Le somnambulisme (fin)

SomnambulismeJ’ai appris quand j’ai connu Albert, qu’une de ses deux soeurs faisait également des trucs curieux la nuit, mais qui avaient plutôt amusé la famille. Elle se souvenait très bien d’une fois, où elle avait entièrement défait le lit de sa soeur qui n’avait pas osé moufter car elle se montrait violente, pour aller vérifier à la lumière des toilettes que les draps étaient de couleur bleue… D’avoir constaté que oui l’avait réveillée Puis cela lui avait passé à elle aussi…

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Chiffre et voyances…

ExorcismeJ’ai eu envie de rééditer  ce post car depuis toujours, l’homme désire connaître son avenir. Il y a les présages auxquels les romains étaient très attachés en nous en laissant des traces au passage (merde un chat noir qui traverse la route de gauche à droite et passe sous une échelle), la boule de cristal, les cartes, tout un tas de trucs qui pourraient éventuellement nous renseigner sur notre futur, alors que souvent on se dit qu’heureusement il vaut mieux ne pas savoir.

J’avais une amie très matheuse qui s’attardait beaucoup sur les chiffres. Pour elle, dates de naissance, de mariage, étaient très importants. Elle allait jusqu’à compter les minutes et les secondes, persuadée qu’il y avait quelque chose à trouver dans le résultat final… Continuer la lecture de « Chiffre et voyances… »

1918… Mais la fin est encore si loin…

CoquelicotC’est un bleuet, sobriquet donné par les poilus à la classe 17, parce que les soldats de cette classe n’ont connu que le bleu horizon pour uniforme.

Tout jeune soldat en bleu horizon, il a déjà connu les horreurs de la guerre, et dans sa tranchée, il médite, redoutant le jour qui vient, qui, sera un 11 novembre, un jour comme les autres…

Il pense à sa fiancée à qui il a promis, en y croyant vraiment, de rentrer. Il sait maintenant que cette promesse n’était qu’une utopie. Les plus anciens dorment, réfugiés comme ils le peuvent sous des cirés venus de l’on ne sais où, dans des abris creusés,  dans la crasse imposée, en proie à la vermine qui les dévore, sous des abris de fortune pour se protéger de la pluie. La vie ici, n’a pas plus de sens que sa promesse d’innocent ne sachant plus ce que peut être « rester vivant ».

La vie ici, a moins de réalité que la mort… Mais il le sait désormais : seule la mort aura toujours gain de cause sur la vie…

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