La mollasse de (mauvais) service

femme-desesperee-2Pour ceux qui ont un peu suivi, j’ai des problèmes de courrier récurrents depuis près de 2 ans maintenant (déjà Darling ? Comme le temps passe ! Une autre tasse de thé ?).

Suivant les facteurs qui se suivent et ne se ressemblent pas, les organismes et l’adresse qu’ils mettent (souvent incomplète, cela en fait des hypothèses), je ne reçois PAS certains courriers. Forcément quand on sait que telle facture tombe tous les 2 mois et qu’elle n’arrive pas, il y a de toute évidence un blème…

Donc là : tadadam : l’assurance domicile, responsabilité civile chef de famille. Débutée un 13 avril (date d’achat de mon appartement) payable semestriellement pour la période du 13 avril au 12 octobre, et du 13 octobre au 12 avril.

Avril : rien, mai, rien. J’appelle le courtier dont la directrice est une « amie » de mes parents, qui me dit mollement de na pas m’inquiéter, ils ont du retard. Qu’une compagnie d’assurance puisse avoir du retard pour me payer je connais, pas pour percevoir son dû.

Juin enfin, m’arrive un courrier via le recouvrement contentieux de la compagnie d’assurance, mais pas du courtier, de Nanterre directement. Et là je m’énerve car une fois de plus mon adresse est incomplète : un miracle que cette lettre me soit parvenue.

Je prépare mon règlement  illico, nous sommes le 13 juin.  J’appelle « l’amie » à qui j’expose mon problème de courrier, qui me répond mollement toujours que pour la prochaine échéance, en cas de non règlement dans les 30 jours, elle me passera un coup de fil pour que j’évite des pénalités, et qu’éventuellement je pourrai aller lui porter le chèque directement chez elle, elle habite à 3 minutes. De plus, elle complète illico mon adresse (mon cul), et préfère que je lui envoie le règlement à elle, cela ira plus vite pour régler le dossier et elle s’occupe de Nanterre… J’obtempère avec naïveté.

J’ai la conscience plus nette que mon découvert : j’ai réglé mon assurance avant la dernière lettre (recommandée) me laissant 30 jours pour régler (cela m’était arrivé une fois, j’avais réglé, mais c’est une autre histoire).

Mi octobre : rien. Et puis novembre et décembre… Les problèmes de santé de papa me font perdre un peu la notion du temps. Janvier est un sale mois aussi, mais je réalise que je n’ai PAS reçu mon avis d’échéance de la mi octobre NI de lettre de rappel, NI de dernier avis avant poursuite, NI d’avis de recommandé (oui je sais, ma rapidité de réaction est légendaire…)

Je décroche mon téléphone et j’appelle la mollasse pour savoir ce qu’il en est. Tranquillement, elle me répond que je n’ai répondu à aucune sommation (lesquelles ?), et que mon contrat a été résilié au 1er octobre 2009. Je découvre que je ne suis plus assurée depuis cette période, et j’ai rétrospectivement des sueurs froides.

Elle n’a trace d’aucun règlement dans son dossier (ce culot, c’est à elle que j’ai adressé le courrier !)

Toujours mollement elle me précise de ne pas m’affoler « la terre ne s’est pas arrêtée de tourner« . Pour moi, si, un peu… Il me faut retrouver ma preuve de paiement et elle verra ce qu’elle pourra faire. J’ai l’impression de causer avec une personne qui répond au ralenti, c’est simple, à chaque fois qu’on l’a en ligne, on a l’impression de la réveiller ! Elle a gardé mon courrier sous le coude ou l’a égaré, ce n’est pas possible autrement !

Je file illico à la banque, retrouve ma chère conseillère dynamique qui en 4 minutes retrouve le prélèvement présenté par l’assurance le 2 septembre ! Donc mon courrier a bien été gardé sous le coude. Elle imprime la feuille qui va bien, met les tampons nécessaires, et appelle la mollasse de courtière pour avoir son n° de fax.

On sent bien qu’on l’emmerde, mais il y a urgence, et je vais prendre mon assurance domicile responsabilité civile à la banque. Je suis ravie des deux assurances que j’ai déjà chez eux, les autres me gonflent.

Echange un peu tendu entre les deux femmes, la mollasse, et la banquière qui précise qu’elle a le dernier courrier que j’ai reçu sous les yeux, que l’adresse est incomplète. Qu’il est donc normal que les autres courriers ne me soient pas parvenus, ce qui n’aurait rien arrangé à l’affaire, parce qu’en juillet et août, je n’aurais pas pu avoir la preuve de mon règlement qui n’a été présenté à la banque que le 2 septembre.

L’autre s’incline. Il lui faut faire une attestation comme quoi c’est bien l’assurance qui m’a résiliée mais que je ne dois rien, pour que je m’assure à nouveau… C’est ennuyeux, elle perd une cliente. La banquière lui rétorque que c’est ennuyeux, mais que depuis le 1er octobre ne ne suis plus assurée et que cela aurait pu avoir des conséquences fâcheuses, voire même dramatiques.

Donc me voici signant un nouveau contrat : moins cher, avec plus de couverture, bref plus avantageux. En plus je paye par prélèvement tous les mois ce qui va passer quasiment inaperçu pour moi, un souci de moins.

Espérant peut-être rattraper le coup, la mollasse m’appelle chez moi en fin d’après midi. « Tu comprends (voix morne, indescriptible), comme j’avais le double de l’avis de résiliation, je pensais que tu l’avais eu, et je ne t’ai donc pas appelée ». Je comprends subitement que certains puissent passer à l’acte et devenir des assassins…

Je lui fais remarquer qu’elle n’a pas modifié mon adresse comme elle me l’avait précisé, et qu’elle m’avait dit qu’elle m’appellerait au moindre souci, que c’est elle qui a BIEN reçu ma lettre puisque le prélèvement a été effectué en septembre. Recevoir un avis de résiliation à l’encontre d’un client, n’en est sans doute pas un pour elle, de soucis. Laissez là dormir…

Je n’y connais rien en assurances. Ils m’ont résiliée, mais pas continué les poursuites légales pour recouvrement de la somme due. Donc ils ont bien pris en charge mon règlement présenté par eux le 2 septembre. C’est le bordel et point barre. Pourquoi me résilier au 1er octobre, le paiement ayant été effectué ?…

La mollasse ne répond pas. Je suis certaine qu’elle se sait en tort pour la date du prélèvement, et qu’elle n’a RIEN fait pour régler le problème avec la maison mère.  La bise à mes parents et au revoir Coraline, j’envoie l’attestation à la banque aussi vite que possible (sauf qu’en cas de retard ce n’est pas à moi qu’elle aura affaire, mais à la banquière qui a toutes les preuves et était vraiment révoltée par la situation).

J’ai flippé comme pas possible pendant 2 H, et je me suis bien énervée. Ce genre de personnes, totalement inertes, sans énergie aucune (c’est simple, déprimée comme je le suis, j’ai plus de peps qu’elle), sans réaction, sans émotion, INCAPABLES, ça me troue !

Ce sont des émotions comme cela qui abrègent une vie.

Rebelote avec Berlin… (Berlin part 2)

berlin1Donc ils sont allés à Berlin, ils s’y sont plus, et en sont reviendus en se promettant d’y retourner… (de l’auberge point ne suis sortie, je le dis comme je le pense, et oui je revisionne Starwars et fatiguée je suis…)

Delphine m’annonce donc un beau jeudi « ce week end, on part à Berlin » (mais que vont-ils foutre à Berlin.?).

Mauvaise compréhension et manque d’explications, je pensais qu’ils allaient passer le WE à Berlin (mais que diable ont-ils avec Berlin.?…).

Souhaitant l’anniversaire de Gendre n° 2 sur face de bouc le dimanche 7, je lis le soir qu’ils sont bien arrivés à Berlin, mais en retard, car Delphine a fait un petit malaise.

Le concept du WE commençant le dimanche en fin d’après midi à Berlin m’échappe un peu, par contre ce que je percute très bien, c’est que ma fille a fait un « petit » malaise. Du coup, je m’inquiète…

Lundi pas de nouvelles, Delphine n’est pas joignable sur son portable, elle doit toujours être à Berlin. D’un autre côté comme elle y est arrivée la veille au soir (à Berlin) il semble normal qu’elle n’en soit pas repartie tout de suite (de Berlin).

Mardi Pulchérie m’appelle concernant son mariage et une information capitale qu’elle a oublié de me préciser. C’était effectivement capital (et depuis ses grand parents se rongent les poings)  ET j’en profite pour lui demander si elle a des nouvelles de sa soeur (ne jamais perdre une seconde de connexion avec Pulchérie, sinon vous êtes mal barrés, car la joindre c’est mission impossible que l’on n’accepte pas (et PAN, le feuilleton foire, car la mission était d’avoir Pulchérie EN LIGNE avant que 60 minutes ne soient écoulées. Laisser un message qu’elle écoutera dans 14 jours, ne comptant pas…)).

  • Oui, ne t’inquiète pas (généralement j’ai une oreille qui frise dès que l’on me dit de ne pas m’inquiéter, surtout avec les filles) blablabla, malaise à l’aéroport blablabla, pompiers blablabla, fièvre blablabla, SCHLARK ! (oui ma chérie tu procède comme ça, signé : ta mère à jamais reconnaissante…) (Oui je sais pour ceux qui veulent m’alerter : des guerres ont éclaté pour moins que ça…)

Après le raccrochage de mon aînée toujours pressée et débordée, j’ai tout le temps de cogiter en regardant « Bones » d’un oeil torve. C’est le truc idéal pour se remonter le moral, il n’y a que des cadavres (dont je vous épargne l’état d’ailleurs, ça fait regretter de ne pas avoir fait option « anthropologue judiciaire »)  et des nonosses  :

  • 21 H : ma petite Delphine est malade à Berlin. On peut compter sur les hommes pour minimiser les choses, donc je ne compte pas sur gendre n° 2 pour s’alerter en temps utile.
  • 21 H 30 : ce doit être grave puisqu’ils ne sont pas rentrés.
  • 21 H 32 : non, ils ne sont pas rentrés, car toujours hors ligne
  • 21 H 35 : j’envoie un message à Delphine sur face de bouc
  • 22 H : ma petite Delphine est gravement malade à Berlin. Peut-être même est-elle à l’hôpital
  • 22 H 30 : ça coûte combien un billet d’avion pour se rendre à Berlin ?
  • 22 H 45 : et une chambre d’hôtel c’est abordable à Berlin ?
  • 23 H 30 : pas de réponse sur face de bouc : elle est à l’hôpital. A BERLIN !
  • 00 H 00 : je vais me démerder comment pour discuter avec les médecins à Berlin, moi qui parle l’allemand aussi bien que le zoulou ? (enfin je sais dire (mais pas l’écrire)  « ich bin krank » ce qui n’arrangera rien du tout)
  • 00 H 30 : est-ce que ma petite petite Delphine a prévu une assistance rapatriement au moins ?
  • 1 H 00 : si elle n’a pas prévu cette assistance pour revenir de Berlin, qu’est-ce que moi je peux faire ?
  • 1 H 30 : message face de bouc : « ne t’inquiète pas ma petite maman, j’ai juste fait un petit malaise et j’ai un peu de fièvre, mais rien de grave »
  • 2 H 00 : qu’est-ce qu’elle en sait que ce n’est pas grave ?
  • 3 H 00 : est-ce qu’il traine encore des médecins nazis dans les hôpitaux à Berlin ?
  • 3 H 30 : non, ils sont tous morts maintenant
  • 4 H 00 : la chair de ma chair, le sang de mon sang, nourrie de mon lait, agonise à Berlin, et je ne suis pas là pour lui tenir la main et lui donner de mon sang, de ma moelle, ce qu’on voudra, même un rein.
  • 5 H 00 : et si je partais maintenant ? Mais je ne sais même pas où elle est. Interpool pourrait-il trouver ma Delphine à Berlin ?
  • 6 H 00 : me voici arrivée à Berlin avec mon O négatif, mes reins, ma moelle, mais je ne sais pas quoi dire au chauffeur de taxi teuton.
  • 7 H 00 : avant de partir à Berlin, il faudrait peut-être que je dorme un peu…
  • 12 H 00 (le mercredi donc) : coup de téléphone de Delphine à Berlin, qui a très bien compris que je me faisais un sang d’encre, qui sait que généralement la nuit on cogite noir. Ce n’est rien, elle a juste une gastro en voie de guérison, et a fait une petite chute de tension à l’aéroport au départ, suite à une nuit quasi blanche.
  • Ils rentrent vendredi. En fait ils partaient le WE pour passer plusieurs jours à Berlin.
  • Je raccroche rassurée sauf que je sais que le vendredi, je vais pouvoir me mettre la rate au court bouillon rapport au voyage en avion pour revenir de Berlin.
  • Ce qui m’empêche de me rendormir, et moi 4 H 30 de sommeil (n’imaginez pas que je me suis endormie sur injonction à 7 H 00), c’est largement insuffisant.
  • J’ai passé la journée dans le gaz, LOIN DE BERLIN ! (m’en fous, j’irai pas…)

Faites des gosses !

Comme dirait mon père : 5 minutes de plaisir, 50 ans d’emmerdes (et il n’a pas encore tout vu !)

Le feu de cheminée…

feu-de-chemineeMardi 15 décembre : Johnny serait sorti du coma et aurait même prononcé quelques mots. Nous sommes ravis.

Fort hélas pour lui, nous attendions plutôt les résultats de l’ETO de papa qui avait lieu ce matin, pour apprendre qu’il lui reste des végétations microbiennes sur le machin truc chose gauche de son coeur (un nom à se flinguer), malgré le traitement de cheval qu’il subit depuis le 4 novembre.

Exit pour l’instant, la repose d’un défibrillateur, faut d’abord le débarrasser de ces fichues végétations (vous ne saviez pas qu’on pouvait avoir des végétations sur le coeur, nous non plus avant son hospitalisation du 2 novembre).

Maman était aux 100 coups, et manque de bol j’avais RV avec Acromion qui avait bien entendu 1 H de retard, et je n’ai donc pas pu l’accompagner à la clinique.

D’un autre côté je ne voulais pas qu’elle rentre toute seule chez elle à la nuit, avec un cafard qu’elle nous cache de moins en moins bien, et après une visite à ma soeur, je suis arrivée chez mes parents, avec l’idée de lui allumer un bon feu de cheminée qui l’attendrait avec moi.

Normalement le feu de bois c’est mon truc, Charles Hubert prétendait que j’avais dû être vestale dans une vie antérieure et que cela avait dû inspirer mes parents pour mon prénom. T’en foutrais moi des vestales, et pourquoi que je n’aurais pas aussi mis au monde des jumeaux malgré le voeu de chasteté, et contribué à la naissance de Rome ?

Ainsi pensais-je en rentrant des buches à ranger à côté de la cheminée pour épargner cette corvée à maman, et en préparant mon futur feu.

  • Du papier journal
  • 2 buchettes de PQ (quand on a une cheminée, les cartons de PQ sont généralement recyclés en allumes feu)
  • Du petit bois
  • Une petite petite buche
  • Une moyenne buche sur le dessus, le tout bien calé, et hop, un coup d’allumette, ça va aller tout seul.

Au départ cela semblait vouloir effectivement aller tout seul. Et puis la petite petite buche s’est mise à fumer, et je m’en suis pris plein la gueule en constatant que j’avais oublié d’ouvrir la trappe de la cheminée.

Bêtise réparée. Et que ça fume et que ça fume, et que ça me fait pshit et que ça périclite, et que la petite petite buche ne pense qu’à charbonner vaguement. Généralement un feu qui commence à charbonner vaguement va forcément vous faire chier. Mais normalement un feu de bois n’a pas le droit de me résister, je suis la préposée au feu, et on va voir ce que l’on va voir.

Enfin, on a entendu. Surtout le chat de mes parents qui ressemble à une loutre (rapport à son gabarit), qui, très intéressé par mon énervement, me regardait faire avec intérêt. Probable que ma mère ne procède pas de la même manière que moi.

Je ne sais pas quel langage les vestales utilisaient quand un bout de bois leur résistait. Certainement pas le mien, qui même mis à la sauce latine, ne laisse rien augurer de bon. Plus le temps passe et plus je suis grossière, en maison de retraite je vais carrément leur faire l’exorciste.!

Et cette putana de buche qui continue à faire de drôles de bruits en fumant, l’autre au dessus ne risquant pas de prendre.

Je remets du petit bois en soulevant les deux bûches : feu sauvé juste à temps, mais pas très en forme. PDBDM de petite buche de… censuré.

Je me rappelle qu’un mégot jeté dans les bois par un con peut faire flamber 5000 hectares de forêt et je jette le mien dans l’âtre. Les buches sont restées de bois. Et mon feu avait de quoi déprimer n’importe qui. T’en foutrait des mégots moi !

Tisonner ne servait à rien, à moins que je ne me décide à tisonner jusqu’à la mise en braises de la petite petite buche… Si j’aime bien m’occuper du feu, faut pas pousser non plus.

Je ressors, un peu énervée, à la recherche du bout de bois qui va tout faire bien aller, et je trouve effectivement un buchette bien sèche qui n’attendait que mon arrivée. J’enlève la petite petite buche, je mets celle là sur le peu de braises qu’il y a et alleluia, kir y est, Hélène y sonne, voici le feu vraiment parti (et la moyenne buche flambant de bonheur).

Après examen, la petite petite buche était un morceau d’un vieux meuble sacrifié un jour. Un morceau de bois ignifugé, ça on peut le dire, on va le garder pour une fois, quand le feu ronflera vraiment et que l’ignifugé ne pourra plus rien pour elle.

Il ne m’aura fallu éructer que pendant une bonne heure, épuiser le soufflet, abimer le tisonnier (mais non, je plaisante !), et surtout, surtout, employer un vocabulaire démentiel et non latin que si ma mère avait été là, elle m’aurait demandé ce que c’était que ce langage : je ne t’ai pas élevée comme ça, merde alors ! (c’est très exactement ce que j’ai mailé à Delphine, qui après les news du jour m’avait répondu : fuck, fait chier, putain (l’infection, pas son grand père)).

Les jours où ça ne veut pas, même allumer un feu n’est qu’un long calvaire.

La vestale (ne me manquait que la tenue, mais il fait un peu froid).

Je crains le pire…

57520741Si, si, sincèrement j’ai peur. Pourtant je ne suis pas trouillarde de nature (enfin pas tant que ça).

Je me fais un sang d’encre pour papa Johnny vous ne pouvez pas savoir à quel point.

J’espère qu’il va s’en sortir et tenir le coup encore un bout de temps.

Parce que là déjà ça me saoule grave d’entendre :

  • Nous vous rappelons l’information principale de ce journal, Johnny Hallyday a été replongé dans un coma artificiel.

Dans le monde il ne s’est rien passé d’autre…

Cela me rappelle tristement ce sale jour où l’URSS envahissait  l’Afganistan depuis le matin :

  • « Mais avant toute chose, la victoire de l’équipe de France de Rugby contre la tchétchénie inférieure  (cette information là, tout le monde s’en foutait, face à un évènement qui pouvait mettre la planète au bord de la 3ème guerre mondiale)

Alors oui, j’ai la trouille.

Parce que s’il n’est pas costaud, ça va être l’horreur, en terme d’émissions à se farcir pendant des semaines, d’hommages à n’en plus finir, sans compter l’enterrement de la star au cours duquel des fans vont tourner de l’oeil ou hurler en pleurant (n’ayez aucune inquiétude, je croise les doigts).

Je garde un souvenir ému de l’enterrement de Claude François, dont on nous a repassé quelques images à la date anniversaire de sa mort, et je me demandais comment des jeunes filles, jeunes femmes, femmes tout court, pouvait être dans un état tel que l’on aurait pu penser qu’elles enterraient un proche très très cher.

Sûr que pour un parent elles se sont mieux tenues.

Et je me souvient aussi d’une émission hommage à Charles Trenet qui tout à coup n’était bourré que de qualités (personne n’a fait allusion à quoi que ce soit de déplacé dans sa vie, que tout le monde connaissait). J’avais regardé jusqu’au bout de l’exaspération une bande de cons le glorifier en se glorifiant au passage.

Là s’il arrive quelque chose à Johnny ça risque d’être l’horreur !

Donc, j’ai peur.

Seuls quelques ministres, députés ou autres, prient-ils en douce pour qu’une  tourmente télévisuelle et journalistique, leur permette de voter une loi à la con de plus, sans que personne n’en sache rien…

Donc, j’ai doublement peur…

Prions pour lui mes frères, pour qu’il s’en sorte, même si cela doit le laisser aphone…

(Personnellement je n’ai rien contre cet artiste dont j’ai bien aimé quelques chansons, ce n’est pas à lui que je m’en prends, mais à la manière qu’ont les journalistes de nous pomper l’air (pour rester polie)  lors de certains évènements…)

Comment je pique une crise de nerf de mon plein gré…

sudoku-copierComme je ne peux pas aller faire le siège du Pôle emploi avec un munster qui pue ou un fromage corse qui explose, que le percepteur n’est pas visible pour m’accorder des délais et m’abstenir des 10 %,  et que le syndic n’est qu’un arnaqueur qui essaye de faire plus fort que l’Etat (nous) (il est ambitieux le syndic), je pique une crise de nerf quand je veux…

J’ai mon truc à moi, je vais sur un site dédié aux Sudoku.

Je rappelle à tout le monde que je suis incapable de terminer une grille de mots fléchés dans « femme actuelle » (que ma mère achète uniquement pour les jeux), de faire plus de 10 rangs au tricot pour achever un jour une écharpe qui me tiendra chaud l’hiver, et de passer l’aspirateur quand cela s’impose vraiment.

Mais il faut que tous les soirs j’aille me pourrir la vie à faire 3 ou 4 Sudoku sur un site fait pour piquer des crises de nerfs, enfin en ce qui me concerne.

Car depuis que j’ai expliqué les règles à Mrs Bibelot, elle fait les sudoku les plus tordus sans problèmes, après avoir terminé sa grille de mots croisés qui tuent où qu’il faut mettre les cases noires (il paraît qu’il faut faire travailler ses méninges, je ne suis pas sortie de l’auberge, je ne sais qu’écrire un peu n’importe quoi !)

Ca me vexe que ma mère à qui j’ai appris les règles du jeu, me sorte 1 mois après des « très difficiles » réellement terminés (je contrôle).

Généralement ça commence bien sur internet : la première grille facile, je la torche les doigts dans le nez (j’en ai fait des trucs les doigts dans le nez, y compris mes filles, sauf pour l’accouchement), en ricanant en pensant au moment où j’arriverai à bout de la grille en moins de 5 minutes et que je pourrai envisager le niveau « diabolique ».

Diabolique est le mot.

Deuxième grille. Facile mon cul ! se foutent du monde et puisque c’est comme ça je vais aller mettre une bombe à l’assemblée nationale. Ils iront voter leurs lois à la con ailleurs ces cons… (évidemment je ferai cela de nuit, je suis pacifiste en théorie, mais ceux qui me connaissent savent qu’il faut déjà que j’arrive à l’assemblée nationale en voiture sans problèmes d’orientation majeurs).

Reste à trouver la bombe en plus, ou le mode d’emploi pour la fabriquer + les ingrédients. Quand on rate une quiche lorraine une fois sur deux, faut éviter de prendre des risques inutiles… (en fait c’est mon four qui déconne, mais ça fait suer de louper une quiche lorraine), et la nitro glycérine est un composé hautement instable. On pose la bouteille dans la voiture avec précautions, on pile au stop et PAF !

Donc je m’énerve sur le Sudoku. Facile mon cul (bis repetita…). Pas un seul 1 dans la grille. Comme Mrs Bibelot je parle toute seule et Diabolos m’écoute religieusement (quel con ce chat !).

  • Le 1 ne peut pas être là, ni là, ni là, merde, il peut être là ou là.
  • Les 9 sont tous placés, c’est une malédiction (quand vous tirez les cartes si vous sortez tous les 9 faut reporter le tirage à un autre jour)
  • Le 8 peut être là. Merde, il y est déjà.
  • Etc…
  • L’évidence me saute aux yeux tout à coup et je termine la grille en 5 minutes, après 30 minutes de gros mots infâmes… (vous ne pouvez pas IMAGINER à quel point je peux être grossière…)
  • J’attaque donc avec masochisme une troisième grille.
  • Je me demande comment Nobel a pu stabiliser la nitroglycérine.
  • Puisque c’est comme ça je vais me coucher…

Mais parfois les grilles diaboliques, me suivent jusque dans mes rêves…

Je sais, faut être maso, mais généralement quand je me pointe sur le site sudoku, c’est que je commence à broyer du noir.

Alors autant savoir pourquoi…

Car la vie n’est qu’un long calvaire…

Et vous vous avez un truc comme ça, qui vous attire mais qui finit toujours par vous taper sur les nerfs ?

Faites le taire, quelqu'un…

72131291Après le départ de Charles Hubert qui m’avait saoulée avec sa TV et ses matchs de foot, je suis restée plus de 3 ans à n’allumer ma TV que pour regarder une cassette ou un DVD.

Vous avez bien lu : 3 ans.

J’ai rattrapé mon retard, et en 18 mois de chômage sur 24, j’ai eu l’occasion de me rattraper, question téléfilms débiles ou supers, séries USA, et émissions constructives (qu’on croit).

J’ai donc vu l’autre soir, après l’histoire d’un procès célèbre, une émission sur nos vrais experts.

Cela aurait pu être très très bien.

Si… Si si, je vous assure, cela aurait pu être très bien car c’était plutôt bien orchestré…

Si le journaliste avait eu le bon goût de la boucler de temps à autres.

Mais non, rien à faire, et que je te coupe la parole au médecin légiste, et que je termine les phrases de l’expert en criminologie, et que je fais le discours que le maître chien aurait dû faire, limite s’il n’aurait pas cloué le bec du juge qui, pas fou, ne l’a pas laissé rentrer dans la salle (bien joué le juge, on fait clap clap).

Rien à faire pour lui faire fermer son claque merde. C’est lui qui sait, c’est lui qui explique, et les dialogues sont frustrants, car on se rend bien compte à un moment ou à un autre, que le véritable expert prend la résolution LUI de la boucler, puisque de toutes manières le présentateur termine toutes ses phrases, et ne supporte pas d’être repris… Et qu’il dit donc parfois des conneries que l’autre en face, essaye timidement de rectifier. En vain…

Alors je pose la question :

Y a-t-il quelqu’un qui soit capable de faire taire LE présentateur (ou LA présentatrice, je ne suis pas sexiste…) ? Et faire qu’il se contente de présenter le personnage qui aura quelque chose d’intéressant à dire ?

Et que dire du commentateur de l’exquise émission « un dîner presque parfait » qui devrait se réécouter pour rectifier son tir la prochaine fois ? Il est fin, très très fin, ça se mange sans faim (mais hélas sans fin…)

Comme je ne suis pas non plus TOUTES les émissions, je pense que je loupe des commentaires hilarants. Je ne vais pas non plus me mettre à regarder n’importe quoi pour vous soumettre un bêtisier… Là, à l’heure où je vous écris, les entrées sont toutes finites, et j’en suis ravite.

Je loupe le « faites le taire quelqu’un… ». Parce que franchement une censure minimum  commence à nous manquer un peu.

Je le sais, je ne suis qu’une emmerdeuse…

Là je suis de mauvaise humeur… (dans la série : appel au secours)

Je_hais_l_informatique

Sur le coup, la semaine dernière, j’ai cru avoir été victime d’un virus comme l’an passé.

Sauf que l’an passé, j’avais eu un message d’horreur « votre système a récupéré une erreur grave » au moment où mon écran devenait fou. Là, j’avais simplement des petites lignes en train de se former à grands coups de petits points rendant la lecture plus que difficile.

J’ai démarré l’anti-virus : pas de soucis. Là, je me suis résignée à appeler l’ami qui prête l’appartement à la Grande Motte à mes parents, mon ancien patron de mes débuts de gamine dans le monde du travail, informaticien pur et dur (chez qui j’avais eu ma première expérience d’informatique vraie, en 1979/1980).

Généralement je n’aime pas contacter n’importe qui pour faire appel à ses compétences (à charge de revanche, si on a un article à faire, on pourra me contacter), mais comme nous en avions parlé et qu’il m’avait dit que j’avais eu bien tort de ne pas avoir fait appel à lui l’an dernier, de ne pas hésiter, je n’ai pas hésité.

Par téléphone il avait du mal à faire un diagnostic, m’a fait télécharger un autre anti virus, expliqué la marche à suivre, et que je le rappelle après si le problème était toujours là.

Après éradication de 35 fichiers vérolés j’ai tout récupéré, avec un petit changement pour l’écran qui ne présentait plus de petites lignes en train de se former, mais carrément de grandes bandes vertes. Je l’étais aussi (verte).

Après redémarrage, j’ai récupéré les petites lignes en train de se former. C’était limite possible, à condition de fermer et d’ouvrir les fenêtres tout le temps, car en 20 secondes tout devenait illisible… En attendant la venue de l’homme de l’art, je me suis contentée d’éteindre mon écran (stressant) sans éteindre l’ordi, on ne sait jamais…

Le diagnostic a eu lieu le mardi 13 où l’homme de l’art s’est déplacé, a fait de multiples manips pour en déduire que c’était l’écran OU la carte graphique. Testant avec son portable mon écran, il a pu m’assurer que c’était la carte graphique, et que manque de bol, celle qu’il avait amenée au cazou, n’allait pas sur  mon DELL… Il doit voir avec le matériel de réserve de son ex boîte pour laquelle il travaille encore pour le plaisir, et doit me recontacter. C’est un homme de parole et je sais qu’il cherche une carte graphique compatible, ou une tour à changer qui ne me mette pas sur la paille.

Néanmoins, pour parer à toutes éventualités, j’ai chargé gendre n°1 de se renseigner sur la disponibilité chez DELL, d’une carte graphique de rechange. Réponse : elle ne se fait plus…

J’ai donc contacté DELL par téléphone. Les services SAV sont généralement exquis, vous imaginez bien que je n’allais pas louper une telle opportunité…

  • Première phrase favorite des répondeurs standards : faites 1, 2 ou 3
  • Deuxième phrase qu’ils adorent « tous nos techniciens sont actuellement en ligne, veuillez patienter quelques minutes »
  • Un technicien mal aimable décroche en me demandant le n° de série de mon appareil (même pas bonjour)
  • Je n’ai rien compris, je le fais répéter, ça l’énerve, je le sens.
  • Mais si madame, c’est indiqué sur une petite étiquette collée quelque part sur le PC
  • Rappelez moi quand vous l’aurez : raccrochage sauvage (sans m’avoir donné son nom, j’ai peu de chance de retomber sur lui…)
  • Je suis de mauvaise humeur. A quatres pattes, je trouve l’étiquette, je chausse mes lunettes, je note le numéro et je rappelle
  • Première phrase favorite des répondeurs standards : faites 1, 2 ou 3
  • Deuxième phrase qu’ils adorent « tous nos techniciens sont actuellement en ligne, veuillez patienter quelques minutes »
  • Là une dame plus aimable à qui je donne le fameux numéro sans lequel tout est perdu (malgré les références de l’ordi indiquées sur la facture)
  • Elle me déclare que la carte graphique de ma grosse boîte noire dans laquelle on met les disquettes (dixit Charles Hubert), ne se fabrique plus, et n’est d’ailleurs plus en stock. Passé 5 ans en effet, ON ne fabrique plus de pièces de rechange (comme c’est facile…)
  • Elle me précise qu’on n’a pas idée aussi, d’avoir un ordinateur datant de septembre 2002 !
  • Je lui dirais bien que Mr Mac date de 1991 mais…
  • Elle me met en attente pour chercher une carte compatible
  • 5 minutes de musique atroce après, elle me déclare qu’il n’y a rien de compatible avec mon dinosaure, et qu’il me faut changer au moins la grosse boîte noire.
  • Je réponds que si je n’ai pas le choix, c’est ce que je vais faire, mais pas chez DELL
  • Elle me précise qu’ils sont leader mondial.
  • Je lui réponds que c’est bien pour cela qu’ils se foutent de la gueule du monde en rendant votre ordinateur obsolète passé 3 ou 5 ans (pour certains modèles c’est 3 ans après lesquels vous ne pouvez plus trouver de pièces…)
  • Elle me dit que ce n’est pas de sa faute. Ce dont je conviens, et que mon énervement n’est pas dirigé contre elle (quoique…)
  • Elle le sait et me comprends, mais si je savais ce qu’elle vit à répondre au téléphone toute la journée…
  • Je compatis, mais elle ne va malgré tout pas me trouver de carte graphique de rechange.
  • Je raccroche, très énervée par cette société de consommation de merde, qui en plus, avec des histoires comme cela, pollue de plus en plus.

Car le bilan est là : si mon sauveur ne peut rien faire pour cette fichue carte, je suis bonne pour changer la grosse boîte noire, tout réinstaller (mon cauchemar), en disant plein de gros mots.

Si vous connaissez quelqu’un susceptible d’avoir en stock :

  • Carte vidéo GeForce4, Ti4200 64 MB avec sortie TV (appelée type AGP par la dame sur laquelle j’ai un peu passé mes nerfs)

Vous pouvez sans problème me contacter (vous aurez droit à ma reconnaissance éternelle, si la carte ne coûte pas plus cher que d’acheter une nouvelle grosse boîte noire).

Et si j’en rachète une (grosse boîte noire), je ferai en même temps l’acquisition des pièces de rechange nécessaires au cazou, et dont un spécialise me donnera la liste.

C’est vraiment grave docteur, je commence à avoir des idées de prévoyance…

Et sinon, mais je m’en doutais déjà, le titre « leader mondial » signifie que le dit leader se paye votre fiole et vous prend en otage.

Mais j’ai mauvais esprit, parce que la vie n’est qu’un long calvaire.

PS : à l’heure où je poste, les lignes maudites sont réapparues, j’attends désormais le messie car tout est illisible…

Mon téléphone est mouru… (la loi de l'emmerdement maximum part X)

57441903A vu de nez, comme ça, au hasard, j’aurais dit que mon téléphone avait au moins 6 ou 7 ans, tellement il m’a emmerdée.

Perdu : pratique d’avoir un blog, mon téléphone ne datait que de novembre 2007 (ICI).

Heureusement que j’étais assise quand j’ai constaté cela (généralement je m’écroule avec grâce sur une chaise pour faire zouzou avec l’ordi), car sinon j’en serais tombée sur le cul… En me pétant quelque chose, je suis tellement douée…

J’avais pronostiqué que les piles rechargeables clamseraient, que je n’aurais donc qu’à changer de téléphone,  et j’avais bien raison (mon dieu ce don de voyance !).

En février déjà, il m’avait fait le coup du « pas bip » quand je le reposais sur son socle, il s’était déchargé en me faisant chier un max, jusqu’au bip salvateur (après 72 tentatives de le repositionner sur son socle).

Depuis février il faisait « bip » comme il faut et là, au moment où les impôts attaquent avec décès du pèse personne, PAF, tout à coup, plus rien. Rien de rien. Rien à faire. Et les gros mots les plus infâmes ne l’impressionnaient pas. Pourtant je m’y connais en gros mots infâmes, vous ne pouvez même pas imaginer… (si ?honte à vous !)

J’ai donc décidé de ne pas me rendre à Rauchan, une fois de plus, mais chez le petit marchand de la bourgade voisine qui vend de TOUT. J’ai bien dit : de TOUT ! (là où d’ailleurs j’ai fais l’acquisition de mon pèse sorcière, j’ai envie de le piéger un jour en lui demandant s’il vend des diaphragmes)

Homme charmant en plus, qui se souvient qu’il m’a connue avec Pulchérie bébé… Limite je rédige mon chèque en chialant d’émotion au lieu de penser à mon solde forcément dans le négatif et sans me scandaliser qu’il ne prenne pas la carte bleue.

Qui a ouvert mon téléphone pour me faire constater que :

  • J’avais raison, les piles batteries n’étaient plus simplement déliquescentes mais carrément décédées
  • Et que se faisant, en fondant, au passage, elles avaient ruiné à son sens, l’hébergement des batteries immortelles aux dires de Rauchan
  • Toutefois m’a-t-il gentiment déclaré, n’étant pas infaillible, il allait nettoyer du mieux possible les résidus de la fonte des piles immortelles pour m’en mettre de nouvelles (piles batteries)
  • Je suis donc rentrée chez moi pour constater qu’il n’y avait point de bip
  • Comme c’était une fin d’après midi, et que j’étais en plein boum, je suis repartie en chantant « auprès de ma blonde » éructant à l’idée de lui  racheter un téléphone neuf
  • 49 Euros, ce n’est rien pour une chômeuse, mais je préférais le lui acheter à lui qu’aux escrocs d’hypers (comme pour la balance qui causerait si qu’on se laissait faire…)
  • Il a lui-même mis en place les batteries immortelles après avoir récupéré les autres qui ne correspondaient pas et ressemblaient de toute manière, à plus rien, et m’a conseillé de lui apporter mon téléphone tous les 6 mois pour qu’il en vérifie l’état (des batteries et du reste, les batteries rechargeables se remplaçant avant qu’il ne soit trop tard)
  • Parce qu’il faut bien le comprendre : son commerce fonctionne toujours très bien malgré la concurrence des grandes surfaces, parce que jamais un client n’a été mécontent de lui. Je ne sais pas si Rauchan peut en dire autant (enfin pas en ce qui nous concerne, ma famille et moi)

Etonnez-vous que je fasse vivre les petits commerces du secteur… Mes parents ont affaire à lui régulièrement. Effectivement il a tout, il connait tout, mais en plus il rend service gracieusement…

Le seul problème est que la sonnerie de mon nouveau téléphone est abominafreuse et que la brochure d’utilisation fait 122 pages, donc je vous laisse deviner quand je vais la lire (jamais)…

Douée comme je suis avec la téléphonie, je ne suis pas prête de cesser de me demander pourquoi dans le film (ou téléfilm, ou série), la personne ne décroche pas  son portable. Le temps que je réalise qu’on m’appelle, le correspondant a été redirigé sur top message qui merde régulièrement (c’est un message subliminal pour France j’te cause).

Et sinon, entre la mort officielle de mon sans fil et la mise en service effective du nouveau, j’ai oeuvré avec un poste vintage A CADRAN… Pas besoin de mode d’emploi pour celui là, mais appelez donc EDF pour taper sur la touche *…

C’est l’horreur, et la sonnerie avec également…

Sinon, j’envisage de faire lire la notice à une personne extérieure qui connaît tout bien (genre patron qui maîtrise le YFOKON), notice comme il se doit soporifique et souffrant d’un évident problème de traduction. Généralement cela se passe mal, j’en ai fait les frais avec mon portable :

  • Je veux changer la sonnerie, moralité je la coupe.
  • Je cherche comment faire bis, je fais une fausse manip et je me retrouve avec une nouvelle sonnerie sans savoir comment j’ai fait (et non, il n’y a pas de touche bis sur mon téléphone fixe, ni sur mon portable d’ailleurs)
  • J’essaye de le remettre à l’heure (le téléphone). Du coup, je coupe à nouveau la sonnerie.
  • Donc généralement mon téléphone, je m’en sers pour décrocher, composer un numéro, ou décrocher tout court quand on m’appelle.
  • Manquerai plus qu’il ne prenne des photos, je ne vous dis pas la tronche qu’aurait Diabolos mitraillé par moi, avec un téléphone…
  • Déjà que je ne sais toujours pas envoyer un texto, ou SMS, ou merde quoi !

Quand je vous le dis que la vie n’est qu’un long calvaire… D’autant que bien évidemment mon téléphone ne pouvait me lâcher qu’au moment du décès de la balance et de l’arrivée des impôts…

Et le téléphone est bien la seule chose qui cause que je supporte, avant l’invention du truc démoralisant, dépistant votre arrivée chez vous pour vous signaler d’une voix de pétasse : « vous n’avez eu aucun nouvel appel »…

Mais ne vous inquiétez pas, ça viendra !

Car la vie n’est qu’un long calvaire (bis repetita  placent)

L'arrivée de l'avis d'imposition…

57520741Pulchérie avait signalé qu’à son retour de NYC l’attendait son avis d’imposition, c’est sympa de revenir de vacances.

En ce qui me concerne personnellement moi je depuis des années je faisais parti du lot qui recevait son avis de non d’imposition fin septembre début octobre pour règlement en novembre.

Et là, PAF ! Ils ont pris de l’avance. Je vous le dis moi, la grippe H1N1 peut terrasser la planète, le fisc survivra !

Pour 2008 c’était la dernière année que je prenais Delphine à charge pour de sombres histoires de son allocation logement (je hais les allocations familiales). Hors, Delphine a bien gagné sa vie en 2008 pour une étudiante, ça plus la pension qu’elle touche de son père (officiellement c’est moi qui la touche, donc), je savais que cela plomberait mes assedics + 4 mois et demi de salaire…

Mais pas à ce point là.

Déjà, nos élus (je déteste nos élus), ont supprimé la 1/2 part supplémentaire pour les parents isolés qui existait d’ailleurs jadis pour les divorcés ou veufs jusqu’à la fin de leur vie. J’ai trouvé un excellent avis sur ce sujet, que je vous livre tel que :

Talis le « mécanisme initial » est celui ci : une personne élevant seule ses enfants a les mêmes charges et plus qu’un couple (paiement obligatoire d’une nourrice ou baby sitting pour pouvoir travailler) sans avoir le double salaire. Ne nous voilons pas non plus la face, il s’agit prioritairement des femmes qui déjà subissent le fameux « à travail égal, salaire moindre ». Considérant ce fait, il est apparu comme illusoire le fait pour cette personne de faire des économies et/ou de pouvoir investir dans l’achat d’un logement. En reconnaissant ce fait, il avait été décidé d’accorder à ces personnes une demi part supplémentaire même après la majorité de(s) enfant(s).
Cependant, si la suppression de cette 1/2 part supplémentaire se justifie sur les hauts salaires, il n’en est pas de même sur les salaires de smicard(e)s !
Enfoncer un peu plus la tête des petits pour pouvoir donner toujours plus de cadeaux aux gros contribuables… il semble que ce soit devenu un mode de fonctionnement très à la mode en ce moment.
D’ailleurs si on parle de supprimer les « niches fiscales » pourquoi les sénateurs et députés ne se pencheraient pas sur les leurs? Ah mais non j’oubliais, ils s’augmentent d’abord en période de « vaches maigres »

Donc, vous l’avez déjà compris, quand j’ai vu la somme que me réclame le fisc avant le 15 septembre, j’ai failli faire comme le papa devant sa femme qui accouche : tomber par terre, avant d’aller  m’ouvrir les veines avec un post-it devant la perception, allongée sur une banderole fatalement contestataire.

Car à l’époque où j’ai fait ma déclaration, je n’imaginais pas que cela pourrait être à ce point (toujours à la page, j’ignorais la suppression de la 1/2 part supplémentaire, et un enfant à charge de 24 ans compte pour 1/2 part seulement, comme s’il était toujours au lait maternisé…) et donc Delphine pas plus, qui n’a certainement pas enquêté… D’un autre côté la simulation donnée par le site des impôts était apparemment erronée… (z’ont eu un bug, pas de bol pour moi, je suis allée vérifier, ils n’avaient pas compté les salaires de Delphine, comme c’est facile…)

J’ai beau éplucher ce foutu avis d’imposition (je gerbe les avis d’imposition), ils ne se sont pas trompé. Simplement, on nous gruge c’est tout, encore une loi qui est passée dans la nuit du 31 juillet au 1er août dans l’indifférence générale (ne me demandez pas laquelle, c’est l’époque du vote des lois merdiques…).

Moralité : je me suis transformée en serpillère, j’ai été interroger le net comme un inspecteur de police n’oserait pas le faire avec un suspect, et décidé de renoncer à mes vacances.

Sauf que la famille est là, fort heureusement (j’adore la famille).

Parce que le fisc est toujours ravi de vous accorder des délais vu qu’il vous prend tout de même 10 % de pénalités… 10 % par 10 %, ça fait du caviar pour nos chers députés…

Et l’impôt représente un mois de mes grasses indemnités assedics…

Je hais globalement tout ce qui est l’Etat, même si l’Etat c’est normalement nous (ce qui reste à prouver, vu le nombre d’abstentionnistes !)

LA VIE N’EST QU’UN LONG CALVAIRE !

PS : un jour je ferai une liste de tout ce que je déteste, on va rigoler ! Car depuis le temps que je dis ce que je déteste, vous devez vous aussi, avoir une belle liste !

Comment remplir un lave vaisselle…

vaisselle-sale1

Je ne connais pas plus maniaque que Mrs Bibelot avec le remplissage du lave vaisselle. Elle est capable de ne pas faire de lavage parce qu’il reste de la place pour 2 petites cuillères et un verre. Alors qu’elle reçoit 6 personnes le soir.

Je suis nettement moins à cheval qu’elle sur le remplissage du lave vaisselle, mais je ne battrais jamais les filles, quand elles m’ont fait mon fameux gâteau au citron.

Un lave vaisselle, c’est fait pour laver la vaisselle, elles n’allaient donc pas se crever le tempérament à laver ce que j’appelle les cacots, dans l’évier. Il y a des casseroles, des saladiers qui prennent de la place, mais qu’importe, le lave vaisselle oeuvre pour nous qu’on le bénisse.

Donc le lendemain du gâteau au citron, j’ai découvert, en voulant y mettre mon bol du matin, que mon lave vaisselle était full up comme plus jamais il ne l’a été. Je précise que comme c’était ma soirée, les filles avaient gentiment débarrassé la table pendant que je regardais les infos, les doigts de pied en éventail (les informations, c’est toujours tordant).

Tout y était allé direct, sans rinçage préalable éventuellement utile.

  • Le saladier où avaient été mélangés la farine, les oeufs et le sucre
  • Le deuxième saladier où avaient été mélangés la farine, les jaunes d’oeufs et le sucre la seconde fois
  • Le troisième saladier dans lequel les blancs d’oeufs avaient été battus en neige.
  • Le quatrième saladier dans lequel les deux préparations avaient été délicatement mélangées
  • Le bol ayant recueilli les zests de citron
  • La râpe de la voisine
  • Des cuillères en bois. Toutes les cuillères en bois en fait, et j’en ai un paquet
  • Les fouets du fouet électrique
  • Le fouet électrique (heureusement qu’elles n’avaient pas songé à faire un prélavage)
  • Le moule à manqué…
  • La casserole dans laquelle elles avaient fait fondre le beurre.
  • Les assiettes et couverts de la veille au soir, un peu comme on le pouvait hein ! Je ne vous dis pas la position des assiettes.

J’ai fait « pfuit ». J’ai lavé mon bol et mis le lave vaisselle en route, après en avoir retiré le fouet électrique, coincé je ne sais comment puisque je n’avais plus de place pour mon bol.

Même maintenant, encore, aujourd’hui, je leur défends strictement de remplir le lave vaisselle chez leur grand mère : pas envie qu’elle fasse une crise cardiaque.

Je parle de Mrs Bibelot bien sûr. Mon ex belle mère, je m’en tamponne les agmydales et là, c’est le cas de le dire…