Le chien de garde (que nous gardons en fait…) (1)

skd186195sdcL’homme de l’art est tombé dans un piège qui n’était pas un PAC*, car à l’occasion de son anniversaire, son épouse avait projeté de lui faire la surprise de l’emmener faire l’Arctique en raquettes, ce qui était son rêve de toujours (et à elle donc…)

Nous avions été mis au courant à la Grande Motte, avant que papa ne nous prenne la tête avec son genou (je m’admire une fois de plus  :-))

Pourraient-ils garder le chien, Tibère, pendant une absence de 10 jours (j’ai dit l’Arctique), en gardant le secret puisque c’était une surprise ?

Evidemment la réponse a été » oui », malgré le fait que Tibère, cocker noir, soit un chien d’une dangerosité sans pareille et d’une férocité sans précédent.

Les circonstances étant ce qu’elles sont (je reprendrai la saga de Jean-Poirotte plus tard), et papa étant en maison de rééducation, c’est maman et moi qui avons pris livraison du fauve dimanche soir.

Avec tout ce qu’il faut pour qu’il survive :

  • Sa grande petite couette
  • Ses petites croquettes
  • Sa petite brobrosse
  • Son petit comprimé pour le coeur à prendre tous les jours
  • Ses petites gouttes pour les noeils (décidément c’est mon trip actuellement)
  • Sa petite grande serviette de toilette au cazoù
  • Ses petites gamelles au cas où l’on penserait à le nourrir et l’abreuver.
  • + quelques conseils concernant son bien être : l’emmener en voiture n’importe où : il adore (d’ailleurs après s’être amusé comme un fou chez moi, il y dort serein), et lui donner une petit morceau de pain après chaque repas, etc…

Tibère avait déjà séjourné chez mes parents, donc il a très vite pris ses marques, le chat étant même venu lui faire ses amitiés (c’était mignon…) que Tibère avait bien rendues. Ils se congratulent actuellement plusieurs fois par jour et réciproquement, donc tout va bien de ce côté là.

Comme chien de garde, je n’ai aucune confiance en lui par contre : j’ai trop été habituée à ma malinoise qui était vraiment de bonne garde, et lui a comme seule qualité de donner l’alarme en aboyant (sauf que pour l’instant nous n’avons pas encore compris contre quoi il nous alertait). Mais bon, pour la nuit, c’est toujours cela de pris, donc, je dors un peu mieux sur ses deux oreilles à lui.

  • Le premier jour il a sauté férocement sur les deux jardiniers, en aboyant et remuant la queue pour réclamer une caresse.
  • Le deuxième jour il a gémit de voir le facteur s’éloigner sans avoir eu une caresse.
  • Puis il a été très traumatisé par l’absence de son ami le chat, parti passer sa journée chez le vétérinaire (mais c’est une autre histoire, la suite en fait).

Ce chien souffre par contre d’un syndrome que je ne connaissais pas, enfin qu’aucune des chiennes de la famille n’a jamais présenté.

Je vous explique.

  • Nous sommes deux dans la maison depuis son arrivée.
  • Dès que l’une de nous deux claque la porte d’entrée pour sortir, il doit recevoir comme une décharge électrique au niveau des pattes et du cerveau…
  • La jonction des deux décharges se situe sans doute au niveau de la glotte.
  • Moralité, il se met à hurler à la mort. A 20 mètres on l’entend.
  • Du coup celle qui est restée et s’était traitreusement dissimulée dans les toilettes, ou prenait sa douche, surgit tout à coup en lui demandant si cela va la tête.
  • Alors il sort une bulle au dessus de sa tête « ah bah merde alors, je croyais qu’on m’avait abandonné ».
  • Et il se recouche.

Il souffre également d’un autre syndrome, celui du chien de traineau.

Dès qu’on le met en laisse, il a sans doute le souvenir d’une vie antérieure au cours de laquelle il a dû tirer des charges énormes, et il tire de toutes ses forces.

Si l’on n’est pas dûment prévenu, on peut faire le drapeau derrière et/ou s’écraser par terre car il démarre sans prévenir.

Nous avons proposé à papa de l’atteler à son fauteuil roulant, mais Jean-Poirotte s’est dégonflé… Même pour un petit tour, il préfère se déplacer tout seul

La vie n’est qu’un long calvaire…

Surtout qu’il a fallu lui donner un bain…

*PAC = Piège A Cons ou Couillons, suivant votre état d’esprit… Piège qui a parfaitement fonctionné puisqu’il n’a rien vu venir…

0 réponse sur “Le chien de garde (que nous gardons en fait…) (1)”

  1. Les Cocker, on devrait pas les ranger au rayon chiens.
    Mais à celui des produits dangereux. (ceux avec plein de sigles NE PAS TOUCHER, NE PAS INHALER etc)

  2. coucou,je suis morte de rire!:D sacré cocker!

    je suis toujours entrain de lire sur le genou de ton papa, suis en retard….

  3. On dirait le mien,j’ai hérité d’un cocker americain que ma cousine ne pouvait pas garder,il correspond pas mal à la description de Tibère et j’ai choppé une tendinite au bras droit à force de me faire tirer dessus lors des balades par contre il ne donne l’alarme que si on sonne à la porte,il faudrait mettre un panneau pour d’eventuels cambrioleurs:sonnez avant d’entrer.

  4. Elliot, le petit monstre de la reine mère, un matin d’été où je dormais paisiblement du sommeil du juste, a commencé à pleurer à gros sanglots.
    Me réveillant illico, je file ventre à terre et en petite tenue dans la cuisine délivrer le petit monstre, le sortant pour ses petites affaires, puis le « rangeant » dans la cuisine (chez nous le petit chien dort dans son panier, à la cuisine, attaché, et le gros, dehors) pour qu’il finisse sa nuit (il devait être 7h00 du matin).
    Le soir, je demande gentiment à la reine-mère de ne pas hésiter à sortir son petit monstre avant de partir travailler, because les sanglots.
    La reine-mère soutient avoir sortir le monstre pendant tout son petit-déjeuner, avant de le ranger de nouveau pour attendre mon réveil.
    Le lendemain, le petit monstre rejoue la grande scène du 2.
    Le surlendemain, idem.
    En fait, le petit monstre avait juste horreur d’être tout seul, et puis voilà.

    Grrr…

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