Mon flingage de moral annuel… (chacun sa croix…)

A ceux qui se sentent seuls, désemparés, ignorés, mal aimés, abandonnés, isolés, perdus, sans espoir, sans avenir, qui sont malheureux et loin de toute fête.

A ceux qui passeront ce moment à l’hôpital pour eux ou un de leurs proches. A ceux qui ont perdu un être cher juste à cette période…

A ceux pour qui le 31 décembre est tout sauf un jour de joie à venir.

A ceux que les lumières voisines renvoient à une solitude pesante, à ceux qui pleureront à l’heure du réveillon et le 1er janvier, à ceux qui se demandent si la vie a un sens. A ceux qui se demandent si une année nouvelle vaut qu’on la fête.

Je veux vous dire que tout mauvais moment a sa fin un jour, et qu’un jour de l’an, c’est peut-être une fête pour certains, mais que c’est une journée dans la vie et rien d’autre.
Et c’est toujours un jour de notre vie.

Un jour de notre vie c’est encore la vie.
C’est toujours la vie et nous n’en avons qu’une.

Toi qui passes par hasard « chez moi » en ces jours où tu es seul et triste, j’ai quelque chose à te dire d’important, alors lis moi jusqu’au bout.

Les statistiques sont formelles : la période des fêtes est très difficile pour certains, pour beaucoup (donc tu n’es pas seul), et les urgences, les pompiers ne travaillent jamais autant qu’en cette période où des personnes désespérées ont voulu s’arrêter là.

Nous connaissons tous ces moments où l’on pense qu’il n’y a plus d’avenir, plus rien à espérer, où la tristesse est intolérable, où la fête se déroule sans nous, où la seule issue semble être le sommeil éternel. J’ai connu des moments de ce genre, en ces périodes ou autres, car on ne choisit pas les sales périodes et mauvais jours, et grâce au ciel j’ai deux filles à qui je ne voulais pas faire « cela » Mais ce n’est pas parce  que tu n’as pas d’enfant peut-être que tu as une excuse réelle.

J’ai connu maintenant plusieurs personnes qui ont choisi d’en finir, le jour de Noël, le jour de l’an, c’est dire si le sujet m’interpelle. Malgré famille, amis, il n’y avait plus rien pour eux que des problèmes insurmontables, qu’ils ont cru résoudre par la mort.

La mort c’est le rien, la fin de tout espoir ! Parce qu’il n’y a plus rien après ! Tout est terminé sur cette option là, on ne peut pas revenir signer « j’ai coché la mauvaise case ». Quand c’est fini c’est fini. Plus de case à cocher, c’est le rien.

C’est le rien que tu veux vivre chez moi aujourd’hui ?

Réponds que non…

Leurs problèmes ne seraient plus rien à ce jour pour celui qui avait 33 ans et pensait ne plus pouvoir vivre de véritable amour, pour l’autre qui à 50 se croyait désormais inutile parce qu’un patron l’avait jetée comme une malpropre après 25 années de bons et loyaux services, et pour les autres il y avait de beaux jours à vivre encore… Tous laissaient une famille. Ils n’étaient pas seuls, et pourtant le désespoir les a poussés à l’irréparable, parce qu’en finir avec la vie est la seule chose irréparable. Alors je pense à ceux qui se sentent vraiment seuls, ou qui le sont…  Sans oublier que parfois on se sent seuls aux côtés de ceux que l’on aime.

Rien ni personne ne vaut la peine que l’on préfère partir… La solitude se combat, difficilement c’est certain, mais bon… on sort toujours du tunnel, il y a toujours une porte à pousser, un appel téléphonique à passer, et qu’importe que ce soit un anonyme qui saura écouter et répondre. Il y a toujours un mail à envoyer même si on ne connait pas vraiment le destinataire . Il y a une lueur dans la nuit, et par plein de blogs amis une terre où se poser enfin, l’air à respirer, les étoiles à regarder.

La nuit du 31 décembre au premier janvier, et le premier janvier ne sont qu’une nuit, et une journée.

Toi l’inconnu qui passe, ce jour, ici, avec une boule dans le ventre, du mal à respirer, des larmes plein la gorge, du sel plein l’estomac,  et l’impression d’être nul ou qu’il n’y a plus d’espoir, sache que la sorcière te maudira pour tes prochaines vies si tu fais une bêtise !
Tu peux contacter l’auteur, mais ne fais surtout pas de bêtise !!!!

Au pire tu prends un papier et un crayon et tu écris ta peine et ton désespoir. Pour le relire plus tard en te demandant comment tu as pu être aussi malheureux !

Demain sera un autre jour… Il y a plein d’autres jours… Je ne te souhaite pas une bonne année à venir, parce que cela ne veut finalement pas dire grand chose, si nos voeux se réalisaient, la vie serait merveilleuse pour tout le monde.
Je te souhaite simplement de continuer ta route.

Et tu vois, moi j’ai pensé à toi… 31 décembre/1er janvier, sont souvent des jours tristes


(Il m’est arrivé de pleurer tout un premier janvier, en pensant à ma tête, le lendemain, à présenter au boulot, et tu as raison de t’en foutre complètement !)

MAIS je sais DONC de quoi je parle !

TU N’ES PAS SEUL !

Alors vas voir là-bas si j’y suis au dehors les lumières faibles qui s’allument AUSSI pour toi

Et pour d’autres…

Et pour tous…

Je reviendrai un jour prochain, mais comme le précisait ma fille sur son blog, entre Noël et le jour de l’An, ce n’est pas le trafic qui va fatiguer le blogueur…

Je reviendrai un jour prochain, mettre mon soutien à tous ceux qui détestent le réveillon du jour de l’an et le jour de l’an encore plus.

Pour moi, si vous le permettez, Noël se présente plutôt bien. Papa est rentré de maison de rééducation ce matin, les foies gras sont faits (post à venir), j’attends mes deux puces pour demain, et j’ai décidé de me mettre en mode zen un petit peu, quelques jours…

Donc, je vais faire dans l’original, et  je vous souhaite à tous un joyeux Noël.

Nous parlons au chat…

filou-2Filou tente vainement de rentrer en hibernation, mais la nature n’a pas prévu la véritable hibernation pour les félins, donc, le malheureux est obligé au moins deux fois par jour, de se lever pour aller manger, avant d’aller dehors s’occuper d’une évacuation obligatoire, dans la mesure où il est bien connu qu’un clou chasse l’autre et que fréquenter une litière, il déteste…

Sur cette photo que vous connaissez déjà, il a les yeux ouverts, mais dans la réalité actuellement, il est très rare de voir la prunelle de ses très beaux yeux. J’en profite donc brièvement.

Filou pionce. Le félin est l’ancêtre de l’homo ça pionce !

Il a largement de quoi s’allonger pour faire ses 22 heures de sommeil par jour.

Quoi que…

Depuis que je séjourne avec maman, il a interdiction d’entrer dans la chambre rose que j’occupe (premier outrage), car les poils de chat sur mon lit font très mauvais ménage avec mon nez.

Toujours depuis que je séjourne avec maman, j’ai fermé la porte de la grande chambre verte (deuxième outrage) dont j’ai coupé le radiateur.

Maman rouspète concernant le prix du fuel, mais elle n’hésite paradoxalement pas à chauffer la chambre verte, uniquement pour que le chat aille dormir sur le grand lit et sa grande couette à lui qui du coup ne sert actuellement à rien… Donc Filou n’a plus à l’étage, que deux fauteuils roses très confortable et le billard, pour aller s’avachir au premier.

Maman, furieuse de la fermeture de cette chambre (rapport au chat, vu qu’elle n’y met les pieds qu’environ 3 fois l’an), m’a menacée : « tu vas voir, je vais en parler à ton père, il ne sert à rien de couper le chauffage des chambres quand elles ne sont pas occupées, au contraire, ça risque d’épuiser la chaudière (!) »…

Comme je n’ai eu aucun écho, j’en ai donc déduit avec l’intelligence monumentale qui me caractérise (je plaisante hein !) que papa était d’accord avec moi, sauf que lui, n’avait pour l’instant, jamais pu se faire entendre, vu qu’il ne monte à l’étage que rarement, pour vérifications et que maman peut donc lui raconter n’importe quoi… Tel que je le connais, il a dû ricaner dans son fort intérieur ou à l’extérieur, c’est au choix…

Au RDC Filou a deux fauteuils dûment garnis de coussins et petits polaires pour son confort, un canapé avec fausse fourrure à son usage, et le lit de ma mère sur les oreillers duquel il aime bien s’incruster se fourrer.

Maman laisse le chat sur les oreillers et s’arrange comme elle le peut, quand papa va sortir de sa maison de rééducation (demain), le chat va souffrir parce qu’il devra bien dégager des oreillers…

Vous l’aurez compris, c’est un animal malheureux, et maltraité, etc, d’ailleurs j’attends encore la plainte que Maritza doit déposer à la SPA concernant cette pauvre bête.

A qui nous parlons.

  • Ma mère se lève et j’entends « ça va, tu n’es pas trop fatigué par ta nuit ? »
  • Quand je me lève et que je vais refermer la trappe de la cheminée, le chat est à nouveau répandu avachi comme une bouse sur un fauteuil « ça va ? tu ne fatigues pas trop ? »
  • Ma soeur arrive : « tiens tu es là toi ? tu es certain que tu ne va pas t’épuiser ? »
  • Maman va regarder sa TV le soir, et est obligée de chasser le chat (tout de même) pour prendre son fauteuil « tu ne vas pas me faire croire que tu es fatigué, tu as l’autre fauteuil ».

Généralement la question est « ça va ? tu ne fatigues pas trop ? ». Comme elle est posée environ 8 fois par jour on pourrait penser qu’il en a marre.

Non.

Il s’en fout.

Il pionce…

La vie n’est qu’un long calvaire, pour le félin, en hiver…

Des nouvelles du front (1)

Et voici une nouvelle rubrique, inspirée par les vacances scolaires qui ont commencé vendredi.

En effet, les vacances scolaires sont la terreur du blogueur impénitent et inguérissable, comme je le suis moi-même.

Je tiens le coup depuis juin 2006, je le rappelle, d’abord et moi je. Les vacances scolaire c’est l’absence de commentaires qui fait que l’on a l’impression que TOUT LE MONDE prend juillet/août, la Toussaint, Noël, février, le printemps et j’en passe.

Ce sera un peu de tout, du n’importe quoi, mes réflexions intenses (si, si…), mes humeurs, des faits divers…

Bref.

J’attaque :

  • La blonde en photo (j’ai rusé, Pulchérie n’a pas encore vraiment attaqué donc résolu le problème (et moi non plus…)) : c’est moi quand j’étais moche.
  • Il y aurait des bactéries sur Mars. J’ai été ravie de l’apprendre. J’espère qu’ON va nous les ramener bien vivantes pour transformer enfin notre vie sur Terre en chemin parsemé de pétales de roses.
  • On apprend à ma dernière nièce, Marion, « le petit chapeau rond rouge », apprendre à un enfant de 7 ans ce qu’est un « chaperon » devant bien évidemment le traumatiser.
  • Pendant ce temps là, la petite fée en cinquième, passe directement de Philippe Auguste et Bouvines à Jeanne d’Arc. Faut pas chercher à comprendre.
  • Pendant ce temps là toujours, Tristan l’aîné de la petite fée, s’appuie en deux cours seulement de « Dantzig à Hiroshima ». Faut le faire. D’ailleurs je le refais avec lui, cela me permet de réviser beaucoup et… vite.

Petite annonce :

  • Contre belle-mère hargneuse ou qui vous le voulez, je vends 7 boîtes antibiotique redoutable terrassant tout y compris l’hôte des saletés de bestioles, en niquant : les reins, le foie, les globules rouges et l’oreille interne. Ne pas suivre avis médical disant d’arrêter illico mais persévérer. Prix prohibitif, me contacter, discrétion assurée, emballage discret, posologie indiquée.

La vie n’est qu’un long calvaire…

Coupon de rechargement = arnaque et piège à con !

WORDPRESS N’EST PLUS QU’UNE DAUBE QUI NE VEUT PLUS D’AUCUNE IMAGE, DES EXPLICATIONS J’ATTENDS…

Vous sentez tout de suite, et dès la lecture du titre, que je suis de mauvaise humeur.

Vous êtes plein de sagesse et d’intuition, diantre !

En plus du plus, impossible depuis plusieurs jours de charger une image A MOI sur mon interface, donc, je me suis bouffé les ongles jusqu’au coude.

BREF !

Quand Pulchérie (qui ne répond jamais au téléphone, mais j’ai prévenu que j’étais de mauvaise humeur, donc inutile qu’elle me rappelle la bave aux lèvres, moi aussi je sais faire), a décidé de m’offrir en 2007, un téléphone portable, pour que je ne fasse plus office de dinosaure dans la famille, elle m’a mise direct sur SFR (SS !) pour que sa soeur et elle puissent m’avoir en n° gratuit.

Téléphone dûment chargé avec un coupon VALABLE 30 JOURS !

En me prévenant : maman, il faut recharger avant le 30ème jour, sinon tu perds ton crédit.

On sait bien qu’on perd beaucoup généralement, mais là, j’ai trouvé cela anormal.

Je me suis dit que cela sentais l’arnaque mais bon, j’ai scrupuleusement rechargé mon crédit de communication avant la date fatidique, pour ne pas tout perdre.

Le temps passant j’ai accumulé du crédit de communications mois après mois. Pour en perdre une bonne partie il y a deux ans, quand ma soeur a décidé de faire son intéressante avec sa vésicule, et que je l’appelais de la Grande Motte, de mon portable, matin et soir, vu qu’elle n’était joignable que sur le sien.

Papa a donc décidé d’arrêter de me dire qu’il ne servait à rien d’accumuler du crédit, puisque tout à coup, le mien servait.

Et c’est ce que je me disais « cela peut servir ». Genre je suis en panne de voiture au milieu de la forêt de Rambouillet et j’attends l’assistance, et comment que je serais contente d’avoir plein de crédit !

Sauf que le crédit, faut pas charrier non plus, mais vous avez 30 jours.

Donc j’ai accumulé, depuis mai 2007, du crédit.

Beaucoup.

209 Euros au bas mot.

En pestant tous les mois.

Quand vous êtes dans la merde financièrement parlant, il est enrageant de DEVOIR recharger, 15 euros par  15 euros, alors que vous avez de la réserve. Sauf que la réserve, vous pouvez la perdre…

Mais bon, un contrat, ce serait un contrat qu’on dirait. Sauf que moi, je n’ai passé de contrat avec personne.

Vous sentez venir le gag, suivant l’adage qui veut qu’un gag c’est une tuile qui arrive aux autres

Donc, je rechargeais scrupuleusement mon engin, coupon après coupon, en ayant l’impression de me faire arnaquer à chaque fois, jusqu’au moment où je me suis mis dans la tête que pour décembre 2011 la date de rechargement serait le 18 décembre. Pas un hasard si je me suis plantée avec la date de naissance de Pulchérie (qui ne répond jamais au téléphone, et moi aussi, la bave aux lèvres, je sais faire).

D’ordinaire, depuis 2007, à 10 jours de la date du rechargement (10 jours, tout de même, pas fait pour qu’on oublie ?), une voix sirupeuse me sussurait dans d’oreille gauche (puisque j’écoute de la gauche) « la date de validité de votre crédit de communication est bientôt atteinte »… Et puis je recevais deux SMS la veille et l’avant-veille pour me proposer une super promo d’abonnement.

Sauf que.

  • Là je n’ai pas eu de voix sirupeuse, vu que je n’ai pas téléphoné et que la voix sirupeuse n’exerce pas quand vous recevez un appel.
  • Je n’ai pas reçu de mail me proposant une super promotion, ce qui m’aurait alertée
  • Et que je m’étais mis dans la tête que le rechargement c’était pour l’anniversaire de Pulchérie (qui ne répond jamais au téléphone) qui va devenir vieille, subitement, le 18 décembre à 17 H 05, vu qu’elle va avoir 30 ans (je me gausse).

Dimanche, je prends mon portable pour appeler, je ne sais plus qui du coup, et j’entends la voix sirupeuse me dire d’un ton joyeux :

  • La date de crédit de validité de votre crédit a été dépassée. Pour recharger en toute sécurité…

J’ai le cerveau qui m’est tombé dans les genoux et les jambes qui se sont coupées.

J’ai perdu 209 euros de crédit de communication, parce que je me suis trompée de date.

Papa qui était « en permission », m’a dit de ne pas pleurer pour cela, et je lui ai demandé de s’occuper de son genou et pas des miens. D’ailleurs depuis dimanche, genou pourrait prendre un S au pluriel, je m’en tape. Et puis Louis XVI et son velourS j’en m’en fous encore plus.

  • Parce que c’est quoi cette arnaque ?
  • Il est devenu quoi mon fric ? J’ai raqué pour ces 209 euros, et on me les sucre. IL EST OU ?
  • Même le fisc (c’est dire), si vous avez payé trop, il vous rembourse ou il reporte sur l’année suivante, c’est vous qui décidez !
  • On paye pour des communications, est-il normal de nous limiter dans le temps pour utiliser notre fric et les dites communications ? Parce que même si les communications augmentent, le fric reste le fric. Simplement on passera moins de coups de fil…
  • On ne peut même pas utiliser le reste quand on est dans la merde ? Comme si c’était rare de nos jours…
  • A quand le billet de banque qui brûlera au bout de 30 jours si on ne l’a pas utilisé ?
  • Et la petite culotte valable un an… Année bissextile ou non ? avant qu’elle ne tombe sur le quai de la gare, en miette, parce que c’était à utiliser avant un an ?

Bref, je suis encore et toujours plus que furax, parce que là, c’est de l’arnaque pure et simple. Je le pensais tous les mois, maintenant je sais que c’est une arnaque.

Parce que, par exemple, au hasard, sans te tromper de date, tu peux te retrouver à l’hosto, sans science et conscience et que là, hop, on va te sucrer ton crédit de communication parce que tu auras dépassé la date. Et même si tu as ta conscience et personne pour aller chercher le coupon à ta place, et bien ton crédit d’avance, tu peux te le carrer au cul. Et comme tu seras à l’hosto, et bien ce ne sera pas la peine de t’en rajouter.

On pourra me dire « tu payes bien ton fixe ». Oui, je paye l’abonnement. Si je ne me sers pas de ma ligne, on ne me facture rien de plus. Depuis quand il faut payer ET utiliser ? Avec une date limite ?

Personne ne peut, par exemple, aider un de ses proches dans la merde en lui payant du portable pour l’année. NON. Il y a une date limite…

Là, s’il n’y avait pas eu ce « valable 30 jours », je pouvais être tranquille pour au moins un an. Et même si cela avait été 60 jours ou 90 d’ailleurs. C’est le principe qui me hérisse.

Sauf que j’ai tout perdu.

Et que je m’interroge sur la légitimité de ce genre de contrat… Un coupon cadeau, vous avez deux ans pour l’utiliser…

La vie n’est peut-être qu’un long calvaire, mais là, je suis prête à aller faire sauter SFR…

Le coupon de rechargement est un piège à con. Qui fonctionne très bien.

Parce que depuis pas mal d’années on nous prend de plus en plus pour des cons…

Et que nous nous laissons faire : la preuve : j’ai attendu de tout perdre pour me révolter…

Donc, je suis une conne…

PS  :  si quelqu’un tient une info vachement valable sur les problèmes de mise en page d’images sur WordPress, qu’il m’informe sans tarder vu que Pulchérie ne répond jamais au téléphone pour avoir droit, pour les fêtes, à une bise de ma part, c’est le truc valable 60 jours, et pas plus…

Les conseils…

L’absence d’illustration est due uniquement à la mauvaise volonté de wordpress et non pas à la mienne !!! (F…)

(une heure à essayer de mettre l’image de mon choix, sauf le respect que je vous dois, ça suffit !)

Les promesses des hommes politiques n’engagent que ceux qui y croient (ces innocents)

Les conseils c’est totalement le contraire : cela n’engage que celui qui les donne.

Il faut en effet avoir un peu beaucoup d’expérience pour écouter les conseils des autres, et encore pas toujours, parce que certains sont rois pour vous conseiller dans des domaines qu’ils ne connaissent absolument pas…

En avançant en âge, on fini par savoir quels conseils sont bons à prendre, et même à en quémander dans certains cas.

Mais comme on ne nait pas avec l’expérience (la sienne et celle des autres) infuse, il y a une période où les conseils des autres,  et bien les autres, leurs conseils, ils peuvent s’asseoir dessus (ou fermer leur gueule, c’est mieux).

Surtout quand le conseilleur et non le payeur, est de la génération d’avant. Jusqu’à un âge assez avancé, la génération d’avant voire pire, celle encore d’avant, ne représente qu’un amas de vieux croûtons qui ne connaissent rien à la vie !

Alors qu’en fait ils savent mieux que nous ce qu’est la vie globalement, même s’ils n’avaient pas internet et tout le bataclan, dans leur jeune temps. Ils ont vécu, ils ont vu vivre, ils savent à peu près ce qui depuis que le monde est monde, est éternel chez les humains.

En gros c’est romanesque :

  • L’amour
  • Le sexe
  • L’argent

Je ne remercierai jamais assez mon grand-père maternel, divorcé après des coups durs que lui avait assénés Mrs Morgan, qui m’avait conseillée, un jour où justement j’estimais avoir besoin d’un avis éclairé : le sien, puisque je vivais ce qu’il avait vécu. C’est la première fois de ma vie que j’ai suivi un conseil.

En donner est très compliqué :

  • On vous le demande
  • On ne le vous demande pas
  • Vous avez un avis à votre sens éclairé à donner

On vous le demande :

  • Faites très attention à ce qu’on vous demande. C’est un vague conseil ? C’est très important ? Vous avez connu ou vécu des cas similaires ? Vous avez une conclusion à donner ? Votre conseil sera-t-il bon ?
  • Partez du principe que de toutes manières toute personne de moins de 40 ans ne suivra pas votre conseil, et acceptez ou non de le donner.
  • Avec certaines personnes contrariantes de nature, donnez le conseil inverse pour avoir une chance qu’en faisant le contraire de ce que vous avez dit, la tête de mule d’en face fera le bon truc
  • Si la personne de moins de 40 ans suit votre conseil (cas aussi rare que la variole de nos jours), et que cela se termine mal, ce sera de votre faute.
  • Si la personne de moins de 40 ans ne suit pas votre conseil, ce sera aussi de votre faute, parce que vous n’avez pas assez assorti ce conseil d’exemples, et que vous n’avez pas assez insisté.

On ne vous le demande pas :

  • Vous le donnez quand même et vous vous faites envoyer paître. Du coup, quand votre conseil après coup semblera avoir été bon, mais qu’on regrette de ne pas l’avoir suivi, vous aurez deux choix :
    Dire : « je t’avais prévenu », ce qui est toujours risqué et ne changera rien au problème, donc on la boucle.
    La boucler tout de suite, exaspéré par tant de mauvaise foi, et ruminer pendant 6 mois le « je t’avais prévenu » qui vous est resté coincé dans les cordes vocales
  • Vous ne donnez pas le conseil qui vous vient spontanément à l’esprit, et quand les choses se gâtent, vous culpabilisez. Pour vous consoler, vous direz « si j’avais su je t’aurais prévenu ».
    Du coup ce sera de votre faute.

Vous avez un avis à votre sens éclairé à donner :

  • Vous avez vécu la même chose
  • Votre meilleure amie a vécu la même chose
  • Vous connaissez plein de gens qui ont vécu  la même chose
  • Vous pouvez donc citer ce qui a marché ou pas.

BOUCLEZ-LA !

Un conseil que l’on vous demande, se donne par écrit, celui le recevant devant vous signer une décharge datée et dûment annotée. Vous rangerez la décharge dans un tiroir secret, pour pouvoir la ressortir le jour où l’on voudra vous reprocher votre conseil.

Ce jour là, vous aurez le droit d’obliger l’autre à bouffer le papier.

Il est à noter que quand vous avez donné un conseil qui :

  • A été suivi
  • A fait ses preuves
  • A donné le résultat escompté

Personne ne vous remerciera jamais…

Car la vie n’est qu’un long calvaire !

CHAT ? Tu es sore ? tout à fait sore…

chat-inconnu-0012Je vous livre cette photo dans sa taille d’origine, et avec les couleurs d’origine car c’était encore l’époque du noir et blanc parce que couleur, c’était trop cher.

Et c’était l’époque aussi, où les photos prises de trop loin ne dérangeaient pas les photographes amateurs…

Nous avons ainsi une foule de clichés pris à bonne distance d’un groupe. Il fallait sans doute voir le paysage derrière, la tête + les chaussures et la taupinière en dessous, je ne sais pô.

Moralité, quand il s’agit d’une photo de famille, on prend une loupe pour reconnaître Tante Hortense, ou bien on décide d’utiliser les technologies modernes. J’ai ainsi rescapé pas mal de photos, à mon époque Truchon quand je travaillais pendant les ponts, que j’étais présente pour la gloire et n’avais rien à foutre.

Scan avec le maximum de pixels, agrandissement, et impression sur des chutes de papier photo, dont Truchon & Co faisait un usage immodéré avec l’ordre, concernant les  chutes « foutez moi ça en l’air ». Pas folle la guêpe, j’imprimais sur le foutu en l’air qui représentait parfois 10 morceaux 21 x 29,7… A ce prix là, je découpais, et j’entreposais…

Bref…

Cette photo a été prise par Mrs Morgan, et vu ce qu’il y a d’écrit derrière « ma petite Gertrude si affectueuse », nous avons finement compris qu’il s’agissait d’un chat, parce que même avec des loupes ou des yeux de jeunes, il n’était pas évident de savoir immédiatement pourquoi diantre cette photo était amoureusement rangée dans un album.

Le truc par terre, dans ce qui semble être un jardin, ce n’est pas une serpillère ou un tas de feuilles mortes*, c’est un chat.

Si affectueux…

* Faut suivre, parce que la vie n’est qu’un long calvaire.

En tous cas, nous avons été ravis d’apprendre qu’il y avait eu une GUERTRUTTE un jour…

Madame…

veuveQuand j’ai appris la mort de votre époux madame, j’ai eu vraiment un serrement au coeur et des larmes sincères me sont montées aux yeux et à la gorge.

Car madame, vous êtes la maman d’un copain de classe de Pulchérie, de ma génération quoi. Vous êtes la première « de mon âge » à ma connaissance, à avoir vu « partir » son époux.

J’ai compris soudain, certains silences de mes parents évoquant trop d’amis désormais disparus, et je me suis révoltée tout à coup contre tant d’injustice, mais bien sûr, pas autant que vous…

Le jour ultime, je n’ai pas voulu vous déranger, alors que vos yeux noirs et noyés de larmes regardaient sans cesse le cercueil que l’on allait vous enlever pour aller en incinérer le contenu loin de vous, car vous ne pouviez pas, non, vous ne pouviez pas l’accompagner jusqu’à la vraie fin…

Le jour ultime, je n’ai pas voulu vous déranger, alors que chacun venait vous embrasser pour vous souhaiter bon courage. Chacun venait vous demander de montrer du courage, alors que le courage, et bien, souvent, on n’a pas d’autre choix que de le laisser en route, quelque part, ailleurs, dans un autre temps.

Je vous ai vue sortir de l’église, votre fils vous serrant contre lui, essayant de vous insuffler une force qu’il n’avait pas. Lui je suis allée le voir, et vos filles aussi. Elles ont un petit peu pleuré dans mes bras, parce que de toutes manières, elles pleuraient. Elles ont tout de même voulu me sourire au travers leurs larmes, pour me remercier d’être là, et finalement de ne rien leur dire.

Que dire ?

Votre fils a bien voulu être un homme moderne et montrer ses larmes en pleurant aussi dans mes bras, avec ces sanglots insupportables des hommes qui veulent être forts.

En le voyant, adulte, j’ai songé un bref instant à la photo de classe sur laquelle il figure avec Pulchérie, alors qu’ils sont si souriants, TOUS, et je me suis dit que dieu merci nous ne savons pas à l’avance.

Je ne lui évoquais sans doute que l’époque où il se crêpait le chignon avec ma fille aînée, en faisant assaut de jolies phrases et de l’humour mordant que découvre le pré-adolescent. L’époque où il était encore un petit garçon et qu’il ne savait pas.

De toute évidence, vous n’aviez qu’une envie : aller vous répandre quelque part, loin de tout le monde et de la foule qui voulait vous saluer en ce jour gris et pluvieux, à la hauteur de vos pensées, si vous pensiez encore…

Seule l’armée française fortement représentée, s’est totalement abstenue de venir vous serrer la main et prononcer des phrases qui ne servent à rien. Cela m’a réconciliée avec elle, et je me suis demandé pourquoi je lui en avais voulu un jour, de je ne sais quoi…

Je préférais vous rencontrer « par hasard » madame, au détour de vos habitudes, de votre descente à la boulangerie, de votre promenade quotidienne. Mais je n’ai croisé à chaque fois « par hasard » qu’une femme au regard noir perdu dans le vague, ne sachant plus certainement qui elle était, semblant frôler les murs en s’excusant de vivre encore.

Votre douleur madame, me semblait devoir être sans amertume. Il ne vous a pas quittée pour une autre, il ne vous a pas trahie. Mais c’est mon point de vue et je ne regrette pas de ne pas vous l’avoir exposé.

Ce sont la vie, les destins, la grande faucheuse qui vous ont trahis tous les deux, vous qui étiez l’apparence et certainement la réalité du bonheur d’un couple. Alors oui, sans doute êtes-vous amère, même sans trahison de sa part à lui…

Vous êtes la représentation même, madame, du fait qu’il y a toujours de l’amertume, de l’injustice, de la révolte, du chagrin, quel qu’il soit… Et en plus du reste, il faudrait être digne et courageux…

C’est inhumain.

J’attendais un jour un sourire timide de votre part, pour vous demander de vos nouvelles. Et puis aussi, pour ne pas vous présenter mes très sincères condoléances tout en le faisant malgré tout, parce que je sais que rien n’est pire que ceux qui font semblant de ne pas… sous prétexte qu’ils pensent risquer de parler au moment où vous n’y pensez pas, alors que vous y pensez à chaque instant, à chaque minute, même dans la nuit noire où vous vous sentez désormais si seule.

Parce que le silence soi-disant respectueux de votre douleur, emporte encore plus le défunt dans l’oubli, la terre ou les flammes… Parce que quel que soit le disparu, en parler ne fait pas plus de mal que son absence jour après jour, mais peut être un baume qui brûle, mais un baume tout de même.

Savoir que nous aussi nous pensons à lui, moins souvent certes, que vous, mais tout de même, ne peut qu’ôter un peu d’amertume, un bref instant, à l’injustice qui vous a frappée de plein fouet.

Vous m’avez parlé de lui, quand j’ai vu que je pouvais  me permettre de vous demander de vos nouvelle, et vous l’avez fait avec un véritable soulagement.

J’ai attendu parce que je sais qu’il ne sert à rien d’évoquer la pluie et le beau temps, le printemps tardif, l’hiver qui a trop duré ou qui s’annonce, alors que quelque part, on s’adresse à une personne qui est entrée dans la nuit…

Un jour enfin, le jour se lève…

Vous donniez l’impression d’accepter enfin que le monde tourne sans lui.

Madame… Vous avez eu un sourire… Noyé de larmes certes, mais un sourire…

Et désormais l’envie de raconter vos souvenirs…

Le chien de garde : le bain (2)

skd186195sdcIl est apparu assez rapidement que Tibère s’était roulé dans le jardin sur quelque chose, qu’il s’agissait d’un merle crevé (après enquête)  et qu’il avait besoin d’un bain parce que bonjour l’odeur…

J’ai balancé le merle crevé chez les voisins pas sympas (après tout, le merle à 10 mètres près, aurait tout à fait pu mourir chez eux) et je me suis désinfecté les mains.

Comme Tibère est très câlin, il était ennuyeux de ne pas pouvoir le caresser comme il l’aime et j’ai donc décidé de procéder à une grande toilette, mais faut pas pousser.

Les chiens ont en effet une autre vision de la propreté que nous. Ils n’iront jamais se rouler dans de la lavande, dans une charogne si (la preuve). Il paraît que c’est pour feinter l’ennemi et masquer leur propre odeur : ça marche, tous les propriétaires de chiens peuvent en attester un jour ou l’autre…

Je garde un souvenir ému de ma chienne qui s’était bien roulée comme il faut sur une carpe en putréfaction, et à qui il a fallu 3 bains successifs pour que NOUS puissions respirer sans avoir le coeur au bord des lèvres.

Pas question par contre, de désodorisant, d’eau de Cologne encore pire, bref, il s’agissait juste d’un bain.

Enfin une douche.

Sauf que je ne savais pas comment il allait réagir. Féroce et méchant comme il l’est, je redoutais à tout le moins d’avoir à le mettre dans la baignoire moi-même une morsure…

Le mardi déjà, tout avait commencé mal, parce que le chat Filou devait aller se faire détartrer les dents sous anesthésie générale chez le vétérinaire et qu’il était donc à jeun depuis minuit le lundi.

Que Filou avait donc joué les Castafiores sur tous les tons à partir de 3 H du matin (où sont mes croquettes ?), ce qui avait indigné Tibère qui faisait  chorus avec son copain (où sont ses croquettes you you ????).

Et puis on avait escamoté le chat vers 9 H à sa grande indignation. Le chat, lui, devait passer une aussi bonne journée qu’ il y a 10 ans, quand on l’avait tatoué en profitant de l’anesthésie pour procéder à l’ablation de ses coucougnettes. Tibère a donc cherché son copain toute la journée, après avoir manifesté son indignation à nouveau, devant son copain dans sa boîte (et pourquoi qu’il est dans une boîte you you ?????) Ca c’est de la solidarité… Comme Tibère était perturbé, j’ai reporté la douche au lendemain.

Je vous laisse imaginer l’humeur du chat quand il est rentré à 17 H 30, devant rester encore à jeun jusqu’au lendemain matin (vous essayerez de suivre les indications d’un vétérinaire avec ma mère, mais c’est son chat alors elle se démerde (mal)). Du coup Tibère a encore fait chorus avec Filou (il a faim you you !!!!! ) nonméheu…

Bref, le mercredi matin, j’ai attendu que maman parte faire ses courses pour m’occuper de Tibère. C’est pratique, il me suit partout.

Ce qui va suivre est d’une violence insoutenable, éloignez les gosses…

  • J’ai mis à couler la douche pour avoir une bonne température, en n’oubliant pas qu’un chien fait 38° et non pas 37° comme nous.
  • J’ai étalé la petite serviette de bain par terre
  • J’ai retiré le collier du chien
  • Il m’a regardé d’un drôle d’air même si l’eau qui coulait c’était rigolo et a voulu partir, sauf que…
  • Je me suis collé un tour de rein en le mettant dans la baignoire
  • Là, il s’est laissé faire, résigné, pendant que je le douchais et lavais en lui répétant tout le temps qu’il était beau et mignon.
  • Sauf que je me suis rendue compte que je le lavais avec du Lechat aux huiles essentielles et vanille des îles. Pour un chien, se faire laver avec du Lechat, ce n’est pas soutenable.
  • Du coup il est sorti de la baignoire tout seul sur mon injonction
  • Il a refusé de se coucher sur sa serviette et est sorti de la salle de bain en faisant un dérapage non contrôlé sur le tapis de douche, en négociant super bien le virage.
  • Je lui ai couru après avec SA serviette, pendant qu’il se roulait en remuant la queue sur tous les tapis
  • Puis il a disparu alors que je lui courais toujours après avec SA serviette…
  • Pour le retrouver DANS la baignoire, frétillant d’aise ! (Le seul endroit où je n’avais pas regardé de prime abord, chez mes parents, c’est grand. Et puis je ne pensais pas qu’il retournerait direct dans la baignoire d’un air joyeux !)
  • Où j’ai pu l’éponger au maximum,
  • Puis j’ai sorti la brobrosse pendant qu’il s’installait sur une autre petite veviette.
  • Puis il a trouvé que la brobrosse ça allait 10 minutes, et a filé droit vers la salle de bain.
  • Où je l’ai retrouvé DANS  la baignoire encore une fois ! heureusement totalement vide cette fois-ci (parce que la fois précédente, non).
  • J’ai réussi à le coincer dans la cuisine en fermant toutes les portes, à l’installer le long du radiateur (pauvre bête), où il a daigné rester pendant son brossage, séchage, dévorage d’un petit bout de pain qui est la gourmandise à laquelle il a droit 3 fois par jour (qu’on lui avait sucré au petit déjeuner et pour cause : nous savions qu’il aurait besoin d’une consolation).

Après séchage et réouverture des portes, il s’est roulé partout de contentement et est allé gémir devant la porte de la salle de bain (fermée, tout le monde me comprendra).

Quand Mrs Bibelot est rentrée elle s’est inquiétée de savoir comment se portait le chien !

Moi je vous le dis, ce sont des émotions comme cela qui abrègent une vie* qui n’est qu’un long calvaire…

*Alice au pays des merveilles : le chapelier toqué.

PS : le chien n’a pas été traumatisé du tout, à chaque fois que je me dirige vers la salle de bain, il me suit d’un air intéressé, en frétillant férocement, comme il sait si bien le faire…

PPS : quant à moi, je ne ferais pas cela tous les jours.