Les super vacances en Crête

Je vous ai déjà parlé des départs en vacances il me semble, maintenant, telle la Comtesse de Ségur voici les vacances, pas toutes bien sûr parce que…

Il y a dans ma vie les supers vacances en Crête dont les filles et moi gardons un souvenir ému… J’ai l’autorisation de Pulchérie de parler de cette histoire mémorable.

Divorce réglé, argent de la communauté touché, je décide d’emmener les filles en juillet passer deux semaines dans un club de vacances en Crête. Surprise…

J’avais choisi un club avec un club enfants, pour pouvoir me détendre sans avoir constamment les filles sur le dos, et surtout excursionner sans elles, gardant des souvenirs émus des excusions imposées par Mrs Bibelot quand j’étais petite (je détestais). Et ce club très précisément pour faire du parachute ascensionnel au dessus de la méditérannée…

Arrivée au club après un voyage éprouvant (et surtout très long, comme tous les voyages), chambre super, dîner super, gens sympas, tout va bien. Les filles sympatisent avec un garçon dans leurs âges, du coup les parents et moi avec… Un groupe se forme déjà qui le restera jusqu’à la fin, c’est comme cela l’humain…

Premier matin où tout le monde débarque en pensant « premier jour de vacances »  : démission du responsable du club enfants. Pas de club enfants donc. Le zodiac destiné aux parachustistes tombe en panne à 11 H 30 alors que je vais m’inscrire : il ne sera jamais remplacé (comme le responsable du club enfants). Arrivée d’un nouveau cuisinier : le buffet crétois typique se comporte de vagues tzatzikis et tomates fêta + du porc à toutes les sauces (nous nous sommes beaucoup balladés dans l’île sans jamais voir un seul de ces animaux), avec de la purée, des pâtes et quelques tomates… Desserts à l’anglaise : de vagues gelées et mousses diverses… Déception de beaucoup : on se croiraît au Saufitelle.

Le prix des excursions n’est pas celui annoncé par l’agence (tout le monde s’insurge mais les prix ne baissent pas), et il me faut payer en plus (ce qui n’était pas prévu au départ, pour tous les parents idem) pour les filles (qui n’ont pas de club enfant…)  qui du coup sont toute la journée avec moi. Elles préfèrent la piscine à la mer ces enquiquineuses, j’aurais du mal à de temps à autre aller me tremper dans la grande bleue… (avec deux martyres de la mer à mes côtés, préférant faire splatch dans la piscine sous prétexte qu’elles détestent le sable et que la mer c’est salé…(le chlore ne les dérangeant pas))

3 jours après l’arrivée tout le monde tire la tronche : rien de ce qui était annoncé de bien ne fonctionne. Les groupes se soudent (les français contre les belges en règle générale, allez savoir pourquoi eux on leur fait des frites alors que nous voulons manger crétois ! et qui eux s’amusent bien). Je suis la seule femme seule avec des enfants, mais il y a d’autres célibataires toutes féminines. Nous nous organisons des promenades et excursions nous-mêmes. Certains attendent la fin des deux semaines avec hâte (c’est un comble) et tout le monde mitonne la lettre qui va être envoyée par tout le monde à l’agence, au retour… Nous découvrons que les belges pour le même prix ont droit à 3 semaines (bien fait pour eux, mais c’est d’une injustice flagrante). Puis je décide de faire l’excursion du siècle à Héraklion où nous passons la journée.

Les filles rouspètent parce qu’il faut se lever tôt. Le car c’est loooong… La visite des ruines du palais du Minautore les gaaaave profondément, les histoires mythiques crétoises elles s’en taaaapent. Déjeuner au restaurant où nous mangeons enfin crétois (« maman je préfèèèèère le porc ! »). Puis visite du musée d’Héraklion où va avoir lieu la séance « claques » que je retiens depuis le matin (j’avais tort, il valait toujours mieux débuter par elle, après j’avais la paix). Sur quelques photographies prises dans le musée, le visage des filles est un peu crispé, puis enfin, elles admirent un peu, et sont bien sages… Le retour en car se passe bien. Reste la soirée…

La veille au soir, nous avions longuement discuté entre parents des bêtises de nos enfants, pendant que les trésors jouaient dans la salle de jeux (importante pour la suite) où c’était donné et où ils dépensaient toute notre petite monnaie (quasi rien en Francs, car c’était bien avant l’idée même de l’Euro). Pulchérie avait remporté la palme des bêtises dans un éclat de rires général, mais j’avais bien senti que l’on pensait que j’exagérais (même pas…) sur ce coup là, les célibataires ne regrettant plus de ne pas avoir d’enfant…

La suite allait le leur prouver… Que je n’exagérais même pas…

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