Les héroïnes des films américains…

Il n’y a pas que le héros, il y a aussi les héroïnes dans les films américains. Il est d’ailleurs important de se demander pourquoi héros prend un S vu qu’on ne dit pas une hérosine… (j’ai déjà cité cette interrogation, mais bon…)
Généralement à vous filer des complexes d’ailleurs.
Donc z’hynoptisez vous pour affronter : Les femmes typiquement « films américains »…

Incapables de flanquer une taloche à leur môme. Si. Z’avez qu’à regarder « Desperate Housewives » même si ce n’est pas un film. La Linette avec ses jumeaux infernaux, on lui referait bien le portrait avant de s’occuper des gamins. D’ailleurs ce doit être un fantasme pour beaucoup…

Tirées à 4 épingles dès 7 heures du matin. A cette heure là, pimpantes et tout et tout, elles font the big petit déjeuner à leur petite famille/petit mari, en tailleur et escarpins, impecs, sans un kg de trop. D’ailleurs elles s’attaquent au ménage dans la même tenue et après vont tondre la pelouse. Ou alors elles dérivent genre nous, en vieux pyjama avachi, vers la salle de bain, mais on sent bien les marginales sur ce coup là, qui vont forcément se bonifier au cours du film.

D’ailleurs elles sont toujours tirées à 4 épingles à 23 H 45 quand elles rentrent du boulot pour préparer la tambouille de la semaine (on ne sait pas si elles dorment de temps à autres). Avec le sourire, ou en secouant l’homme endormi dans son lit en hurlant « c’est quoi ton problème ? Il faut qu’on parle ». Le fait est là : l’américain supporte qu’on lui dise à n’importe quelle heure « il faut qu’on parle ». C’est comme ça, arrêtez de baver…

La grande spécialité, c’est l’accouchement. Dans les films américains, elles sont toujours en train d’accoucher n’importe où et n’importe comment. C’est toujours pendant l’attaque des indiens, la fuite d’Egypte, pendant la chute des murs de Jéricho, à bord de l’Exodus, dans un tank qui doit prendre Berlin, sur une plage du débarquement, alors que leur mari trappeur ne reviendra pas avant 9 semaines et demie. Il y a bien Mélanie dans « autant en emporte le vent » qui accouche dans son lit, mais comme par hasard pendant que les Yankees rappliquent…

Au choix : elles sont tireurs d’élite (Texas à l’époque d’Alamo) ou laissent tomber le pistolet ou révolver avec un cri strident (New York quand elles ne font pas partie de la pègre). Pas de juste milieu.

Elles sont souvent accrochées à leur téléphone pour appeler leur mari fugueur, ou ex mari (au hasard toujours) environ 9 fois par jour pour lui causer môme, chien, belle mère, serial killer. Et on s’étonne que le malheureux s’empare de la bouteille de scotch à la moindre sonnerie.

Elle sont souvent également aussi douées que leur mari (on concubine peu aux USA) en terme d’astro physique, physique, biologie, virologie, ou autre. Mais pour épargner l’ego du chéri, elles décident de s’adonner désormais aux muffins, pan-cakes, gaufres et autres desserts bien gras, après avoir sauvé le monde, le principal étant fait.

Elles sont parfois alcooliques comme certains héros. Mais elles, en restant bien mince, pas gonflées, et s’effondrant avec grâce sur leur lit ou parfois sur la pelouse bien tondue par leurs soins.

Dans les westerns, c’est le top du top, elles donnent la vie de leur mari ou de leurs fils avec élégance et patriotisme (« Alamo » « La conquête de l’Ouest » etc… et comment qu’elles refusent qu’ils restent s’occuper d’elles, aveugle ou en cloque et préfèrent qu’ils aillent donner leur vie pour une juste cause), s’occupent des patates, du maïs, des indiens, de l’armée d’en face et de fendre les buches. Sinon elles sont de mauvaise vie, mais vont se rédempter forcément comme Claudia Cardinale dans « il était une fois dans l’ouest », qui décide que construire une gare, c’est plus honorable que la mauvaise vie.

Dans les films modernes, elles ont tendance à causer comme si elles avaient un doctorat de psychologie. D’ailleurs une phrase clef est « c’est quoi ton problème ? ». Et en face personne ne répond jamais : c’est toi mon problème !

La vie n’est qu’un long calvaire…

3 réponses sur “Les héroïnes des films américains…”

  1. J’adore ! On parle de l’élégance des françaises, mais les séries françaises sont devenues un peu plus réalistes !
    De toutes façons je me demande quand elles ont le temps de cuisiner ou de voir leur enfants tant elles sont au four et au moulin !
    J’adore aussi chez les américaines la propension à se mêler des affaires de leurs voisins ! Cela c’est une réalité.
    Et aussi toutes leur occupation grégaire : club de lecture, atelier de couture pour dons aux pauvres, groupe de théâtre de l’école maternelle où les mères sont obligées de participer sous peine de se faire mal voir !
    La contraception n’existe pas, et si elles sont enceintes sans l’avoir voulu, on ne parle pas d’avortement c’est un gros mot !
    D’ailleurs quand elles sont enceintes, si elles se tordent la cheville et tombe dans l’escalier elles perdent le bébé !
    Les bébés ne sont pas bien solides outre atlantique, les femmes enceintes non plus !
    Tous beaux, riches, élégants avec de grandes maisons, quelle chance !

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