En ce jour du 22 avril 2007

Aux_urnes_citoyers_jf9738_001Ce dimanche va être beau, mais avant tout pique nique, toute escapade, vous allez voter n’est-ce pas ? ou bien vous allez rentrer à temps pour le faire ?

Vous n’allez pas contribuer aux taux d’absention de certaines fois sous des prétextes fallacieux ? (il faut beau je ne vote pas, il pleut, je m’en vas voter).

Vous n’allez pas faire ça ? Vous êtes bien entendu inscrit sur une liste électorale. Comment ça bien entendu ? Mais n’imaginez pas que tous vos ancêtres avaient le droit de vote. A une certaine époque, seuls ceux qui payaient des impôts avaient ce droit. De vrais impôts : sur une réelle fortune. Le métayer qui versait sa dîme n’avait que le droit de la boucler.

Pourquoi certains ont donné leur vie ? Pour voter, s’exprimer. Que cela soit pour dire à droite ou à gauche ou pourquoi pas au centre… pour avoir le droit de s’exprimer, s’exprimer enfin… Il y a des femmes qui se sont ridiculisées pour avoir le droit de voter. Mon arrière grand mère et sa soeur n’auraient jamais râté un scurtin, tellement elles étaient fières de ce droit (qu’elles ont eu après les tunisiennes et vlan dans les dents de la république française) à un âge déjà avancé.

Oui parce qu’à une époque les allemands ont torturé des femmes et les ont envoyées en camps, sauf qu’elles n’avaient pas le droit de vote, juste le droit d’être torturées, de penser, d’avoir choisi un camp. Oui parce qu’à une certaine époque, les plus pauvres n’avaient pas le droit de s’exprimer..

Toi tu l’as ce droit. Tu t’es inscrit comme il se doit ? Tu vas t’exprimer ?  Tu as ce devoir…

Car voter n’est pas qu’un droit c’est un devoir… En souvenir de ceux qui se sont battus pour l’avoir ce droit, et que l’on a tués pour cela, pour cette demande incongrue à l’époque…

Tu ne sais pas ? alors tu vote blanc… Tu mets un papier blanc dans l’enveloppe (sinon c’est un vote nul). Mais tu te seras déplacé… On t’aura peut-être demandé si tu voulais participer au dépouillement. Dis « oui » une fois dans ta vie pour voir comment nos votes sont protégés et garantis…

Le vote devrait être obligatoire sous peine d’amende…. J’ai été élevée au son de…. J’ai toujours voté. Du coup j’ai le droit de râler… J’ai le droit d’être contre parce que j’avais voté contre.

Ceux qui ne sont même pas inscrits sur une liste électorale n’ont qu’à se taire…. Qu’ils se taisent ! Mais ce sont ceux qui râlent le plus fort qui se révèlent « non inscrit sur une liste électorale ». J’hallucine. Mon premier acte d’adule majeur a été d’aller m’inscrire sur cette fameuse liste…

Ce matin je vais aller voter. Je vote. Toujours, envers et contre tous.  Sur mon lit de mort je ferai une procuration…, et gendre n°2 va en entendre parler de ne pas voter et ne pas avoir fait de procuration…

Et je vais voir mes filles qui ont oublié de s’inscrire à Paris, mais qui savent que si elles ne viennent pas  voter, toute la famille les regardera de travers..

Nous avons des droits, nous avons aussi des devoirs… C’est la raison pour laquelle la vie n’est qu’un long calvaire… Usons de nos droits si durement gagnés.

A vos urnes !

Edit de 16 H 16 : pour la première fois depuis la création de ce blog, j’ai activé la modération des commentaires… Je suis responsable des commentaires postés chez moi (dixit ma méchante) et pas l’envie de payer une prune de 75000 euros parce qu’un abruti profitera de mon blog pour parler des résultats avant l’heure… C’est ballot mais c’est comme ça… (reste à me souvenir à désactiver la modération des commentaires demain….) (c’est pas gagné, merci Pulchérie de rappeler ta vieille mère à l’ordre, avec son approbation) (C’est fait…)

Je saute de joie !

SourireCe soir juste un petit post (demain je ferai mieux, promis si ça part dans les temps !)
Je saute de joie de savoir que l’argent de mes nombreux impôts a servi à la police scientifique pour faire les tests ADN ad hoc pour retrouver des voleurs de scooter… (qui ont été arrêtés, bien fait !) Je suis ra-vie, de savoir que cela pouvait se faire.
Ma mémoire flanche-t-elle ? Après le cambriolage dont ont été victimes Mrs Bibelot et Jean Poirotte, il n’y a même pas eu de relevé d’empreintes ou de ramassage de cheveux ou poils suspects… Quant aux nombreux scooters qui ont été un beau jour retrouvés (tu parles Edgard),  je n’ai jamais entendu dire qu’ils étaient passés au peigne fin par nos fins limiers (scientifiques ou pas)
Espérons que cela fera jurisprudence !
Bon d’accord, c’est cher le test ADN, mais la justice n’a pas de prix (et notre connerie non plus, sans doute ! parce que soit c’est vrai et c’est un scandale tout bonnement, soit c’est faux et on nous prend encore plus pour des cons qu’avant hier, c’est dire…)

Si vous êtes victimes de quoi que ce soit, n’hésitez surtout pas à exiger tout le bataclan, surtout n’hésitez pas : tests ADN, relevés d’empreintes, chiens policiers, et surtout tannez les, et débordez bien les tribunaux de vos légitimes requêtes…

Une sorcière qui a mauvais esprit, mais alors à un point pas possible.

J'AI HONTE D'APPARTENIR A L'ESPECE HUMAINE !!!

chien_abandonn_Je pense que vous l’avez compris dès l’instant où mon titre vous a sauté aux yeux. Aujourd’hui je suis la méchante sorcière, qui vomit du vert, éructe, dit des gros mots (honte à moi), et déteste tout le monde (des sorts, des sorts, des sorts, efficaces pour une fois, merci).

Hier, j’ai eu un coup de cafard. Ca m’arrive même si j’écris drôle (enfin je m’efforce de l’être). Contre cela deux remèdes : aller me tremper ou aller me promener en forêt (exit « la maison assasinée » qui m’achève généralement, et pour mon premier jour de vacances, point de syndrôme serpillère). J’ai choisi la deuxième option, vu l’heure. J’ai marché longtemps comme toujours en respirant mieux (important la respiration).

Un cri bizzare soudain. Personne dans la forêt, je commence à baliser un peu, on dirait une voix d’enfant. J’ai peur mais je me dirige vers le bruit. Cela ne sert à rien de fuir, j’ai toujours un couteau sur moi (du genre efficace) quand je me promène seule en forêt,  et quelqu’un peut avoir besoin de moi.

Et là… Après avoir cherché d’où venait le cri,  un chien, un épagneul, attaché à un arbre, une oreille en sang, efflanqué et affolé. Un chien abandonné et de la pire des façons. Attaché à un arbre par un maître bien aimé pour crever de faim et de soif (vu le secteur). Un membre de ma famille avait recueilli une chienne dans les mêmes conditions : elle l’avait mordue de trouille, de faim, de désespoir. Il l’a gardée 10 ans jusqu’à sa belle mort, mais elle ne l’a jamais quitté, et toujours refusé d’aller en forêt…

Me voilà perplexe : je sais ce que j’ai à faire mais comment ?. Pas de souci pour ramener le chien il y a une laisse pour l’accrocher à l’arbre, donc pour le prendre (je ne me ballade pas avec une laisse en règle générale). Reste à l’approcher. C’est un épagneul, chien gentil normalement, mais là il est mort de trouille et complètement paniqué, et un chien qui a peur mord systématiquement. Je m’approche en lui parlant doucement : il grogne…. Me v’la bien sans portable pour appeler la SPA dont je ne connais pas le n° ou les pompiers qui se déplacent même pour un chien (vu le coin de forêt d’ailleurs, pas évident que les pompiers trouvent)

Fort heureusement j’ai mis un jean avec une ceinture. Je me souviens de la manière dont le vétérinaire muselait ma chienne, malinoise fort aimable pour tout intrus et chez le vétérinaire (toutes dents sorties, un vrai loup montrant son peigne, personne ne s’y risquait). Je retire ma ceinture, je la boucle comme faisait le véto, je m’approche. Grondements affolés : il va me mordre, mais je ne peux pas le laisser là. J’arrive du premier coup à museler la bête qui s’affole encore plus. Je regarde l’oreille : tranchée net par un rasoir ou autre pour qu’on ne retrouve pas le tatouage (reste 2 lettres). C’est propre, non infecté. Je caresse la petite bête (une fille), et en avant on quitte ce lieu de malheur. Du mal à ce qu’elle me suive au départ, , elle résistant à la laisse et moi tirant de l’autre côté, mais bon, c’est moi le chef et il y a urgence.

Sur la route une rivière. En entendant l’eau couler elle s’affole. « Je sais que tu as soif ma fifille, tu vas boire ». Je la fais rentrer dans l’eau et je retire la muselière, pas le temps de me mordre, elle se précipite pour boire, boire, boire, et boire encore. J’en avais les larmes aux yeux. Pour mon moral c’était réussi !

Après avoir bu elle est venue vers moi et m’a léché la main avant de se blottir contre moi en tremblant de toutes ses pattes, j’en ai encore pleuré, mais exit la muselière. Nous étions copines et moi déjà coupable.

En effet j’ai toujours connu des chiens dans ma famille, mais en pavillon. Je trouve déjà que Diabolos, mon chat noir, n’est pas à sa place en appartement, alors un chien… Non, pas question. J’ai déjà eu ma Chloée qui m’a tenu compagnie pendant les périodes noires mais qui ne supportait pas l’appartement : j’avais dû la confier à mes parents chez qui elle avait vécu 4 ans avec moi, elle y était bien, mais je lui manquais. Donc cette petite bête rescapée du pire, je ne pouvais pas la prendre en charge, gros au coeur, car déjà je sentais qu’elle me prenait pour une amie. Un chien a besoin de repères, j’étais le premier depuis l’abandon.

Quel être dégueulasse, quel salaud a pu abandonner ainsi sa petite chienne pour des vacances ?

Et que je te prends un chien, et qu’il est mignon le bébé. On le gâte, on le chouchoute, mais il grandit. Et la contrainte est la même tous les jours. Eh oui un chien cela sort au minimum matin et soir (vous arrivez vous à rester 12 heures sans faire pipi ?). Et les vacances arrivent. Si je n’ai personne moi, pour s’occuper de Diabolos, je ne pars pas et point barre. Lui infliger un abandon de plus (il vient de la SPA) ? Jamais !

Et lui, il pense quoi le chien qui est bien et qui vous aime ? Lui il ne vous abandonnera jamais !

Je hais le maître de cette chienne qui a eu le cran atroce de lui couper l’oreille après l’avoir attachée à un arbre, alors qu’elle batifolait très probablement, toute contente, et de partir, en la laissant complètement paniquée, ne comprenant rien, et souffrant en plus. Lui je le tuerais sans scrupules : on n’est pas humain quand on fait cela.

Je milite déjà contre le chien à manger en Chine, que l’on écorche vif pour que la viande soit meilleure (ne vomit pas méchange sorcière) ! Je déteste les femmes avec de la fourrure, et ceux qui achètent de l’ivoire en contrebande (qu’ils se fassent piquer : bien fait ! je ne signerai pas la pétition pour qu’ils sortent de tôle)

Je suis rentrée à la maison en panique. La petite mère a bien voulu des croquettes pour chat qu’elle a dévorées (Diabolos a juste fait KCHIIIIT et s’est barré dans l’ex chambre des filles, elle ne l’a même pas vu). Et me voilà partie avec elle pour la SPA de Plaisir. La SPA pour le moral c’est ultra super !!!! J’étais mal. Pourvu qu’on ne pense pas que c’était mon chien que je venais abandonner là… Non tout le monde a été sympa. On m’a suggéré de la prendre. Je suis absente de 8 H à 18 H 30 : ce n’est pas une vie pour un chien. On a compris. On m’a promis qu’elle ne serait pas euthanasiée. Restaurée et abreuvée elle était toute mignonne et câline cette petite mère… J’ai laissé tout de même mon numéro de téléphone au caz’où (je pense que Jean Poirotte et Mrs Bibelot pourraient la prendre pour le cas extrème, vu qu’ils ont déjà une épagneule qui s’ennuit et prend de la bouteille (14 ans tout de même))

Je suis repartie en pleurant, car elle a chouiné en voyant que je m’en allais, j’étais son premier et seul repère depuis l’horreur… J’avais honte d’être un être humain. J’ai passé une super soirée ! à faire la serpillère sur mon fauteuil en pensant à cette pauvre petite bête.

Félicitations à tous les salauds, et ils sont légion, qui abandonnent leurs animaux parce que les vacances sont là ! J’espère que tout se paye un jour !

Le fou du matin

EndoraTous les matins pour aller travailler, je prends ma petite et vieille voiture (qui fait vraiment tas de boue, mais pour 20 km par jour, elle me suffit parfaitement). 13 minutes pour aller travailler c’est honnête. Si je prenais le train, il me faudrait une heure.

Comme je suis à la campagne (enfin quasiment), j’ai le choix entre la RN 10 totalement encombrée et une petite route de campagne à 50 % dans la forêt. Stupidement je choisis cette option (j’ai oublié de vous le dire : je suis blonde).

Ma petite route traverse un petit bled avec enfants traversant pour aller à l’école (le parking a été positionné de manière volontaire lors de la réfection de la route, de l’autre côté de celle-ci pour que cela soit bien dangereux lorsqu’ils se rendent à l’école, alors que le contraire était tout à fait faisable, et permettait en plus de créer un virage obligeant à ralentir). Après elle se perd dans la forêt et la vitesse, jusqu’au prochain bled (et aux prochains mômes), y est STUPIDEMENT limitée à 50.

Pour tous les gens du secteur, cette limitation n’est aucunement stupide et il nous arrive même de rouler à 40. CAR, nous avons tous été un jour confronté au sanglier qui traverse la route, à la laie avec sa troupe de marcassins, au chevreuil égaré, au cerf errant.

Et un sanglier qui traverse, traverse nonobstant le bruit de votre voiture (rien à battre, il la pulvérisera de toutes manières), le chevreuil et le cerf idem. Et se prendre un cerf à grande vitesse c’est signer son arrêt de mort (dans certains pays c’est attention à l’élan ou à l’orignal, idem, cela traverse coûte que coûte)

Donc je roule doucement là où je sais que… Depuis 4 semaine, un immatriculé « 78 » (donc normalement du secteur, un nouveau sans doute), me double comme un fou furieux. Suivant l’heure à laquelle je suis partie de chez moi, il me double dans le premier village, juste à la sortie de l’école en klaxonnant comme un débile, ou dans la ligne droite qui concerne justement les animaux précédemment cités, voire même dans une côte extrêment dangereuse où il n’y a que des tournants et aucune visibilité.

Le plus drôle c’est qu’arrivée au feu rouge qui marque l’entrée de la ZI où je travaille, je retrouve généralement cet abruti, coincé par le feu. Celà lui a été très utile de risquer sa vie (c’est son problème) et celle des autres (cela me concerne plus) pour en arriver au même point, à la même heure, que moi dans mon tas de boue (j’assume).

Ce matin le fou me double juste avant l’école (j’étais en avance), double une autre voiture très dangereusement. Je continue à rouler, gentiment et là…

La belle voiture du fou dans le fossé, visiblement amochée, l’autre voiture arrêtée derrière.

Je m’arrête (civique). Le fou hébété, mais visiblement entier, contemplant sa voiture (fichue). Il venait de percuter un sanglier monstrueux (au moins 1 tonne à l’écouter, même en Australie ils n’ont pas, pourquoi pas un éléphant pendant qu’il y était ?) qui avait osé traverser devant lui sans clignotant et surtout sans klaxon. L’autre type et moi nous sommes regardés un court instant. On le connaît ce monstre, un gros mâle qui traverse là tous les jours, matin et soir (un coup dans un sens, un coup dans l’autre, toujours aux mêmes heures), pourvu qu’il aille bien, on s’y est habitués !

Et le propriétaire de l’autre voiture de constater « vous n’avez rien ? » « Non » « C’est bien fait pour vous, vous n’avez qu’à rouler normalement, vous me doublez tous les matins comme un cinglé la prochaine fois vous vous tuerez et j’espère que vous ne tuerez personne d’autre… »

Sur ces bonnes paroles, ne pensant pas utile d’intervenir plus, (un fou c’est un fou et apparement le dialogue allait mal tourner)  je suis remontée dans ma caisse qui roule encore ELLE, j’ai laissé le fou du matin s’expliquer avec l’autre qui n’était visiblement pas déterminé à lui trouver la moindre excuse et je me suis dis que je j’allais désormais rouler tranquille le matin…

J’espère que le sanglier s’en est remis. Ce soir en rentrant j’ai croisé la voiture du fou, toujours dans le fossé, mais débarassée de ses enjoliveurs.

Un sanglier sans doute…

Lundi de pentecôte

Alors les travailleurs du lundi, cela vous a fait quel effet d’aller bosser ?

Moi j’ai adoré me réveiller au son du radio réveil (capter toutes les bonnes nouvelles du moment c’est idéal pour émerger difficilement d’un sommeil qui se préfère du matin), qui annonçait que 55 % des français ne travaillaient pas ce jour là.

Sur la route : impeccable : pas un chat. Le téléphoe est resté discret, les autres salariés aussi, tout le monde étant quasiment en RTT ou en congés. La poste ne fonctionnait pas, les transports routiers non plus et j’en passe…

J’étais contente d’être solidaire des vieux. Je me demande si ce geste ne va pas servir à continuer à gérer le Clémenceau qui nous a déjà coûté une fortune.

Suis-je mauvaise langue !!!!