Mon changement de téléphone portable… (2)

PortableMe voici donc partie chez le boucher du secteur, avec Mrs Bibelot qui veut changer son téléphone maison qui merde depuis un an (et dont l’installation vous sera contée ultérieurement…)

Nous n’aurons pas trop de deux vendeurs…

Je trouve ma proie au rayon téléphonie et je lui confie ma mère, avant d’en trouver une perso (de proie) qui est un jeune homme tout content quand je lui déclare que je veux changer mon téléphone portable qui se décharge plus vite que l’éclair.

  • Il se frotte les mains
  • Je dégaine mon antiquité qui allait sur ses 5 ans en lui demandant l’équivalent si possible
  • Tête du vendeur qui se dirigeait vers le plus cher et le plus beau quand…
  • …Je lui précise que je veux le même ou quasi, car l’option cafetière/aspirateur/microndes et appareil photo ne m’intéresse pas parce que je veux un truc juste pour téléphoner.
  • Il cesse de se frotter les mains qui sont tout à coup moites.
  • Pas de bol, j’ai le choix entre celui à 89 euros et un à 29 euros (un N*okia) qu’il n’a plus en stock.
  • Comme il me montre l’engin, je lui demande si c’est un leurre ou bien le bon téléphone qu’il peut donc me vendre.
  • Son chef qui passait par là précise qu’on peut me vendre l’engin d’exposition…
  • Le vendeur, je le vois bien, mijote l’assassinat de son chef et va d’un pas trainant me chercher la boîte avec le chargeur, le mode d’emploi et le kit main libre.
  • Il me précise que non, il ne peut pas effectuer mon changement de carte sim, que je n’ai qu’à me démerder
  • Je craque pour un chargeur voiture en supplément, mais cela ne le déride pas…
  • Il me regarde partir avec haine, et je sens son regard me poignarder le dos, toute contente de mon portable à 29 euros…
  • Et nous voici reparties, ma mère avec son nouveau téléphone maison (deux postes, un pour la cuisine et l’autre pour le séjour) et moi avec mes cartouches, clefs USB, téléphone + chargeur.
  • Rentrée à la maison, je regarde le mode d’emploi.
  • Autant certains sont trop compliqués, autant celui là s’adresse à une personne qui s’y connait un minimum.
  • Donc, pas à moi…
  • J’ai deux cartes sim à insérer.
  • Machinalement je cherche la deuxième dans la boite (arrêtez de rire)
  • Ben non, il y a juste la batterie à insérer.
  • Comment ? Le mode d’emploi est muet sur ce sujet, cela doit être évident
  • Pourquoi deux cartes sim ?
  • Et où est celle de mon téléphone toujours en service ?
  • Le mode d’emploi du vieux téléphone n’est pas plus clair que celui du nouveau. Plus complet certes, mais mal traduit…
  • Je décide de faire appel à l’homme de l’art.
  • Qui, mode d’emploi à la main mais juste 30 secondes, trouve le PAC (Piège A Cons) : à savoir le bon endroit où insérer mon ancienne carte sim, qui n’est pas évident à trouver (je j’aurais pas trouvé).
  • J’ai récupéré mon crédit de communication, les chers gentils textos de mes chéries, mais pas mes contacts…
  • La deuxième carte sim est simplement celle d’un autre portable au cas où l’on aurait envie d’en avoir deux qui deviendraient donc du deux en un…
  • Cela peut se comprendre dans un cadre professionnel, donc je ne rouspète pas.

Rentrée chez moi, après avoir dûment chargé l’engin (qui tient plus d’une semaine, ça me change), je vais réussir à :

  • Enregistrer tous mes contacts que j’avais soigneusement notés sur une feuille de papier (c’est quoi mamy une feuille de papier ?)
  • A changer la sonnerie (du Litz à fond la caisse, j’aurais préféré du Chopin, mais bon, il ne faut pas pousser non plus, ce ne doit pas être le plus demandé…)
  • A me repérer TOTALEMENT dans mon nouveau portable.

J’ai donc un téléphone tout neuf et qui fonctionne impec. Le précédent étant un cadeau d’une de mes filles, et pouvant servir de secours est soigneusement rangé dans sa boîte d’origine avec son mode d’emploi, son chargeur, etc…

Car je le rappelle, les filles doivent faire noyer dans de la résine, avec mon corps rendu imputrescible, mon premier téléphone portable, avant de l’enterrer avec moi, dans un cimetière mérovingien (ICI).

Pour que la vie des archéologues du futur ne soit qu’un long calvaire…