J'ai testé pour vous : la voyance (part 2)

VoyanceEn 2000, donc nettement plus tard, je maitrisais assez bien l’astrologie, et je m’étais mise au tirage de cartes, avec un certain succès. Généralement mes prédiction avec mes tarots, étaient justes, cela m’étonnait moi-même…

Oui en fait, je n’ai toujours pas compris pourquoi et comment cela fonctionne…

Et puis un beau jour dans la galerie d’Auchan « grande semaine de la voyance ». Voyance gratuite bien entendu…

Je me suis demandé comment se passait une consultation dans une galerie marchande, avec le bruit ambiant, une concentration impossible. Ayant vécu une vraie consultation (à venir) je me dis que je vais tester, et me voici devant une voyante qui m’a tiré les cartes.

  • Son interprétation ne correspondait pas à ce que j’avais appris, mais je n’ai rien dit.
  • Je suis restée neutre. Ne jamais indiquer de quelque manière que ce soit que le voyant est dans le vrai,  l’essentiel de leur talent étant la plupart du temps  la psychologie et un grand don d’observation…
  • Elle s’est plantée de A à Z sur mon passé, donc inutile de vous préciser que ses prédictions étaient totalement fausses puisque j’ai eu l’occasion de le vérifier.
  • Puis elle m’a indiqué qu’un thème et son interprétation faisaient partie de la consultation gratuite et je lui ai fourni ma date, heure et lieu de naissance.
  • Puis j’ai attendu mon thème et son interprétation. Le tout se faisant sur ordinateur. Le problème étant qu’il s’agit de généralités mélangées parfois en toute contradiction, et non pas d’une synthèse réelle qui peut prendre environ 30 H (c’est la raison pour laquelle j’ai arrêté mes analyses gratuites, sans vouloir les faire payer car : « les astres inclinent, mais ne décident pas »).
  • La voyante n’avait pas vu que je pratiquais un peu (beaucoup) et m’a tendu au bout de 10 minutes, mon thème sur lequel j’ai juste jeté un regard.
  • « Ce n’est pas mon thème. Mon thème je le connais par coeur, et ce n’est pas lui. La personne concernée est lion ascendant scorpion…
  • « Ah mon dieu, vous savez lire un thème ?
  • « Oui et ce n’est pas le mien »
  • La voici repartie vers l’imprimante où elle n’a rien trouvé, et a été voir toutes ses collègues pour récupérer MON thème qu’une autre commentait à un monsieur l’écoutant avec application… En lui rendant le bon thème, ce qui a dû rendre le monsieur dubitatif…
  • Sa chef est intervenue. Elle a vue elle, d’un seul regard (après avoir tout entendu surtout) que j’avais LE don, et du coup, elle me proposait une place dans son équipe, contre grasse rétribution.
  • J’ai décliné, et je suis partie, pour lire arrivée chez moi du n’importe quoi général concernant ce thème astral que j’avais analysé en long en large et en travers, depuis 1989… (avec le secours de bons auteurs, car certains ne sont réellement pas des charlatans).

Moralité, dans la merde ou pas, si vous n’y connaissez rien, faites ce qu’il y a de mieux à faire :

Ne consultez pas n’importe qui. Certains sont célèbres, donc chers, fiables, mais c’est une infime minorité… Et généralement ces gens là ne se font pas de pub : le bouche à oreille leur suffit…  Donc en bref :

Abstenez vous de consulter ou bien mettez-vous au boulot pour apprendre et faire tout seul.

Parce que là, si j’avais été totalement ignare, nous aurions été deux à repartir avec un mauvais thème… (et ça, la voyante ne l’avait pas vu non plus…)

Car la vie n’est qu’un long calvaire et le charlatanisme fleurissant…

J'ai testé pour vous : la voyance (part 1)

VoyanceEn 1989 après le départ d’Albert qui m’avait laissée en assez mauvaise forme, meilleure amie demanda à une copine à elle de faire mon thème astral et quelques prédictions.

A la réception de la chose, j’ai regardé le thème sans rien y comprendre, et lu les prédictions « encourageantes » de la voyante (elle faisait voyance, options tarots et astrologie).

Et puis je me suis dit que je n’avais qu’à apprendre et j’ai acheté deux ou trois livres pour :

  • Apprendre à monter un thème
  • Apprendre à l’interpréter
  • Apprendre à faire des prévisions.

Au départ je tâtonnais évidemment beaucoup, pas toujours facile de trouver la fichue réelle heure solaire de la naissance, et éphémérides en main, de savoir si Jupiter était en maison I ou encore en maison XII (très important), cela restait nébuleux pour moi.

J’ai donc trouvé sur minitel (la préhistoire), une voyante vous proposant votre thème astral gratuitement, et j’ai passé commande, juste pour vérifier que celle d’avant et moi-même ne nous étions pas plantées.

Et j’ai reçu 3 jours après, le thème (le même que le mien) mais assorti d’une lettre que je n’avais pas demandée…

« Madame, après avoir visionné votre thème rapidement (oui cela avait dû être rapide), je suis en mesure de vous dire que vous avez été victime dans votre petite enfance d’une malédiction lancée contre votre famille. Comme vous étiez la plus jeune ou la plus fragile*, ce sort est tombé sur vous et a raté sa vraie cible (fichtre!). Un mauvais sort, qui certainement vous poursuit toujours. »

« Maintenant que ce mauvais sort a été découvert, il est impératif de le lever, car il ne pourra aller qu’en empirant, et les années à venir risquent fort d’être fort noires pour vous. »

« Je vous propose donc, pour le prix modique de 250 F, car votre peine et ce qui peut vous attendre m’a vraiment émue (le prix normal est de 500 F), de lever ce sort, par le biais d’une amulette que je vais fabriquer pour vous. Il vous faut m’envoyer quelques cheveux, une rognure d’ongle à l’adresse suivante, avec le chèque, et sous 8 jours vous recevrez cette amulette dont il vous faudra prendre grand soin. La mauvais sort sera levé, et la vie pourra vous sourire enfin »

J’ai haussé les épaules, gardé le thème, et flanqué la lettre dans la cheminée.

2 semaines après, nouveau courrier.

« Madame, je n’ai pas reçu les éléments nécessaires à la fabrication de votre amulette. Je vous indique formellement que maintenant que ce mauvais sort a été détecté, tant qu’il ne sera pas levé, tout ne pourra qu’aller en empirant et patati et patata. Je baisse le prix à 200 F uniquement parce que c’est vous et vous prie de croire, et patati et patata ».

J’étais tellement outrée par ce courrier que je lui ai répondu assez vertement en la menaçant de porter plainte contre elle, et je n’ai plus jamais eu de nouvelles de sa part…

Vous imaginez aisément ce que ce type de courrier et de « révélation » peut faire sur un esprit fragile, une personne sensible, prête à croire en n’importe quoi en se persuadant qu’effectivement, être victime d’un mauvais sort c’est peut-être une bonne réponse.

Et qui va donc se délester d’une somme confortable pour avoir enfin l’amulette espérée. On sait qu’y croire peut aider dans certains cas, mais bon, pour y croire, il y a d’autres solutions que de se faire avoir par une « voyante » mal intentionnée qui part du principe, que si l’on fait appel à elle, c’est que l’on traverse une passe difficile (ça c’est toujours valable… on consulte rarement un voyant quand tout va bien…)

Mais je n’étais pas au bout de mes surprises, car la vie n’est qu’un long calvaire…

Et qu’ils sont des palanquées à essayer d’extorquer de l’argent à des personnes en difficulté…

* Edit suite à la remarque de Louisianne, dommage finalement de ne pas avoir conservé ce courrier…

L'oiseau qui m'a rendue folle…

SitelleJe ne sais pas comme Jean-Poirotte, reconnaitre tous les oiseaux de notre région du premier coup d’oeil : c’est toute une éducation à refaire…

Le prisonnier était un passionné des oiseaux. Il a attaqué avec « les oiseaux du monde », puis devant la diversité incroyable s’est attardé sur « les oiseaux d’Europe », avant de décider que se cantonner à la France parce que ce n’était déjà pas si mal.

Il profitait de toutes les occasion pour traquer l’oiseau inconnu et lui mettre un nom, et pendant le mois de juillet traditionnellement passé à la mer, il partait avec ses jumelles et ses bouquins dans lesquels il notait par une croix avoir vu l’oiseau, en précisant quand et où.

Lui qui détestait la chaleur, a aimé la Camargue grâce à de nouveaux oiseaux à découvrir, particulièrement près de l’étang du Vaccares qui était à l’époque, assez accessible…

Il a transmis mine de rien cet amour des oiseaux à ses descendants, et papa est assez costaud sur le sujet. En cas de doutes, il a les livres de son père, moins un qu’il a donné à mon neveu Tristan qui a pour consigne s’il veut s’en débarrasser, de le rendre à la famille…

Bref, mes parents nourrissent les oiseaux toute l’année. J’en entend d’ici dire « l’été ce n’est pas la peine et gnagnagna ». Et bien si, c’est la peine. Garder mésanges et Cie à portée de la maison ne les empêche nullement de « faire leur boulot ». Il n’y a qu’à les voir régulièrement, négliger leurs boules et graines pour nettoyer rosiers, plantes multiples et noisetiers. Depuis que la nourriture c’est toute l’année, il n’y a plus jamais de pucerons, bête noire de Mrs Bibelot pendant des années.

Cette agréable parenthèse refermée, il y a un oiseau qui m’a narguée pendant 3 mois.

Je vais prendre le thé tous les jours avec Mrs Bibelot et j’arrive généralement avant qu’elle ne se lève de sa petite sieste, pour prendre connaissance du journal et préparer tout pour le dit thé. Et pendant ces 3 mois, l’oiseau que vous voyez là-haut, arrivait en même temps que moi.

Je le regardais bien, et au petit lever de papa, je lui en donnais une description la plus précise possible, mais c’était insuffisant, car il ne voyait pas de quoi il pouvait s’agir.

Il restait méfiant, car je lui avais fait le coup avec une mésange boréale qui a traîné quelques temps dans le secteur et que fort heureusement il a vue également mais tardivement, ce qui fait qu’il a bien dû en convenir : cet oiseau s’était quelque peu égaré, mais c’était bien la dite mésange (par contre, je suis incollable sur les mésanges…). Pendant 3 semaines il me demandait si je voyais bien clair en reconnaissant la bestiole sur un de ses bouquins.

Donc l’oiseau mystérieux pour moi, restait mystérieux pour lui, voire même, mal observé…

Limite il me soupçonnait de fumer la moquette avant d’arriver chez lui…

Et puis 3 mois ont passé, et l’oiseau sur lequel je n’arrivais pas à mettre un nom, et lui non plus, est arrivé un beau jour alors qu’il terminait ses mots croisés sadiques. Du premier coup d’oeil il a reconnu une Sitelle. Caractéristique normalement, sauf que là, elle picorait dans les boules des mésanges et que tout n’était pas vraiment observable.

Je vous présente donc cette Sitelle, qui m’a fait douter de moi pendant 3 mois, et qui cette année est en couple dans le secteur, et vient donc orner nos après-midi lorsque nous observons les oiseaux par la fenêtre.

Comme elles semblent nicher dans le secteur, nous attendons un peu, après le premier rush de la première couvaison des mésanges multiples, de voir combien de petits elles vont nourrir…

Un oiseau c’est beau, la nature est merveilleuse, variée, prolifique. Protégeons là.

PS : pour la première année il y a un bouvreuil, mais il ne vient jamais quand je suis là…

Les téléfilms dans tous les pays…

Uniforme rougeEn 2008, je me suis retrouvée coincée chez moi, au chômage, avec une grosse déprime déclenchée par la vision des petites annonces, et une épaule en vrac qui m’empêchait de dormir. Je n’avais qu’une seule distraction : la télévision. Plaignez moi, mais surtout plaignez ceux qui sont condamnés à n’avoir que cela comme distraction jusqu’au restant de leurs jours. Je m’imaginais parfois, abandonnée par mes filles (soudain ingrates), dans une maison de retraite, avec pour seule distraction la TV (sans la TNT à l’époque pour moi).

Seule chaîne possible pour moi l’après midi : M6, après avoir épuisé les DVD de Jean Poirotte, les miens, ses cassettes et les miennes. 2 téléfilms à visionner, au petit bonheur la chance.

Il y a le téléfilm français qui se veut souvent humoristique et donc peut plaire, car on est français à la base (enfin je le suis) et que le scénariste tient compte des sensibilités de chaque pays.

J’ai appris cela à l’époque où je tapais toute la journée scénario sur scénario pour une société de téléfilms français. Quand il s’agissait d’une production destinée également à l’Allemagne et l’Angleterre, il fallait modifier certaines scènes, voire en rajouter ou en ôter. En effet quand un français pleure, l’anglais s’est déjà ouvert les veines alors que l’allemand baille d’ennui. Quand l’allemand pleure, ce serait le moment d’envahir la France et l’Angleterre, parce que tout le monde fait la serpillère sur son canapé… Bref, à chacun son humour, sa sensibilité, ses centres d’intérêt privilégiés, son mode de vie.

Pour information, entre janvier et juillet, je me suis appuyé (pas tous les jours, dieu soit loué) des téléfilms français, belges, allemands, britanniques, canadiens, australiens et états uniens. Les italiens brillent par leur absence, tenant compagnie en cela aux espagnols.

Donc pour les téléfilms français, sans chauvinisme aucun, car je ne suis pas chauvine face aux programmes TV, je les ai trouvés corrects. Parfois très bien, mais plus rarement, deux m’ayant fait mourir de rire tout de même juste après les fêtes.

Pour les belges, si on ne vérifie pas qu’il y a un Vandequelque chose, on pourrait penser que c’est français, sauf que cela se passe souvent à Bruxelles, sans qu’on ne voit jamais un chou d’ailleurs, je m’insurge une fois de plus.

Pour les téléfilms allemands, c’est tout l’un ou tout l’autre, mais globalement je ne peux pas dire que j’apprécie. Ces gens là sont très écologiques, on ne peut pas leur retirer cela. Ils roulent à vélo, n’ont pas de sacs plastiques. Généralement, à notre époque, les allemandes suivent un régime assez stricts, pendant que leurs hommes (maris, ou fils), boulottent des steacks en douce, parce que l’allemande ne plaisante pas avec la diététiques. Les femmes sont hyper bien roulées sans adjonction de silicone dans leur poitrine, et ont des yeux à tomber par terre, ce qui peut mettre de mauvaise humeur quand elles réunissent les deux (le plus souvent possible). Sinon j’ai souvent trouvé les thèmes intéressants au départ, mais mal exploités. Comme si tout reposait sur les yeux de l’héroïne ou ses biceps parfois, parce qu’elles sont également très sportives (les allemandes).

Dans les téléfilms allemands, il n’y a pas de minorité opprimée ou ayant causé quelques remords, et c’est un peu dommage, sans parti pris de ma part.

Les britanniques sont assez neutres, d’ailleurs on ne passe que peu de téléfilms d’eux. Ils doivent renoncer à en tourner de trop, parce qu’on les voit souvent, contre leur plein gré…

Les canadiens sont les rois du « sortez vos mouchoirs ». Prévoir une serpillère ou un vieux drap. Les paysages sont magnifiques par contre, et il y a fréquemment un animal théoriquement féroce au départ, qui sauvera tout le monde à la fin. C’est souvent de la daube, mais la vision des grands lacs, on ne s’en lasse pas.

Les téléfilms américains sont assez fidèles à leurs films. Il y a de l’action, de l’humour, de l’émotion, des moyens. Si c’est un polar on sait que cela sera passionnant, même si les actrices sont vraiment siliconées avec les lèvres repulpées au collagène. Une américaine qui se respecte doit avoir une bouche de mérou et deux ballons de foot en guise de seins, c’est bien connu. Ne parlons pas du lifting évident quand l’actrice a la même tête qu’il y a 30 ans…

Les américains se doivent d’évoquer deux minorités opprimées : les noirs et les indiens. Pour les indiens, ils n’attaquent plus les gentilles diligences et ne massacrent plus les gentils pionniers. Ils ont la variole qu’on leur a refilé via des couvertures infestées, et crèvent comme des mouches en marchant vers une réserve, sans provisions, dans le blizzard ou dans le désert. C’est triste à mourir, mais jamais il n’est question que les américains d’aujourd’hui émigrent vers le Cachemire pour leur rendre leurs terres. Les indiens, comme les noirs sont victimes d’un racisme totalement injuste et pourtant c’est un indien qui sauvera le méchant, bien fait pour lui. Quand cela se passe de nos jours, les indiens sont bien évidemment victimes d’un racisme désormais incompréhensible, mais sauvent tout de même la donne à la fin du téléfilm.

Les noirs se battent toujours et encore, bien sûr. Il y a les racistes de base forcément méchants, mais qui vont s’amender avant la fin, s’ils ne sont pas morts avant. Les américains ont beaucoup d’armes à feu et ils s’en servent. Et puis il y a l’anti raciste qui va y laisser sa peau, les paris sont ouverts.

Les téléfilms australiens ont ceci de particulier que ce sont ceux qui présentent le plus d’action dans un temps qui reste limité entre 13 H 35 et 17 H 15, avec coupures publicités obligées et insupportables. C’est toujours une nation jeune qui se souvient des luttes que ses habitants ont du supporter. Un peu comme les américains, mais plus tard. Leur minorité opprimée est représentée par les aborigènes. Tous gentils maintenant, et on se demande comment une seule minute, on a pu envisager un génocide les concernant.

Car les australiens n’oublient pas que leur population en grande majorité, a été constituée au départ, de condamnés à la déportation en lieu et place de la mort. Sauf que, s’il y avait réellement de vrais criminels mais également beaucoup de gens juste coupables d’avoir volé un morceau de pain, on voit juste les malheureux qui avaient volé un morceau de pain pour faire vivre leur famille, et jamais ceux pour lesquels la condamnation était peut-être méritée… Donc les australiens y tiennent : ils descendent tous de victimes d’un sort injuste et d’une époque glauque.

Prévoir que la traversée dans des conditions atroces, à fond de cale prenant l’eau, durait environ 12 mois, et ne pas espérer qu’à l’arrivée tout ira bien. Les déportés qui avaient survécu à la traversée laissaient le meilleur de leur vie derrière eux. C’est généralement trépidant mais pas désopilant, on ne s’ennuie pas un seul instant, entre les famines, les coups de feu, les aborigènes, la colonie à faire survivre et…

Le point commun entre les américains et les australiens, le morceau de bravoure : les anglais.

Pour nous les français, cela a été l’ennemi héréditaire depuis Aliénor d’Aquitaine, en passant par Jeanne d’Arc avant d’en arriver, tout de même assez tard, aux autrichiens puis aux allemands, donc on ne s’étonne de rien. On se souvient tout de même que c’était l’ennemi héréditaire, et ces gens qui mangent de la viande bouillie avec de la sauce à la menthe, ça reste forcément suspect. Les australiens et les américains, on dirait qu’ils débarquent encore. Ce qui est certain c’est qu’ils ont toujours des comptes à régler avec les anglais, et là, un bon français se marre.

Parce que dès qu’on voit un uniforme rouge (suivant l’époque) ou une perruque de magistrat, on sait qu’on va forcément voir un méchant, crétin, borné, imbécile doublé d’une andouille, qui va finement se faire avoir par le pionnier, colon, aventurier. Les anglais ont une presse folle aux USA et en Australie, pas étonnant qu’ils se fassent siffler pendant les matches de rugby par ceux qui adorent leur tailler un costume (rouge) dans films ou téléfilms (même combat).

En ce qui concerne les anglais, les australiens restent les plus virulents. D’ailleurs, ce sont les anglais qui en voulaient aux aborigènes n’est-ce pas ? Alors rien que pour cela, finalement, regarder les téléfilms, ça m’a permis de me changer les idées (sauf les allemands, mais je n’arrive pas à m’y faire).

D’un autre côté, avoir d’autres distractions que regarder les téléfilms, je précise que je ne suis pas contre et que d’ailleurs, j’ai désormais adopté le concept et ne les regarde plus l’après midi.

La vie n’est qu’un long calvaire et les programmes globalement à revoir…

Telle un écureuil, je stocke…

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Est-il mignon…

Tout a commencé à mon adolescence. L’adolescence est un moment magique atroce où l’on ne sait plus qui l’on est, qui que l’on va devenir, mais où pointent tout de même des traits de caractères qui vont aller en s’affirmant et s’accentuant (au secours !!!!).

Donc, j’avais 14 ans et si ce n’est pas l’adolescence en plein, vous repasserez un beau jour. C’était donc en l’an 1000 avant JC (Jules César) et fleurissait dans les magasines une publicité pour une ombre à paupières.

A l’époque où que j’étais bête et en pleine restructuration (déjà), et là je fais appel à mes lectrices de la même génération que moi, genre 1956/1962 pour date de naissance, existait un magasine qui s’appelait « Mademoiselle Age Tendre ». Je l’achetais régulièrement (enfin maman me l’achetait en soupirant  et en regrettant que je ne lise plus « Lisette » ou « 15 ans fillette« ). Tous les ans, ce mensuel élisait une « mademoiselle Age tendre » (qui enterrait miss France) + 2 dauphines. Les dauphines ont mieux réussi que les mademoiselle Age tendre en règle générale. Pour exemple : la mère de Marcel Pagnol dans « la gloire de mon père » et « le château de ma mère », est Nathalie Roussel : une dauphine de l’élection d’une certaine année… (Alzheïmer frappe quand il veut)

Quel rapport avec les écureuils se demandent les malheureux qui sont arrivés là par hasard avec une recherche gogole mentionnant « écureuil » ? Aucun. Il n’y a aucun rapport, c’est juste une introduction pour une publicité d’ombre à paupières… Et SURTOUT un rappel sur le fait que l’écureuil fait des réserves… (dont il oublie le lieu, moi pas)

Donc une dauphine élection Mlle Age Tendre, vantait les mérites d’une ombre à paupière comme maintenant ils n’oseraient jamais en vendre. Une base bleue ou verte bien flashante et à bien tartiner. Rajouter du lumineux avec le deuxième pinceau, via des paillettes. Troisième couche avec deux ou trois étoiles à coller sur le tout. Hideux, maintenant que j’y pense.

Meilleure amie et moi rêvions de cette ombre à paupière qui nous agressait dans tous les journaux que nous lisions (le monde, figaro, science et vie…). Un beau WE nous voici chez Mrs Morgan dans sa maison de campagne. Meilleure amie adorait y aller, moi aussi (c’était magique). Mrs Morgan était une femme de grande intelligence, de haute culture, ET sophistiquée à mort, avec un goût très sûr.  Il fut acquit pour elle que nous ne pourrions survivre sans cette ombre à paupière qu’elle qualifiait « d’atroce« , et nous donna généreusement 500.000 dollars à claquer dans la parfumerie de son bled. Petit bled, mais parfumerie trèèèèèèèès bien pourvue, car pourvoyant à 50 Km à la ronde.

En ce qui concerne l’ombre à paupière en 4 teintes, je pris le vert, meilleure amie le bleu. Au passage je pris également de « l’air du temps », meilleure amie n’osa pas : c’était ma grand mère et pas la sienne qui payait la facture.

En rentrant, meilleure amie, se maquilla immédiatement. Si Mrs Morgan souffrait d’un théorique problème cardiaque, il ne se manifesta pas ce jour là. Quant à moi, je rangeais soigneusement mon ombre à paupière pour « le jour où »…

Ah, vous voyez pointer l’écureuil… Oui, je n’allais pas séduire l’élu avec cette ombre à paupière verte. Je la gardais pour quand je sortirais avec lui. Donc l’ombre à paupière c’était pour plus tard, un jour… Elle n’a jamais été utilisée…

Depuis mon adolescence, c’est horrible ce que j’ai pu acheter comme ça, pour plus tard, pour « quand ». Le sérum que je mettrai quand j’aurai mauvaise mine, l’anti ride que je mettrai quand j’aurai un jules. Le merveilleux maquillage que j’utiliserai pour… quand je passerai à la télévision… Tout ceci gardé précieusement pour le jour où (n’importe quoi fait l’affaire)… Et je continue à faire des réserves pour l’avenir…

Les filles ont vite repéré à l’adolescence qu’il y avait des choses dans mes placards de salle de bain, intactes et non descellées… Mouth n’y verra que du feu, et comment que je lui pique ses collectors Dior et Yves Saint Laurent pour moi m’en servir. Sauf que Mouth a rencontré un mec et qu’elle recherche le collector Yves Saint Laurent acheté il y a 3 ans mais toujours intact, pour se faire une mine de rêve. Mouth hallucine : disparu de sa salle de bain (au prix que ça coûte, au pire elle pensait les revendre sur internet, les collectors ça vieillit bien et c’est très demandé, pour payer sa vidange). Les filles interpellées d’urgence ramènent un collector avec bouchon cassé et poudre diminuée de moitié. Ou comment ne pas trucider sa descendance parce que cela ne se fait pas.

Je peux affronter une grève des parfumeurs et para-pharmacies avec sérénité : j’ai de quoi me tartiner la peau pour les 120 ans à venir… Oui j’ai tout acheté pour plus tard… Ce n’est pas maintenant… Maintenant j’utilise une crème ruineuse (+ le contour des yeux qui va avec) donnés par Pulchérie qui a travaillé dans une boîte de luxe. Le tout conservé soigneusement, non descellé, au frigo, pendant 4 ans, tout de même (ou 5 ou 6 ? comme le temps passe…)

Je les aurais bien gardée pour plus tard, au cas où, mais curieusement étant fauchée, j’ai craqué et ouvert le package (d’un autre côté le tout est super, j’aurais eu tort d’attendre…). J’ai eu tort d’attendre…

Ce syndrome ne m’atteint que sur le produit de beauté ou de maquillage, de luxe, voire même le parfum… J’ai ainsi quelque part à la maison, mais je ne sais plus où, deux poudres libres de Caron, dont finalement je me servirais bien actuellement. Malgré leurs dénégations, je soupçonne les filles (hou la vilaine mère !) de les avoir poudrenapées.

Par contre, du jour où j’ai utilisé le produit une fois, je vais jusqu’au fond, sauf si bien entendu il me donne des boutons…

Et vous, vous gardez quoi pour l’avenir « un jour » (en vous souvenant de la planque, contrairement aux écureuils) ?

La vie n’est qu’un long calvaire…

D’autant que curieusement, en cas de panne d’approvisionnements de grandes surfaces, je n’ai aucune réserve de bouffe, chez moi… Meilleure amie a par contre de quoi affronter une nouvelle occupation teutone, et une de mes ex collègues collectionnait les compléments alimentaires aucazoù

Evolution de la tendre histoire d'amour…

  • CoeurQue je t’aime, que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime, que je t’aimeuuuuu !
  • Allô mon amour, je t’aime, il fallait que je te le dise
    Je t’aime.
    Mais OUIIIIIII je t’aime
    Allô ? et c’est pour cela que tu me déranges ?
    Bien sûr que je t’aime, qu’est-ce qu’on mange ce soir ?
    Si je ne t’aimais pas y’a longtemps que je me serais tiré
    Je me tire finalement c’est Fernande que j’aime
  • J’adore ta mère
    Ta mère a tendance à s’imposer un peu non ?
    Ta mère m’emmerde
    Tu sais ce qu’elle te dit ma mère ? J’te fais un texto si tu veux…
  • Laisse, je m’en occupe
    Ne bouge pas, je vais y aller (peut-être)
    Ca sent le crématoire dans la cuisine non ?
    En revenant tu pourras me rapporter une bière tiens !
    Téléphoooone !!!
    Tu peux bouger ton cul ? Je te signale que moi, j’ai eu une journée crevante
    A ton avis les mômes font quoi ? Comment ça je peux aller voir moi aussi ? Je te signale que moi, j’ai eu une journée crevante
  • Pour toi je me rase deux fois par jour, je ne veux pas te piquer ma bichette adorée
    Déjà que je me rase tous les matins… Tu veux la mort de ma peau avec une fois le soir en plus ?
    Ben quoi c’est le WE je laisse reposer ma peau
  • Oui mon amour ?
    Ouiiiiiiiiii ?
    Oui !
    KOA ENCORE !
    Tu m’as parlé ?
    Si tu crois que je t’écoute quand tu parles…
  • Je n’ai jamais vu une femme conduire aussi bien !
    Tu attends quoi pour doubler ?
    MON embrayage !
    Passe-moi le volant, ça ira plus vite.
    C’était un flash ou il a rêvé ?
    Il n’a pas rêvé…
    Bien fait…

La vie n’est qu’un long calvaire…

The D.Day…. (pour l'anniversaire de mon blog)

Ils_ont_d_barqu__73441768Nous connaissons tous l’histoire, nous avons tous vu « le jour le plus long » au moins 3 fois. Nous savons que ce n’était pas le jour idéal et que sinon il fallait reporter d’un mois.

Les conditions météo étaient mauvaises (c’était un mois de juin pourri), mais à 0 H 15 commence l’opération « Overlord ». Enfin !

23 000 parachutistes lâchés sur la Normandie. A 3 H 14 c’est le bombardement aérien et à 5 H 30 la préparation de l’artillerie navale. A 6 H 30 les premières vagues d’infanterie d’assaut et de chars débarquent sur les plages d’invasion de la côte normande… Heure inhumaine et bien militaire : comment voulez-vous être à 100 % de vos performances éventuelles à 6 H 30 ? (c’est mon point de vue et je le partage, mais je sais que ce n’était pas sans raisons…)

130 000 hommes. Sur 17 km il y a un bateau tous les 70 mètres. Avec le jour naissant cette prodigieuse Armada se découvre. Des milliers de péniches de débarquement avancent, appuyées par 8 cuirassés, 22 croiseurs, 93 destroyers, 450 escorteurs et dragueurs, et 360 vedettes lance-torpilles. Quand les américains le veulent, c’est comme quand ils ne le veulent pas… (comme Albert, Albert étant nettement moins efficace que les américains quand ils le veulent…)

Il y a des ratés, des endroits où la plage n’est pas la bonne. C’est la boucherie du siècle sur certaines, qui fut enfin réellement révélée avec « il faut sauver le soldat Ryan », autrement moins propre comme film que « le jour le plus long » qui reste lui, regardable (si, malgré le parachutiste qui tombe direct dans un puit et un autre dans une grange en feu, les morts font propres et John Wayne est impatient et joyeux d’aller au combat)…

On revit à chaque fois le Pegasus Bridge « vous tiendrez jusqu’à ce qu’on vous relève », en imaginant l’angoisse des hommes : quand serons nous relevés ? Le travail de la résistance prête à se sacrifier, tout un monde qui aujourd’hui nous échappe.

Le soir de ce jour le plus long, 5 divisions américaines, 3 divisions britanniques, 2 divisions canadiennes ont débarqué entre l’Orne et la Vire. Il y a même des « bon dieu de merde d’Australiens » (je n’ai rien contre les australiens mais il paraît qu’à l’époque leurs soldats étaient très grossiers, et se prénommaient ainsi, étant en grande minorité).

Rommel est rappelé d’urgence. Il l’avait assez dit : « les 24 premières heures seront décisives ». Il avait raison, mais trop tard, et surtout sur les lieux du débarquement. Les allemands, Hitler, ne croyaient pas en la Normandie… Et quand l’offensive est vraiment connue, Hitler dort.

Après tant de combats, de fureurs, de douleurs, voici enfin venue la bataille de France, la bataille de la France, la vraie (pas celle de 40). Elle le sera, et les français présents sauveront l’honneur de la débâcle. Les troupes avançant péniblement vers l’est s’en rendront compte en entrant enfin en Allemagne : la résistance française les a beaucoup aidées sur son territoire. En Allemagne la percée est moins nette, plus difficile…

Ce sont aussi les petites histoires qui me sont chères.

Le papa de Mrs Bibelot, hurlant à sa femme étendant le linge dans le fond du jardin, au risque de se faire arrêter parce qu’il écoutait radio Londres « Ils ont débarqué ! ». Là il a commencé à apprendre à Mrs Bibelot à dire aux américains qu’elle rencontrerait « chocolate please »… Elle ne savait pas ce que c’était. C’est ce qu’elle a dit quand Rambouillet a été libéré, et elle a eu la première barre de chocolat de ses souvenirs, l’avant guerre, elle ne s’en souvenait pas…

Ce sont mes arrières grands parents se retrouvant avec tous les voisins dans la rue principale du petit village pour chanter la marseillaise et parfois danser…

Jean Poirotte se souvient aussi du « Ils ont débarqué« . Tout le monde se sentait sauvé tout à coup. Là bas en Allemagne, son père ne savait rien. Sa mère a pleuré un coup (je tiens d’elle, une vraie fontaine), mais tout le monde était content (voir paragraphe précédent). Quand il a vu ses premiers américains également, il a reçu tout un tas de trucs à boulotter et n’a pas compris ce qu’était un chewing gum sur le coup (j’imagine bien la surprise des mômes)… Pendant ce temps là, son grand père en « Marcel » découvrait le « T shirt » qui protège les épaules du coup de soleil cuisant, avec envie…

Mais je laisse la parole à Tom, brancardier américain, qui avait connu une jolie infirmière française et s’est implanté en France, dans le petit village de mon enfance que je fréquente toujours, sans jamais perdre son accent terrible. Tom était brancardier pendant le débarquement et après… Un soir de cuite, il a parlé…

« La mer moussait rose… L’écume était rose de sang, il y avait du je ne sais quoi et je ne voulais pas savoir, qui flottait sur la marée montante puis descendante. Partout, des hommes parfois coupés en deux, atrocement mutilés, ou amputés d’un membre et perdant leur sang, criant, hurlant, et appelant leur mère… Nous n’avions déjà plus de morphine. Nous avions tous fait sous nous, après avoir vomi de trouille dans nos casques dans la péniche. Il y avait de la tripaille partout, de la cervelle sur la plage, des bras et jambes arrachés ça et là. Aucun mort propre sauf certains, semblant dormir, les pires… Combien avons nous laissé d’encore vivants sur cette maudite plage ? Ils avaient l’air morts mais ne l’étaient pas forcément… J’ai sû après qu’on en avait enterré d’encore vivants sans le savoir (véridique)… Trop pour ma conscience… Nous étions trop peu nombreux pour tous ces blessés. Brancardier ce n’était pas la planque, j’ai pété la gueule de tous ceux qui ont prétendu le contraire, jamais de quelqu’un d’autre »…

Non, brancardier Mr Tom on le sait que ce n’était pas une sinécure. Hommage à toi.

Et hommage à tous ceux qui sont morts ce jour là. Juste pour débarquer. La suite allait être longue. Songez qu’il y a des hommes qui ont débarqué le 6 juin 1944 et sont allés jusqu’au 8 mai 1945. Sont-ils rentrés complètement intacts chez eux ces vainqueurs ?

Et ce jour s’éloigne de plus en plus… Il reste des survivants bien sûr. Mais pour combien de temps ? Un jour viendra où pour nos enfants ou petits enfants, ce sera juste une date, et non pas des histoires racontées par ceux qui ont vécu cette époque, me l’ont racontée, ainsi qu’à d’autres.

Car Mrs Tricot regardait vers l’est où son mari était toujours emprisonné, Tante Alphonsine également se tournait vers cet est dans lesquels, dans le brouillard, ses fils étaient partis, et toute la famille vers Robert qui ne reviendrait pas mais on ne pouvait pas le savoir, car tout le monde respirait déjà un peu de liberté à l’avance. Et restaient pour certains, à venir, l’horreur d’apprendre ce qu’il s’était passé à Tulle, à Oradour, ailleurs. La nuit noire après l’espérance, la peur revenue de l’avenir, justifiée.

Quand on se souvient du souvenir de ceux qui ont vécu cette période, il était vraiment nécessaire pour eux de mettre l’Allemagne à genoux pour enfin en terminer. Non avec plaisir ou sadisme, mais pour protéger le futur…

Réédition d’un post de 2007

Et sinon, mon blog a aujourd’hui 6 ans et j’ai un peu honte de le dire face à ce que ce jour représente… Cette année là je n’avais pas réalisé que je mettais en ligne mon premier post à cette date commémorative…

J’étais furieuse de travailler le lundi de Pentecôte…

Promis Monsieur le Juge : je ne le ferai plus !!!

Un diner presque parfait… (4)

femme-horrifieeJe suis toujours d’une oreille  cette émission, l’heure à laquelle elle passe étant celle où je me promène sur la toile, ou prépare mes articles.

La semaine dernière nous avons été avertis dès avant la première émission du lundi, qu’il y aurait un participant de classe internationale.

Plastic Bertrand…

Comme il y a quelques mois M6 au cours de 100 % mag avait révélé qu’il était probable que Plastic Bertrand n’ait jamais été la voix de ses chansons (je ne me souviens que de « ça plane pour moi » qui m’a toujours fait grincer des dents), qu’ils nous avaient présenté la vraie voix, je me suis dit qu’ils voulaient se faire pardonner ou compter sur leurs auditeurs pour manquer cruellement de mémoire.

Sur le coup j’ai pensé qu’il pouvait y avoir un gag à la clef : que personne ne le reconnaisse. J’en ai rêvé un court moment…

Moi en tous cas, si j’avais été de la semaine, j’aurais pu lui ouvrir la porte sans tilter de quelque manière que ce soit.

D’ailleurs pour reconnaitre quelqu’un, il faut tout de même l’avoir relativement connu et mémorisé. Ce qui n’était pas mon cas…

Non, j’avais mauvais esprit, ils l’ont tout de suite reconnu (ou alors ils avaient été briffés… Car concernant la TV réalité, j’ai plus que des doutes. Ce grand artiste, chanteur, compositeur etc… (passez-moi la brosse à reluire).

Platic Bertrand s’est révélé dès le premier soir, être l’emmerdeur de la semaine, et j’aurais eu les boules qu’il gagne.

Jamais content, toujours à chercher la petite bête, sortant régulièrement des affirmations culinaires totalement fausses, un vrai chieur, j’avais du mal à ne pas baffer le téléviseur…

Au moment où il est passé (le jeudi), les 4 autres semblaient l’attendre au tournant et ne se sont pas privés de le dire. J’ai donc été assez sciée par la notation qui le mettait soudain en tête du « tournoi ».

Là je me suis demandée combien on les avait payés pour qu’ils notent aussi bien…

Je n’étais pas dans les assiettes mais bon…

Fort heureusement, j’avais encore mauvais esprit (comme d’habitude) et Plastic, puisque c’est comme cela qu’on l’a appelé toute la semaine (heureusement que son nom de scène n’était pas capote Bertrand), a finalement perdu devant l’hôte du vendredi.

Du coup…

Ca a plané pour moi… La vie cessant pour un court moment, d’être un long calvaire….

(Et voila maintenant j’ai cette fichue chanson dans la tête, au secooouurrrr !)

Des nouvelles du front… (5)

Heureusement qu’il n’y a pas une chronique à faire tous les jours…

Sur la photo, c’est toujours moi 🙂 (évidemment…)

  • Je n’existe toujours pas pour les impôts, patin couffin, séraphin, tout le tintouin, peut me chaud le vrai nom de l’institution…
  • Sauf que j’existe quand il s’agit de prélever directement à la source (ma banque quoi), ce que je leur dois (parait-il, mais comme je n’existe que pour l’étage « ponction », on ne peut pas vérifier qu’en fait c’est ON qui doit me rembourser car ON s’est trompé pendant 3 ans)
  • Et ils s’imaginent sans doute que je vais m’asseoir sur 570 Euros…
  • Mon filleul, un des fils de meilleure amie, se marie demain. Ca va nous rajeunir tous,  surtout elle et moi qui nous connaissons depuis nos 12 ans.
  • D’ailleurs le coup de vieux c’est de se dire « merde il y a 42 ans que nous nous connaissons ».
  • Déjà que cela nous avait fichu le blues de nous dire « déjà 20 ans »…
  • Donc je me gausse, en pensant au « déjà 20 ans ».
  • Je songe à faire un article sur les coups de vieux…
  • J’ai découvert que ma voisine au dessus, par ailleurs charmante, avait un amant et orgasme à décibels…
  • On félicite le monsieur…
  • Ou la dame, si c’est du chiqué…

Petite annonce de rigueur : pour gazer ou faire exploser le centre du Ministère des finances publiques en pouvant plaider « non coupable », cherche lecteur pouvant m’envoyer un fromage corse, par la voie la plus lente possible pour maturation extraordinaire du colis, que j’ouvrirai d’un air réjoui, lors de ma prochaine visite en ce centre… (j’aurai des feuilles de menthe dans les narines)

En attendant que mon ticket s’affiche avec un BIIIIIIP !

C’est tout pour aujourd’hui.

La prochaine complainte, c’est la SS (LA SECU !)

La vie n’est qu’un long calvaire…