Nos chefs d’oeuvre en péril

chef-doeuvre-1_2-copier2Voici, à nouveau, une nouvelle rubrique.

Nous loupons tous des photos, et je m’amuse depuis quelques temps à voir ce que nous pouvons garder, on se demande pourquoi… Moi je sais pourquoi je garde les plus grands loupés maintenant : pour cette rubrique que j’avais en tête, avant que l’homme de l’art me restaure mon imprimante scanner (d’ailleurs, je vais pouvoir faire mes 3 pages aux impôts, je me mets un post-it).

Pour inaugurer cette rubrique, voici ma préférée, prise par Mrs Bibelot en Arles, en 1978.

Elle est nette. On voit donc nettement que le personnage de droite (moi) est salement coupé, encore que moins salement que celui de gauche. Il s’agit de ma soeur : on le sait parce qu’elle était la seule à être avec nous ce jour là, et à porter une robe rose. Elle déteste être prise en photo, mais là, je sais qu’elle me pardonnera de l’exhiber ainsi sur mon blog.

Le top est tout de même le personnage central : mon père, coupé en deux par le pied du parasol.

Nous adorons tous cette photo, que je garde donc précieusement.

Je ne sais pas par contre, si je garderai de même, celles qui alimenteront petit à petit cette rubrique…

24 réponses sur “Nos chefs d’oeuvre en péril”

  1. J’adore !
    Effectivement, le pied donne une ligne oblique qui croise la ligne diagonale de la grille derriere et ca se croise au niveau des ray-bans du Papa, qui mettent en valeur ses yeux superbes en leur preservant tout leur mystere.
    Ce qui structure l’image a un degre superieur est le parasol qui fait comme un cadre. De plus, j’aurais tout de suite reconnu Arles… car ta soeur, c’est l’Arlesienne de Daudet, celle qu’on ne voit jamais.
    Laissons les photos reussies aux gens superficiels qui ne savent pas regarder a travers les fenetres fermes…

    Ca ressemble beaucoup a l’album de mariage de mes parents. Elles sont toutes cadrees comme ca, ils n’en ont meme pas une avec leurs visages entiers. Ma mere se console en pensant qu’ils ont echappe a 30 ans d’exposition du portrait de couple en cadre kitsch sur les teles des grandes-tantes. Bien sur, vaut mieux rater les photals que le mariage, mais quand meme.

    1. J’ADORE cette analyse très fine, qui montre en fait, toutes les qualités de cette photos.
      Qualités que nous avons négligées. Honte à nous !
      Devons-nous plaindre tes parents en fait ?

  2. J’adore cette rubrique!!! Cela me rappelle les photos que prenait ma Grand-mere! Quelle joie a chaque développement, nous étions sur de nous en payer une bonne tranche. J’ai ainsi souvenir d’une mémorable séance de 24 pause avec mon frère dans un jardin, ou nous étions alternativement scalpés ou sans les pieds… Pas une photo « entière »… Quel fou rire!
    Merci de m’avoir remémoré cela ce matin…

  3. Je voudrais pas en rajouter, mais… moi aussi, j’ai cru voir Pulchérie!

    C’est vrai que les argentiques, il n’y avait pas moyen de savoir si c’était loupé ou pas. Mais avec les nouveaux, on peut encore se planter! Moi par exemple, j’avais mal réglé la luminosité de mon nouveau jouet numérique (en gros, il était censé adapter l’éclairage comme pour dans une église, sauf que là, je prenais des photos à la plage en plein cagnard), mais bien sûr, comme je regardais le résultat juste après avec mes lunettes de soleil sur le nez, pour moi, tout allait bien. Jusqu’à ce que je jette un oeil sans les lunettes (et dans la voiture, sur le chemin du retour, évidemment). Bilan des courses: toute une journée de photos avec des amis à la plage surexposées (et surexposée façon Star Wars avec deux soleils, hein), et donc complètement ratées.
    C’est certes pas pire que le professionnel qui a mitraillé toute la journée au mariage des parents de mon copain, et qui avait juste oublié un petit détail, la pellicule. Y a des distraits.

    1. En fait vous croyez voir Pulchérie parce que je suis coupée, je ne vois que ça !
      Sinon, effectivement pour l’instant je ne joue pas du numérique, mais j’ai connu le coup de la pellicule.
      Sauf que je n’avais pas oublié de la mettre, elle ne s’était pas correctement installée. Moralité : aucun souvenir de l’acropole…

  4. Comme Kuri les photos de mariage de mes parents étaient très réussies : pieds, cheveux, jamais un seul visage !
    Et on ne pouvait pas accuser mon père ! Car après c’est lui qui nous a bien fait rire avec ses photos de pieds ou de chapeaux coupés, à la communion de mon frère, il a mitraillé… le copain de mon frère, il s’est trompé de cible !
    Après heureusement j’ai pris le relais !

  5. Oh ! Pulchérie n’a jamais raconté sur son blog qu’elle avait déjà rencontré Johnny ! Quelle petite cachottière !

    J’adore cette nouvelle rubrique, vivement la suite !

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