L'heure d'hiver…

Hiver_53271695Après le passage à l’heure d’été (snif que du regret, c’était hier), vient fatalement le passage à l’heure d’hiver…

Pour moi c’était hier mardi la rentrée, et comme je n’avais pas de cartable et de trousse neuve, on ne peut pas dire que j’étais follement enthousiasmée à l’idée de reprendre le collier. Ce n’est pas que je n’aime pas mon boulot ni mes collègues (quoique pour 2 ou 3…), mais j’étais tout de même mieux chez moi à faire ce que je voulais (et surtout ne pas faire ce que je ne voulais pas).

En gentille sorcière, je vous avais préparé un post lundi pour mardi, qui est parti à l’heure prévue, un peu en retard (donc la méchante qui m’épie s’est inquiétée : « tu es malade ? », car je n’avais rien posté lundi… Forcément si je n’écris pas c’est que j’ai au moins le palu en pleine effervescence…)

Evidemment lundi soir, j’étais toujours dans le rythme « vacances ». A savoir qu’un demi comprimé de tructran m’a permis de m’endormir à 2 heures du matin au lieu de 4. Quand le réveil s’est mis à me raconter les infos sur le coup de 7 heures, j’ai eu une hésitation : c’est un mauvais rêve ou pas ? (les infos toujours, qu’elles s’annoncent à 7 heures j’avais oublié).

Le trip du jour de la rentrée est le même pour tout le monde je suppose, sauf pour les fous de boulot qui s’ennuient chez eux. On se demande pourquoi ils ne nous font pas cadeau de leurs congés…. Je prends tout de suite ceux de celui qui s’emmerde chez lui, et le patron sera gagnant… Moi le mien c’est :

  • Hésitation : je reste au lit une heure de plus et je prétendrais être restée coincée dans l’ascenseur ? Ou je me lève tout de suite ?

  • Bon je me lève tout de suite, j’aime pas mentir, sauf au percepteur ou à Albert qui me demande si j’ai fait les niveaux de la voiture (suivez)

  • Je dérive telle un phoque à la recherche de la banquise, vers la salle de bain.

  • Coup d’oeil dans le miroir. Vu mes neurones difficiles à rassembler, je pensais que cela serait pire, mais je ne ressemble pas franchement à la vacancière de retour (z’avez vu le temps qu’on a eu les 3 dernières semaines ?)

  • Douche bien chaude pour réveiller la bête. Ca ne va toujours pas. Le chat lui est en pleine forme, ravi que je ne lui donne pas à manger à 7 heures au lieu de 11 H (deux ans qu’il ne comprend pas qu’il n’a que des croquettes pour la journée le malheureux)

  • Dérive à nouveau vers la cuisine, je mets l’eau à chauffer pour le thé, je prépare tout, je me fais un comprimé de vitamine C. Non deux finalement.

  • J’attends que l’eau chauffe. De quoi être en retard, je n’ai pas allumé la plaque électrique

  • Je retourne dans la salle de bain, je regarde ma montre, je m’affole un peu, mais bon, je pars à l’heure (comme de coutume, je suis incapable de ne pas être en avance)

  • Je monte dans la voiture et cette salope démarre au quart de tour, l’ascenseur n’ayant pas fait glubs

  • Je fais le chemin avec une impression de déjà vu

  • J’arrive au boulot. Bonjour de tout le monde avec le sourire. Questions idiotes « C’était bien les vacances ? » « Pas trop dur de reprendre ? » « En forme ? » « y’a du boulot t’es prête ? » (ben non à tout, sauf à « c’était bien les vacances ? »

  • Lecture de 175 mails dont 100 spams et 42 consignes du big boss sur la réorganisation nouvelle. Sans oublier une engueulade pour un oubli de ma part qui n’est pas de mon ressort : c’est la collègue chargé de la mission qui a oublié et prétendu que je ne lui avais rien dit.

  • A 12 H : impression de n’être jamais partie… Et finalement me dire que ce n’était pas la peine de cafarder depuis vendredi. Le tout c’est de s’y remettre…

PS : le sourire sur la photo ce n’est pas moi du tout. Pas avant vendredi soir… Donc la vie n’est qu’un long calvaire. Et puis c’était aussi pour vous dire que les posts ce sera désormais le soir… (c’est cela l’heure d’hiver en fait)

 

L'adulte piégé

Enfant_innocent_tlp524959Outre « les filles » et leur « cousiiiine », j’ai également 3 neveux et 2 autres nièces de mon côté (du côté des filles j’ai été perdue de recherche).

L’aîné des garçons (qu’on appelera Bertrand pour respecter son anonymat) nous a un jour feintées Mrs Bibelot et moi même.

Venu passer quelques jours chez mes parents, il squattait pas mal la cuisine, étant comme Delphine terriblement intéressé par tout ce qui touchait à son estomac toujours vide.

Pendant que sa soeur et ses cousiiiines construisaient une cabane dans le jardin, et la meublaient, à grand renfort de tapis persans 100 % authentiques et de bibelots de valeur (un oeil très sûr pour ne pas prendre le moche que l’on peut casser) après avoir recouvert le toit du gazon religieusement entretenu par leur grand mère, Bertrand venait donc tailler une bavette avec sa tante et sa grand mère dans la cuisine et récurait les casseroles avec ou sans bout de pain.

C’était un enfant assez silencieux, donc quand il se mettait à parler, on l’écoutait religieusement.

C’est ainsi qu’un après midi de mousse au chocolat en préparation, il nous a fait part de ses passions.

  • « Moi j’aime Michaël Angelo, Raphaëlo, Léonardo, et Donatello ».

  • « Tu te rends compte ! me dit Mrs Bibelot enthousiasmée, la maternelle maintenant c’est quelque chose, il connaît les peintres italiens de la renaissance ! Et tu préfère lequel mon chéri ? »

  • « Moi c’est Michaël Angelo… »

Léchage du chocolat dans la casserole + le saladier…

  • « Moi tu sais mamie, les tortues Ninja, je les connais toutes« .

Je sais qu’elles sont passées de mode, mais ce mot d’enfant valait un petit post… Dommage qu’il n’y ait pas de photographie de nos têtes au moment de la suprême révélation.

Mon P.D.B.D.M de tiroir de cuisine

Femmes_bricolant_jk7163_001Lorsque j’ai emménagé dans mon appartement, j’ai bénéficié d’une réduction considérable sur la cuisine neuve que j’achetais. En fait je pense que les rats vendeurs de cuisine voulaient se débarrasser de ce modèle et qu’ils ont été bien contents de me le refourguer.

Jean Poirotte me l’a installée et je précise qu’étant menuisier de métier, il n’a pas fait n’importe quoi. Elle n’est pas mal mais blanche (je déconseille, une trace de papatte de Diabolos se voit sur l’évier comme un furoncle sur le nez).

Passé un délai trop bref, me voilà un beau matin tirant sur un tiroir (c’est fait pour) avec l’idée saugrenue d’attraper une petite cuillère. Et voici le tiroir qui se décompose et la façade avant me dégringolant sur le pied. Ca fait mal.

C’était samedi, je suis donc partie en éructant direction Castorkarma pour acheter colle à bois, clous multiples, que ça à faire.

Récupération du contenu du tiroir, et des morceaux le composant. Fastoche me suis-je dit devant les morceaux à assembler, j’adore les puzzles (surtout les 6000 pièces représentant une montagne et 1000 sapins enneigés, je le sais que je suis folle). Un peu de colle à bois et tout ira bien. Sauf que quand la face avant du 5 pièces était emboitée la face arrière se débinait, que le fond du tiroir s’était vrillé, que quand les deux faces avant et arrière étaient correctes, les côtés faisaient la tronche… Après deux heures de gros mots, le tiroir était comme neuf, et interdiction aux filles d’y toucher, le temps que la colle à bois sèche (48 heures sans table de cuisine sur laquelle j’avais mis la chose à sécher, et les filles menacées des galères se tenant à carreau pour une fois).

3 ans passent (déjà ?) et un beau matin, vlabadaboum, le tiroir décide de se révolter pour une raison obscure. Face avant sur le pied (l’autre) et tout à refaire, sauf que Jean Poirotte me déclare qu’il ne faut pas remettre de colle sur de la vieille colle (sans proposer ses services, quelle ingratitude !). Faut gratter. C’est passionnant de gratter de la vieille colle dans des recoins inaccessibles au son de « quand c’est qu’on mange ? », après être allée faire 2 heures de queue chez Castorkarma pour du papier de verre. Recollage du tiroir révolté avec de la super glu (faut ce qu’il faut), au fur et à mesure du remontage. Impec. Consigne absolue : ouvrir ce tiroir avec délicatesse et en lui parlant gentiment. Mais quand une mère/épouse donne des consignes, elles ne sont jamais suivies ou pendant seulement 8 jours (au mieux). Donc ce qui devait arriver arriva : le 14 juillet le tiroir décida que c’était aussi ma fête et se répandit sans grâce sur le sol de la cuisine (une fourchette plantée dans le pied, une, et c’est toujours sur moi que cela tombe)

A moi les grands moyens, vu l’état du pied. Colle, clous, et scotch fort pour soutenir la structure d’ensemble (très esthétique quand le tiroir est ouvert, le scoth marron). Et ce matin…. Devinez qui s’est rappelé à moi, alors que je l’ouvre avec délicatesse et componction depuis 4 ans, en soutenant le fond d’une main ? (restant méfiante)

Je ne sais pas pourquoi le scotch ne s’est décollé qu’aux endroits où il était utile. Parce qu’ailleurs il tient fort bien, trop bien même, je suis asphyxiée par l’acétone… Je hais ce tiroir, mais ne le lui répétez pas : pour une fois, il ne m’a pas blessée… Jean Poirotte a fait la sourde oreille, mais j’ai comme l’intuition qu’un jour il va se retrouver avec le tiroir à me remettre à neuf.

M’en fous pour l’instant, j’ai des clous pour charpente, de la super glu, de la colle 2 faces, du scotch, et toute la journée devant moi pour gratter et décoller ce P.D.B.D.M de scotch avant de coller l’autre… (que ça à faire)

La vie n’est qu’un long calvaire.

PS :Farty vient terrasser la fuite du lave linge entre 10 et 13 H demain, nananèreeu (je leur fait voir mon tiroir ?)

Le sort du WE à ne pas louper

baguetteL’idée de base est simple : comment faire venir une personne espérée, ou comment se débarasser d’une personne innoportune (ou que l’on déteste carrément, n’ayons pas peur des mots).

L’ingrédient de base est aisé à trouver : il s’agit de gros sel que vous trouverez même dans les mauvaises épiceries (vu que l’on nous parle toujours de bonnes épiceries, je signale qu’il y en a aussi de mauvaises), voire même tout bêtement en grande surface.

Il faut un kg de gros sel ou deux, ou trois, point d’avarice. Simple comme tout.

Pour attirer : se servir de la lune montante. Pour repousser : utiliser la lune descendante. Ca me tue de vous le répéter mais c’est ainsi : je veux = lune montante. Je ne veux pas = lune descendante.

Donc, mettre un kg de gros sel (voire plus) dans un saladier, ou une grande assiette, ce n’est pas important, le tout étant que cela soit quelque chose de précieux (or, argent, porcelaine estampillée authentique et de valeur) et le mettre à exposition de la lune dehors (sur le balcon ou sur la terrasse si vous avez la chance d’avoir une maison).

Pour les sorts destinés à attirer, mettre le gros sel dehors dès le premier jour de lune croissante, jusqu’à la pleine lune incluse et le retirer vite fait dès le premier matin suivant la pleine lune.

Pour les sorts destinés à repousser : mettre le gros sel dehors le soir de pleine lune et le retirer le matin suivant la lune noire (plus de lune quoi, mais tous les bons calendriers et les mauvais aussi, vous préciseront quand cela se passe)

S’il pleut, je ne réponds de rien si vous n’avez pas protégé le gros sel de la pluie et en même temps des rayons lunaires bénéfiques. Trouvez un grand parapluie ou parasol translucide (encore que le parasol translucide ne soit théoriquement d’aucune utilté pour l’usage normal qu’on en fait)… Choisir une période de sécheresse intense et espionner France Météo tous les jours : si de la pluie est annoncée, débrouillez vous, il faut que le gros sel prenne les rayons de la lune (croissante ou décroissante).

Une fois le gros sel exposé comme il se doit, le mettre dans un sac en tissu rouge pour attirer et jaune pour repousser (je ne sais pas pourquoi le jaune a une réputation détestable, je l’adore en décoration).

Puis, votre sac discret à la main, allez faire votre sort.

Marie Charlotte vous emmerde au boulot et vos encouragement à la démission (tu mérites mieux) restant vains : allez répandre du gros sel exposé à la lune décroissante, sur son siège, les alentours de son bureau, son clavier d’ordi, en marmonnant « fous le camp salope » ou « dégage connasse » à chaque épandage de gros sel. Se pointer au bureau à 6 heures du matin pour ne pas se faire prendre c’est mieux.

Cet homme superbe (genre le plombier dans Desperate Housewifes) vous plaît ? Allez rôder la nuit (c’est plus discret, et planquez vous des patrouilles de police) par chez lui, en répandant du gros sel en murmurant « aime moi, viens vers moi ». Faire un chemin de gros sel jusqu’à vous (un grain par-ci par là, c’est suffisant et discrèt)

Marie Charlotte n’arrête pas de piétiner du gros sel depuis 3 ans en se demandant ce qu’est ce truc qui l’envahit régulièrement ? Le plombier a trouvé une plombière qui n’est pas vous ? Mais dans le bouquin il est certifié que c’est un sort efficace et non nuisible…

Z’avez dû mal vous z’y prendre…

A comme Architectes

psychose

Certaines personnes sont poursuivies par des architectes infâmes depuis leur plus tendre enfance.

 

Les architectes adorent concevoir des immeubles, bâtiments, etc… originaux, mais dans lesquels ils n’iront jamais vivre : pas si bêtes.

 

Cela leur permet de faire sortir du sol de grands ensembles immondes dont Sarcelle a été longtemps la vedette.

 

J’ai quant à moi commencé ma modeste existence dans un grand ensemble, dans un appartement chauffé par le sol. Belle invention très vite reprise (inutile de se demander où mettre les radiateurs). Cela peut vous ruiner les jambes à tout jamais, rapport à une circulation défectueuse.

 

Dans l’appartement de mon enfance, la salle de bain donnait dans la cuisine. L’architecte s’en fichait : lui habitait dans un hôtel particulier du quartier « résidentiel »

 

J’ai une prédilection particulière pour celui qui a conçu mon appartement actuel. En rétrécissant bêtement un placard, il a pu créer une alcôve assez grande dans mon entrée pour y loger la Victoire de Samothrace. Comme celle-ci est au Louvre, je n’ai eu qu’un choix : faire un autre placard moi-même. C’est ce que tout le monde a fait dans l’immeuble, en se demandant le pourquoi de cette alcôve. Sauf ceux qui ont des statues de valeur à y loger : il est bien connu que les riches collectionneurs logent dans des 4/5 pièces en banlieue parisienne : merci d’avoir pensé à eux.

 

Nous avons deux grandes baies dans le séjour/salon qui fait 10 mètres de long. Entendons nous bien : il y a une petite porte fenêtre à droite et une petite porte fenêtre à gauche. Faire de grandes baies OK, mais surtout pas de panneaux coulissants qui permettraient d’aérer en grand, l’été. Non. On n’aère pas EN GRAND l’été, surtout quand on donne plein sud. Dès que la température extérieure dépasse les 25°, il faut descendre les stores et vivre dans une pénombre sépulcrale pour éviter d’étouffer. Car ce ne sont pas les deux petites portes fenêtre qui donnent de l’air. Quant aux baies proprement dites, ce sont des vitres fixes, de 3 mètres de larges par 2 mètres de haut : agréables certes et peu onéreuses à changer en cas de bris de glace.

 

Les concepteurs de locaux « à usage industriel » font aussi ma joie, et j’aimerais rencontrer l’architecte qui a conçu l’endroit où je travaille, pour lui dire ma façon de penser, car il nous a fait la totale.

 

Pour commencer, un escalier de taille immense qui réduit de moitié la surface habitable des trois étages : pratique en cas d’incendie et d’évacuation d’environ 10 personnes. Tout au long des murs : d’étranges tuyaux sans doute décoratifs, qui empêchent de mettre des étagères et armoires. Nous adorons ces tuyaux qui décorent (!) sans avoir la classe d’un tableau de Botticelli.

 

Plein sud, une façade en briques de verre, qui laisse bien passer la chaleur dès qu’il y a un brin de soleil, surtout l’été. Dès midi quand on pose la main sur la façade on a l’impression de la poser sur un radiateur bien bouillant par moins 10° en février. C’est plus qu’il n’en faut pour réchauffer l’atmosphère quand il fait 30° à l’extérieur. C’est bien simple, on cuit, on dégouline, on frise le coup de chaleur.

 

Au rez de chaussé, il fait 2° de plus qu’à l’extérieur, et on prend 3° par étage. Quand il fait 35 dehors, la comptabilité (au troisième) et le directeur, ont l’impression d’être dans un four : il peut faire jusqu’à 43° (2003).

 

Pour couronner le tout, les fenêtres ne s’ouvrent que peu. Elle s’entrouvrent par le bas : impossible d’aérer. Il faut cuire tranquille. Et pour avoir des carreaux propres, faire appel à une entreprise spécialisée.

 

L’hiver par contre, on gèle. Apparemment la brique de verre laisse passer la chaleur dans les deux sens. Et pour avoir un 19° correct, il faut mettre la société au bord du dépôt de bilan en mettant les radiateurs électriques à fond : on n’y résistera pas.

 

Nos locaux d’avant étaient du même acabit : on s’y gelait l’hiver et on transpirait l’été.

 

Quelques plaintes multiples glanées ça et là : 

  • Les murs et cloisons dans lesquels on ne peut pas planter de clous et qui laissent filtrer le moindre soupir : éviter les tableaux de maître et les voisines nymphomanes.

  • Les murs qui ne laissent rien filtrer sur le plan bruit, mais qui attirent les moisissures en résistant toujours aux clous (prévoir un marteau piqueur pour accrocher la toile de maître).

  • Les portes mal placées : exemple : dans un certain nombre d’appartement on peut, en se débrouillant bien et en ouvrant les portes au bon moment, faire entrer directement les invités dans les toilettes au moment de leur arrivée (les y enfermer c’est plus drôle).

  • Ne parlons pas des portes qui s’ouvrent vers l’intérieur en faisant perdre une place de rangement, et qui nous empêchent d’aller porter secours à l’oncle Albert qui fait un infarctus dans les toilettes.

  • Il y a aussi les constructions modernes et décoratives. Comme la pyramide du Louvre à laquelle je ne me ferai jamais, et Beaubourg, généralement qualifié d’horreur. Surtout pour ceux qui le découvrent avec vision parallèle sur Notre Dame de Paris. (Je me demande si l’architecte de Beaubourg a une vue imprenable dessus. Cela m’étonnerait).

Merci Messieurs les Architectes. (La vie n’est qu’un long calvaire)

La cousine débarque !

Filles_chahutantJe vous avais caché jusqu’à présent l’existence d’une cousine germaine aux filles (entre autres, mais celle-ci est la cousine). Il faut absolument que vous connaissiez son existence, sinon des posts à venir vous échapperont totalement…

Cosette, la fille aînée de mon frère, s’intercalait pile poil entre les deux filles : c’était la cousine rêvée. D’ailleurs elles s’entendaient comme larrons en foire et les avoir toutes les trois en même temps dans la même pièce, relève toujours de la haute voltige à leur âge (je ne sais pas comment gendres n° 1 et 2 font).

Donc une cousine. Que je prenais régulièrement pour les vacances scolaires (à charge de revanche, voui mais on n’en prend qu’une, pourquoi diable ?), dans la mesure où j’avais cessé toute activité salariée pour me consacrer aux filles.

Le premier jour c’était chahut et compagnie, disputes également, trois étant un mauvais chiffre. Soit les deux grandes se liguaient contre Delphine, soit les deux plus jeune tyranisaient Pulchérie, soit les deux soeurs snobaient la cousine. Généralement je transformais une des deux chambres de fille en dortoir, pour éviter les disputes destinées à savoir avec qui Cosette dormirait. L’autre chambre était pompeusement rebaptisée « salle de jeux »…

Les vacances de la Toussaint étaient toujours grandioses, le temps étant rarement souriant à cette période de l’année. Et moi en mère indigne, je ne voyais pas la nécessité de sortir les enfants sous une pluie battante (d’autant qu’il me fallait les accompagner, et même la chienne se refusait parfois à mettre le museau dehors) sous prétexte qu’il faut les aérer tous les jours. Ca jouait dans tous les coins, à nous les parties de 7 familles devant la cheminée crépitante et la confection de crêpes. La « salle de jeux » était jonchée de jouets multiples et Chantal Goya persécutait les oreilles de la chienne et de la chatte qui se réfugiaient dans les pattes l’une de l’autre. Seul le retour d’Albert calmait un peu le jeu après le bain du soir (trouble fête !). Là, elles s’installaient dans l’escalier, Pulchérie coiffant Cosette qui coiffait Delphine qui coiffait la tête à coiffer…

Cosette me faisait fatalement un coup de drame un soir ou un autre, consécutif généralement à une réflexion méritée de son oncle (ça marquait plus que moi qui pourtant ne la ménageait pas). A pâques une belle année, après une belle journée passée à Thoiry, elle nous a fait le coup, assise sur le siège des toilettes (relevée pour la 4ème fois en 15 minutes) d’un « j’en peux plus, c’est plus possible, je veux mon père ma mère et mon petit frèèèèère, ils m’ont mêêême emmenée au zoo, et j’ai mangé des crêêpes ! » (en larmes c’est mieux) (d’où le surnom). Comme les vacances duraient deux semaines, ses parents sont venus la récupérer le vendredi soir pour me la ramener le samedi au lieu du dimanche. Ils avaient craqué face au « je veux mes cousiiiiiines ! » et la mine défaite et boudeuse de leur ainée (très forte également pour l’air pas aimable).

Le dernier jour était un grand jour, l’arrivée des parents de Cosette la précipitant sous un lit (dès fois qu’on ne pense pas à la chercher), ses cousines camouflant la cache. Puis les trois cousines en larmes, dans les bras les unes des autres « on a pas eu le temps de joueeeeeer ! », Cosette précisant « je veux resteeerrrr avec mes cousiiiines ! ». Généralement après son départ un silence de mort régnait dans la maison, les filles allant bouder vainement pour le retour de leur chère copine de jeux.

Je précise que ces pauvres enfants n’avaient effectivement pas eu le temps de jouer du tout. Je leur avait fait récurer la maison du grenier à la cave et les malheureuses n’avaient pu souffler qu’en se couchant le soir (et en chahutant jusqu’à pas d’heure, ce qui me permettait de dormir un peu le matin). La salle de jeux disait le contraire, l’intégralité des jouets jonchant le sol, mais bon. Ouf le lendemain c’était la rentrée, j’allais pouvoir me reposer (après avoir rangé les chambres).

D’un autre côté je le voulais bien aussi…  D’ailleurs, Cosette venait souvent en vacances pour occuper ses cousiiiiines (une autre histoire). Il y a eu aussi cette équipe de fer qui commençait à draguer… Ce n’était pas triste non plus, chacune ayant sa technique, et trois jolies filles ensemble attirant autre chose qu’une mamy en panne d’affection…

D’où venez vous tous ?

mondeJ’ai de plus en plus de visites par jour. C’est beaucoup par rapport aux commentaires, et je suis contente vu l’âge de mon blog. Mes stats égalisent quotidiennement avec le jour où « la méchante » m’avait fait de la pub pour la première fois.

Je peux voir que vous venez : de France (Florence je t’ai repérée) (et mes blogs copines aussi), du Canada, de Suisse, du Luxembour, des USA, d’Italie, d’Espagne, d’Angleterre, et même de Norvège et de Patagonie supérieure.

J’ai découvert, via l’aide de ma méchante que j’étais en blog favoris pour pas mal de personnes que je ne connais pas (merci à tous).

Et à chaque fois je m’interroge. Que représentent ces adresses IP qui se répètent ? QUI y a-t-il derrière (à part celui qui est tombé sur moi par hasard en ayant fait « recherche google gros seins ou épilation intégrale » (les mots clefs sont toujours une surprise pour moi)…
A VOUS

A comme Araignée

Araign_eJe ne sais pas pourquoi, mais je ne supporte pas ces insectes là (les serpents, je m’en fiche et les dragons aussi). Ca marche trop vite, curieusement (8 pattes à bouger en même temps : c’est un monstre) et ça se planque n’importe où (certainement dans mon lit !).

Dès le 15 août en plus elles rentrent dans les maisons et appartements (je me croyais à l’abri au 2ème étage… NON … le chat leur court après et les mange, mais il en rate, vu qu’il y en a qui ressortent au printemps… je les laisse sortir, j’ouvre en grand)

Là elles rentrent déjà. Je peux pronostiquer que l’hiver sera froid et je vis sur mon air de réserve dans l’appartement (si j’ouvre, elles s’engouffrent).

J’en ai croisé une très sympa en Afrique. Interdiction d’essayer de la tuer : elle saute et peut vous atterrir sur la tête (quelle horreur !!!!) ou dans le décolleté (glups). Garder le lézard dans la chambre d’hôtel (il les bouffe, mais on n’est pas trop habitués aux lézards dans les chambres…) ou appeler la réception au cas où. On voit débarquer des types maousses costauds armés d’une mitraillette et d’un lance roquettes…

Mais sinon l’araignée est très utile à Albert. Il sort sa savate et PAN : la trucide habilement. Et nous, nous le regardons d’un autre oeil : mon héros, l’homme de mes rêves… (voir bêtise)

Ceci se passant en France dans une bête campagne, en Afrique c’est lui qui appelle la réception en essayant de nous réanimer et en claquant des genoux…

 

L'expédition parisienne ou les beautés des sites de renseignements

Retour_voyageComme vous pouvez le constater, me voici bien rentrée de mon expédition parisienne qui s’est bien passée (même pas dépensé de sous dans les boutiques des filles).

Par contre j’en ai après un site dont je tairai le nom pour ne pas lui faire de publicité imméritée.

Ce site fonctionnait très bien jusqu’au moment où un anonyme plus intelligent que les autres a décidé de l’améliorer. Hors je fais partie des gens qui pensent que le mieux est souvent l’ennemi du bien.

J’avais donc consulté mes horaires de train sur Internet, et annoncé un départ 11 H 08, donc arrivée 12 H 30 environ à la station « cité ».

C’était sans compter avec mon aptitude diabolique à être toujours prête 2 H trop tôt. Me voila vérifiant sur Internet et annonçant à ma méchante qu’en fait je prends le train de 10 H 38.

Bien évidemment, me voilà à la gare avec 20 minutes d’avance dès fois que (…j’ai avalé une horloge).

Le train annoncé pour 11 H 38 était en fait à 11 H 45. Soit attendre 27 minutes. Ca tombait bien, j’avais mon parapluie mais oublié mes lunettes de soleil dans ma voiture. Restait 20 minutes à tuer en pestant contre le site, car l’horaire qu’il m’avait annoncé correspondait à un départ dans le sens inverse de Paris.

Le train a été à l’heure, même pas soif, et aucun loubard en vue. Je ne me suis pas perdue à la gare Montparnasse qui a tellement changé depuis ma folle jeunesse. J’ai pu prendre les tapis roulants sans me tôler (encore qu’au retour c’était limite sur le tapis à grande vitesse au moment de passer sur la zone de ralentissement). Enfin tout s’est hyper bien passé.

Rentrée ce matin, me voici voulant en avoir le coeur net sur ce maudit site, et partant à la recherche d’horaires pour aujourd’hui. Et j’ai découvert ce qui s’était passé.

Pour mon départ : préciser le lieu et la ville. Bon moi j’avais mis « gare SNCF » en bonne cruche et arrivée également à « Gare Montparnasse » Paris (faut-il être bête). Je réitère aujourd’hui, et bingo le voici qui me demande (le site) de préciser mon lieu de départ : « avenue de la gare », « tabac », « laboratoire ». Je clique sur l’avenue de la gare comme avant hier, le choix « gare SNCF » n’existant pas. Pour Paris « gare Montparnasse », préciser « avenue du maine » « gare SNCF » « rue du départ ». Sans doute pour le cas où des sièges éjectables dans le train permettraient d’atterir directement « avenue du maine » (je ne vous dis pas le bon qu’il faudrait faire).

Et me revoici avec un horaire à 14 H 08 alors que je sais que c’est 14 H 15. Mais moi avant hier, stupidement je n’avais pas demandé le détail du voyage et juste regardé l’heure du départ (pour moi du train), ce que j’ai fait aujourd’hui pour découvrir « allée de la gare, rendez-vous à la gare SNCF (7 minutes) et prendre le train ZIPPO à destination de Paris Montparnasse, heure de départ 14 H 15″.

Alors là c’est vraiment le pompon. Combien d’abrutis arrivés à l’avenue de la gare décident-ils d’obliquer vers le troquet du coin, nonobstant l’indication « gare SNCF ? ». Et pouvez-vous me dire pourquoi le lieu de départ «  »gare » n’existe pas ?

Moi je ne sais pas, je ne suis pas technocrate…

Aujourd'hui j'suis à Paris

ValiseAujourd’hui, je suis à Paris. Eh oui, prévoyante pour une fois, j’ai préparé ce post hier…qui doit automatiquement s’éditer à midi, pour que vous sachiez pourquoi je ne vous réponds pas ce jour (prière de suivre).

Donc je suis partie voir la méchante et son chéri. J’ai donc tout bien prévu, parce que moi aller à Paris, autant dire que je file en Chine en stop.

  • J’ai acheté mon billet de train hier pour éviter de subir les « je vais à Strasbourg, après je file chez ma soeur à Nantes, d’où je file direct chez mes parents à Bordeaux pour revenir à Paris le 4 septembre »

  • J’ai pris une petite bouteille d’eau pour ne pas mourir de soif dans le train (je monte dedans c’est la pépie instantanée)

  • J’ai pris mes papiers d’identité dès fois que je me perde et que je perde ma tête aussi, on saura qui avertir, d’ailleurs…

  • J’ai mis un post it dans mon sac « personne à prévenir en cas d’accident » pour le cas où le sac rescaperait du déraillage.

  • J’ai emprunté le portable de mes parents pour appeler Pulchérie au secours, reste à savoir si je saurais m’en servir (finalement non, info de dernière heure : ils n’ont plus de crédit, je n’ai plus qu’à me débrouiller et c’est l’horreur)

  • J’ai pris un cran d’arrêt au cas où je ferais une mauvaise rencontre (même pas peur)

  • J’ai tout bien noté sur un post it comment que c’est compliqué d’aller chez Pulchérie (direct Montparnasse, descendre à « cité » (à ne pas confondre avec « cité universitaire »)

  • J’ai mis le post it tout de suite dans mon sac pour ne pas l’oublier.

  • J’ai consulté Météo France tout comme il faut

  • J’ai pris une réserve de clopes dès fois que mon train soit détourné vers Cuba et qu’à Paris il n’y ait pas de tabac d’ouvert en août (par chez moi c’est le désert sur ce plan là, restons vigilante)

  • J’ai laissé à Diabolos de quoi boire et manger pendant 3 jours en cas de grève des aiguilleurs SNCF et il faudra du temps à Mrs Bibelot pour réaliser que j’ai un chat et qu’elle a mes clefs

  • Pour le retour je ne balise pas trop : j’aurais une protection rapprochée avec la présence de la méchante et du gentil qui viennent prendre le vert. D’ailleurs pour me remettre je dors chez papa maman ce soir…

Quand je pars à l’étranger ? Euh non, je vérifie juste que j’ai bien mon passeport et mon écran total (sauf pour la Suède l’hiver, c’est toujours ça de gagné sur le plan du poids de la valise).