La vengeance ne nous appartient pas toujours…

6222-000049J’en ai un peu marre pour le moment, de la CNAV qui est actuellement dans mon collimateur (mais je j’ai pas de bazooka), qui vous raccroche au nez dès que vous demandez des explications-j’attends, bref, on reviendra aux papiers plus tard (car ce n’est pas terminé).

Après Truchon qui m’avait remerciée après 9 années de bons et loyaux services, et sur lequel je reviendrai, pour les nouveaux, j’avais eu la chance extrême de retrouver du travail au bout de 8 mois. A 50 ans, c’était un exploit…

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Quand on est issu d’une famille de chasseurs… (la vie n’est…)

fusil-copierCertains qui suivent, l’auront certainement remarqué : mais je fais souvent allusion au fait que j’aime les armes à feu et certaines armes blanches.

Bien évidemment tout ce qui est bombe, obus, canon, etc… armes lourdes de guerre, ne m’attire pas du tout. D’ailleurs en faire la collection serait très difficile (une autorisation spéciale pour détenir une bombe A chez soi, je ne vous raconte pas le parcours du combattant pour remplir les papiers…) Continuer la lecture de « Quand on est issu d’une famille de chasseurs… (la vie n’est…) »

Les réunions « bonne conscience »… (Pôle emploi : le retour) (2)

femme-dedaigneuseAlors que certaines pianotaient d’un air agacé sur leur bureau, en tripatouillant vaguement leurs CV ou en papotant avec les voisines, est arrivée la conseillère qui devait tenir la réunion, et un silence de mort s’est fait entendre dans la salle.

Jolie femme, bien foutue, bien habillée (les conseillères Pôle emploi le sont toujours) elle avait de quoi agacer légèrement s’il en était besoin, les 20 ménagères de plus de 50 ans avachies sur leurs chaises et dont elle allait devoir retenir l’attention pendant une matinée entière. Continuer la lecture de « Les réunions « bonne conscience »… (Pôle emploi : le retour) (2) »

Les réunions « bonne conscience »… (Pôle emploi : le retour) (1)

femme-dedaigneuseIl y a d’horribles périodes au cours desquelles mes journées sont assez mornes (exception faite de ma promenade chez les parents pour vérifier l’état de la table basse 🙂 et d’autres périodes où cela n’arrête pas.

Particulièrement le plus réjouissant qui soit : se débattre de gré ou de force (généralement de force) avec les administrations diverses. Continuer la lecture de « Les réunions « bonne conscience »… (Pôle emploi : le retour) (1) »

Mon changement de téléphone portable… (2)

PortableMe voici donc partie chez le boucher du secteur, avec Mrs Bibelot qui veut changer son téléphone maison qui merde depuis un an (et dont l’installation vous sera contée ultérieurement…)

Nous n’aurons pas trop de deux vendeurs…

Je trouve ma proie au rayon téléphonie et je lui confie ma mère, avant d’en trouver une perso (de proie) qui est un jeune homme tout content quand je lui déclare que je veux changer mon téléphone portable qui se décharge plus vite que l’éclair.

  • Il se frotte les mains
  • Je dégaine mon antiquité qui allait sur ses 5 ans en lui demandant l’équivalent si possible
  • Tête du vendeur qui se dirigeait vers le plus cher et le plus beau quand…
  • …Je lui précise que je veux le même ou quasi, car l’option cafetière/aspirateur/microndes et appareil photo ne m’intéresse pas parce que je veux un truc juste pour téléphoner.
  • Il cesse de se frotter les mains qui sont tout à coup moites.
  • Pas de bol, j’ai le choix entre celui à 89 euros et un à 29 euros (un N*okia) qu’il n’a plus en stock.
  • Comme il me montre l’engin, je lui demande si c’est un leurre ou bien le bon téléphone qu’il peut donc me vendre.
  • Son chef qui passait par là précise qu’on peut me vendre l’engin d’exposition…
  • Le vendeur, je le vois bien, mijote l’assassinat de son chef et va d’un pas trainant me chercher la boîte avec le chargeur, le mode d’emploi et le kit main libre.
  • Il me précise que non, il ne peut pas effectuer mon changement de carte sim, que je n’ai qu’à me démerder
  • Je craque pour un chargeur voiture en supplément, mais cela ne le déride pas…
  • Il me regarde partir avec haine, et je sens son regard me poignarder le dos, toute contente de mon portable à 29 euros…
  • Et nous voici reparties, ma mère avec son nouveau téléphone maison (deux postes, un pour la cuisine et l’autre pour le séjour) et moi avec mes cartouches, clefs USB, téléphone + chargeur.
  • Rentrée à la maison, je regarde le mode d’emploi.
  • Autant certains sont trop compliqués, autant celui là s’adresse à une personne qui s’y connait un minimum.
  • Donc, pas à moi…
  • J’ai deux cartes sim à insérer.
  • Machinalement je cherche la deuxième dans la boite (arrêtez de rire)
  • Ben non, il y a juste la batterie à insérer.
  • Comment ? Le mode d’emploi est muet sur ce sujet, cela doit être évident
  • Pourquoi deux cartes sim ?
  • Et où est celle de mon téléphone toujours en service ?
  • Le mode d’emploi du vieux téléphone n’est pas plus clair que celui du nouveau. Plus complet certes, mais mal traduit…
  • Je décide de faire appel à l’homme de l’art.
  • Qui, mode d’emploi à la main mais juste 30 secondes, trouve le PAC (Piège A Cons) : à savoir le bon endroit où insérer mon ancienne carte sim, qui n’est pas évident à trouver (je j’aurais pas trouvé).
  • J’ai récupéré mon crédit de communication, les chers gentils textos de mes chéries, mais pas mes contacts…
  • La deuxième carte sim est simplement celle d’un autre portable au cas où l’on aurait envie d’en avoir deux qui deviendraient donc du deux en un…
  • Cela peut se comprendre dans un cadre professionnel, donc je ne rouspète pas.

Rentrée chez moi, après avoir dûment chargé l’engin (qui tient plus d’une semaine, ça me change), je vais réussir à :

  • Enregistrer tous mes contacts que j’avais soigneusement notés sur une feuille de papier (c’est quoi mamy une feuille de papier ?)
  • A changer la sonnerie (du Litz à fond la caisse, j’aurais préféré du Chopin, mais bon, il ne faut pas pousser non plus, ce ne doit pas être le plus demandé…)
  • A me repérer TOTALEMENT dans mon nouveau portable.

J’ai donc un téléphone tout neuf et qui fonctionne impec. Le précédent étant un cadeau d’une de mes filles, et pouvant servir de secours est soigneusement rangé dans sa boîte d’origine avec son mode d’emploi, son chargeur, etc…

Car je le rappelle, les filles doivent faire noyer dans de la résine, avec mon corps rendu imputrescible, mon premier téléphone portable, avant de l’enterrer avec moi, dans un cimetière mérovingien (ICI).

Pour que la vie des archéologues du futur ne soit qu’un long calvaire…

Mon changement de téléphone portable… (1)

PortableJ’ai changé de téléphone portable. Cela vous fait une belle jambe et je vous rassure, moi cela ne me l’a pas faite plus belle alors, ne venez pas vous plaindre…

Mon premier téléphone portable m’avait été offert par Pulchérie pour mon anniversaire 2007, car elle ne voulait plus d’une mère « rétrograde » (en fait le mot « dinosaure » avait été prononcé ce soir là, il me semble bien… et la rescapée du Jurassique c’était moi…).

Il m’avait fallu un certain temps pour piger le mode d’emploi, genre éviter la fausse manip qui met la sonnerie sur « off » et le message d’accueil étant donc mes commentaires quand j’avais un bip concernant un nouveau message laissé par un appelant dont, et pour cause, je n’avais pas entendu l’appel…

Je ne sais pas comment j’avais fait mon compte, mais un jour les filles m’avaient appelée en me disant « faut que tu changes ton message d’accueil maman, c’est à mourir de rire, on t’entend rouspéter et papy dire « fais voir ».

Il m’a fallu 2 ans avant de me pencher sur le mode d’emploi pour enregistrer moi-même mes contacts, sans me tromper… Alors que mon neveu qui n’avait que 11 ans, faisait cela les yeux fermés…

Il m’a fallu 4 ans environ pour envoyer mon premier texto sans faute (vu qu’il m’a fallu 1 an pour trouver la touche « espace » donc je remplaçais par des points), manquant déclencher chez Delphine une crise cardiaque. Je n’ai jamais trouvé l’option « cafetière », et jamais pu non plus régler la sonnerie, l’appareil refusant de manière obstinée de tenir compte de mes désirs les plus fous, même si j’avais bien fait « valider ».

Là je n’étais pas responsable PERSONNE, pas même les pros de la carte sim et de tout le bataclan, n’ayant réussi à modifier la sonnerie qui hante encore mes nuits…

Car, le croirez vous, certains DOUTAIENT que je puisse être capable de modifier ma sonnerie sans faire de fausses manip… (suivez mon regard…)

Hélas, l’engin avait depuis pas mal de temps la fâcheuse manie de se décharger très rapidement. 3 minutes de conversation et il fallait le recharger. Je me déplaçais avec mon chargeur, et plus le temps passait, plus il était long d’ailleurs, à retrouver tous ses esprits.

Je me suis donc résolue, la mort dans l’âme, à aller chez Boucher, pour acheter :

  • Un nouveau portable le moins sophistiqué possible, et pas trop cher non plus, ce qui n’était pas gagné.
  • Et au passage, puisque j’étais obligée de me déplacer (tout le monde connait ma répulsion inexplicable pour tout ce qui ressemble de près ou de loin à une grande surface, et le shopping) des cartouches pour mon imprimante et deux clefs USB pour…

Je vous raconterai la suite la prochaine fois, faut que je mette les clefs USB dans mon sac pour les confier à ma soeur (l’arlésienne, celle qu’on ne voit jamais).

La vie…

Le dernier jour du séjour (3) (le retour de Maritza)

EndoraLes disputes ont continué après l’épisode de « la porte que je te claque pour te faire comprendre et que je me prends dans la tronche en retour ».

En septembre 2010 Maritza a pris sa décision : retourner en Suisse. Rentrer en Suisse. Partir mourir ailleurs… En laissant Trevor.

Elle doit avant tout vendre tout le superflu, car ce normalement dernier déménagement, va lui coûter cher, même si le déménageur est devenu un ami fidèle avec le temps (il l’a tout de même déménagée au moins 3 fois, entre la Suisse et l’Angleterre et vice versa)…

La voiture vaut encore de l’argent, elle la vend donc, et ne pourra plus aller voir Trevor avant son départ, en février 2011.

Ce dernier avait curieusement choisi un nursing home non accessible en bus ou train…

Elle lui rend donc une dernière visite, ce qui ne semble pas attrister ce rat d’anglais so british qu’elle a épousé deux fois. Quand elle le quitte (sans avoir pu claquer la porte), elle est folle de rage devant le peu de tristesse qu’il a manifesté quand elle lui a dit qu’elle venait pour la dernière fois, et lui a déclaré que si elle revenait « tout de même » ce serait pour lui coller une balle dans la tête.

Pas de bol, le révolver qu’elle avait, est dans le fond du lac de Genève (il faut suivre avec Maritza, je ne ferai pas un résumé de 36 pages…)

Mais en Suisse on peut toujours s’initier à l’arbalète (à défaut d’apprendre à plonger) nous déclare-t-elle. Là bas, c’est très bien vu, rapport à Guillaume Tell.

Et la veille (le samedi donc), elle a discuté avec des jeunes au sujet d’un quad. Ce serait bien pratique un quad pour elle qui n’a plus de voiture. Qu’elle achèterait en Suisse (forcément, après avoir fait des économies post déménagement…).

Une image se dessine de Maritza en quad, avec une arbalète dans le dos, dans le carquois qui va bien.

  • En quad je pourrais aller voir Trevor une dernière fois… (ah, il nous semblait bien aussi…)
  • Avec l’arbalète ?
  • Naturellement !
  • Tu prendras un kg de pommes… Tu lui diras que tu veux faire de la compote…
  • Excellente idée. Et au lieu de tirer dans la pomme sur sa tête (ce dont elle ne doute pas), je lui enverrai le carreau dans le troisième oeil (entre les deux yeux en gros)
  • Parfait !!!
  • Et je pourrais repartir en toute discrétion, parce que l’arbalète, c’est plus silencieux qu’un pistolet ou un fusil de chasse.

Le « en toute discrétion » nous a fait mourir de rire. Nous l’imaginions, franchissant la frontière, avec son quad, son arbalète, et l’oeil de la femme assassine…

  • Sans oublier de quoi faire une compote nous a-t-elle précisé…

Au retour bien évidemment, elle s’arrêterait chez mes parents, et nous imaginions la figure des gendarmes souvent stationnés sur la place de l’église, voyant passer Maritza, arbalète et cheveux au vent, contre laquelle aurait été lancé un mandat d’arrêt par Interpol (une fois de plus).

Je ne sais pas ce que cela donnera, mais au fond, prions pour que tout se passe bien, qu’elle retrouve la sérénité en Suisse et non pas uniquement l’attente de la fin car elle n’a que 70 ans.

Il lui faut mettre ENFIN une croix sur Trevor et nous avons compris car elle s’est plus dévoilée, que sa mort à lui, son « veuvage » lui permettrait enfin de se l’approprier définitivement jusqu’à la fin de sa vie, qu’elle n’aurait plus de questions à se poser.

Il faut qu’elle trouve le courage de ne plus aller voir Trevor et de ne surtout plus en prendre de nouvelles…

Surtout en quad.

Parce qu’avec une double prothèse de hanches, ce n’est pas le moyen de locomotion idéal…

Une chose reste tout à fait sûre : il n’y a qu’avec elle que l’on peut débiter un maximum de conneries en un minimum de temps (dixit Jean Poirotte qui faisait semblant de dormir sur le canapé, pour ne pas donner son avis), tout en étant mort de rire… Et bien sûr, nous en avons oublié la moitié…

J'ai du bol avec les spécialistes…

Visite_chez_le_m_decin_53272152Il y avait déjà eu la rhumato sadique et sa prise de sang que je n’ai jamais faite, nanananèreu… (ici). C’était rapport à une épaule merdique, on a les articulations que l’on mérite (et ça rime avec arthrite je vous signale, on m’admire, merci).

Là j’avais un problème qui trainait depuis un petit moment : une chute de cheveux anormale.

Nous pouvons tous perdre normalement jusqu’à 100 cheveux par jour sans problème paraît-il, c’est d’ailleurs à ses cheveux égarés chez ses victimes que le coupable se fait prendre dans « la clinique du docteur H » et dans plein de films. Moralité, pour réussir un crime, couvrez vous la tête avec un collant et mettez des vêtements neufs, dénué de tifs volages, en prenant une voiture de location qui contient les cheveux des autres que vous déposerez sans le vouloir chez votre victime. Aller louer une voiture avec la tête couverte d’un collant cela peut-être intéressant : vous me raconterez.

J’ai toujours beaucoup perdu mes cheveux sans m’alarmer après une première consultation il y a bien longtemps, et comme ils sont moyennement longs, cela fait tout de suite du volume. Mais là, 3 mois après être rentrée chez Trucmuche (relation de cause à effet ?), j’ai commencé à les perdre 2 à 3 fois plus que d’ordinaire. (Savoir en effet qu’un cheveu tombe 3 mois après sa vraie mort, pour être normalement remplacé par un nouveau).

Donc, pour faire faire des économies à la SS (LA SECU !) j’ai été obligée de prendre RV avec le Dr Acromion, afin qu’il me fasse une recommandation pour le dermato. C’est obligatoire et économique, je ne le répèterai jamais assez.

D’un autre côté, il en a profité pour me prendre la tension, normale pour la première fois depuis 2 ans, comme quoi l’important est de ne jamais désespérer (Midnight Express). Il a aussi examiné ma chevelure (tout de même), constaté qu’il n’y avait pas de pelade (qui se soigne sans dermato), ni trace de dépilation à un endroit ou un autre (la chute des cheveux chez les femmes peut se passer à des endroits stratégiques qui permettent généralement de faire un diagnostic à coup sûr), que j’avais les cheveux bien implantés serrés, mais très très très fins. Il a même tenté de tirer sur une mèche pour voir en s’excusant (c’est important) si cela tombait trop facilement.

Il m’a bien fait un mot de recommandation pour que je sois prise en charge par la SS (la quoi ?) et me voici en train de prendre RV avec son pote Olivier que je connais bien. Hors, cet Olivier de malheur, a les moyens de travailler maintenant à mi-temps, est s’est donc associé avec une jeune dermato.

Pas photo, je ne veux pas finir chauve : Olivier c’est juillet, sa collègue c’est le 14 avril, je prends RV avec elle.

J’ai vu débarquer une jeune femme autoritaire qui m’a montré le lieu de tortures d’un doigt avant d’aller engueuler la secrétaire, ce que j’apprécie toujours. Elle a regardé de travers le mot du Dr Acromion signalant qu’il n’y avait pas de traces de pelade.

Je pensais naïvement qu’elle allait vérifier par elle même. Que nenni. Elle m’a dit « il doit s’agir d’une carence en fer et d’une dermite seborrhéique ». N’ayant plus 20 ans et ne fermant plus ma gueule chez le médecin, je lui ai demandé gentiment si elle pensait vérifier par elle-même. Dans le cas contraire j’avais apporté un jeu de cartes : on pouvait faire un 421 pour savoir si elle avait raison ou non : je perdais elle avait raison, si je gagnais elle était obligée de m’examiner.

Elle m’a regardé d’un sale oeil (beaux yeux bleus mais sale regard) car le coup du jeu de cartes on n’avait jamais dû le lui faire.

Elle a donc été obligée la malheureuse, de regarder ma chevelure. J’ai retiré ma barrette, elle a allumé les sunlights des tropiques et a jeté un regard de 2 secondes, sans examiner tout mon cuir chevelu du tout.

« Ils sont très fins, c’est une carence en fer, et il doit y avoir une dermite seborrhéique ». Même pas elle a vérifié. Comme elle éteignait les sunlights, je lui ai signalé que j’avais 2 ou 3 petits kystes sur le front, bénins je le savais, mais qu’elle serait gentille de me retirer. Ce qu’elle a fait avec une tronçonneuse et l’air mauvais. Au prix de la consultation, autant l’amortir non ?

Et puis là, elle a rédigé son ordonnance. Un shampoing, une molécule indispensable aux cheveux, du fer.

ET une ordonnance pour une prise de sang.

Vous avez bien lu. Encore une sadique.

Bilan sanguin total (mais alors total) + le fer + dosages hormonaux + dépistage de la folie des cartes chez une pré-Alzeimer + bilan hépatique + bilan concernant les reins + recherche de je ne sais plus quels marqueurs, elle a oublié la syphilis, cela m’a contristée… D’un autre côté je me croyais dans Dr House, ça me faisait tout drôle. J’ai échappé à la ponction lombaire et à l’IRM de justesse.

Elle m’a remis la lettre pour Acromion, l’ordonnance pour la prise de sang et l’autre pour le reste (dont un shampoing remboursé par la SS, on rêve, car la molécule indispensable ne l’est pas), m’a demandé un chèque conséquent et devant ma demande, a réalisé qu’une feuille de maladie ce serait utile pour le remboursement à venir. Le tout a été torché en moins de 10 minutes.

Je devais revoir Acromion pour un frottis (ça y’est, c’est fait, et vous ?). Il a écarquillé les yeux devant l’ordonnance pour la prise de sang, son interne aussi. Et il a appelé son pote Olivier pour lui demander ce qu’il prescrivait dans mon cas. Juste le fer, et les hormones mâles (eh oui les filles, c’est affligeant, mais nous avons des hormones mâles qui à partir d’un certain âge peuvent nous nuire, ça ne nous étonne pas…)

Il a déchiré l’ordonnance d’un air rageur, m’en a refait une autre nettement plus soft relativement à mon budget et au déficit de la SS (la SECU !), à faire dans 4 mois uniquement, le temps de voir si le traitement donnait quelque chose.

Quant à la belle aux yeux bleus, elle n’est pas prête de me revoir. Je reverrai Olivier.

Dans 4 mois. Donc penser à prendre le RV dès le 1er mai. C’est férié, prévoir le 2 : c’est un samedi. Bref, prendre RV avec Olivier début mai pour le 15 août