Le ravage du « j’entasse » qui saute généralement une génération… (1)

fouillis-copierVous remplacez le bordel par des bouquins, et vous éviterez ainsi de venir m’agresser en me demandant comment il se fait que les livres de ma mère ne sont toujours pas triés (Pulchérie avait un jour mis en illustration une photo de 2 bibliothèques de mes parents, mais je ne l’ai pas retrouvée…)

Et évitez-vous de sauter une page, ce serait dommage…

Si je dis que le « j’entasse » saute généralement une génération, ce n’est pas pour rien.

En effet, j’ai pu constater que la grand-mère maternelle d’Albert jetait un peu tout et n’importe quoi. En réaction sa fille gardait tout, et en réaction ses filles jetaient un peu tout et n’importe quoi et Albert idem.

Pareil pour moi. Depuis que je suis petite fille, je suis exaspérée par maman qui garde tout « au cazou ». C’est ainsi qu’elle a deux boîtes pleines de rubans, et un coffre plein de papier cadeau (dont elle ne se sert jamais). Je reste soft sur ce que ma mère peut garder, en particulier ce que sa mère jetait…

Comme mes filles m’ont vu jeter un peu facilement, une des deux au moins (Pulchérie) a tendance à garder. Pour Delphine je ne sais pas trop, je sais qu’elle est capable de faire le tri et de mettre à la benne sans trop de remords…

Le problème avec mes parents, donc maman, est qu’ils ont toujours déménagé vers plus grand. Donc maman a pu laisser jouer son instinct d’écureuil à plein.

De 1960 à 1973 nous avons habité à Antony un joli 4 pièces (à 3 enfants dans une chambre et nous n’en sommes pas morts, la 4ème restant jusqu’à notre déménagement à Rambouillet dans la chambre des parents, aujourd’hui les parents se ruinent pour que chaque enfant ait sa chambre alors que DANS MON TEMPS, les copains de classe ayant leur chambre pour eux faisaient l’admiration de tous).

Il y avait deux bibliothèques assez hautes et bien remplies, les étagères du bas recevant généralement deux épaisseurs de livres. Maman faisait de la reliure dans un club et a relié un nombre considérable de livres (important pour la suite)…

Papa qui était un homme à marottes a, pendant un certain temps utilisé un spirographe pour inscrire les titres sur la tranche des livres en lettre d’or, avant de se lasser, comme tous les gens à marottes, (mais le spirographe est toujours là, ha ha ha !!!).

Donc nous avons déménagé sur Rambouillet et papa avait aménagé le côté salon du 5 pièces en  faisant des meubles démontables entre lesquels trônait un petit canapé, dont des bibliothèques qui se sont assez vite remplies.

Ce n’est pas pour rien que je suis bouquinovore… Ma pire punition dès que j’ai su lire était d’être privée de lecture, le dictionnaire m’étant le seul livre autorisé.

Puis papa a construit deux petits portes livres qui étaient au dessus de mon lit (et je dormais tranquille dessous, parce que papa ne pouvait pas les avoir posé au risque qu’ils me tombent sur la gueule pendant que je dormais….) pour porter nos « signes de piste » et autres livres de jeunesse…

La suite rapidement promis (puisque je l’écris dans la foulée…)

Mais n’oubliez pas que la vie n’est qu’un long calvaire…

 

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