Plus gonflé on meurt…

femme-incredule-copierJe sens que je ne vais jamais faire amie/amis avec mes voisins de pallier qui sont en général très discrets, que je ne rencontre quasi jamais et sont assez silencieux (la gosse de 3 ans qui fait des caprices c’est normal et assez étouffé…).

Pour être plus précise, ces gens là me font regretter de plus en plus leurs prédécesseurs…

La dame m’a précisé un jour (alors que je lui disais juste « bonsoir ») qu’ILS ne pouvaient pas frayer avec leurs voisins, dont je fais partie. Que ce soit donner un petit apéritif sympa avec ou sans alcool, pour faire connaissance (comme l’avaient ceux d’avant que je pleure désormais totalement) ou pour rendre service, qu’on les laisse dans leur bulle merci (dûment noté…).

Je ne suis pas juive, les autres non plus, donc limite je suis impure ainsi que tout le reste de la cage d’escalier.

Nous avons déjà eu la folle adepte de la secte de je ne sais plus trop quoi du temple solaire, qui nous pourrissait la vie à tout désinfecter à l’alcool à brûler qui rendait la cage d’escalier irrespirable 1 jour sur 2 (c’est terminé depuis un moment, elle a dû se faire soigner). Maintenant c’est une odeur de camphre qui vient nous perturber les sinus. Je n’ai rien contre le camphre, notez le bien, mais de voir ma voisine sortant sur le pallier et parcourant l’escalier avec une casserole bouillante exhalant ce divin parfum en prononçant des paroles en sanscrit hébreux, ça me perturbe parce que je me demande si je suis normale. J’ai été obligée en plus de relire toute la Bible pour comprendre, et je n’ai rien trouvé concernant les émanations de camphre dans les cages d’escalier… (mais j’ai mauvais esprit…)

J’en suis restée sur le cul de savoir que j’étais impure et les autres aussi. Pas étonnant que certains puissent virer de manière diabolique, totalement racistes… Car j’ai déjà eu des amies juives ou musulmanes, sans ressentir de rejet de leur part

Enfin une chose est certaine : il y a des cons partout…

J’ai choisi donc de les ignorer. Il n’y a eu qu’un soir où lui, exaspéré par le bruit de la TV du vieux con d’en dessous, est sorti de chez lui en même temps que moi, et est intervenu fermement pour baisser le son et mettre le casque en service.

Nous avons un chat qui traîne dans le secteur, nourrit par la dame du rez de chaussée, qui tout l’hiver est rentré se réchauffer dans le hall, pauvre petite bête.

L’autre soir, je ne sais QUI a laissé le chat rentrer dans MA cage d’escalier, alors que la porte du hall était ouverte.

Il y a en effet le hall accessible à tous, et deux cages d’escalier accessibles avec une clef ou via interphone. Pas difficile d’empêcher le chat de se faufiler…

Il miaulait donc avec une force inouïe, totalement affolé, dans l’escalier, cherchant une issue.

Sur le coup je me suis dis « merde ! ». C’est moi qui appelle les pompiers pour une alerte au gaz, qui ramasse les vieilles dames (goy) par terre, qui fait taire le vieux con d’en dessous, qui accouche les emmerdeuses qui font ça en moins d’une heure, etc… C’est TOUJOURS MOI !

Ce chat ne doit pas déranger que moi, après tout n’importe qui est capable de le faire sortir, pour peu qu’il s’en donne la peine.

Mais au bout de deux heures à entendre ce chat brailler de plus en plus fort dans l’escalier, j’ai perdu patience, d’autant que cela perturbait Diabolos qui n’a pas besoin de traumatisme existentiel supplémentaire, et je me suis décidée à sortir de chez moi après avoir enfilé un slim correct (vous verriez le vieux caleçon que je porte, qui s’est transformé tout seul en sarouel… je ne sors jamais avec…).

Direction le rez de chaussée, suivie par le chat qui a entendu ma porte s’ouvrir et me suit avec joie, la porte d’entrée est grande ouverte, ne me reste qu’à lui ouvrir la porte de la cage d’escalier protégée. J’ouvre cette porte et le chat se précipite vers l’extérieur.

Je remonte chez moi, et là, surprise, la porte de mes voisins de pallier s’ouvre :

  • « Ah madame Dabra, vous vous êtes ENFIN occupée de ce chat ! VOUS AVEZ MIS LE TEMPS.! »

J’en suis restée comme deux ronds de flan…

La vie n’est qu’un long calvaire

Bras cassés… (part 2)

bras-casses-copierHA HA, suis-je sotte, j’ai mal lu la lettre de la SS (la Sécu !)…

Enfin si, j’ai bien lu « médecin traitant ». Ma psychiâtre fait du tricot sans doute… Elle ne traite pas.

Par médecin traitant il faut entendre « médecin référent » (ancienne définition) et ne pas oublier de le saluer en lui disant « bonjour mon référent ».

Donc, c’est à Acromion que la demande de protocole du médecin conseil a été envoyée…

Pas au médecin qui prescrit traitement, arrêts de travail et tout le bataclan, qui sait ce dont il retourne, les traitements testés en vain, et plein de trucs sur moi. Acromion s’occupe de ma tension et du reste, s’inquiète juste de savoir si je suis toujours bien suivie ailleurs, parce que s’il est très psychologue, il reconnaît ne pas être très pointu sur les traitements et troubles graves du sommeil…

Et Acromion comme tout médecin, croule sous la paperasse. Il déteste. Donc ma demande de protocole envoyée il y a plus d’un mois (en vitesse lente), je l’ai visualisée à environ 50 cm de profondeur dans le tas qui git sur son bureau.

Sauf que moi, je suis dans la merde. Cette histoire de paperasse m’a en plus formidablement remonté le moral…

Il aurait été trop simple et trop coûteux sans doute, de m’adresser un courrier tourné dans ce style :

  • « Chère madame (oui, le chère n’est pas superflu), nous vous informons que votre droit aux indemnités journalière n’est plus remis en question, car vos cotisations couvrent bien le bidibulum tsintsouin de la période de référence ». Cela m’aurait rassurée, et m’aurait évité de me mettre la rate au court bouillon pendant 4 semaines.
  • « Par ailleurs, nous vous informons que conformément à l’article 422-666, modifié par la loi du 30 février 2008 et l’amendement 2074 du 32 août 2009, nous adressons à votre médecin traitant le docteur Acromion, un protocole de soins à nous retourner dans les plus brefs délais »

Je vous passe les détails : passé 6 mois, un protocole de soins doit être soumis au médecin conseil, qui l’accepte (ou pas), pour que les indemnités journalières soient toujours versées. Il peut même convoquer le malade, et je suis certaine qu’il apprécierait de voir débouler dans son cabinet une loque humaine faisant la fortune de kleenex, soutenue par sa mère… moi 🙁

CAR vous pensez bien que si j’avais été avertie que le docteur Acromion avait des papiers à remplir me concernant, j’aurais fait le siège de sa salle d’attendre, j’aurais demandé à l’autre médecin de le contacter plus vite que ça, bref, je me serais remuée car je SAIS qu’Acromion déteste tout ce qui est paperasse et qu’il n’en manque pas…

Du coup j’ai fait le siège du secrétariat, de l’interne qui le remplace un jour sur 2.  Le 15 juin, apprenant de l’assistante sociale qui le tenait de la SS (la Sécu !) que ce foutu bordel de merde de protocole était chez Acromion (ou alors on nous ment), j’ai juste téléphoné 3 fois, je me suis juste dérangée pour que l’interne fouille vaguement dans le tas précédemment cité, l’assistante sociale a appelé l’interne pour lui dire que c’était URGENT et pas de bol, j’en ai fait autant 5 minutes après…

Le 16, j’appelle l’assistante sociale qui n’en sait pas plus, et je file chez Acromion qui devra bien me recevoir entre deux patients, ah mais !

Ben non, je n’ai pas eue à faire le siège, ni même à sortir un livre montrant bien que « j’y suis, j’y reste ». D’ailleurs je piétinais dans le couloir, je ne pouvais pas le louper et réciproquement…

Acromion avait bien retrouvé mon protocole la veille au soir, sous les supplications de l’interne et de la secrétaire qui sentaient venir le harcèlement, sous 70 cm de paperasses, dans ce qu’il appelle un bureau, avait pu contacter le véritable médecin traitant (ne pouvant pas prétendre qu’il l’avait fait il y a 10 jours, puisque je savais bien que non) pour prendre note du protocole.

« C’est parti ce matin, je suis vraiment désolé, pourquoi ne m’avez-vous pas relancé ? Il fallait prendre rendez-vous, je ne vous aurais pas compté de consultation ! »

Ben parce que je ne savais pas comment ça fonctionnait…

Maintenant je sais… Mais je persiste à penser que si l’organisme concerné m’avait informée de manière claire (y compris lorsque je m’y suis déplacée où là c’était facile), je n’aurais pas frôlé la crise cardiaque de peu…

Elle avait juste à me dire « maintenant que tout est en ordre sur le plan des droits aux IJ, il reste à régler le protocole entre votre médecin traitant et le médecin conseil ». J’aurais répondu « quel médecin traitant ? », elle me l’aurait dit et c’était bâclé…

Mais il faut que la vie ne soit qu’un long calvaire…

(Bon maintenant tout le monde attend un refus du médecin conseil sous le prétexte qu’il manque une virgule à la ligne 13 du formulaire B52…)

Mon Dieu quelle Rhorreur !

57417023Tout le monde dit que l’orthographe se perd. Il n’y a qu’à aller sur Face de bouc ou lire les commentaires qui atterrissent sur notre blog ou ceux des autres, pour constater que c’est hélas vrai.

Pour les très jeunes, c’est même carrément catastrophique. Mon père est rescapé de plein de choses, mais fort heureusement il n’a pas internet sinon il se pendrait illico, et ma mère s’ouvrirait les veines…

(Bon si ma mère entend dire que j’ai supposé qu’elle puisse s’ouvrir les veines sur le corps de mon père à peine froid, mais dépendu, vous lui direz que j’ai lu ça dans un roman de Tagada Christine, elle saura de quel auteur il s’agit…)

Je suis comme certains (je parle de ceux qui causent sur le net avec en général une bonne orthographe et une grammaire correcte), il m’arrive d’en laisser passer chez moi. Des fôtes. Mauvaise relecture ou pas de relecture du tout, distraction, je me relis parfois longtemps après, en hurlant sur l’horreur que j’ai écrite, que je m’en vas corriger aussitôt.

Par contre il y en a d’autres,  à qui il arrive de ne pas faire de fautes.

Un vrai miracle, un coup du hasard, un ange gardien qui se prend la tête à relire son client… Et franchement, ange ou pas, il y a des moments où l’on préfère intervenir… Ou bien où l’on regrette de ne pas le faire… (perso, je ne corrige jamais un  commentaire, même si cela me démange…)

Pour les moins jeunes ce n’est pas toujours glorieux non plus. Je me souviens de mes relectures chez Truchon, de la prose des ingénieurs (sauf 2 très pointilleux en ce domaine très précis) que je devais corriger, en me demandant comment ils avaient pu en arriver à bac + 6, avec une écriture niveau CE1…

Quelques exemples…

  • A fait du grant tri sa fait du bien et sa continu (le ça : connais pas)
  • Je vous donnerez des nouvelles des que j’en auré (après vous, logique de mettre ez non ? Mais le é qui se rajoute plus loin à l’énormité, m’augmente ma tension de 2 points)
  • Bonne anniversaire (oui anniversaire c’est du féminin, c’est bien connu)
  • Quel régale ! (ah oui, ça devait être bon)
  • Grasse a toi ma journée a commencer sous de bon hospice (bon là je ne sais pas comment je dois prendre le grasse, je passe rapidement sur le er mal-t-à propos, et pour l’hospice également, je me pose des questions…)
  • Je suis fanne (même de radis il n’y a qu’un n)
  • Jé tentais en vin de me servir de céte machine (alors là, je gis sur le dos, les jambes en l’air…)
  • ETC… (hélas)

Où allons nous ? Je sé bien cune lengue doi évoluez mé fo pa chariez…

LA VIE N’EST QU’UN LONG CALVAIRE !

PS : toutes mes condoléances aux instituteurs et profs de français… Ou alors ils ont baissé les bras. On le ferait à moins… (à ma place je t’en foutrais moi, une dictée par jour, la santé pour toujours…)

PPS : au moins en cas de guerre, nul besoin de coder les messages. L’ennemi parlant parfaitement le français n’en aura pas fini de se prendre la tête pour trouver ce que le message veut vraiment dire (ce qu’il dit en fait)… A moins que certains ne se décident à brouiller l’écoute des hommes chargés de traduire les messages pour remettre les pendules à l’heure…

L'ennemi public n°1 dans le petit bois (le mariage de Pulchérie ?/?)

moustiqueL’ennemi sournois a mis du temps à apparaître… D’un autre côté c’est normal, puisqu’il est sournois…

Il y a eu les épines noires, les ronciers géants (si, si !), le sol à aplanir, les arbres morts à éradiquer (en attendant le printemps pour être certains qu’ils étaient morts)

Il y a eu le sol à aplanir, les sentiers à faire, poursuivis par Pulchérie :

  • Non laissez ce roncier il délimitera la zone « bouffe » et la zone « on vient chercher de la bouffe »
  • Non laissez cet arbre mort j’y accrocherais des lampions
  • Ne touchez pas à ces orties, nous sommes dans les bois, pas dans le parc du  château de Versailles.
  • Comment ça il reste tout ça à brûler ? Mais qu’est-ce que tu fous ?
  • Bon c’est l’heure, éteint ce feu.
  • Vianney !!!!! Y’a des grosses mottes, qu’est-ce que je fais ?
  • Vianney !!!!! Comment je sème le gazon ?
  • Vianney !!!!! Ne touche pas à cette branche (trop tard, il en avait marre de se la prendre dans l’oeil)
  • Mamiiiiie ? comment je dispose les graines pour mes petites plantes ?
  • Mamiiiiie ? comment j’enterre les petites graines ?

ET J’EN PASSE. Le seul WE où nous avons étés à peu près tranquilles a été celui où elle a enterré sa vie de jeune fille.

Et encore, aucune de ses copines ni sa soeur, n’ont osé lui confisquer son portable…

N’empêche que la piste de danse installée par le gentil et ses potes aurait pu être un peu plus à l’équerre par rapport au roncier que mamie veut couper mais qu’on ne coupera pas…

Non l’ennemi sournois dans le petit bois s’est révélé dès les premières chaleurs.

Le moustique.

Personne n’avait percuté qu’il y avait un petit plan d’eau pas très loin du tout. Les moustiques eux, savent bien où aller pondre, et puis désormais, où l’on trouve de la nourriture.

Chez nous.

Sur nous.

La seule à échapper aux assauts en piqué dignes d’une bataille aérienne est Mrs Bibelot. Elle n’est jamais piquée par les moustiques, nous nous vengeons en ricanant sadiquement à la période des aoûtats qui eux, ne la loupent pas.

Il faut avoir vu un moustique se poser sur le bras de ma mère et décoller aussi sec en faisant un zzzzz dégouté pour être aussi dégouté que lui en grattant frénétiquement les cloques qui poussent.

Encore que je n’ai pas trop à me plaindre, ils n’aiment pas trop la fumée du feu qu’en digne vestale j’entretiens. Attention j’ai dit « pas trop ». Je n’ai pas dit que cela les faisait totalement fuir… Car désormais dès que l’on met UN pied dans le petit bois, tout le monde passe son temps à se flanquer des claques. Pour ce qui me concerne, pour échapper à la fumée, ils se posent sur ce qui dépasse de mes pieds hors des moches chaussures spéciales « petit bois ».

Généralement on les loupe en se baffant, mais c’est à sens unique : eux, ne nous loupent pas, et pour certains allergiques c’est l’horreur absolue, malgré le produit dont tout le monde s’asperge.

Limite les produits les attirent. Même le « spécial tropiques » qui les fait vrombir de plus belle, parce que les bestiaux (et le terme n’est pas exagéré DU TOUT) attirés par son parfum, rameutent leurs potes. « C’est du spécial tropiques, par ici,  il y a de quoi becqueter ! »

Donc : on se fait des bleus à se flanquer des claques, et après on se gratte des furoncles frénétiquement en regardant le journal de 20 H. Ca se calme le vendredi alors qu’on doit y retourner le lendemain…

Le seul avantage que je vois à cette invasion fort désagréable est que je pourrais en toute impunité en flanquer une à mon ex méchante belle soeur, en prétextant que je lui rends service parce qu’elle en avait un GROS COMME CA SUR SON GROS CUL DE CONNE !

Ou bien, je pourrais toujours, également, avec une joie perverse, lui flanquer un coup de spray « spécial tropiques » dans un oeil quelconque, en faisant celle qui veut rendre service. Comme elle m’a toujours prise pour une conne, cela ne la surprendra pas de voir mon regard niais et hypocrite

Mais en attendant son arrivée, la vie n’est qu’un long calvaire dans le petit bois lonlère (et tralala)…

Exaspération… (part 2)

femme-en-colere-exasperation-2… Ma soeur m’appelle vers 16 H : ils sont toujours aux urgences, tout le monde s’engueule pour savoir dans quel service Jean-Poirotte va être admis.

Pas trop gênée (comme moi), elle a consulté les notes de la pierre tombale du SAMU qui discute toujours avec le réanimateur des urgences, et me donne ses conclusions sur les anomalies de l’ECG et le reste. Je note. Le soir nous allons squatter Internet pour comprendre le jargon des pierres tombales.

Ce n’est pas la peine de nous faire la morale, si c’est secret, ils n’ont qu’à garder leurs papiers avec eux. C’est grâce à une négligence de ce type que Jean Poirotte a su en novembre qu’il était atteint d’une infection nosocomiale…

Finalement Jean-Poirotte est admis en USIC (Unité de Soins Intensifs Cardiologiques). Ma soeur apprend au cours du retour avec maman, qu’il a eu des palpitations il y a 3 jours mais qu’ils n’ont pas voulu nous inquiéter.

Curieusement, ça m’énerve… Faudrait peut-être que je fasse reconversion gentille sorcière/bonne soeur contemplative.

Mais bon, pour les parents c’est un fait acquis désormais, il nous appartiendra de nous gendarmer en cas de besoin.

Maintenant c’est le parcours du combattant qui démarre avec les pierres tombales (les médecins hospitaliers), parcours d’autant plus difficile que Jean Poirotte a un seuil de tolérance très élevé face à la non information, et pose peu de questions.

Le samedi, maman va le voir avec une amie. Elle sait juste au retour, qu’il a des anomalies sur l’ECG, qu’il n’a pas vu de médecin, et qu’il est dans l’ignorance la plus totale de ce qu’il lui arrive. La seule chose qui est sûre, c’est que tout le monde a écarté l’hypothèse de l’embolie pulmonaire.

Le soir, il l’appelle un peu abattu : il a finalement vu un médecin qui lui a dit qu’il avait le coeur fatigué. Cela remonte le moral c’est sûr. Il ne va plus rien faire sans se demander si ce n’est pas de cueillir une pâquerette qui va le tuer, et maman ne va plus pouvoir supporter de le voir se lever avec 1/4 d’H de retard…

Maman ne se sent pas bien du tout, et je lui rappelle que Tante Hortense est DCD à 99 ans et 11 mois, avec un coeur fatigué depuis 30 ans et un traitement nettement moins au point que ce qui se fait de nos jours…

Me revoici sur Internet à chercher le pourquoi du comment, à essayer de comprendre, de savoir. Acromion m’assommerait : il déteste que l’on prenne des renseignements médicaux sur Internet. Mais j’ai besoin de savoir, et j’y passe une partie de la nuit.

Dimanche midi : papa a téléphoné à sa femme. Il a revu un autre médecin qui lui a parlé potassium surtout et l’a collé la veille au soir sous diurétique à haute dose. Moralité, il a passé sa nuit à aller pisser tous les quarts d’heure. Sa femme n’a pas osé lui dire qu’il avait eu un aperçu de ce que c’est qu’être enceinte de presque 9 mois : elle le lui dira plus tard.

Il doit passer un angioscan le lundi. Il ne sait pas ce que c’est mais la pierre tombale est partie trop vite pour qu’il pose des questions. La bonne nouvelle c’est qu’il a quitté l’USIC et qu’il est au troisième étage où l’on trouve de tout (y compris des peintres), mais qui n’est pas un service cardiologie. On lui a dit que son ECG était à nouveau normal, que l’oedeme était résorbé, et qu’il restait à attendre les résultats de l’examen.

Maman va le voir avec celle qui n’est pas comme tout le monde. Elle rentre assez rassurée.  Elle l’a trouvé rajeuni de 10 ans, tellement il est dégonflé et reconnaît que j’avais raison (tout de même), mais qu’elle ne s’est rendu compte à quel point il était gonflé avant, qu’en le voyant débarrassé du superflu…

Le lundi, nous attendons les résultats de l’angioscan. Rien à l’horizon, et enfin, Jean Poirotte va sortir de sa non curiosité pour enquêter. Comme on lui a retiré sa perf, il peut gambader dans les couloirs et ne va pas s’en priver…

  • Car déjà, sa femme ne vient pas le voir avec moi comme prévu, pour ne pas arriver pendant qu’il passe son examen auquel on le prépare depuis la veille car il est allergique à l’iode (donc je prévois limite une réanimation suite au choc à l’iode)
  • Il sait que du coup j’ai entraîné ma mère au muguet pour lui changer les idées (ça marche toujours)
  • A 16 H comme personne n’est venu le chercher pour l’examen il se déplace jusqu’au bureau des infirmières, où il apprend ravi, qu’il n’a jamais été prévu qu’il passe un angioscan. En tout état de cause le service interrogé n’a pas eu connaissance d’un Jean Poirotte à examiner ce jour là. Là il commence une grosse colère car on le traite tout de même contre une allergie éventuelle. C’est incohérent ! Qu’il s’énerve est très rare chez lui, mais généralement ça compte.
  • Le cardiologue de service du 3ème le prend de haut « mais monsieur je ne vous connais pas, je n’ai même pas votre dossier ».
  • Jean-Poirotte peut crier plus fort que le médecin dont il note le nom, il le prouve et donc ça s’entend. Des portes de chambres s’ouvrent discrètement.
  • Après avoir dit sa façon de penser au connard, après une discussion houleuse avec un homme plein de morgue, il descend à l’étage inférieur (la cardiologie), et tombe par le plus merveilleux des hasards sur son cardiologue. Qui lui demande stupéfait ce qu’il fait là, en PYJAMA !
  • Jean Poirotte le lui explique
  • L’autre (et son service) n’a jamais été averti de son hospitalisation. Sinon sa collègue l’aurait bien entendu visité le vendredi après midi (celle qui a opéré 2 fois Jean Poirotte, et qui était de garde le WE)
  • Il examine son patient et trouve que tout est parfait. Pourquoi un angioscan ?
  • Il appelle l’USIC
  • Les médecins s’engueulent
  • Mon père est furieux. Du coup pour arpenter les couloirs, il n’a plus mal au dos (il y a des miracles)
  • Son cardiologue aussi est furieux, qui revoit l’ordonnance tout de même suite à ce que l’on vient de lui transmettre, et compte rendu pris du boîtier du défibrillateur qui fait aussi big brother et note toute anomalie.
  • Mon père toujours furieux décide de gambader jusqu’à l’USIC pour avoir des explications j’attends.
  • On lui répond que l’oedeme résorbé son ECG redevenu normal, tout est rentré dans l’ordre.
  • C’est un fantôme sans doute demande-t-il, qui lui a parlé de l’angioscan alors qu’il ne connaissait même pas le terme et n’avait pas pu l’inventer. (Pour la coronaro, le scanner simple, l’échographie intra oesophagiene il est imbattable par contre…)
  • Il remonte voir son cardiologue qui lui dit qu’il sort le lendemain… En fait il suffisait (de ce qu’on lui en dit) de terrasser le taux trop haut de potassium et de le faire pisser pendant 8 H. Mais nous avons eu raison d’appeler le SAMU tout de même.
  • Donc, ordonnance renforcée, mais le cardiologue/rythmologue est rassurant : le coeur va bien, il n’est pas « fatigué ». Lui par contre  (le cardiologue) si, par les multiples merdes de communications entre services, dont certains vont entendre parler…

Donc je suis à nouveau exaspérée. Par le manque de coordination entre les services, le mutisme de certains médecins, ET le fait que putain j’en ai marre d’avoir toujours raison (enfin dans certains cas).

Quand je lui avais signalé que je le trouvais gonflé, il lui aurait suffit de voir Acromion ou son remplaçant, et jamais il n’en serait arrivé à avoir les poumons engorgés (d’où les symptômes), un ECG perturbé et j’en passe.

Parce que le peu qui lui a été fait à l’USIC (terrasser le potassium et le faire éliminer), Acromion pouvait le faire tout seul vu que la cardiologie c’est tout de même beaucoup son rayon… Son cardiologue a confirmé que s’il était venu le voir « entre deux » 8 jours plus tôt, il n’y aurait pas eu d’hospitalisation…

Mais rien ne s’est passé normalement, car la vie n’est qu’un long calvaire.

J’ai fait jurer sur la Bible à ma mère de m’écouter, ou d’écouter ma soeur ou mon frère, la prochaine fois.

Cause toujours : elle est totalement athée…

Les filles ça cuisine… (réédition du 10 août 2006)

Filles_et_cuisineVous pensiez tout savoir sur les filles avec mon billet de 3 km sur « conseils utiles aux ignorants… », et les autres. Et bien NON. Et encore je suis loin de la fin !

Un jour où elle ne sait pas quoi faire « mamannn j’m’ennuuiiiie », la fille décide de faire de la cuisine.

La première fut Pulchérie qui devait avoir 12 ans, et s’ennuyait mortellement pendant ses vacances, les occupations proposées par Mrs Bibelot et moi même étant ringardes comme de coutume, et sa meilleure amie partie.

La fille ne va pas se faire la main sur du bête pain perdu ou des oeufs sur le plat, ni même une salade de tomates. Elle attaque direct avec une recette de dessert de préférence, bien compliquée.

Munie de tous les ingrédients et du livre célèbre « la cuisine de Tante Hortense » que Mrs Bibelot tenait de sa grand mère et annoté de partout, Pulchérie s’est donc enfermée dans la cuisine pendant 3 longues heures, sa soeur regardant pour la 35ème fois « la folie des grandeurs » et ayant décidé de fuir la cuisine avec un instinct très sûr.

De la cuisine nous parvenaient des bruits de casseroles, de plats violemment posés sur la table, tout un remue ménage inquiétant, d’autant qu’aucun bruit d’eau ne venait nous rassurer sur l’état futur des ustensiles de cuisine qu’elle avait tous monopolisés.

Quand elle a émergé pour aller regarder une niaiserie à la télévision, la cuisine ressemblait à Berlin en mai 1945 et une superbe tarte aux fraises nous attendait. A nous le récurage des plats (il en faut autant pour faire une tarte ?) et de la cuisine.

Pour la tarte elle avait pris pour la pâte la recette de « la pâte à sablés » (le gâteau) et non pas la recette de la pâte sablée. La tarte était exquise (rendons lui cette justice), mais ne résistait pas au découpage, c’était dramatique et le grand père y a laissé sa réputation de découpeur hors pair.

Comme elle s’ennuyait ferme, nous avons eu droit aux éclairs au chocolat faits maison, à la tarte à la rhubarbe, à la bête mousse au chocolat, aux îles flottantes pralinées, à la crème renversée, à la tarte au citron meringuée, aux choux à la crème, à des charlottes multiples et variées. Il était temps que sa meilleure amie (Vivi) rentre de vacances, nous avions tous pris 3 kg.

Ne pas rentrer dans la cuisine pendant que la fille oeuvre, c’est dangereux :

  • Elle peut vous réquisitionner pour laver les plats et saladiers, vous avez tout le temps, toute la nuit devant vous

  • Vous lui faites peur : elle relève le fouet des blancs qu’elle bat en neige sans arrêter le batteur et vous vous retrouvez entièrement moucheté

  • Vous pouvez glisser sur une coquille d’oeuf : un accident est si vite arrivé

  • Elle vous demande l’oeil mauvais si les fraises sont fraîches : vous jouez avec votre vie.

Pulchérie était la reine du riz au lait. Elle mettait le riz au lait en route et l’oubliait. 4 casseroles de flinguées dé-fi-ti-vement… (j’ai tout essayé même le HCl pur et la soude caustique, pas en même temps, mais contre 5 cm de carbonisé, on ne peut rien…)

Delphine elle, a directement attaqué une salade ultra composée. On n’a jamais retrouvé la recette, elle avait fait des variantes délicieuses mais ne se souvenait plus lesquelles…

En règle générale elle préférait cuisiner du salé, ce qui est à remarquer car assez rare… Du coup, elle est assez bonne cuisinière ce qui n’est pas le cas de toutes les jeunes femmes filles de sa génération…

Quant au nettoyage de la cuisine après avoir oeuvré, elles ont mis du temps à s’y mettre… Une fille en cuisine c’est du boulot pour la mère, même si elle a fait le repas…

La vie n’est qu’un long calvaire…

J'ai été eue par une publicité… (part 1)

wcCet article n’est bien évidemment pas sponsorisé…

Je suis généralement peu réactive aux publicités (sauf concernant tout ce qui touche aux cheveux), et en plus je regarde très peu la TV.

Souffrant chez moi d’une eau qui est tellement calcaire que l’on pourrait se croire dans une grotte pétrifiante, j’ai des problèmes constants avec ma cuvette de WC.

Elle est vieille, le calcaire la rend grise.

Depuis que j’habite cet appartement j’ai du dépenser l’équivalent d’un an de salaire en :

  • Anti-calcaire classique
  • HCl
  • Eau de javel
  • Huile de coude pour frotter tout cela.

Pour la robinetterie normale ça va, mais les toilettes me posent un problème. Et si je suis d’une nature bordélique, j’aime bien que mes sanitaires soient propres.  Ma cuvette de WC prend régulièrement une allure à déprimer un moustique gorgé de sang et donc théoriquement content.

Je suis donc tombée tout à fait par hasard sur une publicité pour un produit WC, en forme de canard, dont je tairai la marque. La dame a des chiottes vraiment crades (jamais je ne pourrais laisser les choses aller jusque là…), elle met le produit, elle tire la chasse et la c’est plus blanc que blanc (donc quasi transparent).

J’ai fait un genre de projection curieuse… Et hop, lors de mes dernières courses, j’ai acheté le dit produit en ricanant à l’avance devant la tronche que ferait le tartre après l’attaque.

Il est indiqué :

  • NOUVEAU
  • Power plus
  • Le gel nettoyant SURPUISSANT
  • Enlève les taches les plus tenaces
  • Désinfecte

Je réalise soudain (toujours rapide) qu’il n’est pas indiqué que c’est détartrant et que donc toute plainte contre le concepteur du produit m’est interdite.

Devant m’absenter tout le samedi, avant de partir, je vide la moitié du produit dans les WC, bien partout comme il faut. Je ricane toujours. En rentrant il ne me restera qu’à tirer la chasse d’eau pour retrouver une cuvette transparente neuve.

Je rentre le soir et je tire la chasse d’eau, frétillante de bonheur (quand je vous le dis que je suis givrée…).

Non seulement les taches grisâtres de tartre ne sont pas parties, mais le produit a laissé lui, son empreinte, encore plus grisâtre, qui résiste à la brosse… Ma cuvette semble 3 fois plus sale qu’avant le passage du produit.

Je suis consternavrée, par ma connerie et les fils de pub…

Il me faudra me résoudre à y aller avec de l’HCl (dilué), pour venir à bout du problème, en me souvenant qu’il ne faut JAMAIS écouter les publicités.

D’ailleurs je me demande si Delphine achète désormais du Mr Pr*pre. Elle avait compris « Mr Pr*pre fait des taches partout, et non pas « détache tout ».

Du coup, elle m’interdisait d’en acheter…

Parfois, les pubs loupent complètement leur message, mais parfois elles réussissent à nous avoir…

La vie n’est qu’un long calvaire…

Nous et notre boîte aux lettres…

boite-aux-lettresSi vous ne le savez pas, vous êtes un bienheureux (et restez-le), mais nous sommes nombreux à cultiver une relation curieuse avec notre boîte aux lettres.

  • Il y a l’insouciant qui prend son courrier tous les soirs, l’ouvre, le lit, et rédige les chèques qui vont avec pour les envoyer LE LENDEMAIN.
  • Il y a le moins insouciant qui prend son courrier tous les soirs, et ne l’ouvre pas quand ça ressemble à une facture. Il a une boîte spéciale « factures » (qu’il n’ouvre jamais d’ailleurs, alors à quoi bon ?)
  • Il y a donc le moins insouciant qui ne rédige les chèques que quand il reçoit le dernier recommandé AR « avant poursuites« . Celui là ouvre sa boîte quand ça lui chante : le jour où ses angoisses sont au minimum…
  • Il y a celui qui ne va jamais chercher ses recommandés. Il sait de quoi il retourne, vu que dans la grosse boîte spéciale « factures », il y a plusieurs relances.
  • Il y a  celui qui ne relève sa boîte que le vendredi soir, en cas d’avis de recommandé AR que, vu ses horaires, il ne pourra aller chercher que le samedi matin. Un avis le lundi soir, ça lui flanque un ulcère en attendant le samedi matin, où là il sautera de son lit mutin et tout pour aller à la poste (c’est toujours un grand moment, faire la queue à la poste).
  • Il y a celui au contraire qui ne relève JAMAIS sa boîte le vendredi. Au cas où il y ait un problème épineux insoluble le WE parce que l’organisme en cause est fermé le samedi et le dimanche. Qui va donc se ronger les sangs tout le WE, merci bien.
  • Il y a celui qui ne relève sa boîte que le jour où elle commence à déborder, ce qui finalement ne change rien aux problèmes…
  • Et il y a ceux qui relèvent leurs boîtes 4 fois par jour, au cas où ils y trouvent une nouvelle pub.

La vie n’est qu’un long calvaire !

Je DETESTE encore plus L'HEURE D'ETE (comme si c'était possible…)

R_veil_55949019Toute personne fréquentant ce blog (hautement littéraire) sait que je suis contre l’heure d’été.

J’ai mes raisons, et à ceux qui vont me dire que les longues soirées sont sympas, je vais rétorquer comme de coutume qu’ils n’ont qu’à émigrer en Suède. Eux ils ont des périodes où le soleil se couche limite à 24 H et à 2 H il fait grand jour.

Je trouve déjà extravagant d’avoir une heure d’avance sur le soleil l’hiver. Bon, je ne renâcle pas trop non plus, la France couvrant un fuseau horaire entre la pointe de la Bretagne et l’Alsace, il fallait bien uniformiser tout cela.

J’ignore pourquoi, dans la famille il était acquis que le changement d’heure aurait lieu dans la nuit du samedi 20/21 mars.

Il y a des choses importantes à noter :

Je regarde très peu la TV, et je zappe systématiquement les informations, sur l’ordre de ma psy (j’emmerde Freud mais pas ma psy). Donc je n’ai pas vu les informations du samedi.

Les parents étaient persuadés que le changement d’heure avait lieu ce WE là.

Ma soeur avait décliné une invitation à déjeuner le dimanche « je suis crevée, je vais dormir, et avec ce putain de changement d’heure »… (vous voyez, je ne suis pas la seule à détester l’heure d’été).

Etc… Même ma nouvelle voisine pestait le samedi en rentrant chez elle contre ce changement d’heure qui perturbe sa fille (ce sont des gens discrets comme pas possible).

Donc je me réveille le dimanche matin, dans le coton le plus dense possible. Depuis que je suis au chômage je me suis décalée. Je hante la blogosphère jusqu’à 4 H du mat pour me lever à 12 H… Je peux même faire pire, je n’ose même pas vous raconter…

Donc le dimanche, en maudissant les technocrates (économies d’énergie mon cul), je me lève hagarde (le terme minimise l’état réel), je vais me faire mon thé et je me demande pourquoi Diabolos a la gueule de travers : à chaque changement d’heure il n’y comprend rien, mon lever le perturbe, (sauf qu’au passage à l’heure d’hiver, il gratte à ma porte). Je prends mon traitement obligatoire contre la HTA et je pars me faire couler mon bain.

Puis je viens jeter un oeil sur l’ordi. Cet andouille n’a pas changé d’heure comme il le fait de coutume (pour le passage à l’heure d’hiver, comme je peux être très conne et me coucher très tard, j’avais guetté le moment où l’heure changeait toute seule, on s’amuse comme on peut).

Je m’apprête à changer l’heure moi même, quand un doute m’étreint… Et me voici partie à la recherche du calendrier des changements d’heure, sur Internet : pour découvrir que cette année, c’est le 28 mars…

Je suis furax, consternée, crevée, mais bon, je suis levée, je vais le rester, et j’en profite pour me faire quelques soins de beauté, en pestant…

Pendant ce temps là A carracas, Mrs Bibelot a été la première à aller voter, dès l’aube à l’heure où blanchi la campagne, et a programmé tout son repas à l’heure d’été. Mon père aussi matinal que moi (ou c’est le contraire), a pris sur lui de se lever une heure plus tôt, étonné de voir que tous les réveils etc, étaient à la bonne heure. alors que généralement c’est lui qui s’occupe de toutes les pendules, heures sur les fours, etc… Oui, tout était à l’heure : l’heure d’hiver… Mrs Bibelot ne s’était absolument pas occupé des pendules et autres… Et comme elle n’avait pas écouté les infos pour une fois, pensait que c’était son mari qui, avant de se coucher, avait tout mis à la bonne heure (d’été)

Quasi toute la famille s’était levée avec une heure d’avance, en maudissant l’heure d’été…

Il ne nous reste plus qu’à faire la même chose dimanche prochain.

JE HAIS LE PASSAGE A L’HEURE D’ETE qui me sera infligée 2 FOIS cette année….

Et je déteste d’ailleurs globalement l’heure d’été qui me perturbe mon métabolisme qui a besoin de soins exigeants et d’attentions…

LA VIE N’EST QU’UN LONG CALVAIRE !!!

La réception des colis pour Pulchérie…

femme-en-colere-livraison-copierJe ne trahirai aucun secret en disant que Pulchérie et Vianney vont se marier le 26 juin prochain. Je ne veux pas trahir la logistique et  l’organisation, mais bon, Pulchérie avait passé une commande qui devait être livrée chez mes parents par DHL

Chez mes parents c’est là qu’il y a le plus de place… On peut les plaindre, ils sont encombrés de partout…

Fort heureusement elle a pensé à nous prévenir à temps, puis a reçu le mail de la boîte chez qui elle avait passé la commande, la livraison devant se faire entre le 24 et le 29 février.

Je me suis dit que si c’était le 29 février nous étions mal barrés, parce que le prochain 29 février c’est pour 2012.

Donc, le mercredi 24, je me suis pointée chez mes parents plus tôt que prévu pour qu’ils ne soient pas dérangés pendant leur sieste. Pulchérie m’appelle : la livraison aura lieu le lendemain entre 10 H et 15 H. Je me suis prise d’un amour immodéré pour DHL (déjà que je les avais dans les narines quand je travaillais chez Truchon), car j’étais (comme depuis 6 mois) dans une phase « insomnies intraitables avec déambulations inconscientes au cours des phases de sommeil profond » (cela s’appelle du somnambulisme et j’y reviendrai).

Donc depuis 6 mois environ, j’envie les animaux qui hibernent, je dors comme je peux, je m’endors à l’heure où ma mère se lève, et à 10 H, je suis dans le potage. Ne voulant pas abuser de maman qui part à 10 H faire ses sacro saintes courses quotidiennes, je me suis donc pointée le lendemain chez mes parents à 10 H 30, maman devant ma mine d’endive, acceptant de décaler ses courses de 1/2 H.

Emballé c’est pesé, je suis arrivée le jeudi 25 chez mes parents à 10 H 30 précises, limite en somnambulisant. Début de l’attente de DHL, visionnage des cagibis divers pour voir où ranger les colis, ennui profond. Rien n’est plus chiant qu’attendre.

Pulchérie qui vient d’avoir DHL m’appelle à 13 H 30 : finalement c’est pour demain, entre 10 H et 13 H. F…. ai-je dit : « mais comment tu parles ma chérie ? ». Ben mal…

Vendredi 26 rebelote, sauf que je suis encore plus dans le gaz, la tempête (pas la vraie, celle d’avant, une toute petite…) passant sur mon immeuble m’ayant empêché de dormir (les stores c’est l’idéal en cas de grand vent sur le plan du bruitage « film d’horreur »).

Attente. 11 H 30 : chic un camion : c’est DHL. Je me précipite, mais non, c’est une dépanneuse pour la voisine. Là, je le dis haut, fort et clair : vu la loi de l’emmerdement maximum, c’est forcément au moment où la dépanneuse va obstruer la ruelle que DHL va se pointer. Je le dis haut, fort et clair, car après, c’est vachement trop facile de dire « je l’avais prédit« .

Une fois de plus j’avais raison, pendant que le dépanneur en pestant, embarquait (non sans difficultés) la voiture de la voisine, DHL est venu sonner à la porte, n’ayant eu d’autre choix que de bloquer la ruelle…

  • L’homme le plus exquis du monde m’a demandé de lui tenir les colis pour qu’il les descende du camion avec un diable ou je ne sais quoi (le mot m’échappe).
  • Il a refusé de les ranger de manière à ce que je vérifie les n° sur chaque carton (j’avais en effet la consigne de vérifier 1/8, 2/8, 3/8, etc… pour signaler un manque éventuel et un doublon à Pulchérie)
  • Avec son machin chose, il a manqué rayer le magnifique camion de dépannage flambant neuf. Les deux hommes ont manqué en venir aux mains, l’un s’énervant avec son treuil, l’autre n’en ayant rien à foutre (dixit).
  • Le livreur a trouvé qu’il manquait de place pour aller déposer les cartons où il le fallait et papa a déplacé sa voiture (normal). Sauf que le déplacement a été demandé au son de « le vieux il ne peut pas bouger sa caisse ? ». Je n’ai rien dit au « vieux » qui peut encore avoir le coup de poing un peu fatal… (papa est encore très costaud et a été un grand sportif, je ne voudrais pas me prendre une simple claque de sa part, malgré les émotions qu’il nous a données)
  • Puis l’homme exquis a tout benné sans ménagement. J’espère qu’il ne livre JAMAIS de porcelaine ou d’objets fragiles.
  • Il y avait une pioche bien en vue, j’avais des envies de meurtre, mais je me suis retenue : que faire du corps après n’était pas le vrai problème (il y a un puits et puis on peut creuser dans le jardin), le problème aurait été de bouger le camion qui bouchait la ruelle et d’aller s’en débarrasser discrètement… avec un témoignage toujours possible du dépanneur…
  • Il a rangé les cartons toujours en refusant de mettre les n° en évidence. Enfin « rangé » est un bien grand mot, j’ai cru après me démettre toute la colonne verticale en essayant de les aligner pour les recouvrir d’une bâche afin de les protéger du beau temps.
  • Il a fait la gueule quand maman lui a tendu le BL avec la mention « sous réserve de déballage ».
  • Car on se dégonfle toujours, mais on finit par signer en mettant des réserves, au lieu de laisser le livreur repartir avec son bon vierge (la signature du client est obligatoire)
  • Il s’est assis sur son pourboire. On se dégonfle toujours là également, mais je regrette de ne pas lui avoir montré le billet de 5 euros préparé à son attention en lui précisant que finalement je m’achèterais un Hamburger avec…
  • Il est parti sans dire au revoir, pour dégager la ruelle, alors que le dépanneur n’avait pas fini de treuiller la voiture en panne : donc, pas vraiment d’urgence…
  • Moralité : il y a des gens qui ont de la chance. Si Pulchérie avait fait elle même la réception, face à la pioche, l’autre con aurait bien montré les n° de carton. Si. Je connais ma fille, il aurait cédé… Car un petit bout de femme à l’air innocent qui se met en colère, ça impressionne curieusement plus qu’une femme de gabarit normal (moi) dans le même état…
  • Autre moralité : malgré notre expérience mes parents et moi sommes encore capables de céder devant la tête de pioche con qui va finir par nous mettre en colère… La colère est mauvaise conseillère, ça par contre, on le sait…

Me restait à vérifier les colis : impossibles, ils étaient trop lourds pour que je les remue. Fort heureusement Pulchérie après avoir fait « youpee » m’a précisé qu’ils viendraient s’occuper de cela, samedi 27 avec Vianney.

Moi les livraisons DHL j’avais déjà donné, mais pas à ce point là…

MAIS, on le sait bien, la vie n’est qu’un long calvaire…