La Grande Motte 2014 : LE RETOUR ! (1)

Femme désespéréeJe pense que 2014 restera pour moi l’année merdique de A à Z (mais comme cela a commencé en septembre 2013, je vois se pointer une petite lueur d’espoir, et en plus il faudrait que je vous raconte TOUT, après MURES REFLEXIONS… pour que vous compreniez bien).

Bref, depuis septembre dernier, je n’ai eu que des emmerdes, mais plaie d’argent n’est pas mortelle, disent ceux qui n’en manquent pas. Plaie de santé peut l’être par contre, et il y a un moment que je comprends le « et surtout la santé ! » que se disaient les anciens pour le nouvelle année.

Cette pause à la Grande Motte m’a fait le plus grand bien, à maman aussi, papa ne changeant pas ses habitudes, à savoir ne pas sortir de chez lui (sauf une fois pour aller voir un ami de très longue date, à Aigues-Morte.s Maman, cette hypocrite n’arrêtait pas de dire l’année dernière « oh ce n’est pas grave de ne pas y aller », pour seriner les deux premières semaines cette année, au téléphone, à tout le monde « ça va NOUS décompressons enfin, depuis 2 ans ce n’est pas du luxe ».

Mais il a fallu rentrer…

Chanceuse comme je le suis, je me doutais que je n’allais en rentrant, ne trouver que des emmerdes à mon retour. Certaines âmes mal intentionnées vont me dire que rien que d’y penser, je peux créer les emmerdes, alors je voudrais savoir comment je fais concernant certains trucs… (genre le montant de la taxe foncière)

Le départ a mal démarré, si je puis dire, car si la voiture se met en route passé 8 H cela n’ira pas. Sauf que j’étais le chauffeur et que j’avais dit « 8 H 30 » (tronche de mes géniteurs).

Et encore, je suis sympa, car moi, je décrèterais « 10 H » sans aucun scrupule…

Je devais être réveillée par maman à 7 H 30, moralité, j’étais debout à 6 H 45 ce qui me détraque pour deux jours (j’ai le métabolisme d’un travailleur de nuit).

Pour trouver ma mère dans la cuisine, réveillée elle, depuis 4 H 30. Nous ne savons pas comment elle fait pour se lever aussi tôt, la seule réponse que nous obtenons étant « j’étais réveillée ». Nous, enfin, papa, ma soeur, moi, et la bonne si vous le voulez, nous savons très bien nous rendormir (concernant mes filles capables de se lever vers 14 heures, je ne vous raconte même pas, enfin, si, je vous le raconte).

Quand elle est chez elle, au coeur de l’été, je comprends mieux : elle prend son thé, sort pour faire « clic clic » avec son sécateur, elle savoure le petit jour  EN PAIX (qui effectivement va venir lui pourrir la vie à des heures pareilles ? Même les voisins n’osent pas)

Là il faisait nuit noire et en plus il ne fallait pas faire de bruit, rapport à papa qui avait demandé à être réveillé à 7 H 30. Du coup j’ai fourbanssé dans la salle de douche du RDC, rangé mes affaires, mais ce n’était pas le tout : il fallait charger la voiture.

L’homme de l’art s’était bien entendu proposé pour m’aider, mais sur le coup de 7 H 45, papa terminant son café, et maman se faisant son 3ème thé, j’ai décidé de charger la voiture moi-même. Comme au départ, sauf que pour le départ j’avais procédé la veille, sans escalier à descendre. Il me faut préciser que mes parents ne peuvent dormir qu’avec les pieds de lit sur-élevés, qu’il fallait retirer les cales la veille, mais que comme on ne m’y avait pas fait penser la veille au soir, j’ai dû me coltiner la corvée après le petit lever de mon père.

Lombaires en vrac, si je restais immobile, j’étais foutue… Autant charger la voiture.

  • C’est la dernière année où j’embarque une valise aussi lourde. Je me le suis juré. Curieusement elle me semblait plus légère à l’aller.
  • Maman n’a pas été contente d’être arrachée à son thé pour surveiller la voiture, parce que tout refermer et tout ré-ouvrir, cela va deux minutes. Sauf qu’heureusement qu’elle n’a pas pu terminer son troisième thé, rapport aux arrêts « pipi ». (J’aurais dû charger la voiture à 6 H 45).
  • Papa sentant que ça urgeait de partir, a sentit que cela urgeait aussi pour lui.
  • Quant à moi, d’avoir perturbé mon métabolisme de travailleur de nuit, cela urgeait tout le temps pour moi, AUSSI. Du coup maman a dû rechercher dans un vanity quelconque, de quoi m’empêcher de m’arrêter tous les 50 km sur l’autoroute (j’en ricane).

L’homme de l’art qui, comme moi, a avalé une montre, s’est pointé à l’heure prévue, pour trouver la voiture quasi chargée. Du coup je me suis faite engueuler pour avoir transporté les valises : la mienne et celle des parents (aussi lourde, mais comme maman répartit plein de trucs dans d’autres sacs, ils font ceux qui n’emmènent que peu de choses, et « genre » je remplis le coffre à moi toute seule…).

Restait à répartir le reste. Dans un break dont le coffre ne satisfait vraiment pas papa qui, comme au départ, pronostiquait que tout ne rentrerait pas…

Alors que nous n’avions rien acheté de particulier.

MAIS… La vie n’est qu’un long calvaire…

3 réponses sur “La Grande Motte 2014 : LE RETOUR ! (1)”

  1. En effet le terme  » plaie d’argent n’est pas mortelle » a le don de m’agacer également : les gens qui l’emploient n’ont visiblement jamais eu faim , n’ont visiblement jamais été empêchés de se soigner non plus par manque de moyens etc…
    Je te trouve vraiment de  » bonne composition » comme on dit: parce que si je suis chauffeur, livreur et porteur de bagages – ce qui m’ arrive régulièrement – c’est moi qui décide de l’heure du départ… ceux qui comptent exclusivement sur MOI pour rendre constamment des services doivent aussi prendre conscience que celui qui aide a son mot à dire….
    Sinon , tu viens de m’apprendre un nouveau mot « fourbanssé  » 🙂 terme régional?

  2. Cathy : mes parents sont tellement adorables que je n’ai pas de mal à être de bonne composition.
    Et puis il faut reconnaitre que c’est un avantage de ne pas rentrer trop tard chez soi…
    Sinon, « fourbanser » est un verbe familial… 🙂

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