La Grande Motte 2014 : le retour (2)

Femme désespéréeJ’ai pu décoller à 8 H 22, mais comme il fallait s’arrêter pour acheter la baguette du déjeuner, nous n’avons quitté la Grande Motte qu’à 8 H 30.

C’est en remontant dans la voiture avec sa baguette, que maman s’est aperçu qu’elle avait oublié le beurre pour les sandwiches. Mais en croisant mon regard dans le rétro, et vu que l’homme de l’art était reparti avec les clefs et le bip ouvrant le portail du parking, elle a préféré ne rien dire du tout… (je crois que c’était plutôt le coup de l’homme de l’art reparti que mon regard qui avait joué).

J’étais de très mauvais poil, ayant mal dormi, un scandale + l’intervention des pompiers vers 1 H du matin m’ayant réveillée, mauvaise humeur qui est rare, donc cela se sent tout de suite, et cela marque. Du coup, papa s’est abstenu de me faire des remarques sur MA conduite.

Je n’ai loupé qu’une sortie vers « Millau » mais comme c’était un rondpoint, j’ai fais le tour, et point barre.

  • Km 80 maman a envie de faire pipi, du coup on y va aussi
  • Km 150 c’est le tour de papa, du coup nous prenons nos précautions, sauf que c’est a la turque et qu’il faut du coup s’arrêter 30 km plus loin.
  • Déjeuner sans beurre avec une baguette déjà rassie (l’homme de l’art et sa femme ont raison de dire que c’est une boulangerie de merde), et maman pleure sur son beurre oublié et les cornichons qui allaient avec.
  • Pour le reste, la route se passe bien, mais j’ai une remarque à faire :
    On nous demande de limiter notre vitesse
    Les voitures montent en puissance sans que nous nous en rendions compte (là, papa me signalait tout de même que j’étais (déjà ?) à 145…
    Moralité : on passe son temps à espionner l’indicateur de vitesse, et on se disperse. Faudrait mettre une alarme dès que les 130 sont dépassés et en plus éviter les tronçons de 2 km à 130 + 2 km à 110 +  re-tronçon à 130… et j’en passe. Souvent les limitations de vitesse ne sont que des pièges à cons, TOTALEMENT injustifiées (les limitations)

J’ai vu à un moment la température extérieure chuter, et je me voyais déjà débarquant chez moi en grelottant.

J’avais tort.

Vers Rambouillet il faisait 26° et papa avait réactivé la clim, coupée vers Orléans ou Tours, ou je ne sais plus où, quand il ne faisait plus que 19°…

Arrivée glorieuse chez mes parents où :

  • Mon frère qui gardait la maison n’avait pas bougé les voitures, comme convenu.
  • J’en avais pour 5 minutes à tout remettre en ordre. (Et moi sur ce coup là, je l’aurais bien remis en ordre aussi)
  • J’ai vidé le coffre. En suivant les indications de maman « dans ma chambre, dans la salle de bain, où tu veux finalement… » (j’étais toujours de mauvaise humeur, et je venais de me farcir 9 H de route, ce qui d’ordinaire ne me dérange pas, sauf que là, j’étais partie du mauvais pied)
  • J’ai mis MES affaires dans MON coffre.
  • J’ai déplacé la Clio break pour mettre ma voiture dans le sens départ.
  • Le bip d’ouverture de ma voiture avait choisi de rendre l’âme et il m’a fallu 10 minutes pour me souvenir de la manip à faire pour que la voiture démarre, sans la sécurité.
  • Je suis montée dans ma voiture.
  • Qui a fait « VOUUUUUM, VOUUMEHEU, HIC HIC » et puis plus rien. Même pour la profane que je suis, la batterie était morte….
  • Je suis descendue de ma voiture
  • J’ai déchargé mes bagages pour les mettre dans la twingo de ma mère,
  • J’ai monté mes bagages dans la dite twingo
  • Et en eaux, j’ai fait ce que j’ai pu pour mettre les voitures en place afin de repartir avec la twingo, car il faisait effectivement 26°.
  • Arrivée chez moi j’ai constaté qu’un voisin futé avait compris que je m’étais absentée, mais voyant une twingo au lieu de ma fiat, ne jugeait pas nécessaire de se déplacer malgré mes coups de klaxon répétés (pourtant c’est souvent que ma mère me dépanne avec sa twingo verte)
  • J’ai sonné chez tout le monde.
  • J’ai pu me garer sur ma place ENFIN dégagée (comptez 15 minutes)
  • J’ai déchargé le coffre
  • L’ascenseur affichait « HS » et je me suis farcie les deux étages deux fois, chargée comme un baudet, toujours en nage (en âge de quoi, je ne sais fichtre pas)
  • Je suis arrivée chez moi où il faisait 30° (exposition séjour salon sud/ouest)
  • J’ai écouté mes messages pour apprendre qu’un huissier me confondait avec une homonyme et que le lundi 22 il allait venir saisir et qu’il fallait que je l’attende, impossible de joindre un huissier le WE que fout-il ?????????
  • J’ai rebranché l’ordinateur en oubliant de brancher la prise sur le courant. Du coup, l’ordi s’est éteint tout à coup (panne de batterie) alors qu’il avait été vérifié par l’homme de l’art la veille.
  • Heureusement, avant de l’appeler et de me rendre ridicule, j’ai constaté l’absence de branchement ad hoc…
  • Je pensais avoir à bouffer dans le congélo, mais en fait je l’avais vidé, pensant couper mon frigo comme chaque année. Du coup je me suis rabattue sur la baguette pourrie, mais de la Grande Motte, que j’ai agrémenté avec un morceau de fromage qui vient de l’UE et est valable jusqu’en 2017. Un genre de vache qui rigole. Je déteste.
  • 3 plantes vertes étaient crevées, du genre qui ne crève jamais pourtant : la preuve les trois autres boutures de la même plante avaient pris 1 m. Pas dans le même vase, je vous vois venir…
  • Et moi je crevais toujours de chaud QUAND ENFIN L’ORAGE a éclaté.

Je sentais tellement les emmerdes que pour la première fois, j’avais demandé à ma soeur de relever mon courrier. Je savais donc quelles emmerdes m’attendaient à mon retour, sauf le montant de la taxe foncière qui va me pourrir la vie (quand la taxe d’habitation sera arrivée), jusqu’en juillet prochain. Là j’aurais deux mois de répit… Si je ne suis pas allée m’immoler d’une manière quelconque  au centre du ministère des finances publiques (publiques, mon cul !) d’ici là. Parce que jongler avec mes finances en bouffant via le secours populaire J’EN AI MARRE !

Parce que la taxe foncière chez moi, c’est comme chez mes parents, quand on a une maison qui fait 200 m2 et un terrain de 2000 m2, sauf que je n’ai qu’un 4 pièces, dans un appartement, dans une commune dont on dit depuis 10 ans qu’il va falloir la mettre sous tutelle…

Parce que quand je vois en quoi passe nos taxes d’habitation, foncière, je me dis qu’il faut effectivement faire quelque chose.

Sinon j’avais deux courriers d’organismes divers qui exigent tous les semestres que vous répondiez au premier rappel même si vous avez répondu à la première sommation dès la réception du premier courrier… De la broutille quoi, mais agaçante, et qui finit par coûter en timbres…

Et j’ai appelé mon assistance pour la voiture. Le premier su lequel je suis tombée (le samedi) s’est foutu de ma gueule en me demandant si je pensais réellement qu’un dépanneur aurait une batterie de rechange. J’ai donc rappelé le lendemain pour tomber sur une femme charmante (un dimanche). C’est bien la batterie qui était morte, intervention dans l’heure qui suivait,  il ne m’en aura couté que 150 euros, soit à peu près ce que maman s’est fait une joie de me faire économiser en me nourrissant pendant 3 1/2 semaines… Cherchez l’erreur ou le thème astral qui merde…

La prochaine fois je laisse à ma soeur le soin de démarrer ma voiture tous les jours, mais c’est une autre histoire…

La vie n’étant qu’un long calvaire…

J’avais déjà connu des retours de vacances pourris, mais celui-là a dépassé toutes mes espérances… (le dernier remontant aux attentats du 11 septembre, quand Charles Hubert et moi n’avions pris que 22 H de retard, rapport aux mesures drastiques prises à l’aéroport d’Istambul, mais c’est ENCORE une autre histoire…

Il y a bien eu le retour de Grèce, en 2000, où il faisait 9° un 9 juillet, qu’il pleuvait, et que j’ai trouvé Pulchérie en larmes à la maison parce que du coup, son chéri devait repartir alors que toute la copropriété se tâtait pour remettre ou non le chauffage en route (ce qui fut fait, je suis une championne sur les étés pourris).

Bref : que de tristesse de revenir de la Grande Motte…

8 réponses sur “La Grande Motte 2014 : le retour (2)”

  1. Hum, comment dire………..La prochaine fois Grau du Roi ! Heureusement qu’il y a la FW pour se détendre ; courage et un petit verre de vodka ! Belle et folle journée à vous (mais pas trop quand même)

  2. Et bien de A jusqu’à Z voilà une retour de vacances ni gai ni serein pour toi; il ne faudrait pas que la tristesse qui en découle te fasse perdre le bénéfice de ce séjour……
    Mais ça ne te fait pas perdre ton humour et ton sens de la dérision ! J’adore le frometon de « la vache qui rigole », issu de l’UE et qui se conserve jusqu’en 2017 🙂
    Pour le dépanneur qu’avait pô de batterie, je te trouve d’une exigence folle 🙂
    Tu vas voir forcément le bout du tunnel de cette année de m***** Je me permets de te faire la bise car derrière mon écran, tu ne risques RIEN : je tape d’ude seule bain, l’autre épongeant mon tarin transforbé un fontaide depuis 48h……
    je me demande d’ailleurs si le fait d’avoir pris connaissance de mes impôts locaux et fonciers ( à payer avant le 10/10 ) et autres factures, n’aurait pas provoqué une grosse baisse d’immunité ….

  3. Ouh ben punaise, quand ça veut pas ça veut pas !
    Là avec la rentrée, l’automne, le passage prochain au mois d’octobre, on va peut-être admettre que les vacances sont loiiiiiin et que la roue va tourner ? Si, si, faut y croire … 🙂

  4. lesfoliesdemelanie : la Grande Motte nous va très bien, on ne peut pas s’en prendre AUSSI à la météo qui a fait que la mer était trop froide… C’était les vacances tout de même !

  5. Cathy : les retours de vacances sont rarement aussi joyeux que les départs, mais ce jour là, j’ai pas mal cumulé…
    Quant à ta baisse d’immunité je dois avoir la même, et due aux mêmes causes…

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