C'est super coton, priez pour les chômeurs de bonne volonté mes frères…

Le 2 du mois au plus tard, il faut actualiser la situation du mois précédent. A savoir se rendre sur le site internet saturé pour déclarer que :

  • Vous n’avez pas été en arrêt maladie
  • Vous ne touchez pas de pension d’invalidité
  • Vous ne percevez pas de pension de pensionné de guerre
  • Vous n’avez  pas été en stage
  • Vous n’avez pas été en congé maternité (même si vous vous appelez Alphonse)
  • Vous n’avez rien perçu d’une quelconque retraite
  • Vous êtes toujours à la recherche d’un emploi (ils ont oublié le « hélas »).
  • Vous n’avez assassiné personne et n’avez donc pas été écroué sous un motif fallacieux
  • Vous n’avez pas été fusillé dans les fossés de Vincennes pour haute trahison (si c’est le cas, vous êtes priés de renvoyer un formulaire afin de remédier à cette affligeante situation)

Donc, vous vous rendez en toute innocence sur le site pôle emploi, et voici la suite :

  • Après avoir tout bien rempli comme il se doit, l’ordinateur mouline. Que l’on croit : c’est le site qui mouline. Et renvoie du coup, sympathiquement à la page d’accueil.

Et nous revoilou à cocher les bonnes cases, sans avoir encore mémorisé l’identifiant et le mot de passe. C’est peut-être pour cela que cela mouline : pour que l’on connaisse tout par coeur. Non ? j’ai mauvais esprit (certainement) ? BREF

Et nous revoilou à cocher les bonnes cases, en maudissant le pape. En ce moment ça ne coûte rien, ça pourrait peut-être même aider.

Et nous revoilou à cocher les bonnes cases en attaquant les ongles des doigts de pieds.

Et nous revoilou à cocher les bonnes cases, un révolver sur la tempe en se demandant si finalement en finir ne serait pas bénéfique pour tout le monde : nos nerfs, les finances de l’état, la saturation du pôle emploi.

Au bout de 3 heures, on se rabat sur le téléphone. Las, le serveur est saturé lui aussi.

Vous pouvez être certains d’une chose, si le 3 la situation n’est pas actualisée, vous serez rayé des rôles. Donc taper l’incruste, et après aller s’incruster au pôle emploi avec un munster, nonobstant l’air hautain de celle qui s’occupe de l’accueil.

Y aller avec une mitrailleuse lourde c’est la certitude d’être entendu.

Sauf que dans la famille il n’y a que des fusils de chasse. Qu’on refuse de vous prêter. Et on a bien raison, un accident est si vite arrivé.

Rechercher donc mitrailleuse crachant du munster avarié, sans dommage aucun pour les personnes en face, mais pouvant les décider à tout faire pour que l’on vous reçoive.

Rien qu’à l’avance, ça fatigue, je sais, et si je suis toujours en train d’écrire au coeur d’une nuit sans lune, c’est que le pôle emploi est toujours saturé (on se demande par qui…)

La vie n’est qu’un long calvaire.

La yentilla sorcièra touyoura dans la merda…

Vous allez rire.

Ce qui est normal puisque moi, je ne rigole pas…

Vous avez donc NATURELLEMENT suivi mes mésaventures avec mon ordi (ceux qui répondent « non » sont privés de desserts jusqu’au 2 janvier au matin). Sur lequel j’ai réinstallé Windows XP (sans perdre tous mes fichiers sauf l’essentiel…) avec le CD Rom qui allait bien : celui sur lequel il était précisé « réinstallation ». J’ai un max de CD Rom qui ont été livrés avec l’ordi, c’est une rhorreur inqualifiable et du coup j’ai installé plein de trucs inutiles…

Heureusement que j’étais là pour tout bien garder, y compris la facture d’achat de l’ordi. J’ai donc retrouvé tous les CD d’installation, et LE CD de réinstallation. J’ai été surprise d’ailleurs qu’on ne me demande pas mon numéro de clef… (z’avez qu’à avoir des pannes aussi si vous ne savez pas ce qu’est un numéro de clef, d’abord…)

Hors ON m’informe tous les jours qu’il me reste X temps pour faire une mise à jour définitive de Windows.

Lasse de ce message (pfuit !) après la fin du concours, je me suis mise en tête de faire cette fameuse actualisation, via internet naturellement.

Hors, tout se passe bien au départ, mais il y a un moment où ON ne reconnaît pas la « clef » de l’installation d’origine. On me la demande donc. Je l’ai, je sais que c’est l’étiquette argenté du CD d’installation qui possède ce chiffre miraculeux. Je sais au moins ça.

Et comme je l’ai, j’essaye de la rentrer, mais impossible… Le site internet ne me laisse même pas taper les chiffres, il fait « pas glop, pas glop »… Du coup je cherche vainement une « clef » concernant le CD de réinstallation, et autant vouloir transformer mon ex Truchon en archange ayant la mission de sauver le monde (pendant ce temps là il ne fera chier personne, parce qu’il y a du taf…)

D’ici à ce que tout se désinstalle dans 2 jours, tout seul, parce que Windows XP familial qui est une sombre daube, me fait un caca nerveux… Je sens le coup de grisou, comme je sens que l’hiver, le vrai, sera bientôt là…

D’ici à ce que je sois obligée de réinstaller ma grosse boîte noire tous les 30 jours (déjà ?) et puis faire les 362 manips nécessaires pour récupérer Internet, mon netvibes, ma configuration, etc… tous les 30 jours également, maman, j’ai peur !

Il y a bien un numéro de téléphone à 10 Euros la minute à appeler, mais sur ce coup là, je reste méfiante. Pas envie de me retrouver sur une plate forme en Corée du nord moyenne orientale, pour tomber sur quelqu’un qui n’y connait rien après 45 minutes d’attente…

Je fais quoi ? Je m’ouvre les veines ?

Avec un cutter, un couteau à beurre, une scie circulaire, une tronçonneuse, une lime à ongles ?

Yé souis dans la merda yousqu’à là !!! Eet yé reste polie !

La gentilla sorciera dans la merda (je n'ai jamais fait d'italien, comment ça ça se sent tout de suite ?)…

Comme vous le savez (ou pas, dans ce cas là, honte à vous, je n’écris pas depuis juin 2006 pour qu’on me dise « ah bon ? »)), j’ai été victime d’un virus qui m’a obligée à réinstaller mon ordi en priant sainte Rita, patronne des causes désespérées, pour que mon disque mort ne soit pas dur, ou l’inverse, finalement je ne sais plus…

Donc le disque dur n’était pas mort, mais il me semblait avoir perdu tous mes fichiers. C’est en lançant un scan du disque mort pas dur , grâce à un programme qu’un collègue informaticien à la base m’avait refilé, que j’ai vu défiler sous mes yeux éblouis (ben voui) les fichiers que je croyais disparus. C’était limite la vision d’un Archange sauf qu’apprendre être enceinte à 50 berges du St Esprit, j’étais tout de suite contre (vous vous rendez compte, quand on crucifiera le petit j’aurais légèrement 100 ans et toujours pas appris à régler les traumatismes de base…)

BREF ! Après éteignage et rallumage de la grosse boîte noire dans laquelle on met les disquettes (ce n’est pas de moi, c’est de Charles Hubert), toujours en priant sainte Rita. J’ai retrouvé tous mes fichiers. Miracle. Merci Sainte Rita, Saint Patrick, Sainte Elodie et Sainte Estelle (après je me lasse…)

Je suis donc partie dès l’aube, un dimanche à l’heure où blanchissait encore la campagne (c’est dire l’angoisse, parce que je suis programmée le dimanche pour me réveiller à 11 H, on va dire 11 H 15), à Confo m’acheter un disque dur externe sur lequel j’ai sauvegardé mes précieux fichiers (ça n’a pris que le modique temps de 4 H et demi, je ne sais plus, mais au moins 4 H).

Donc je me sentais un peu tranquille un minimum. Au pire si l’ordi décède, je m’en vais acheter une grosse boite noire dans laquelle on met les disquettes (mon écran me convient, le reste aussi), je réinstalle tout, non sans jurons (je suis d’une grossièreté incroyable…) et puis je récupère mes fichiers précieux sur la sauvegarde (débranchée pour l’instant, je n’ai rien de plus à sauvegarder).

Sauf que, samedi 29 novembre 20 H 03, Pulchérie me demande en boulottant du gratte indochinois (sic) des articles que j’ai écris il y a un max de temps sur mon mac Intosh (elle adorait me lire sur mon mac…). Objet antique reflet de la génération montante de son époque (1991), et dont la vision ferait rigoler n’importe qui. Sauf qu’il marche encore (enfin aux dernières nouvelles).

L’ordi de rêve, un écran qu’on dirait un GPS, 1 plombe pour ouvrir un fichier, 40 KO de mémoire vive, d’où l’utilité des disquettes. J’en ai un max, et jamais trouvé le moyen de passer de la formule mac 1991 à la formule PC non Mac de 2002… (si vous avez LE truc, merci de me le communiquer… j’ai un roman quasi terminé sur une disquette, et 32 nouvelles sur une autre, sans parler de ce au sujet de quoi Pulchérie salive)…

J’ai donc à une certaine époque rallumé Mr Mac pour recopier une partie de mes écrits, pour mon blog. Ca reste un bon souvenir le mac sur le bureau, moi la tête vrillée vers la gauche et les cervicales en déroute, et l’autre en train de mouliner pour me restituer mes niaiseries, avec son connard de mulot ne bénéficiant pas de l’option « clic droit, clic gauche ». J’ai souffert un max (tout le monde s’en fout !) et j’y ai passé un temps fou.

J’ai bossé un max, et je me suis souvenue le 29 novembre à 22 H 32 que j’avais recopié les écrits dont Pulchérie a besoin. Confiante et tout, me voici partie dans mes fichiers. Deux de disparus, n’ayant pas survécu à la réinstallation de l’ordi…

PDBDM. Le dimanche 30 novembre à 12 H 34 je signale à Pulchérie l’enfer et damnation. Elle me rétorque de son ton agréable habituel de geek « non tes fichiers sont fatalement quelque part. Lors d’une restauration, ils sont sauvegardés ».

« Ah bon même ceux du bureau (où j’avais stocké mes preuves de déclarations assedics, impôts, mes photos pour blog, etc… »

« VI » (sous entendu : tu n’es qu’une quiche, ce qui est exact).

Donc c’est quelque part sur mon ordinateur.

Mais OU ? NDD ? Je suis face à la machine qui rend fou !

Je cherche, je cherche, et Sainte Rita roupille là haut, que je ne ne veux pas en dire trop de mal dès fois que ça la vexe et qu’elle décide de faire mourir mon disque mou/dur une bonne fois pour toute.

Car sur l’ancien Windows XP, il y avait 2 sessions. La mienne et celle de Charles Hubert. J’avais tout rapatrié sur la même (la session principale qui n’avait pas besoin de mot de passe). Mais le disque mou garde la mémoire de ma session, et aurait-il planqué là, le fichier dont j’ai fichtrement besoin ?

C’est certainement ça. Sauf que ça me répond « accès interdit ». Sans même me demander le mot de passe.

Et point barre. On ne discute pas avec un disque mou. On s’incline, on ne décide pas.

Ne me reste plus qu’à ressortir Mr Mac et à retrouver mes disquettes. Et à me vriller les verbèbres pour tout bien recopier…

Priez pour moi mes frères… (sans oublier Ste Rita qui est très susceptible, on a dû la traumatiser juste avant sa mort… ce qui paraît logique vu qu’elle a été canonisée…)

PS : je viens d’aller lire la vie de Sainte Rita, ça n’arrange pas mes échalottes…

Une soirée de votre sorcière sur la dernière ligne droite…

Je parle du concours… Grand merci à ceux qui viennent me donner un coup de main d’ailleurs, mon éternelle reconnaissance.

Donc, votre sorcière rentre, à l’avance découragée chez elle. Il est 17 H 15.

Elle prend sa douche, se met en tenue de combat confortable (sexy, je vous raconte : un vieux pull qui doit avoir 20 ans (si !) et un caleçon qui s’est transformé tout seul en sarouel, mais que je n’oserai pas porter dehors malgré la tendance sarouel de cet hiver).

Démaquillée, crêmée, lavée, habillée, elle s’installe devant l’ordi.

En premier lieu, répondre aux commentaires sur le blog.

Puis la séance horrible commence : connexion sur holala, pour constater qu’elle ne remonte pas dans la liste des tops auteurs.

Répondre aux commentaires. Il y en a. Il y a une troupe de filles qui passent leur journée sur le site et vont commenter partout, voire même faire forum.

Il y a aussi les commentaires des amis qui viennent essayer de m’aider à remonter la pente. Plus agréable à répondre à ceux-là qu’aux autres gorgones.

Et après, passer, les uns après les autres TOUS mes articles pour aller voter pour moi.

  • Accueil
  • Coraline parlotte CLIC !
  • Article
  • Je vote et je vérifie s’il n’y a pas un nouveau commentaire. Si oui, je réponds.
  • Accueil
  • Coraline parlotte CLIC !
  • Article suivant
  • Je vote et je vérifie s’il n’y a pas un nouveau commentaire. Si oui, je réponds.
  • Accueil
  • Coraline parlotte CLIC !
  • Etc…

Le problème c’est que j’ai écrit un max d’articles depuis le début du site. Ca fait 3 pages en fait (oui, quand vous avez terminé de voter pour moi, ce n’est pas fini, il vous reste la page 2 et la page 3 à aller visiter, comme ça, par hasard, en passant…)

Et comme actuellement je poste tous les jours, parfois 2 fois par jour, la liste des articles pour lesquels voter et aller vérifier les commentaires, s’allonge à chaque fois. J’appréhende l’arrivée de la page 4.

  • Je rouspète auprès de Pulchérie, ma chef de rubrique, parce que j’ai des articles qui n’apparaissent pas. Ils sont bien dans le back up, mais ne sont pas lisibles pour un nouveau lecteur qui aurait le courage d’aller jusqu’au bout.
  • Donc je m’insurge
  • Ca l’énerve que je m’insurge
  • Je m’insurge aussi contre les filles qui font forum : ce n’est pas juste que cela leur rapporte plein de points. Est-ce que je fais forum moi ?
  • Ca l’énerve que je m’insurge contre les filles qui font forum.
  • Elle n’y peut rien c’est comme ça.
  • Maman reste calme ! (jamais ! elle le comprendra un jour ? Elle reste calme elle ?)
  • Quand j’ai fini tout bien comme il faut, et que j’ai terminé de m’insurger, il est 20 H et j’ai les yeux qui clignotent.
  • Et la mère vampire qui se remet aux claquettes en faisant cuire du chou…
  • Et ce n’est pas le tout, il faut penser au blog aussi et préparer le prochain article, parce que j’ai le respect de mes fidèles.

Voilà, c’est fait j’ai bien pensé à vous en parlant de moi… Au hasard, si vous avez du temps à perdre, je suis coraline parlotte sur holala (rajoutez des accents sur les a, je feinte gogole…). Et c’est point ch… Et n’allez pas visiter mes concurrentes ça leur donne des points, ni surtout pas leur mettre un 1 en notation, idem… Si vous voulez leur répondre, faites le sur un commentaire qu’elles m’ont laissé…

Méprisez les. Déjà que je suis obligée de leur répondre pour gagner des points, merci bien !

J’ai juste dit cela en passant…

La vie n’est qu’un long calvaire. Quand je m’étais pétée une cuisse en loupant un saut de poutre en gymnastique je m’étais dit « les concours plus jamais », j’aurais mieux fait de m’y tenir… Je sens que je vais passer un agréable dimanche…

La prochaine fois qu’on me parle « concours », je me palperai la cuisse gauche dans laquelle j’ai un muscle coupé et donc un trou (il n’y a que moi pour le voir, mais aussi que moi pour me souvenir de la chute sur la poutre et de l’horrible douleur) et me méfier surtout…

De toutes manières je devrais savoir que la vie n’est qu’un long calvaire (bis repetita placent)

Edit du vendredi soir (espoir) : 3 commentaires, je suis contente, cela prouve que tout le monde est parti voter pour moi. HI HI !

La dernière de Madame Vampire…

Cette femme est une manne pour la blogueuse compulsive que je suis et gnagnagna et gnagnagna.

  • La dernière.
  • La meilleure.
  • La parfaite.
  • L’inattendue.
  • La surprenante.

Elle a renoncé définitivement à faire grincer son robinet le matin à 4 H 00 devant mes protestations conjuguées avec celles de tout le monde… Du coup elle s’ennuie. On la plaint. On NOUS plaint.

Parce que du coup, nouveaux bruits curieux venant de chez elle à n’importe quelle heure (moi 8 H le dimanche matin c’est n’importe quelle heure, et curieusement pour mes voisins aussi, et 23 H 30 en semaine aussi…).

ILS ont enquêté bien avant moi pour apprendre cette extraordinaire nouvelle :

Madame Vampire qui s’ennuie a décidé de réaliser un rêve de jeunesse.

Elle s’est inscrite à un cours de claquettes…

Si si…

Sauf qu’elle ne peut pas s’exercer en charentaises, elle n’est pas certaine d’avoir bien tapé le rythme. Donc elle fait cela en talons, sur la moquette, là elle se sentait sympa avec nous, elle aurait pu le faire dans la cuisine sur le carrelage où le bruit rend mieux.

Nous pouvons d’ailleurs confirmer que les après midis des samedi et dimanche, quand elle se sent le droit de faire des claquettes sur le carrelage, le bruit rend nettement mieux. (En semaine on bosse alors on ne peut rien dire on n’entend rien…)

Y’en a trois qui rigolent dans le fond de la salle, dehors ! merci !

Le voisin d’en face a respiré un grand coup à ce moment là, en m’expliquant le truc. J’ai vu sa glotte se coincer, j’ai cru que c’est moi qu’il allait tuer. Parce qu’elle en a marre madame Vampire : peut pas faire la vaisselle à 4 heures du matin, peut pas laisser brailler son chien et son téléphone quand elle s’absente, peut pas avoir une porte qui grince (toujours pas huilée) maintenant on lui retire le droit de faire des claquettes.

Autant la tuer tout de suite. On veut bien, mais qu’elle nous signe un papier hein ?

Là le voisin a craqué et l’enfer s’est déchaîné. Il lui a donné le choix entre l’épée, le fusil ou le poison et du coup, elle lui a claqué sa porte au nez parce qu’elle n’a aucun humour. Ce faisant, elle a coincé la queue du chien dans la porte et depuis c’est la guerre pour savoir qui doit payer les frais de vétérinaire… Parce que le chienchien a perdu sa queue (pauvre bête) même s’il semble s’en être plus vite remis que si cela avait été le cas du voisin (là je n’imagine même pas le carnage). Tout cela à cause de voisins trop à cheval sur le bruit, et elle, pauvre innocente, qui a bien le droit de faire des claquettes… Elle a porté plainte pour le coup de la queue de son chien et j’imagine la trombine du flic recevant la plainte… Surtout que c’est elle qui a claqué sa porte. D’ailleurs, elle claque toujours sa porte, c’est la femme la plus bruyante et la plus irrespectueuse des autres que je connaisse… Il était fatal qu’un jour ou l’autre son York y laisse la queue… Il aurait pu carrément se faire décapiter, il a eu du bol.

Ca me fait moyennement sourire, à l’époque où j’étais en cloque de Pulchérie et donc toujours en train de dormir, j’avais une voisine obsédée sexuelle qui faisait des vocalises…

Et quand une obsédée sexuelle se met à chanter « ahhhh je ris de me voir si beellllle en ce miroir » à chaque orgasme, vous pouvez dire adieu à tous vos dodos.

Avec madame Vampire c’est un peu pareil, sauf que pour l’instant, elle ne chante pas…. (PRIONS) et que sa vie sexuelle semble assez calme, parce que je le sais moi : son lit grince autant que son armoire…

Sinon pour la guerre vétérinaire, c’est le statu quo… Tout le monde se marre, donc Madame Vampire fait la gueule et quand madame Vampire fait la gueule, elle se fait discrète…

Jusqu’au jour où elle décidera de se mettre à la batterie… Ou aux vocalises…

Une journée qui compte… part 1

Il y a des jours qui comptent dans notre vie. Des dates qui marquent, dont on se souvient. Le 30 juin 2008 sera du nombre des jours marquants, pour moi tout au moins. Je me permettrai donc de rappeler à Delphine qu’elle a quitté la rue des Tournelles, Paris 3ème, le lundi 30 juin 2008, quand la naissance de ses enfants et autres joyeusetés lui auront fait perdre de vue ce jour mémorable (pour moi).

Donc tout a commencé avec une question toute bête : si j’étais disponible, pourrais-je éventuellement « s’il te plaît ma petite maman » (sans hypocrisie, je suis une toujours hyper petite maman) aider Delphine à déménager ? A savoir prendre une voiture, au hasard le break de mon père, venir avec la voiture tant qu’à faire, qui serait chargée par Delphine et ses aides, dont gendre n° 2, emporter le contenu de la voiture à la nouvelle adresse pour déchargement ?

J’ai dit « oui » bien sûr, sous condition de ne pas avoir retrouvé de travail, ce que tout le monde comprenait.

Hors, il faut que vous sachiez que la simple idée de prendre ma voiture pour aller à Paris et y circuler, me réjouit tout autant que celle d’avoir un furoncle me poussant au coin du nez. Faire chez moi/les Saintes Maries de la mer ne me pose aucun problème, aller à Paris si.

Je déteste rouler dans Paris, qui est une ville pleine de parisiens qui traversent n’importent comment, de parisiens qui roulent sans mettre leur clignotant et trop vite, de parisiens qui se garent n’importe où, de parisiens qui ne maîtrisent ni vélo ni scooters, de parisiens impatients qui ne comprennent pas que vous cherchiez votre chemin, parce qu’eux, savent où ils sont. Bref, à Paris il y a trop de parisiens, et quand on s’y perd et qu’on demande son chemin à un péquin à portée de voix, c’est un anglais qui ne pas comprendre et lui of course cherche le Notre Dame de la Paris please. Ces gens qui se perdent, c’est crispant.

Donc Delphine m’avait assuré que le break de Jean Poirotte était suffisant. J’ai eu des doutes, même si sa chambre de bonne faisait 9 m2, mais je n’ai rien dit parce que je la sentais crispée. En effet, le programme avait changé entre la demande et la réalisation du projet : il fallait aller chercher ses affaires et les stocker une quinzaine avant le véritable emménagement, l’appartement de rêve trouvé n’étant disponible que le 10 juillet.

Devant ma mine consternée, mes parents m’ont rappelé qu’ils avaient de la place et ils ont eu tort : j’ai sauté sur l’occasion en leur disant merci d’avoir vidé une des cabanes de la cour pour la rendre disponible. Mon père qui connaît très bien Paris en voiture ne m’a par contre pas du tout proposé ses services, malgré mes allusions qu’un enfant de 6 mois aurait parfaitement pu comprendre. A moi donc de prendre son volant le 30 juin dans un premier temps, pour aller chercher les affaires.

Si je déteste aller à Paris en voiture, outre les parisiens, c’est que c’est une ville où je me perds. J’y connais plein de quartiers très bien pour y avoir travaillé ou habité (eh oui, 6 mois), mais je ne sais pas les relier entre eux. Je ne sais jamais si je vais vers l’est ou l’ouest, le nord ou le sud, et le premier qui me parle du soleil s’en prend une. Où est la Seine ? je n’en sais jamais rien, il paraît qu’elle fait des méandres. Quand je sais où elle est c’est que je suis sur les quais, donc, déjà perdue. Bref dans Paris je suis paumée. La seule chose que je sais faire c’est d’aller de chez moi aux champs Elysées sans hésitation aucune, après, c’est tout juste si je situe la rue de Rivoli par rapport à l’arc de triomphe, c’est vous dire mon niveau de néantitude.

C’était donc bien parti pour ma bonne humeur, d’autant que planchant sur Internet le meilleur itinéraire possible, j’ai eu droit à 3 itinéraires totalement différents, mais tous très compliqués. J’avais le choix entre entrer dans Paris par l’Est, l’Ouest, le Sud. Par le sud j’avais déjà donné, arrivant à Montparnasse avec 1 H 30 de retard après avoir suivi une benne à ordures pendant un temps infini, j’ai donc choisi l’ouest parce que l’itinéraire comportait moins de lignes…

Et me voici partie, au volant du break de Jean Poirotte, à 10 H du matin, pour retrouver Delphine pour 11 H 30…

Bien évidemment, itinéraire à portée de main, ainsi que portable chargé, bouteille d’eau et trousse de survie.

Tout de même…

Restons calmes surtout !

  • Le vendredi soir on est rentré du boulot pour trouver un avis de recommandé (l’horreur absolue). On se pointe à la poste le samedi et on tombe derrière un petit retraité qui a toute sa semaine pour lui, qui profite du samedi matin pour venir faire ses comptes avec la postière. Une heure d’attente…

  • A Rampion il y a un type qui collectionne les bons de réductions et passe 3 caddies pour bénéficier des dits bons, devant nous avec notre quart de pomme et un litre de lait. Une heure d’attente…

  • Le chat nous prend pour une grosse souris pendant que l’on repasse re-li-gieu-sement (surtout moi), et passe son temps à se planquer pour nous sauter dessus.

  • Le téléphone sonne à 0 H 30 : une erreur

  • L’eau chaude et l’eau froide sont coupées avec 1/2 d’avance sur l’horaire prévu un matin de semaine forcément…

  • Le fisc ne veut toujours pas savoir que l’on a changé de nom

  • Truchon s’ennuie. Du coup il veut refaire le catalogue avant ce soir 18 heures

  • L’ex téléphone le bec enfariné en disant juste « c’est moi ». Moi qui ? Quel ex ? J’ai dit « lequel » ?

  • El système Doctor décide de squatter l’ordi et a au moins 835 erreurs à éradiquer dare dare faute de quoi c’est l’explosion

  • Encore un homme politique bourré d’idées à la TV, je préfère encore la petite maison dans la prairie

  • Le collant file à l’enfilage

  • Le train avait de l’avance et n’a pas attendu les retardataires

  • Le talon de chaussure se casse net à la base, dans les escaliers, dans le métro, devant une foule hilare

  • La voiture déteste l’humidité et nous le rappelle juste avant un rendez-vous important

  • La voisine du dessus (madame Vampire) décide un beau jour que finalement elle se lèvera à 3 heures et non pas 4 heures du matin, et qu’il faut qu’elle commence par sa douche…

  • Internet merde… Le haut débit n’est qu’un souvenir depuis 8 jours…

A vous (si je mets tout vous en avez pour 2 plombes à me lire…)

Respectez donc les limitations…

Contr_le_technique_recadr__200405833_001S’il y a une chose avec laquelle je ne plaisante généralement pas, c’est la conduite en voiture.

Je fais donc partie des crétins qui marquent les stops, des andouilles qui ne passent pas à l’orange, des civilisés stupides qui laissent traverser les piétons et comble de l’horreur, des abrutis qui respectent les limitations de vitesse (entre autres multiples choses).

Une fois par semaine minimum, je suis dans l’obligation absolue d’aller me promener vers le cabinet délégué par l’ANPE pour m’aider à retrouver du travail. J’adore cette promenade hebdomadaire qui se devrait d’avoir lieu le plus souvent possible : je ferais plus sérieuse. Qu’importe si je m’y rends pour faire ce que je fais chez moi en ayant économisé de l’essence, une fois par semaine seulement, mon « coach » trouve que c’est léger.

Pour me rendre là-bas, j’emprunte des routes que je connais par coeur, et les planques de la maison poulaga également. Mais généralement ce n’est pas seulement la peur du gendarme qui motive le fait que je respecte les limitations de vitesse. Dans mon secteur, il y a des traversées de grands animaux, et ça, ça ne pardonne pas.

Pour me rendre là-bas toujours, j’emprunte également une route limitée à 50 sans aucun motif. 4 voies, terre plein central, rien de dangereux comme carrefour à l’horizon, bref, une brimade totalement injustifiée !

C’est bien pour cela qu’ils sont souvent là, avec leur radar et leur pile de papiers à vous retirer le permis sur le champ. C’est dans ce secteur que Truchon s’est fait retirer son permis pour 3 mois (bien fait !).

Donc je respecte les limitations de vitesse, la limitation à 50 particulièrement (curieusement parfois, sur 50 mètres on a droit à 70…). Et ça donne quoi ? Comme hier par exemple ?

  • Le crétin de derrière qui se demande qui est cet incapable au volant de copine, et me colle au cul en faisant des appels de phares tant qu’il ne peut pas doubler.

  • Enfin il peut me doubler : ce qu’il fait en klaxonnant et en me faisant un bras d’honneur

  • Coup de sifflet maléfique : le voila grillé, vu la manière dont il m’a dépassée il était au moins à 80…

  • Envie pour moi de m’arrêter pour lui dire « bien fait ». Non mais il ne sait pas lire les panneaux ?

  • Je passe, ironique, pendant que le flic commence à regarder les papiers afférents à la conduite du véhicule.

Au retour j’étais d’autant plus prudente qu’ils changent de secteur régulièrement. J’avais bien raison, car c’est sur le tronçon sur lequel le « 50 » est le moins justifié qu’ils se sont déplacés pendant que j’apprenais à rédiger un CV correct. D’ailleurs ils avaient demandé du renfort.

Je vérifie que je ne dépasse pas 55 au compteur et je me mets sur la file de gauche, car je vais devoir tourner, quand arrive derrière moi un 4X4 qui me demande ce que je fous à grand renfort d’appels de phares, de klaxon. J’ai même l’impression que le type a ouvert sa vitre et me crie des injures. Il me double (sur la droite) et se rabat en me faisant une magnifique queue de poisson pour se retrouver devant 4 brigades éblouies… Moi on m’a fait gentiment signe de passer (encore heureux) et on a continué à verbaliser ceux qui m’avaient précédemment doublée…

Et là, lâchage total de ceux qui avaient été épargnés par l’embuscade, me suivaient encore, et ne comprenaient pas que je m’obstine à 50. Ils ont compris, après m’avoir doublée avec sans doute moultes jurons, quand 4 autres brigades leur ont sifflé dans les oreilles de bien vouloir s’arrêter, alors que moi je pouvais passer.

Je le sais bien moi, qu’après le premier barrage, il y en a un autre, mais ce n’est pas la seule raison de ma conduite exemplaire… Grosso modo, je préfère respecter les limitations de vitesse (tout en pestant quand c’est injustifié et dans ce secteur ça l’est). La simple idée en effet que l’on puisse me retirer un point de mon permis me file de l’urticaire…

Mais quelque part je ne suis pas gentille quand je ricane. Que les autres ne veuillent pas respecter, c’est leur problème. Mais qu’ils arrêtent d’engueuler le conducteur devant eux, qui est à la vitesse limite… Parce que déjà que l’on prend sur soi pour ne pas écraser l’accélérateur, alors en plus, s’il faut se farcir des andouilles à klaxon, merci bien !

Au volant aussi la vie n’est qu’un long calvaire…

Ode à…

EndoraElle tenait le coup depuis 10 ans. Elle résistait à tous les coups du sort. Elle luttait avec vaillance, fidèle au poste chaque jour.

Je n’y faisais même pas attention, honte à moi. Je n’avais pas de pensée particulière pour elle, jour après jour, nuit après nuit.

Pourtant, elle était malade et avait besoin de soins, d’attentions particulières, d’être mise au repos définitif peut-être.

J’ai des remords. Ce n’est pas souvent pourtant. J’aurais dû m’alerter plus tôt, y faire attention, lui parler gentiment, lui faire voir qu’elle comptait pour moi.

J’ai tout loupé en ce qui la concerne.

Est arrivé le dernier jour, qui pour nous tous arrivera un jour.

Dans un grand vent de tempête du mardi 15 janvier, la cordelette de mon store de droite dans le séjour/salon a décidé de rendre l’âme en claquant net, malgré le remontage des stores au maximum, alors que je constatais la triste fin de mon ficus dont je m’était fort bien occupée par contre.

A savoir que le store s’est écroulé par terre avec un manque de grâce total, fort heureusement freiné par deux pots de fleurs sans fleurs qui trainaient sur le balcon.

Depuis, je vis à moitié dans le noir, attendant samedi où deux mâles costauds vont pouvoir démonter le store pour passer avec moultes jurons la nouvelle cordelette dans le trou ad hoc. J’attends avec impatience de pouvoir à nouveau remonter cette saloperie de store et retrouver un semblant de vision pour dépoter la plante décédée et la remplacer par une autre (bouger le pot ? Et mes lombaires !!!)

2 décès dans une même journée, c’était peut-être ce qu’il me fallait pour aller à nouveau de l’avant…

La vie n’est qu’un long calvaire…

Le bilan 2007

EndoraCompte à rebours commencé pour 2008. L’année dernière, j’avais décidé d’y croire, après avoir lu un billet de Katia (ici) qui m’avait remonté le moral (j’en ricane).

Je reprends donc mon post concernant 2007.

Car 2007 rimait avec plein de trucs sympa, dont « chouette » (je ne vous parle pas de l’oiseau de nuit…) et galipettes (je parle de sport, vous avez mauvais esprit)

  • 2007 donc sera une année chouette : raté ça a été une année grave merdique et je sais que ique ne rime pas avec 2007 mais c’est comme ça (le premier qui me dit que ça rime avec nique s’en prend une).

  • 2007 pourra même être croquignolette : ça dans le genre croquignolette dans la série « film d’horreur » ou « film d’angoisse », elle a été croquignolette.

  • 2007 sera peut-être l’année où je terrasserais enfin la cigarette (je vais être d’une humeur de dogue si ça marche, je ne vais pas arrêter de rouspéter, vous êtes prévenus, pendant au moins 3 semaines) : je n’ai pas été d’une humeur de dogue du tout, cherchez l’erreur. J’ai juste été abattue par un con de patron (là ça rime)

  • 2007 verra enfin la mère et la fille arrêtez de se disputer à en être bêtes : ah ça a marché !

  • Pour 2007 j’arrête de me prendre la tête : là c’était l’illusion la plus complète, parce que me prendre la tête je n’ai fait que ça, avec de l’aide bien entendu : on remercie Truchon pour sa prestation ! clap clap clap !

  • Dès début 2007 je signale à tous qu’il est inutile de me prendre la tête (ça marchera plus, c’est cassé) : bien si, ça marchait encore, fallait trouver le bon bouton et certains sont doués pour ça (et revoilà Truchon !!!! sur le ton de « et revoilà la sous-préfète » dans le film des nuls) car ils ont pris des cours…

  • En 2007 je me remets à faire moi même des chouquettes : était-ce d’une importance si capitale ?

  • En 2007 je me damne peut-être, mais je fais tout pour changer enfin ma moquette ou la recouvrir de carpettes : la carpette c’était moi, je ne pouvais pas trouver plus joli à acheter en boutique…

  • En 2007 j’apprends à faire la différence entre tournevis et clef à molette : pari gagné également, étagères démontées avec succès (et blessures, et alors ?)

  • J’AVAIS DRAMATIQUEMENT NON ENVISAGE LE : du boulot je passerai aux oubliettes : j’avais tort, mais c’est chose faite !

Pour 2008, pratique je n’ai rien trouvé de valable qui rime avec. Mais j’ai intérêt à faire gaffe, mon horoscope me prédit une grande opportunité pour le travail avant la fin de l’hiver. J’ai intérêt à ne pas la laisser passer (à condition de la reconnaître, surtout si je suis sur deux voire trois pistes). Je m’en vas garder ce fabuleux horoscope pour le relire avec délectation en décembre 2008, quand je serai sous les ponts…

En attendant comme la fin 2007 sur la blogosphère n’est point trop chouette (c’est même un mortel désert), je m’en vais vous laisser jusqu’au 2 janvier vous prélasser sur vos canapés (moi j’ai du boulot de fin de remise en état chez moi). Bonne fin d’année à tous et attention à vos foies ! (Noël et le jour de l’an sont trop rapprochés, on ne le dira jamais assez !)