)  et m’a proposé de sortir…

Les grandes eaux de Versailles c’est moi, l’assistante du véto l’a, trop tard pour elle réalisé, en me précisant que j’avais pris la bonne décision alors que je pleurais comme pas possible. Non, la bonne décision c’était la veille, mais eux n’avaient pas voulu… Trop d’exagération de la part de certains rendent le corps médical et les assistants méfiants… Il y a les fausses urgences, les vraies, difficiles parfois à trier…

Mais tout de même, je n’ai pas voulu être lâche jusqu’au bout. J’avais assisté déjà à 3 euthanasies et finalement je suis revenue quand ma soeur est venue me demander le chèque.

Diabolos reposait sur la table, mais un court instant j’ai retrouvé sa petite tête détendue qu’il avait quand il dormait (mais tellement amaigrie qu’on ne voyait plus qu’il avait du Chartreux dans les veines). Ma soeur et le véto avaient les yeux mouillés… J’ai passé ma main sur son corps totalement décharné, et là je me suis dit que c’était perdu pour toute la soirée et les journées à venir…

Quand nous sommes reparties, ma soeur m’a dit « ce n’est pas pour te consoler, mais il était tellement au bout du rouleau qu’il est mort après la première anesthésie, il ne respirait plus. Le véto lui a injecté la dose fatale pour ne courir aucun risque, mais bon, il était vraiment au bout du bout du rouleau ».

En même pas 48 H, mon chat était devenu un chat foutu. Et si le véto n’avait pas considéré mes propos comme légèrement exagérés le vendredi, cela aurait fait 24 H.

Le prochain qui me dit que j’exagère, je lui pète LES DEUX GENOUX !

Et puis après, je lui saute sur le thorax pour lui péter quelques côtes, il verra si j’exagère…

Certains m’ont dit sans gentillesse que les problèmes urinaires ça se soigne (car c’était ça en fait, une crise d’urémie fulgurante). Sauf que je ne connais aucun chat qui a été sauvé définitivement d’un problème urinaire…

C’est vrai que pour les hommes on fait très fort avec dialyses et greffes quand c’est possible, et angoisse du médecin attendant les résultats concernant les reins, alors si nos félins chéris meurent d’une crise de reins diaboliquement non fonctionnels, c’est rien que notre faute…

La vie n’est qu’un long calvaire

Ce blog reprendra sa vie normale dans le courant de la semaine…

85 réponses sur “Le départ de Diabolos…”

  1. je suis solidaire à ta peine je viens de perdre Mike chat de 8 ans qui me suivait comme mon ombre ,heureusement (pour lui) mort d’une crise cardiaque il me manque

  2. Les mots ne combleront pas l’absence, je ne le sais que trop. Il faut laisser faire le temps, en quelque sorte… Sois assurée de toute ma sympathie.

    1. Je sais que le temps peut tout. J’ai l’impression qu’il s’est étiré entre jeudi soir et aujourd’hui.
      Ce matin encore, je ne réalise pas que c’est vrai…

      1. Oui, il a la fâcheuse tendance à ne pas passer à la même vitesse selon les circonstances… ce doit être la seule unité de mesure à géométrie variable…

  3. Parce qu’il y en a eu pour vous dire que vous auriez pu faire autre chose? Tudieu…
    Même si c’est très dur, vous avez fait ce qu’il y avait de mieux pour lui. Et là encore, je suis de tout coeur avec vous. Je sais que ça va être très dur ces prochains jours, donc je vous souhaite plein de courage!

  4. Au revoir Diabolo, tu vas terriblement nous manquer. Surveille bien ta maitresse de « la-haut » (?) qu’elle ne deperisse pas trop. N’hesite pas a faire passer qulques petits messages d’outre-tombe si l’envie t’en prend. Et salue bien pour moi Titus, Loustic, Moucha, Mimine, Peggy et les autres (enfin attention a Mimine elle a tendance a distribuer des baffes).
    Bien sur je souhaite a ta maitresse de se remettre, doucement mais surement.

    1. Si seulement on arrivait à croire qu’il y a un « là-haut » pour tous…
      Pourvu que mes 4 chats ne soient pas à s’engueuler pour savoir qui a le plus compté !!!

  5. J’ai pensé à toi hier ,plusieurs fois dans ma journée,je savais que tu vivais des moments affreux et je trouve que tu as bien du courage d’arriver à nous raconter la fin de Diabolos,et ta fille,elle doit être triste elle qui l’aimait tant.J’espère qu’il fait beau chez toi pour que tu puisses sortir un peu et te changer les idées.

  6. Tu lui rends un bel hommage et tu vois je pense qu’il t’a attendu pour partir, il a du tenir jusqu’à ce que tu viennes le chercher et cela s’est dégradé très vite car il savait que tu étais là à ses côtés pour le soutenir. Tu l’as accompagné jusqu’au bout, tu as fait le maximum et maintenant reste le chagrin. Je te souhaite beaucoup de courage et pour toi et ta fille.

    1. Il était très heureux chez Delphine, mais comment savoir avec les animaux ?
      Quel a pu être le facteur déclencheur ? Je n’arrête pas de me poser la question…

  7. Je pense à toi. Comme bcp, j’ai aussi été confrontée à la mort annoncée de nos compagnons à pattes. Par deux fois, j’ai vécu ces affreux moments. Je ne m’étendrais pas…. Par contre, en lisant ton message, et bien je me dis que Diabolo a « tenu » jusqu’à ton retour pour venir le chercher. Bon d’accord, c’est un drole de cadeau mais je me dis que quelque part il t’attendait pour se retrouver chez lui et avec toi.
    Courage pour les moments à venir.
    Amicalement

      1. Bien sur qu’il était heureux chez Delphine, mais tu restes (restais) SA maitresse. Cela ne soulage pas ta peine mais Olivia et moi pensons la même chose : il t’a attendue (avec un e, je crois, hein). Tu imagines la détresse supplémentaire s’il était parti quand il était chez Delphine ? Moi je reste persuadée que vous vous êtes retrouvés, certes pour un court moment (avec aussi de la souffrance mais des retrouvailles tout de meme) et tu l’as accompagné jusqu’aux derniers instants de sa vie qu’il a partagé pendant 15 ans avec toi.

        1. Peut-être qu’il m’a attendue…
          Cela me donne presque des remords de n’être pas retourné le chercher plus tôt : avec le salon de l’agriculture, la circulation était infernale alors nous avions repoussé d’une semaine…

        2. Tu n’as aucun remord à avoir. Il était en fin de vie et épuisé. Il a été choyé pendant cette semaine supplémentaire qui n’a de toute façon rien interféré dans une fin hélas toujours trop tôt pour nous les maîtres.
          Je pense à toi très fort. Courage.

  8. Juste pour vous dire que je partage votre tristesse et que je vous souhaite plein de courage pour la suite.

  9. et ca y est je pleure….beaucoup de courage pour la suite….je pense très fort à vous et à votre petit diabolo…essayez de vous souvenir des bons moments…ce n’est pas facile…mais le temps aide….
    un très bel hommage pour votre chat
    claire

  10. je passe dire au revoir à Diabolo, c’était votre compagnon, et la mascotte de ce blog.
    Je ne comprends pas que des propos déplacés puissent être tenus devant un tel chagrin.
    Avec tout ma compassion….

    1. C’est vrai que Diabolos était la mascotte de ce blog !
      Il y a eu très peu de commentaires déplacés, mais il y a des cons partout, et ils adorent se faire connaître !

  11. Je trouve que tu as eu bien du courage de nous écrire ce long billet, et je t’en remercie vraiment.
    Même si il réveille en moi de bien mauvais souvenirs, et surtout la grande culpabilité d’avoir attendu trop longtemps pour emmener mon vieux chat chez le véto, faute à la fois d’intuition et de courage …

    1. Cela m’a fait un peu de bien de raconter son histoire et la mienne.
      Sur le coup…
      Maintenant j’ai l’impression de n’être plus bonne à rien !

  12. Je laisse un commentaire après avoir pleuré.
    Dis à l’époux que Diabolo n’était plus là (il n’a pas tout compris)
    Vérifié égoïstement que Samouraï le chat dort bien .
    J’ai le coeur lourd pour toi , car je sais ta peine ,le vide et le silence qui vont s’installer là… peut-être réveiller d’anciens chagrins bien cachés.
    Si tu veux parler je suis là n’hésite pas . Je te serres fort dans mes bras

  13. Je suis vraiment navrée, Calpurnia, c’est une épreuve bien difficile que de dire adieu à un petit compagnon au long cours.
    Toutes mes pensées vont vers toi et les filles, et vers Diabolos.

    1. Oui, nos petits compagnons nous laissent une bien grande douleur en partant.
      De me dire qu’il ne souffre plus est mon seul petit soutien, mais il me manque vraiment !

  14. c’est très émouvant chère Calpurnia de nous faire partager ces douloureux moments. Effectivement tous ces messages d’affection (vos coms ont explosés !) doivent vous mettre un peu de baume au cœur. Je vous souhaite tout plein de courage… et vous fais une grosse bise.

  15. Je suis tellement désolée pour toi… Mais je suis sûre qu’il est au paradis des chats, ou les robinets coulent en permanence, et les serviettes chaudes et sèches n’attendent que lui. Courage

    1. Dans quelques jours, je commencerai à croire à ce paradis des chats. Là j’ai encore dans la tête l’état dans lequel il était au bout d’à peine 24 H, et surtout, sa crise de convulsions qui m’a terrorisée pour lui surtout, car j’étais persuadée qu’il souffrait.
      Il faut vraiment laisser le temps au temps…

  16. Je suis une jeune lectrice discrète qui te suit depuis pas mal de temps et cette nouvelle m’attriste. J’en ai les larmes aux yeux, et je comprends très bien ta douleur. On a toujours ( à tord ) cette horrible impression de ne pas avoir été assez comme si ou comme ça. Diabolo a été aimé, choyé, heureux et il l’a ressenti jusqu’à son dernier souffle grâce à toi. Je te souhaite une énorme dose de courage et j’embrasse très fort, de là où je suis, le petit Diabolo.

  17. Quelle triste hsitoire. Je ne sais que dire, simplement, que tu devais beaucoup l’aimer, et que ta présence a dû lui être douce et précieuse. Je t’embrasse même si je ne te connais pas mais on te sens si affectée, si triste… Courage.

  18. je sais bien que rien pour le moment ne pourra vous réconforter, alors je vous embrasse juste Coraline (je crois que c’est votre prénom) si vous me permettez
    Christelle

    1. Merci pour la bise (mais mon prénom n’est pas Coraline, j’ai deux noms de code ici suite à des pinceaux mélangés à la création de mon blog…)

  19. Mes parents ne veulent plus prendre d’animal, ils ont assez morflé comme ça…
    Je n’ai pas pu essayer de te laisser un petit mot de réconfort, je pense depuis 3 jours au trajet en voiture maison/véto que j’ai fait il y a plus de 20 ans, le chat de mes grands-parents sur les genoux…
    Il a été le plus heureux des matous avec toi ce ptit père, laissons le temps adoucir ta peine… ♥

    1. Mes parents sont pareils, après Filou, il n’y aura plus d’animal chez eux…
      Et je pense comme eux. D’autant que je n’ai pas vraiment les moyens d’avoir un animal…

  20. Chère Gentille Sorcière,
    je viens de temps en temps sur votre blog via celui de votre fille, et suis vraiment très triste d’apprendre la mort de Diabolos. Je suis de tout coeur avec vous et vous embrasse bien fort.

      1. Pas mal à mon avis ! Si ça vous intéresse, vous pouvez lui demander de vous installer un plug-in Google Analytics qui vous donnera toutes sortes de statistiques, dont le nombre de personnes qui viennent sur votre blog via le sien…

  21. Je lis votre blog depuis longtemps , sans laisser de commentaires, et c’est alors que j’ai su que votre fille avait le sien !
    Et vous avez assurer pendant son voyage de noces !!!

  22. Moi non plus, je ne laisse pas souvent de commentaires, mais je me joins à tous les autres lecteurs (surtout lectrices en fait, apparemment…) juste pour dire que je partage votre peine, autant qu’on puisse le faire sans se connaître et par écrans interposés. Mais ça m’a vraiment émue, le récit du « départ » de Diabolos », d’autant que je sais tout à fait ce que cela peut faire comme peine…. Courage Calpurnia ! Je sais que ça ne sert pas à grand-chose de le dire, mais bon courage quand même… et portez-vous du mieux possible…

    1. Merci pour ce commentaire Muriel (c’est vrai que pour nous les blogueurs, les commentaires sont importants).
      La peine est toujours là, bien ancrée, le pire c’est de revoir tout le temps ses convulsions dans la baignoire…
      Je vais essayer d’aller bien, il me faut du temps. Comme à tout le monde.

  23. Je te souhaite encore plein de courage, je sais comme c’est dur de perdre sa boule de poils adorée…
    N’écoute pas ceux qui te disent que les pb urinaires se soignent – c’est vrai pour les formes chroniques, et encore, à condition qu’elles soient détectées à temps car les symptômes sont très insidieux – mais les formes aigües non. Comme dit un de mes bétos blogueurs préférés « la vie de votre chat est suspendue à ses reins », car comme tu dis les dialyses et les greffes de rein, on fait pas sur les chats; et comme c’est en général le premier organe qui lâche…
    Encore plein de courage et une grosse bise pour traverser cette épreuve!

  24. Pfffffff les problèmes rénaux ne se « soignent » que s’il y a des signes avant coureurs, ce qui est rare – et ces « soins » (un changement radical d’alimentation) ne sont souvent qu’un répit, qui suscite un espoir ruiné quelques mois plus tard. (Mon ex véto a prolongé la vie de mon avant dernier matou, à grands frais, et je ne lui ai toujours pas pardonné)

    J’étais avec toi en pensée Samedi et tous les jours depuis. Effectivement cela réveille de vieilles douleurs…

    1. Tu as bien raison, mais souvent, on s’accroche.
      J’étais de toutes manières prête et déterminée à n’accepter aucun examen traumatisant, ou recours idem…
      J’en connais plusieurs qui, non sans amour, parlent de leur CHER chat…

  25. Je suis en train de te répondre en pleurant, d’abord car la lecture tellement touchante de la fin de Diabolos m’a émue jusque là et puis parce que ce soir, certainement, je vais devoir faire pareil avec ma Fripouille chérie… qui est en train de me faire une lipidose hépatique suite au choc opératoire de l’ablation d’un fibrosarcome.
    J’envie tellement les gens qui ont un coeur de pierre parfois… mais comme tu le dis si bien, la vie n’est qu’un long calvaire.

    1. Je te souhaite bon courage. Parfois il ne sert à rien de retarder l’échéance.
      J’en veux tout de même à mon véto de ne pas avoir voulu le prendre le vendredi…
      Bizz

      1. Voilà, c’est fait. Elle est partie.
        Le chagrin passera, je le sais, et il ne restera que les souvenirs, mais bon sang, qu’est ce que c’est dur !
        C’est peut-être idiot, mais je me dis que là où ils vont, ils vont peut-être se rencontrer et devenir copains…
        Des bises à toi aussi pour nos chagrins partagés.

  26. Un modeste message de soutien, c’est tellement triste…
    J’ai eu la gorge serrée en lisant tes billets, ta peine a du être bien grande….
    C’est difficile de te dire « courage » pourtant je sais que tu n’en manques pas.
    Plutôt, je t’offre toute mon affectueuse sympathie pour ces moments si tristes

    1. Merci.
      C’est toujours aussi difficile, il me manque beaucoup, j’ai gardé mes réflexes par rapport à sa présence…
      Comme on le dit, il faut le temps…

  27. 🙁
    je ne passe pas tous les jours chez toi, et je n’ai du commenter que 2 ou 3 fois…
    je viens de découvrir cette note, qui m’a un peu serré la gorge. je t’envoie ce petit message de sympathie, et de compassion. c’est très dur de perdre son animal adoré… Je t’envoie plein d’affection, même si ça ne change pas grand chose :/

  28. Je viens juste de rentrer après un mois d’absence et en lisant mes blogues de ces dernières semaines, j’ai lu celui-ci, les larmes aux yeux. Les aventures de Diabolos me faisait toujours penser à mon siamois, Sihanouk, que j’avais eu à 22 ans et qui a été mon fidèle compagnon pendant plus de 13 ans. Je venais d’accoucher de ma fille et en rentrant de l’hôpital, j’ai découvert Sihanouk, le ventre gonflé et le poil terne. Je me remettais de ma deuxième césarienne et comme j’avais encore un peu de mal à marcher, je n’ai pas pu l’accompagner chez le véto. Sihanouk haïssait tous les vétos et j’étais la seule qu’il supportait sans griffer et mordre pendant qu’il se faisait examiner. Tant que j’étais là, il savait que rien de grave ne lui arriverait. Mon mari est parti avec Sihanouk dans sa boîte et c’est la dernière fois que je l’ai vu. Quand le véto m’a appelée pour me dire qu’après examens ne produisant aucuns résultats, il lui avait (après avoir obtenu notre permission) sous anésthésie, ouvert le ventre et découvert un cancer de l’estomac tellement avancé qu’il l’avait euthanasié pour mettre fin à ses souffrances. J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps et me suis toujours sentie coupable de ne pas l’avoir au moins accompagné pour ce dernier voyage. Ça fait plus de 18 ans que je l’ai perdu et de tous les compagnons à quatre pattes que j’ai eus, c’est celui dont la perte me rend le plus triste. Je suis triste pour toi et je sais combien sa présence te manque. Mais tu étais près de lui et je suis sûre que cela l’a rassuré d’être dans tes bras; les animaux ne nous jugent pas comme le font les humains. Diabolos savait que tu l’aimais et que tu le protégeais, ce que tu as fait jusqu’à la fin.

    1. Merci. Là c’est le moment du soir où je le trouvais CHIANT, et où il me manque tellement !
      Le problème c’est qu’avec son départ, les AUTRES me manquent aussi un peu plus…
      Plus jamais…

  29. je compatis de tout coeur
    notre minette nous a quitté à presque 19 ans, a été soigné pour des problèmes similaires, on y a laissé un fric pas possible, (véto tous les deux jours, perfusions, médocs, ), puis le véto a fait la dernière piqure, elle etait au bout du rouleau egalement, elle nous manque, même si nous avons repris un chaton au bout de 1 an. (et j’avais dit plus jamais !)
    bises et courage

    1. Parfois je n’arrive pas à comprendre comment certains Vétos poussent à un certain acharnement, d’autant qu’un animal ne comprend pas que c’est pour son « bien »…
      J’ai vraiment encore du mal, cela ne passe pas du jour au lendemain…

  30. J’ai lu tout votre article en pleurant et je n’arrive pas à m’arrêter.
    Je suis tellement triste pour vous, j’adorais suivre les aventures de Diabolos quand vous le faisiez « s’exprimer ».
    C’était très drôle, fin et pertinent.

    Je vous envoie plein de bisous et je compatis à votre douleur.
    Courage avec vos voisins juifs tarés et méchants!

    Valentine

    1. Merci Valentine.
      J’ai encore du mal à rebondir avec mon petit chat. Pour moi cela a été tellement brutal, et j’ai tellement paniqué pendant sa crise de convulsions…
      Bref, j’ai encore du mal à regarder la baignoire sans le voir dedans !

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