Le portail automatique (et électronique)…

SourireJ’avais fait une vague allusion au portail automatique de mes parents lors de mon post sur les beautés du progrès (ici). Portail qui s’ouvre avec un bip. Pratique quand on part et quand on revient : pas la peine de descendre de voiture, d’ouvrir le portail, de re-descendre de voiture pour refermer le portail… Un truc achement bien. Permet en plus de filtrer les visiteurs via une sonnette et un interphone. Hyper top.

Qui tombe en panne il y a 3 ou 4 semaines.  Reste à ouvrir le portail à la main et à appeler l’électricien qui est parti en vacances, ce rat.

Donc on peut refermer le portail à la main, mais ça grippe un peu. Aquisition d’une grosse chaîne et d’un cadenas pour fermer le portail et grosses angoisses de Mrs Bibelot qui a pris l’habitude de se sentir en sécurité chez elle…

Mon frère suggère une panne de fusibles. Jean Poirotte ouvre un boîtier : point de fusibles. De l’électronique, c’est ça qui merde, c’est certain. Tout le monde sait que l’électronique ça se détraque un jour ou l’autre…

Dans la famille on est du genre têtu, (mais pas buté, je vous rassure). Jean Poirotte n’avait pas vu de fusibles à changer éventuellement, parce qu’il n’y en avait pas dans le boîtier qu’il avait ouvert.

Et voiloù les parents partis passer leur mois de septembre à la Grande Motte, les veinards. C’est mon frère et ma belle-soeur qui gardent chien et chat, et la maison. Et mon frère est têtu, comme son père. Il a décidé qu’il y avait des fusibles, il y a forcément des fusibles, il trouvera les fusibles, il changera les fusibles avant le retour de l’électricien en vacances (ce rat).

Dimanche 2 septembre, me voici me pointant : portail fermé. Eux ont décidé de le coincer, même si ça grippe et de mépriser le cadenas et la grosse chaîne apparement. Je sonne. Ma belle soeur (coraline bis) sort pour m’ouvrir et hop, voiloù le portail qui s’ouvre car elle vient d’actionner le bip. Fugitivement, je pense que l’électricien est rentré de vacances, qu’il s’est déplacé le samedi et qu’il est bien sympa ce gars…

Ben non. Mon frère a ouvert la bonne boîte (il y a des fusibles NDDD !) sur les deux s’occupant du portail, trouvé les fusibles dont l’un était visiblement fondu dans un coin, est allé en racheter des neufs, et youpee, le portail remarche (et il y a un fusible de rab, pour 2 euros la réparation, ça valait la peine de les chercher les fusibles).

Appel aux parents à la Grande Motte.

  • Oui c’est Coraline Bis, l’électricien est rentré de vacances, il a fait un devis à la louche, il y en a pour environ 400 euros de réparation

  • Consternation de Jean Poirotte : c’est quoi le problème ?

  • Un composant électronique qui a grillé… Compliqué… On fait quoi ?

  • Bah faut le réparer, donc on répare, on vous envoie un chèque dès lundi pour réparation le plus vite possible, 400 euros ça fait suer…

  • Ah, ne quitte pas je te passe ton fils.

  • Allô papa ? Tu me dois 2,50 euros pour les fusibles du portail que j’ai changés…

  • Quels fusibles ?

Là ce n’est pas chrétien du tout, mais on rigole doucement, parce qu’il est certain qu’à 800 km de là, Jean-Poirotte se torture l’esprit pour savoir où sont ces fichus fusibles qu’il a loupés. Il faut savoir qu’il est très bricoleur, mais pour ce qui est électricité, il n’est pas du tout à son top. La preuve.

Mrs Bibelot connaîtra-t-elle la vérité ? Lui a-t-il dit « le portail refonctionne à nouveau c’est à n’y rien comprendre ? » « il y avait bien des fusibles, changés ça a tout arrangé »… Mystère. Parce que sur le coup des fusibles, elle va rouspéter Mrs Bibelot qui avait acheté une méga chaîne et le cadenas qui va avec…

Enfants indignes de rire de nos parents et de leur portail électrique (une clef, il n’y a que ça de vrai…)

La vie n’est qu’un long calvaire…

Le voisin gruyère…

R_veil_55949019Il est extrêmement difficile dans un immeuble, de discerner d’où vient un bruit bien précis, sauf, dans mon immeuble, à l’époque où j’étais seule à avoir deux adolescentes en train de se hurler dessus en écoutant de la musique à fond la mort… (là j’étais repérée).

J’ai donc un voisin, que j’ai surnommé « Monsieur Gruyère ». Oui. Depuis 12 ans (déjà, comme le temps passe), que j’habite cet appartement, de manière régulière, quelqu’un attrape une perceuse, et ce dès le samedi à l’aube (9 heures) et perce tout le samedi.

Le bruit vient toujours du même secteur. A une époque avec les filles, nous avions trouvé une explication plausible à ces perçages répétés : cette personne avait l’intention de faire un décors original en creusant de multiples trous dans un de ses murs (voire tous ses murs) (le béton ç’est mieux, la perceuse s’entend nettement mieux), pour le faire ressembler à une tranche de gruyère et le peindre en jaune gruyère après… En effet cela durait depuis tellement longtemps qu’il avait eu le temps de poser 5 cuisines, de refaire 7 salles de bain, et environ 1000 étagères solidement amarées dans un mur (toujours en béton). D’où notre explication, seule plausible…

Cela a duré 10 ans (tout de même), un samedi sur deux (tout de même également), avec une interruption de 2 années. Je pensais donc que les murs/gruyères était achevés et que nous aurions enfin la paix, ou que le voisin avait été assassiné par sa femme avec la perceuse…

Mais l’un de mes derniers jours de congés, le vendredi (et qui dit congés dit grasse matinée obligée), me voici réveillée à 9 heures pétantes par un bruit horririfiant. Un marteau piqueur dans mon salon ? Je m’insurge ! et je me lève aussi vite que possible pour aller signaler à l’ouvrier que ce n’est pas là qu’il faut qu’il marteau-pique…

Personne dans mon salon, sauf Diabolos qui se dirige en rampant vers son abri de prédilection (en cas de tremblement de terre, j’irais dans ce coin là, l’instinct des animaux est très sûr). Le bruit est horrible, pire qu’un nouveau né qui braille (et dieu sait que…)… Il vient du même secteur que la perceuse destinée à faire d’un mur une tranche de fromage à trous. Mais là je suis formelle, ce n’est pas une perceuse, c’est pire…

Vers 11 H 30, lassée par ce bruit maudit, je fuis chez mes parents y trouver le calme. Je tombe vachement bien, les deux voisins tondent et le troisième joue du taille haie… Rien à voir avec l’impression d’avoir un marteau piqueur dans son salon, mais, le calme de la campagne est souvent un leurre. En partant (ignorant ce qui m’attend à la campagne) je vois une lettre d’information dans le hall…

« Chers voisins, je suis dans l’obligation d’abattre une cloison indûment montée par mon locataire. Je vais donc faire un peu de bruit ce vendredi, et certainement un peu samedi. Je vous prie de bien vouloir m’excuser de ce dérangement dont je me serais bien passé. Je ne débuterai qu’à partir de 9 H, et cesserait toute activité à 18 heures… »

Comme j’allais chercher Copine, je suis rentrée après 18 heures. Le samedi matin, nouveau bruit diabolique, inconnu à 9 heures. Ce n’est pas mon frère qui fait de la pâte à crèpes avec sa perceuse, ni un marteau piqueur, mais cela empêche de dormir, et Diabolos retourne se mettre à l’abri. Jean-Poirotte a trouvé : une disqueuse, un machin à poncer, bref un truc qui fait du bruit… La veille c’était découpeuse ou autre engin de malheur… (je persiste avec le marteau piqueur)

En rentrant en fin d’après midi samedi, petit mot « Travaux terminés, merci de votre compréhension à tous »… OUF !

Je ne sais pas qui a pris la peine de mettre ces mots d’excuses (à relever), je me demande donc si jadis, ce n’était pas le locataire de ce malheureux qui avait décidé de transformer ses murs en gruyère, tout en montant une cloison sans l’autorisation de son propriétaire pour avoir une tranche de fromage supplémentaire.

Si c’est le cas, j’espère que les rebouchages de trous seront silencieux…

Phrases fatales ou pieux mensonges…

SourireLa liste est non exhaustive, je compte sur votre bonne volonté, car la vie est un long calvaire pour tout le monde…

  • Tu te fais des idées, j’adore ta mère (nous) (en fait je la passerais bien à la tronçonneuse, puis dans la chaudière, mais je pense que tu ne m’aideras pas, tu n’es qu’un rat)

  • Tu te fais des idées, ma mère t’adore (lui) (vous m’emmerdez toutes les deux)

  • Ce vert pomme vous va à ravir (la vendeuse payée pour mentir) (en fait la rose vous irait nettement mieux, mais la vert pomme je ne suis pas prête de la refourguer, et j’ai bien senti que sur ce coup là que vous vous prenez pour Scarlett O’Hara)

  • Tu fais un peu (endive)… Ce vert pomme te va très bien (l’homme sentant le traquenard devant notre demande d’avis : on est moche en vert pomme mais on aimerait bien qu’il nous assure du contraire)

  • Non non, ce sera très rapide et d’un coût tout à fait acceptable (acceptable pour lui, le dentiste, ce rat également qui propose n’importe quoi d’ailleurs (là on peut fuir et faire faire un devis ailleurs))

  • Nous avons pris en compte votre demande et allons la traiter dans les meilleurs délais (le fisc, le gan, la sécu, un ex…) (attendre moins de 6 mois avant de s’incruster…)

  • Ce n’est pas la chasse d’eau qu’il faut changer, mais le bloc WC tout entier (un plombier aussi menteur qu’un dentiste)

  • Maman, j’ai un petit service à te demander (jamais petit le service…)

  • Faut que je vous parle 5 minutes (Truchon à notre retour de vacances au cours desquelles il a à nouveau tout réorganisé en nous réservant une place près de la porte de sortie…)

  • Votre voiture est totalement foutue, j’ai peur de vous laisser repartir avec (un garagiste qui a une occasion super à refourguer, mais acheter donc, l’occasion ailleurs)

  • Ces fleurs sont réellement fraîches, vous n’y connaissez rien et c’est tout, c’est leur aspect naturel (le fleuriste nous refilant des fleurs qui font déjà la tête)

  • Vous allez juste tousser un coup et vous ne sentirez rien (le gynéco qui retire le stérilet incrusté dans un fibrome)

  • Poussez madame et c’est terminé dans 1 minute 60… J’ai dit « poussez », pas « tousser » (pousse donc toi même sale mâle, qu’est-ce que tu crois que je fais, je suis violette…)

  • Vous sentirez à peine un picotement (une ponction lombaire, je te crois l’interne qui tremble à l’idée de me la faire)

  • Ce vin est un nectar divin, vous m’en direz des nouvelles (il en aura des nouvelles…)

A vous…

Vous l’avez revu(e) ? Dommage…

Coeur_rogn__LS015908J’ai entendu et lu ça et là que nous serions nombreux à avoir au fond du coeur comme une blessure qui ne veut pas guérir.

Le premier amour… Ou un loupé quelque part.

Je n’ai pas échappé à la règle. Avec lui il ne s’est jamais rien passé, du coup j’ai fantasmé le personnage, rencontré quand j’avais 14 ans, qui m’a attaqué le palpitant au marteau piqueur jusqu’à notre bac réussi, du coup je n’avais plus grande chance de le rencontrer…

La vie passe avec ses revers. A chaque revers amoureux, je pensais à lui. Certaine qu’avec lui tout aurait bien été, que je n’en serais pas à mordre mon oreiller de désespoir et que nous attendrions la retraite sereinement main dans la main (curieusement avec lui j’avais toujours Pulchérie et Delphine, mais ne nous arrêtons pas sur cette invraisemblance chromosomique…)

Le temps passe vraiment. 30 années pour le moins. Et sur qui je tombe il y a 2 mois ? Sa mère. Elle me connaissait bien dans la mesure où j’étais une copine de sa fille et que c’est comme cela que j’avais rencontré l’élu… La voilà qui s’approche de moi pour m’embrasser affectueusement, ce qu’elle n’avait jamais fait de sa vie. Et moi les idées tourneboulant un peu. 30 ans, c’est vite passé finalement…

  • Ah ma petite Coraline, tu n’as pas changé (c’est gentil mais en 30 ans sûrement que si…) et blabla. Nous parlons souvent de toi avec Bertrand (son mari) et blabla, nous avons espéré longtemps que tu serais notre petite bru (et moi donc… d’ailleurs j’y songeais il y a peu…) et blabla…

  • Si tu savais ce que nous sommes contents finalement que tu aies échappé à cela (à quoi ?). Il nous en a fait voir et blabla…  C’est un infidèle chronique, il va d’une femme à l’autre, Il en est à son 4ème mariage, son 5ème enfant à 51 ans, tu te rends compte (mais de qui parle-t-elle ?) et blabla…

  • On peut dire que de nos 5 enfants, Olivier est celui qui nous en a le plus fait voir… Et toi ? J’ai vu ta mère dernièrement, le monde est petit depuis quelques temps, il paraît que cela n’a pas été rose tous les jours pour toi ? Tu as échappé au pire, crois-moi, et je parle ainsi  de mon fils le coeur serré… Et blablabla…

Je la quitte un peu secouée par toutes ces révélations. Le monde est décidément vraiment petit, le surlendemain, clac, je tombe sur la soeur, l’amie perdue de vue depuis le bac… 30 ans à se raconter devant la banque à passer pour des braqueuses en puissance. Là voici qui me parle de son frère pour m’en dire pis que pendre, comme sa mère… Elle doit se tromper elle aussi… C’était l’homme idéal qui n’a pas su voir en moi la femme idéale et que je regretterai toute ma vie, qui me regrettera toute sa vie…

  • « Tiens justement, le voici », me précise-t-elle au bout d’un moment. « Il buvait un coup en faisant son tiercé »

  • Je scrute les alentours, le coeur un peu dans les godasses. Mais je scrute inutilement. Il est là, c’est juste que je ne l’ai pas reconnu du tout.

  • « Bonjour Coraline, tu n’as pas changé » (lui aussi ?! dois-je comprendre que j’ai l’air aussi tarte qu’à 18 ans ? ou que je fais vachement jeune, ce que mon miroir ne me dit pas ?) Et le voici qui me fait la bise pour la première fois de sa vie et de la mienne. Je me serais damnée pour cela il y a… Il y a…

  • C’est donc lui, faisant « vieux beau » à 51 ans seulement, ayant trop abusé des UV, qui prend une pose avantageuse en me lorgnant d’un air intéressé (30 ans de retard mon pauvre vieux),  c’est pas possible, maman au secours ! J’ai beau le regarder, il ne me « parle » pas. Je ne le reconnais pas. Je balbutie un « toi non plus » (tu n’as pas changé) hypocrite avant de filer comme une voleuse… Je l’aurais croisé dans la rue, sans présentations, je serais passée à côté… J’ai peur de lui avoir refilé au hasard le premier n° de portable qui me passait par la tête (pas le mien forcément j’ai du mal à m’en souvenir, les filles pardonnez-moi si c’est tombé sur vous, interdiction de donner le bon numéro…)

  • Exit le « heureux de t’avoir retrouvée mon amour » « … » « Je t’ai cherchée en vain mon amour… » « … » « c’était toi ma vie mon amour » « … » (oui, ne rien répondre dans ces moments là, plutôt que « moi aussi mon amouuuur… »)

Moi mariée depuis 30 ans avec ça ? Non mais vous rigolez ? Dommage de ne pas l’avoir revu plus tôt. Son frère m’avait parlé de lui il y a une quinzaine d’années en me disant « tu ne le reconnaitrais pas… » Dommage je ne l’avais pas écouté. Ce devait être l’époque où il se faisait faire des brushings (j’en avais vaguement entendu parler, mais je n’avais pas voulu y croire, quand on est con, on est con…)

Je me serais épargné 15 ans de plus à imaginer quelle vie idyllique j’aurais passé à ses côtés…

Et vous, vous l’avez revu(e) ce regret lancinant planté dans votre pauvre petit coeur d’artichaut ? Non ? C’est dommage…. Ca guérit de tout… (sauf des impôts, mais rien ne guérit des impôts…)

Sauf que… J’aurais eu une belle doche sympa et… Coraline aux pieds et tu vas te coucher plus vite que ça !!!! (mais non sinon, rien de tel que de le/la revoir pour guérir enfin…)

La vie n’est qu’un long calvaire…

Ce connard de crétin d'oiseau

M_sange_GA10426J’adore les oiseaux. Je tiens cet amour de mon grand père (cliquez ici) qui voulait connaître tous les oiseaux du monde avant de mourir. Il s’est contenté de la France, car les oiseaux sont bien trop nombreux pour tous les connaître et les voir un jour…

Il a refilé l’amour des oiseaux à Jean Poirotte qui s’y connaît forcément plutôt pas mal, au fils de ma dernière soeur également. Et aussi à moi, parce qu’il m’emmenait parfois, pendant les vacances, aller épier les oiseaux du voisinage. Il m’avait même acheté des jumelles (qu’une des filles m’a chourrées) (on se demande laquelle et pourquoi faiire.. Sauf que je n’ai plus mes jumellles). Je reste nulle néanmoins sur la différence entre le rouge gorge et le bouvreuil et honte à moi à le faire se retourner dans sa tombe au lieu de dormir tranquille mon grand père chéri…

Cette mésange est adorable à souhait non ?. Mrs Bibelot et Jean Poirotte nourrissent les oiseaux l’hiver (là c’est terminé, il faut qu’ils fassent leur travail d’insectivores ou autre) et nous en voyons donc beaucoup venir picorer le nécessaire sous leurs fenêtres.

Donc je précise : j’adore les oiseaux. Sauf UN et je ne sais pas ce que c’est.

Nous avons donc deux heures d’avance sur le soleil (j’ai dit ce que j’en pensais ici).

Les oiseaux pas. Eux ils sont à l’heure solaire et rien à foutre de l’Europe ces rats ces intelligents logiques. Et derrière chez moi, donc du côté de ma chambre, y’a un petit bois lonlère et tralala et donc des millions d’oiseaux (au moins). Ces bestioles se réveillent avant le lever du soleil et se mettent à chanter pour saluer le soleil qui VA se lever. Ne manquent que les coeurs égyptien d’avant JC pour faire de même…  Je vais peiner ceux qui habitent aux abords d’une autoroute, du périf ou d’un chemin de fer, mais je peux affirmer que des millions d’oiseaux qui se mettent à chanter sur le coup de 4 H, 4 H 30, ça fait un raffut PAS POSSIBLE. Qui se calme dès que le soleil se lève, à savoir quand il faut se lever parce que le radio réveil corniflute des informations à la con (priez mes frères ! Amen !) (j’ai aussi la RN 10 et le chemin de fer quand le vent est mal tourné, certains jours j’ai la totale) parce qu’il est 7 heures, que les oiseaux sont contents que le soleil se soit levé une fois de plus et que du coup ils vont se rendormir un coup…

SI SI je persiste et signe au sujet de l’oiseau chantant à l’aube : un RAFFUT PAS POSSIBLE… Je me lève vacillante à 4 H 30 pour fermer ma fenêtre. C’est bruyant, une horreur, mais, il y a des mélanges de gazouillis (t’en foutrais moi des gazouillis) qui restent néanmoins écoutables pour peu que l’on attende de se rendormir au moment où le réveil glapit (Alléluia !).

Sauf que cette année j’ai un nouveau venu, outre les pics qui font mitraillette dès 5 heures (mais comment peuvent-ils aller aussi vite ?) et la chouette qui se réveille à 23 H 45 pétantes (heure d’été ou d’hiver elle s’en fiche bien pas mal, elle est à l’heure)…

Je l’appelle le « CUI ». C’est lui le connard de crétin d’oiseau…

Il ne sait dire que ça : CUI CUI CUI CUI CUI CUI CUI CUI CUI… Je me demande quand il se nourrit, car quand je rentre le soir, il est toujours là : CUI, CUI, CUI, CUI, CUIT (bah s’il est cuit mange-le ton rôti, pauvre con…) (ça me rend aimable comme pas possible…)

Jean Poirotte a la solution : ils sont plusieurs et ils chantent tous sur le même ton (les « CUI » sont vicieux de nature). Il le sait, il a un CUI aussi derrière chez lui. Donc fatalement plusieurs, parce qu’un oiseau ça ne chante pas de 5 heures du matin à 22 H : forcément ça se nourrit et ça bouffe beaucoup. L’expression « appétit d’oiseau » est totalement injustifiée, certains peuvent manger jusqu’à 3 fois leur poid par jour (et je ne mens même pas…).

Arrivée chez mes parents un beau dimanche, exténuée par le « CUI » qui me poursuivait depuis le petit matin. Et c’est comme la goutte d’eau du robinet qui fuit : quand on l’a entendue, on n’entend plus que ça…

Jean Poirotte me rassure : c’est dimanche, reste décontractée ma chérie, je te fais un Martini Gin (trois ce serait bien car le « CUI » m’a eue jusqu’à l’os). Soudain il se fige.

CUI CUI CUI CUI CUI CUI CUI… ETC… CET OISEAU NE SE LASSE PAS !

« Ah c’est ça dont tu me parle ? Je ne sais pas ce que c’est, mais il est très chiant !!!! » (en apparté « ta mère ne l’entend pas, elle commence à avoir des problèmes avec les sons aigüs (la veinarde)) « il n’arrête pas de tout l’après midi et jusqu’au soir tard »…

Oui, lui il a un début de colonie de CUI ! (vu que ça ne débute que l’après midi), moi j’ai l’intégrale du « CUI » derrière chez moi arrière grand mère comprise… Du coup ça CUI du matin (4H 30) au soir (jusqu’à 22 H) : vivement l’hiver, là ça nous fout la paix en cherchant de la chaleur (pauvres petites bêtes…)

Je hais cet oiseau et sa famille, sa manipule, sa cohorte, sa centurie, sa légion… Peuvent pas bouffer tous ensemble pour nous foutre la paix pendant un moment ? (surtout le matin, le soir ils m’indiffèrent un peu, sauf qu’ils me crispent en me faisant penser au lendemain matin où il vont m’énerver et me donner envie de tirer à la mitrailleuse dans le petit bois lonlère et tra la la…)

La vie n’est qu’un long calvaire… Je ne le répèterai jamais assez

Entendu ça et là…

Entendu__a_et_l__57417054J’ai bien fait de faire arrêt Rampion en rentrant du boulot, pour trouver une ampoule de rechange pour mon hallogène qui m’a lâchement laissé tomber hier (ils n’en avaient pas, d’ampoule, le contraire eut été surprenant, ils n’ont jamais ce que je cherche et toujours ce dont je n’ai pas besoin, c’est une malédiction).

Deux jeunes filles d’environ 15 ans. L’une d’elle super coiffée pour faire les poussières, pas à dire. Elle expliquait à sa copine qu’elle avait le porte monnaie archi plein la veille (quelle chance).

« Trop de pièces, alors j’en ai eu marre ! je les ai toutes prites, toutes prites tu m’entends ? Je les ai toutes comptées et bien j’en avais au moins pour 10 euros ! la pharmacienne a été ravite d’avoir de la monnaie » (persiste et signe)

On ne rigole pas, on passe son chemin, moi je recherche une ampoule de rechange pour mon hallogène mais les autres les ont toutes prites c’est honteux.

Il y avait déjà eu en son temps :

  • Les tomates sont pourrites, j’en ai pas pris (la mère de la jeune fille peut-être)

  • C’est l’anarchie dans ce local poubelles, une véritable narchie et je sais de quoi je parle (une concierge de mauvaise humeur)

  • Ah ils ont eu une fille, ils doivent être contents, eux qui z’en voulaient une (avant l’invention de l’échographie)

  • A la tombée de la nuit on y verra plus clair (un journaliste parlant d’évènements au moyen orient, passé à la postérité bien avant que je ne le cite, mais je l’adoooore celle-là !)

  • Cette peinture est criarde de vérité (un admirateur de Léonard à Londres)

  • Je ne comprends pas ce que vous me disez (un ancien patron à moi, et oui, il a réussi)

  • C’était d’un blanc écarlate (ça c’est de moi, j’avais 8 ans, et je pensais que le terme écarlate que je venais de découvrir signifiait « éclatant »)

  • On a fait installer un appareil pour démoraliser l’eau qui était trop calcaire…

Et vous, vos meilleures, dites ou entendutes ?

A la recherche de l'acide borique…

La_chaussure_infernale_57210724On m’avait refilé un super tuyau pour les chaussures, qui s’appelait « acide borique« . (shalima mon éternelle reconnaissance).

Restait à trouver la chose et là les choses se sont gâtées rapidement. Car j’étais déterminée à trouver de l’acide borique, et quand je suis déterminée à quelque chose, je peux faire l’armée du Reich qui marche sur Berlin (quand on est déterminé on peut faire n’importe quoi d’abord….)

Première pharmacie dans mon bourg (il y en a deux). Je n’y vais jamais car le pharmacien (oui c’est bien lui) sort du troquet ou s’apprête à y retourner quand il nous reçoit, donc on dérange. J’avais besoin d’acheter des croquettes pour Diabolos chez le gentil petit arabe d’à côté, donc je suis venue lui demander de l’acide borique. Ben il n’en avait pas. Il en reçoit des sacs de 50 kg qui sont vite périmés (à l’écouter) (en fait je pense qu’il ne savait même pas de quoi je pouvais bien lui parlotter)… Je lui ai demandé du périmé avec réduction, il n’a pas voulu me le vendre (« qu’elle foute le camp cette conne, j’ai un coup à aller boire »).

Le lendemain soir (obsession, obsession) me voilou à l’autre pharmacie. Je l’aime bien celle là… Sauf que la préparatrice à qui je demande de l’acide borique se fige. Elle a bien de tous les acides, mais de l’acide borique point… Elle peut me fournir éventuellement en acide nitrique, chlorhydrique, ou en soude caustique ou bicarbonate de soude j’imagine, mais pour l’acide borique… Elle me regarde d’un drôle d’air, j’ai l’impression de faire partie d’un commando terroriste, en étant celle qui touille les mélanges et à qui il manque un ingrédient…

Je vous le dis : il doit être plus facile de fabriquer de la nitro-glycérine (quoi que ce soit très dangereux de faire cela soi-même dans sa cuisine, même si c’est possible, parce que la chose est hautement instable, c’est la raison pour laquelle Nobel l’a solidifiée, on l’admire), que de désodoriser efficacement des chaussures. Car les ingrédients pour la nitro, on les trouve partout (non non, je ne me souviens pas des proportions, Bader, sort de mon corps illico, les terroristes foutez le camp…) (c’est dingue ce qu’on nous apprenait en chimie d’ailleurs…)

« C’est pour quoi ? » « Pour les chaussures… » Ah, mais ce n’est pas un souci, j’ai ce qu’il vous faut ». Tu parles Maurice Albert, j’ai déja testé…

Je me dis qu’à la droguerie du coin je vais trouver. Mme POPO est super. Vous rentrez chez elle, c’est un bordel pas possible et elle vous trouve en 3 minutes ce qu’il vous manque. En plus depuis 30 ans elle ne change pas, c’est merveilleux, j’ai toujours 18 ans. Une courroie pour la machine à laver truc ? Elle l’a. Elle la trouve en plus, ou du morphanganiate de sodium pour tuer les guêpes (ne cherchez pas, ça n’existe pas). Mais d’acide borique elle n’a point. On sent qu’elle va enquêter mais si elle n’en a pas j’ai peur…

Je renonce (voui, moi) et je m’en vas deux ou trois jours après acheter de l’anti migraine dans une autre pharmacie (à Rauchan)… Au hasard et fataliste, je pose la question : « avez-vous de l’acide borique » « mais bien sûr madame, il vous en faut combien de sachets ? »

Je l’avais mon acide borique, vendu à un prix prohibitif (sur le coup j’ai trouvé, mais on n’use pas la chose énormément non plus)…Mais ça marche…. Maintenant mes pompes sentent l’acide borique (soit rien)…

J’atteste ici que l’acide borique ça marche vraiment. Faut assumer aussi de marcher avec les pieds poudrés. J’ai testé de laisser un peu de la poudre dans les chaussures…. La sensation n’est pas super au départ, mais la transpiration est bloquée réellement (ce qui semble curieux), et tout se passe bien.

Et finalement l’acide borique n’est pas si cher, comparé aux produits coûteux qui nous sont vendus et qui ne marchent pas…

La vie n’est pas toujours qu’un long calvaire…

Mon radio réveil…

R_veil_55949019Mon radio réveil a très exactement eu un quart de siècle en décembre dernier. Il a l’âge de Pulchérie. Albert me l’avait offert cet innocent pour que je n’oublie pas de nourrir la petite. Quand on sait la force avec laquelle elle braillait, pas besoin de réveil du tout, on ne risquait pas de l’oublier.

Cet instrument est devenu capricieux. Depuis 2 ans il change de station tout seul, comme ça, sans me demander mon avis. Un beau jour j’ai été réveillée par un truc super sur les cours de la bourse… Pour se rendormir rien de tel… Ca ne pouvait pas durer, j’ai réussi péniblement à re-régler une radio classique (surtout pas France culture, la culture du chou en Finlande me rendort aussi sec que les cours de la bourse).

J’ai tout testé : l’antenne en plastique et autre (je ne veux pas savoir quoi) là ou là (en fait il faudrait que je la tienne approximativement à bout de bras au milieu de la chambre, c’est pratique pour dormir, et le radio réveil n’est plus d’aucune utilité). A une certaine époque l’engin ne fonctionnait que l’antenne enroulée autour de la tête de lit. Et puis crac un beau jour, RTL, Europe 1 ou autre classique ne fonctionnaient plus qu’avec un terrifiant bruit de fond (ils descendent de la montagne à cheval, ils sont un bon million et ils chantent tous une chanson différente). Su-per, quand on a le réveil glauque comme moi…

J’ai testé toutes les positions possibles et immaginables pour l’antenne (bande de vicieux). Un beau soir, elle était bien placée à l’étage supérieur de mes étagères et je captais hyper bien un match de foot donc j’avais bien capté une bonne chaîne, j’ai fixé l’antenne avec du scotch vu la manière dont il fallait la disposer. Ca marchait hyper bien, pas de bruit de fond, impec.

  • Des chants grégoriens. Je déteste autant que le hard rock et c’est inhabituel sur une radio, mais bon, passons

  • « Il est 7 heures »

  • « La météo du jour… Il va pleuvoir du matin jusqu’au soir et la température ne dépassera pas 18° sur Paris » La météo qui se concentre sur Paris, c’est tout de même rare.

  • « La personnalité du jour : le père Joseph qui nous revient des Carpathes » Interview intéressant, mais j’ouvre vraiment un oeil avec 10 minutes d’avance sur la normale (mon radio réveil est programmé sur 7 H 15 et avance de 15 minutes, cela a toujours été comme ça, ne me demandez pas pourquoi je ne le mets pas à l’heure pour le faire sonner à 7 heures)

  • « Et maintenant les demandes de prières du jour »

  • « Seigneur, assistez ma tante Solange qui a 105 ans et plus la force de vous prier mon Dieu » « aidez là à retrouver la foi »

  • « Je m’appelle Scholastique et je suis au chômage depuis 5 ans, mon dieu, aidez-moi à retrouver du travail »

  • « … »

  • « Et maintenant prions mes frères pour toutes ces personnes citées » « Notre père qui êtes aux cieux… »

Je ne me suis jamais levée aussi vite, sans attendre encore 5 petites minutes Monsieur le Bourreau (si je coupe le radio réveil je me rendors aussi sec). Si les filles étaient encore à la maison je pourrais les accuser mais non… Je raconte l’anecdote au boulot et mes 2 collègues se marrent. « T’es tombée sur radio Notre Dame » pronostique Dame Vénézia qui en sait des choses… Le match de foot de la veille (il n’y en avait pas d’officiel retransmis ailleurs) devait être un match entre prêtres et évèques, on ne voyait que ça… On a bien rigolé sauf que…

Sauf que mon radio réveil refuse les grandes ondes, les petites ondes (sauf avec brouillage genre « radio Londres ») et ne capte plus que la FM, et uniquement cette radio là sur la FM.

Donc je me lève avec 10 minutes d’avance dès que s’annoncent les prières à faire… (ça me mine le moral…)

D’un autre côté je cavale moins le matin, mais si cette chaîne là me lâche, j’ai grand peur de ne retrouver que les cours de la bourse.

Changer de radio réveil ? C’est comme si Pulchérie n’était pas née un 18 décembre en 1981. C’est à cause de cette chipie que je me farcie radio Notre Dame tous les matins… Jusqu’où va l’amour maternel ? Quand je regarde ce radio réveil dans la nuit, je pense à la première fois où je l’ai vu et où ma fille trônait à coté de mon lit dans son petit lit (dès fois qu’on la loupe quand elle se mettrait à brailler…)

Priez pour moi mes frères ! et alléluïa ! (je ne veux blesser personne mais l’église ce n’est pas mon truc du tout)

D’un autre côté si vous faites partie des personnes que mon mail ne blessera pas (chacun ses croyances, et je les respecte pour peu que l’on respecte les miennes), essayez de capter cette radio…

Et ne venez pas me dire comme mes collègues incroyants que mon radio réveil est mort et que si je ne capte que cette radio là, c’est parce qu’elle vient direct du ciel…

La vie n’est qu’un long calvaire…

La vérité(vient d'ailleurs forcément)…

SourireL’heure de la vérité a sonné…

  • J’ai été promeneuse à cheval en Camargue parce que j’étais tombée bêtement amoureuse d’un camarguais. Savoir que je me levais à l’aube pour nourrir les petites bêtes, accompagnais à longueur de journée des touristes ravis de découvrir la Camargue et ses moustiques, me couchais très tard après avoir nourrit les petites bêtes. Histoire d’amour qui m’a fait perdre 9 kg en 9 mois…

  • Et bien oui, j’ai laissé tomber un boulot pour partir en Camargue travailler dans une promenade à cheval. J’avais 19 ans, j’étais très con, car j’avais cru cet homme marié qui devait divorcer de sa femme. Et la vie que j’ai menée là-bas m’a fait perdre 9 kg en 9 mois. J’ai pris la décision soudaine de rentrer chez papa/maman quand j’ai compris qu’il ne divorcerait jamais… (cela ne m’a pas servi de leçon, j’ai fait plein de conneries parce que j’étais amoureuse…)

  • J’ai été secrétaire d’une gynéco homosexuelle (je l’ai sû trop tard), qui m’a virée quand elle a sû que j’allais épouser Albert (un homme quoi). Là j’ai regretté d’avoir quitté mon secrétariat médical à la radiologie d’un hôpital que je n’aurais jamais dû quitter sous prétexte qu’on était mieux payés à l’époque dans le privé. J’y serais encore sans ce prétexte maintenant faux, sans me demander de quoi demain sera fait (à part de malades venus se faire radiographier et échographié et scanner à l’occasion)

  • En fait j’ai été secrétaire dans une société s’occupant de tournage de téléfilms et feuilletons. J’y étais bien implantée, quand j’ai découvert accidentellement que ma chef fréquentait une copine à moi homosexuelle. Quand elle a sû que je connaissais cette fille qui clamait haut et fort ce qu’elle était (depuis le lycée)  (j’étais allée la voir et l’autre était chez elle), elle a eu sans doute peur que je n’en parle dans la boite où elle se donnait un mal fou pour faire croire qu’elle avait un mec. Mon CDD se terminait et n’a pas été reconduit (comme ça se fait dans le spectacle)

  • J’ai eu raison d’un jésuite (avec l’aide d’Albert au départ) après 3 heures de discussion acharnée pour savoir si le christ était le fils de dieu ou non. Il a finit par dire qu’il n’était pas certain… J’étais ravie, sauf qu’en fait je ne lui avais pas fait perdre la foi, il se foutait de ma gueule autant que moi de la sienne. Pas honteux pour un jésuite ? il se devait de me faire changer d’avis.

  • En fait j’ai eu une discussion très intéressante avec un Jésuite sur la chasse aux sorcières et l’inquisition contre laquelle les jésuites se sont très souvent élevés (ben voui, ils ont aussi des qualités). Il ne m’a pas donné la foi mais n’a pas essayé… Cette discussion a été super car il a été ravi que malgré mon manque de foi, je reconnaisse aux jésuites un quelque chose que je ne reconnais à aucun autre ordre… Nous avons été en tous cas OK pour vilipender les Dominicains… Et nous avons trinqué !!!! Et la discussion a été vraiment super : un jésuite ça sait de quoi il parle… Beau gosse en plus. Dommage…

  • Au cours d’une période de chômage, je me suis lancée dans le « métier » « écrivain public » (en tapant également au passage des thèses toutes admirables et passionnantes, surtout une sur un haricot mexicain qui intéresse beaucoup les chercheurs), pour découvrir très rapidement que cela ne payait pas parce qu’on profitait de la misère des autres (et je ne pouvais pas exploiter mon prochain, honte à moi, même si les lettres aux impôts étaient ce que je préférais rédiger, ainsi que les lettres de rupture). Finalement entre le temps que j’y passais, le prix de la cartouche du vieux mac, j’ai renoncé (les thèses par contre c’était pas trop mal payé mais toujours très mal écrit).

  • J’ai travaillé « à la page » pour un scénariste et son fils qui écrivait une thèse sur un haricot mexicain, mais je n’ai jamais été écrivain public. J’ai dit sur mon blog que j’aurais aimé le faire si cela payait bien… Je me sens plutôt douée pour cela. Sinon j’ai fait un jour la trame d’une lettre de rupture pour une copine, ça s’arrête là…

  • J’ai l’intégrale des Beatles et des Moody blues chez moi, en vinyl et CD

  • J’ai l’intégrale des Moody blues en CD et quelques vinyls à eux qui doivent valoir un peu d’argent maintenant… Pour ceux qui ne connaissent pas les Moody Blues c’est dommage parce que tout le monde connaît « night in wight satin », sans le savoir…

  • Je fais toujours pipi dans mon bain. C’est mon pipi et c’est mon bain, et je n’oblige personne, mais dès que je mets un pied dans l’eau je ne peux pas faire autrement que de faire pipi, même si c’est 3 gouttes… J’ai beau prendre les pires précautions, c’est l’horreur…

  • Ca peut m’arriver accidentellement, mais non. Même à la piscine je sors de l’eau pour aller aux toilettes…

  • J’ai toujours 2 bouteilles de mousseux au frais au caz-ou… avec de la liqueur de cassis pour faire kir princier…

  • J’ai un frigo qui a tendance à faire la gueule, et une petite fête ça se prépare…

Finalement, je vous ai bien eus… Et en plus la vérité était la première de la liste…

De la maternitude à la béatitude

La_maternitude_2_53329075Donc ma belle soeur était tombée dans la maternitude… Vint le deuxième où elle fut nettement plus décontractée, tout en accouchant toujours dans la clinique de rêve (de ses rêves à elle, moi j’aurais mis le berceau près de mon lit…)

Le top du top fut la naissance du troisième. Un accident (eh oui ça arrive). Un troisième n’était pas programmé après deux césariennes…

Elle accoucha là encore dans sa maternité de rêve (alors qu’elle en avait une très bien juste à côté de chez elle). Là, comme je devais officier comme photographe, elle me laissa le petit sur son lit pour aller voir les deux aînés. Il fut dûment photographié et bisouté par tatie… (gniarf gniarf, elle n’est pas là pour voir…)

Il a survécu j’atteste… Et à d’autres choses… Car sa mère était d’un décontracté pas possible avec lui, à ne pas la reconnaître…

Déjà et d’une, ma belle soeur n’avait plus le nécessaire minimum pour élever correctement un enfant, ayant tout bradé. Elle récupéra le minimum et changeait donc le chiard sur le coin de son lit en deux temps trois mouvements, avec juste une serviette éponge comme matelas à langer (exit la table à langer dernier modèle).

Tant qu’il tint dedans, il prit son bain dans le lavabo, et non pas dans une baignoire étudiée pour (bradée et non rachetée). Après il fila directement prendre son bain avec sa mère, dans la grande baignoire. Il a survécu, j’atteste.

La stérilisation à outrance, est-ce bien raisonnable, avec son frère et sa soeur qui lui donnent un doigt à têter pendant que le biberon chauffe, pour le faire patienter ? Elle a dû stériliser un mois maximum, et encore. De toutes manières il y a des microbes partout, il faut bien qu’il s’immunise ce petit.

Lui changer ses fringues 4 fois par jour parce qu’il régurgite comme les deux autres ? A quoi bon ? Un bon bavoir à changer c’est de la lessive en moins à faire. D’ailleurs le petit dernier peut rester en pyjama toute la journée, c’est super confortable le pyjama.

Fallait pas trop le toucher à la maternité, mais son frère et sa soeur le trimballent partout. Parfois en le laissant choir. La tête fait « bing » sur le carrelage : c’est solide un bébé.  On ne s’affole pas, on console le petit et on le masse avec une pommade spéciale achetée au kilo.

Comment ça les deux grands, vous laissez le benjamin jouer avec le couteau de chasse de votre père ? Vous êtes privés de dessert et au lit plus vite que ça…

Exit également les petits plats équilibrés, cuisinés par maman (pour l’ainée), les petits pots équilibrés (pour le deuxième). A 6 mois le benjamin trempe des frites dans le ketchup et finit le coca cola des ainées. Il a survécu, j’atteste.

Il braille ? C’est son droit. On ferme la porte de la chambre après s’être assuré qu’il se porte bien et que les ainés ne lui ont rien fait de mal. Il a bien le droit de s’exprimer ce bouchon, d’ailleurs, il s’exprime nettement moins que les ainés (le stress de la mère étant absent, le petit ne le ressent pas et n’est donc pas stressé)

Il a de la fièvre ? Un suppo de doliprane, on ne va pas rameuter la Faculté pour un petit 39° (pour l’ainée c’était SOS médecin à 38°, pour le deuxième le siège chez le pédiatre). Ca persiste : on l’emmène chez le pédiatre, après avoir vainement cherché le carnet de santé (resté chez le pédiatre)

Il est en retard pour marcher ? Pas grave, il a bien le temps de cavaler partout, et il saura bien assez tôt cavaler derrière les filles. Merde il marche, il va m’en faire des conneries…

Où comment passer de la maternitude à la béatitude.

Surprenant non ? Le dernier garçon de mon frère a survécu, avec une mère totalement cool (je ne veux pas dire mère indigne non plus, car elle s’est très bien occupée de ses enfants).

J’avais vécu la maternité inquiète pour Pulchérie, nettement plus décontractée pour Delphine, je regrette toujours le petit 3ème que je n’ai jamais eu, et avec qui j’aurais certainement été totalement décontractée (laissez-la jouer avec le tire bouchon, il faut qu’elle fasse son expérience cette petite (eh oui, je voulais une troisième fille))

Quand je vois ma belle soeur (ex) décontractée comme pas possible avec ses 3 grands maintenant, je me demande si la mère de ma première nièce n’a pas disparu dans une 4ème dimension pour être remplacée par une extra terrestre… Plus zen, on meurt…