Les chaussures infernales… (part 2)

La_chaussure_infernale_2_57210724Donc, on est une grande fille. On aime ou pas la mode, mais on sait ce que l’on veut. 365 paires de pompes ou 1 pour l’été et 1 pour l’hiver. Je ne critique personne, quoiqu’étant du genre 2 paires par an… (on dira 3 ou 4 pour ne choquer personne, car ça va choquer, mais bon 3 ou 4 c’est la réalité)

Reste à bien choisir, une fois que l’on a compris le truc de la cambrure et du bout carré ou non.

Perso, il me faut du tout cuir.

Je fais en effet partie des personnes qui rêvent en pharmacie et para pharmacie devant les produits pour « pieds sec ». C’est simple, j’ai du mal à croire que ça existe. Moi le pied sec, je ne connais pas, et l’on me déroule le tapis rouge pour l’opposé, parce que niveau pieds, on fait tout bien. Quand ce n’est pas du cuir, c’est le hammam dans les chaussures, et qui donc a inventé le non cuir que je fuis comme la peste ? Je  vous le demande. J’espère qu’il est mort, sinon ça ne saurait tarder…

Mais vous avouerez que le pied sec et crevassé par la sécheresse, ça puisse laisser rêveuse (comme les cheveux secs qui recherchent bain d’huile de toute urgence, là aussi je reste coite)

Moi je suis normale, je transpire, j’élimine. Le problème c’est que sans aide, on élimine en puant. Il faut le dire c’est la réalité. En fait certaines bactéries vicieuses (et qui est plus vicieux qu’une bactérie, à part un méchant virus ? ou le fisc ? ou un syndic ?), sont là, sur votre peau, pour vivre leur vie. La sueur les tue et c’est ça qui pue aux endroits où ça transpire (on pue rarement de l’avant bras) : la décomposition des bactéries (on imagine l’odeur dégagée par un mamouth DCD). D’où l’utilisation des déodorants qui se doivent d’être, pour les aisselles, exempts de sels d’aluminium, parce que c’est non prouvé mais à la mode, il paraît que les sels d’aluminium favorisent le cancer du sein en bloquant les toxines dans les aisselles… (et un beau jour ça ressort dans les seins via cancer et ce n’est pas de la faute de la centrale nucléaire voisine ou de l’eau sulfatée…)

Comme on ne parle jamais du cancer du pied, les produits anti transpiration du pied regorgent de sels d’aluminium et on les achète par 10 litres à un prix prohibitif dépassant largement celui d’un champagne millésimé (il faut reconnaître que le champagne contre la transpiration c’est pas ça). C’est à ces produits que je dois d’avoir une carte de fidélité chez la pharmacienne de mon bourg (cette innocente d’avance ruinée par les somptueux cadeaux qu’elle devra me faire quand la douzième carte sera pleine).

Moi j’élimine, même sans contrexxx. Surtout des mains (autre post) et des pieds. Sur le plan pieds tout peut aller très bien pendant 6 mois. Un coup de stress et hop ! je ruisselle du talon (comme du reste, mais là je suis armée à mort, sel d’aluminium ou pas). L’horrorrifaction absolue. Je sens que le stress est arrivé au niveau du pied, ça me stresse de me demander si la chaussure va tenir le coup, du coup, je transpire encore plus.

La chaussure jusque là 100 % cuir, va ou non absorber le stress. Si elle l’absorbe : pas de soucis. Si elle trouve que le stress est trop violent ou bien que c’est jour de grève, elle décide de décomposer les bactéries. La chaussure décide donc un beau jour de puer. J’ai eu le cas avec une sandale qui avait traversé tous les pays chauds possibles et imaginables, et qui a décidé de rendre l’âme en Egypte en mars 2006. Cette garce, payée si cher, tressée comme je l’aime, a décidé de se mettre à sentir le pied qui pue et ce pour toujours, à Abou Simbel. Poubelle (les sandales faites pour durer la vie, pas les pieds, j’y tiens tout de même). J’avais tout essayé : sur moi, sur elle, les deux combinés, rien à faire, les bactéries en décomposition étaient toujours là. Mortes certes, déjà décomposées, mais bien décidées à faire chier jusqu’au bout, quitte à me faire passer pour une « qui pue » vis à vis de tatie chérie qui elle avait tout ce qu’il faut contre pieds secs…. (j’en rêve toujours…). La chaussure qui se met à puer est à jeter immédiatement : on ne pourra rien contre elle, elle continuera à puer, avec l’adjuvant « menthol » ou « jasmin »… On peut traiter les pieds avec la chaussure : rien à faire.

Il y a aussi la chaussure tout aussi infernale dans laquelle on est hyper bien au départ. De vraies pantoufles. Je suis partie chez de vrais amis en touraine avec une paire de chaussures de confiance, et qui m’a lâchée pendant une promenade. J’avais le talon percé par un clou qui ressortait d’on ne savaiz’où, un vrai mystère. Le lendemain matin, boitillante et le talon ruiné par un hématome énoooorme, j’ai fait l’acquisition d’une paire de moccasins bien confortables au marché du coin, c’était ça ou la chaise roulante. Tellement confortables que j’en ai pris deux paires, dans deux couleurs différentes, et de la même taille bien sûr. SUPER. J’ai gambadé avec au boulot à l’aise et tout, jusqu’au jour où… La paire de bleu marine a décidé de me trahir, au bout de 4 semaines tout de même. Soudaine douleur sur le dessus du pied gauche à espérer la mort (ou rentrer chez soi, c’est tout de même l’option que l’on prend).

Diable : point de caillou ou quoi que ce soit. Je suis rentrée avec le pied ruiné, et j’ai examiné la chaussure sous toutes ses coutures : rien d’apparent. Mon pied n’avait pas particulièrement changé de forme et je n’avais pas d’excroissance en train de pousser sur mon pied (comme une que je déteste qui avait dû se faire opérer, bien fé) : j’avais affaire tout simplement à une chaussure infernale. A chaque tentative pour la remettre : rien à faire, TVB au départ : des pantoufles. Au bout d’une heure ou deux, elle se mettait à me faire un mal de chien et toujours niveau pied gauche. Incompréhensible. L’autre paire, la même mais d’une autre couleur, est restée bien gentille. C’est à n’y rien comprendre.

Il y a aussi la chaussure avec une lanière qui décide un beau jour de systématiquement tomber. On passe sa vie à la remettre en place, on resserre un peu : inutile de se battre, la lanière tombera : elle n’aime pas notre talon et l’ignore superbement (alors qu’il est sensé la bloquer).

Il y a la chaussure qui décide de se déformer. On regarde bien : la doublure est intacte, mais on a l’impression d’avoir un pied nettement plus gros que l’autre, ou plus court… Enfin les gens regardent nos pieds en se demandant si l’on ne s’est pas trompé de chaussures vu que la droite et la gauche sont très très différentes… Non c’est la bonne paire, mais une chaussure a décidé de vivre sa vie, doublure ou pas, cuir ou non…

Bref, c’est l’enfer. Je déteste les chaussures, c’est traitre.

La vie n’est qu’un long calvaire, la pompe instable, la bactérie très chiante et l’industrie pharmaceutique en pleine expansion…

Les chaussures infernales… (part 1)

La_chaussure_infernale_57210724S’il y a bien un objet dont on ne peut se passer que je déteste, c’est bien la chaussure.

Farpaitement mesdames, mesdemoiselles et messieurs, je déteste les chaussures. Hors je ne peux vraiment pas me déplacer pieds nus ailleurs que sur une plage de sable (bénie soit-elle), ça fait mauvais genre (et ça fait mal).

Ce n’est pas chez moi que l’on trouvera 365 paires de pompes, c’est moi qui vous le dit. La vision d’un magasin de chaussures ne m’égare pas plus que celle d’un chocolatier (je tiens moyen au chocolat, ça existe, je préfère les charcutiers traiteurs)

La chaussure existe sans doute depuis un bon bout de temps. On a commencé par s’enrouler des bandelettes de peaux de pauvres bêtes autour des pieds pour marcher plus confortablement dans la jungle ou traquer le mamouth dans la toundra.

Puis on a inventé la semelle (géniale invention) et la manière de la faire tenir. On a créé la botte chaude, la sandale aérée (les spartiates reviennent régulièrement à la mode), la chaussure à talon et la poulaine que me rappellent trop les chaussures à bouts pointus actuellement pour que seulement je les regarde. Il a fallu un bout de temps avant qu’on ne construise les chaussures avec un modèle pied droit et un modèle pied gauche. Cela devait être confortable avant ! Et dans l’histoire de l’humanité cette invention est relativement récente ! (si si, je vous assure, on avait inventé la poudre avant (celle qui explose bien sûr)). J’ai vu dans un musée du moyen âge une paire de chaussures de femme à talons très hauts, sans distinction pied droit/pied gauche, en métal. On comprend que celle qui les portait soit morte. A cette époque là on mourrait d’un rien, mais là c’est la totale.

Bref on ne marche pas pieds nus sauf dans les pays pauvres. Il paraît que l’on développe à marcher pieds nus, une corne sous le pied aussi efficace qu’une semelle, je n’ai pas testé, mais je crois sur parole que c’est vrai.

La chaussure est mon ennemi mortel depuis mes 18 ans. C’est l’âge où j’ai pu constater (avec joie) que j’avais hérité des pieds de la mère de Jean Poirotte, Mrs Tricot (il m’a filé tout ce qu’il ne fallait pas celui là via le chromosome X de sa mère (et non pas ce que j’aurais voulu), un de ces jours je vais lui faire une scène sur son manque de concentration pendant la conception). A savoir le pied carré déjà d’une part, avec ce que l’on appelle communément un « hallux valgus ». Ce qui veut dire que vous avez le pouce qui fout le camp comme s’il voulait rattraper le petit orteil et que ce faisant il se développe ce que l’on appelle tout aussi communément « un oignon » sur le côté du pouce, et c’est super esthétique. J’aime bien les oignons en soupe ou en cuisine, mais pas sur mes pieds…

Bon, Jean Poirotte ne m’a pas légué son petit doigt de pied ridicule dont les filles ont hérité (bien fait, elles ne pouvaient pas être parfaites), et ma dernière soeur aussi. Plus ridicule que ce petit doigt de pied on meurt (et ceux qui le possèdent prétendent qu’on en parle avec jalousie, je m’esclaffe). Au moins j’ai le pied égyptien, ça tombe bien, je déteste le pied grec, ou le deuxième doigt est plus long que le pouce (quelle horreur ! avec un hallux valgus, ça doit être top !).

Je lutte contre « l’oignon » depuis mes 18 ans, en faisant de la gym des doigts de pied, ce qui est une occupation absolument passionnante, mais que l’on peut faire n’importe quand pour peu que l’on soit déchaussé (exit le boulot donc, mais devant la TV ça occupe pour peu que le programme soit débile, et il l’est souvent). Ca donne de bons résultats, c’est une chance, pour une fois que je fais un truc qui sorte de l’ordinaire et qui marche, j’ai un peu de bol. Mon début d’oignon est stabilisé depuis mes 18 ans. Alors que si ma mémoire est bonne, celui de ma grand mère paternelle était déjà suffisant pour une soupe à mon âge…

Bref il faut chausser le pied carré en respectant le bout toujours carré, sous peine de favoriser l’hallux valgus qui déteste le bout pointu qui le contente dans son désir de fuguer vers le petit orteil. Il faut aussi être bien dans ses pompes pour avoir une jolie démarche.

J’ai longtemps trotté avec élégance avec des talons haut comme ça. Sauf que Jean Poirotte m’a aussi refilé un dos de merde (faut vraiment que je lui cause à celui-là) et que ma colonne verticale déteste désormais les talons hauts comme ça. En cloque de Pulchérie, j’ai été dans l’obligation de choisir entre rester couchée avec une sciatique ou adopter le talon plat. J’ai préféré le talon plat. Quand on y a goûté on ne peut plus s’en passer. Difficile de reprendre le talon haut sans marcher en pliant le genou, ce qui est le comble de la non élégance, ou en se ruinant une cheville ou une rotule.

La mode est mon ennemie. Rares sont les années où l’on vous propose des chaussures à bout carré. J’ai vécu deux fois le truc : j’ai acheté 3 paires de la paire dans laquelle j’étais comme dans des chaussons avec les doigts de pieds épanouis. Ce qui fait que deux ans après la sortie des chaussures, je n’étais plus à la mode. Mais ma démarche était intacte et mes doigts de pieds ravis.

Il faut tenir compte de la cambrure des chaussures pour être à son aise. Oui, ce qui signifie que l’on peut avoir la colone verticale qui se révolte à 2 cm de talons, et qui supporte bien par contre les 8 cm d’une autre paire. Tout est dans la cambrure de la chaussure. Généralement on n’a pas vraiment l’occasion de tester dans le magasin. On fait trois pas, pas le km lancé. On pense que l’on va être bien dans ces pompes là (j’en prends deux paires (enfin moi, j’en prends deux paires, ça me regarde, mais je déteste acheter des chaussures, du coup, je fais le plein quand je me lance)). Après 1/2 journée au boulot on espère la mort ou rentrer chez soi les retirer (les pompes). La cambrure n’est pas bonne, on a tout faux. Une paire sera donnée aux pauvres (les pauvres, encore que cette cambrure leur convient peut-être). L’autre  paire attend que la mode revienne ou que la colonne verticale ait changé d’option pour les adopter…

Cambrure, talons ou non, pied gauche et pied droit, mode ou pas. C’est insupportable. Je m’énerve et du coup de vous fais le post n° 2 sur les chaussures infernales…

Une sorcière grincheuse (on peut être gentille et grincheuse)

Visite chez le médecin (part 1)

Visite_chez_le_m_decin_53272152Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais les visites chez les médecins sont l’occasion de découvrir des tempéraments et des goûts en matière d’ameublement, totalement différents. Je sais c’est futile, mais c’est comme ça.

  • Mon mien de médecin (mon généraliste), est un homme charmant, qui prend son temps, est à l’écoute, très psychologue, explique tout bien du pourquoi et du comment, etc… Généralement il garde son patient 45 minutes minimum. Pourquoi diable prend-il un rendez-vous toutes les 20 minutes ? Hein ? Quand on est le rendez-vous de 20 heures le vendredi  alors qu’il débute à 17 H on prie pour que quelqu’un se soit désisté pour n’avoir que deux heures à attendre. Je ne vais jamais chez lui sans un bouquin genre « Da Vinci Code » à lire. Le problème c’est que l’on est hyper mal assis sur des fauteuils durs et en petit nombre suivant les jours et le retard qu’il a pris. Du coup il perd un quart d’heure de plus à constater que j’ai un début d’escarre sur la fesse gauche… Pour consultation spécialisée (gynéco ou cardio) il bloque deux plages (40 minutes) et garde les gens 1 H 60… La dernière fois que j’étais la dernière après une consultation cardio je n’ai pas retrouvé ma voiture tout de suite, recouverte de 20 cm de neige, et constaté qu’il s’en passe des choses dehors, en 3 heures de temps…

  • Mon ORL est super parce que l’on peut l’appeler à 14 H : il a une place à 18 H 30, vu qu’il ne fait attendre personne et ne connait pas le rendez-vous dans 10 ans… On s’écroule dans un fauteuil moelleux en reluquant « Elle » mais trop tard, on ne finira jamais l’article « comment être toujours belle » on peut toujours rêver : il prend pile à l’heure, voire même en avance. Pas le temps de profiter du confort de la salle d’attente qui ne mérite pas son nom. Et je n’ose pas aller terminer mon article quand il a fini, vu qu’il me raccompagne gentiment jusqu’à l’ascenseur. Lui n’explique jamais rien : c’est lui le médecin. Il est champion par contre du « ah mon dieu, mais qu’est-ce que c’est que cette cochonnerie ? » qui rassure tout de suite quand il examine le fond de la gorge et que je ne peux pas répondre « glups » of course (cette cochonnerie était un flegmon). Je l’aime bien mais il me stresse. D’un autre côté avec Delphine et ses otites à répétition il a été à la hauteur et toujours adorable (et avec moi aussi d’ailleurs, mais il ne m’a jamais proposé de bonbon…). Autre avantage : il ne vieillit pas, il est le même qu’il y a 17 ans, donc je me dis que fatalement, moi aussi je suis la même…

  • Mon dentiste est très bien également : il m’anesthésie immédiatement connaissant mon courage dans son fauteuil, dès qu’il sait ce qui m’amène. Mais sa salle de réelle attente n’est pas insonorisée (où la pièce où il charcute au choix). On s’asseoit comme on peut sur des fauteuils de jardin pliants plus qu’inconfortables, il n’y a rien à lire. La seule chose à faire  en attendant est d’écouter les gémissements qui viennent de chez lui, et ce bruit de roulette si crispant en se demandant s’il est bien raisonnable de rester…

  • Une généraliste célèbre dans mon bourg : salle d’attente super confortable avec fauteuils de rêve (et pour cause, faut pouvoir s’y endormir), mais déjà encombrée de 15 personnes quand on arrive avec 1 heure d’avance en ayant le premier rendez-vous (fauteuils en nombre insuffisant donc) et des décorations à faire peur. Garde les patients une heure. S’absente pour un petit café (pendant 2 heures). S’étonne un jour qu’on la plaque pour un médecin chez qui on attend moins et qui aime bien les jolies aquarelles sur ses murs.

  • Le rhumatologue bureaucratique et sadique que j’allais consulter pour une vertèbre coincée. Pas de salle d’attente, mais interrogatoire serré par la secrétaire tellement aimable que j’avais envie de lui flanquer une tarte. Mais bon comme elle semblait rescapée du KGB, j’ai renoncé (ces gens là savent se défendre). Après l’interrogatoire : rester debout (sans doute pour tester les rotules) car pas de siège pour s’assoir, mais des statues partout. Ceci jusqu’à l’arrivée d’un très bel homme d’un désagréable pas possible. On sent qu’on le dérange. L’a qu’à aller cultiver du chou en Finlande celui-là… Bel homme tout de même… A résolu le problème en 3 minutes 12 pour un tarif prohibitif aux yeux de la Sécu, mais bon, quelles économies pour la suite…

  • Mon médecin préféré serait le mien s’il changeait ses sièges dans la salle d’attente et prenait un patient toutes les 40 minutes… Je n’ose pas arriver avec mon coussin garni de noyaux de cerises pour éviter les escarres et je préfère bouquiner ailleurs…

Et vous, c’est comment chez le médecin ?

Quand la vie est un roman… part 3

Femme_fatale_57210723En tout premier lieu, je me dois de vous présenter mes plus plates confuses pour avoir oh combien zappé un épisode de la vie de Maritza.

J’étais persuadée qu’elle s’était retrouvée enceinte alors qu’elle était au pensionnat. Non. Sa mère a bien fait un procès au pensionnat suisse mais pour une sordide histoire de fromage qui a toujours échappé à tout le monde.

J’ajoute que la dite mère n’avait pas alerté Scotland Yard mais Interpool (honte à moi) pour la faire bloquer à l’entrée de Gretna Green.

Sa mère qui était très snob l’avait inscrite, outre dans un pensionnat très smart, à un cours d’équitation (toujours payé par le père). Pour une jeune fille « cela faisait bien » de pratiquer l’équitation, et elle pourrait y rencontrer des gens du « grand monde ».

Ce qu’elle fit. Elle n’avait que la beauté du diable, mais se trouva un don pour l’équitation. Elle eut rapidement l’autorisation de sortir seule. Si l’on peut dire. Elle était accompagnée par André, homme de 35 ans assez laid, à qui elle semblait plaire (elle en avait 17).

Elle lui racontait régulièrement ses déboires avec sa mère, et à quel point elle attendait avec impatience d’atteindre sa majorité pour faire toutes les bêtises qu’elle voudrait (ce qu’elle fit d’ailleurs).

« Maritza c’est tout simple » lui déclara-t-il un beau jour « épousez-moi. Je suis riche, je vous laisserai faire ce que vous voulez, et madame votre mère verra certainement notre union d’un bon oeil. Vous ne dépendrez plus d’elle, et pas d’avantage de moi car je vous ficherai une paix royale ».

Maritza n’aimait pas André, mais elle accepta et informa sa mère. Cette dernière accepta, ravie de voir sa fille « casée » auprès d’un homme riche. Elle s’occupa des formalités et Maritza ne comprit toujours pas à ce moment là que ses parents n’avaient jamais été mariés (elle ne s’était jamais demandée pourquoi elle portait le nom de sa mère).

Et effectivement André lui ficha une paix royale. Le mariage fut consommé tout de même, mais resta un étrange contrat. Lui en se mariant s’offrait une petite jeune, et surtout, achevait de toucher son héritage, une clause testamentaire curieuse ne lui donnant la libre disposition de la totalité des biens paternels qu’une fois marié. Elle, était libre de sa mère et faisait ce qu’il lui plaisait, dépensant sans compter l’argent qu’il lui attribuait très généreusement tous les mois tout en en mettant un peu de côté, la Suisse c’est pratique…

Mais elle ne l’aimait pas et 18 mois après leur mariage, partit participer à une compétition équestre aux USA au cours de laquelle elle se cassa la jambe. Elle rentra en Suisse dégoutée à jamais des canassons pour y retrouver André qui avait rencontré en son absence une femme de son milieu un peu moins gamine finalement, qui le tentait bien. Il lui proposa un divorce à l’amiable en la dédommageant bien. Ca tombait bien. En se promenant à pied dans un parc pour réfléchir à ce divorce, elle rencontra l’autre suisse qui lui fit fait un enfant illico… Là on peut reprendre l’histoire…

Il est à noter que Maritza vit toujours régulièrement André, qu’ils se sont toujours vouvoyés, et que c’est par lui qu’elle eut un jour des nouvelles de Trévor… (c’est d’ailleurs parce que quand elle cite des dialogues où il est question de lui, que le vouvoiement m’a égarée : je pensais qu’elle parlait d’un ami)

Moi je vous le dis, si on mettait tout cela dans un film, il ferait un bide, tellement cela semblerait peu crédible…

Quant à sa mère, elle fut donc grand mère avec une fille, fille mère comme elle, et elle fit tout de même une jaunisse… (fatalement elle devait en faire une un jour ou l’autre)

J’ai des excuses d’avoir zappé André. Comme dit Mrs Bibelot « j’apprends du nouveau à chaque fois qu’elle vient ». D’où la migraine de Jean Poirotte (papa je suis avec toi sur ce coup là…). Elle revient dans 6 mois, la prochaine fois je prends des notes…

Quant aux cendres de sa mère, elle les a confiées à sa fille lors de son dernier passage en Suisse… Héritage aussi merveilleux qu’un pistolet d’ordonnance, et la fille n’est pas près de passer à côté du canal Saint Martin.

Pour l’instant je pense qu’il ne manque rien… A elle de jouer…

Les beautés du progrès…

Les_beaut_s_du_progr_s_6111_000521Je ne suis pas du genre à pleurnicher, telle une arrière grand mère (faut suivre) que c’était mieux avannnnnt. Mais avant il n’y avait pas que du mauvais, et le mieux est l’ennemi du bien.

Ce téléphone ressemble traits pour traits (eh oui, je gagate), au premier téléphone de Mrs Bibelot et Jean Poirotte. J’aurais pu faire pire dans l’illustration, mais comme je n’ai pas connu l’écouteur séparé du « là où qu’on cause », j’ai méprisé. C’était donc un téléphone à cadran avec une sonnerie ressemblant à l’alerte des pompiers le jeudi midi (oui à l’époque c’était le jeudi à 12 H pile qu’on se tapait l’alerte nucléaire) (maintenant c’est le premier samedi du mois, quand ils y pensent…) (je précise que cette sonnerie des pompiers très précise, est celle d’une alerte nucléaire, z’avez qu’à aller vérifier chez gogole qui vous renverra direct chez moi)

Le progrès cela a plein d’avantages. C’est grâce au progrès que je peux écrire n’importe quoi et avoir plein des lecteurs.

C’est grâce à lui que Madame Patate ne peut pas ouvrir son capot. De voiture bien évidemment, ce blog est correct (encore qu’il faille définir ce qu’est le correct de nos jours).

Moi pour ouvrir mon capot sur ma titine datant de 1994, j’ai une manette à tirer, un truc à débloquer et vas-y donc. Idem pour ma vieille voiture, j’ai des clefs. Oui des clefs. Et encore elle était moderne pour son époque : c’est la même clef pour ouvrir la portière et mettre le contact. Avant il y en avait deux différentes + une pour le réservoir d’essence (qui d’ailleurs, maintenant que j’y repense, n’était pas fermé à clef, donc l’utilité de la troisième clef m’a échappée)

Maintenant ce sont des bidules trucs électroniques merveilleux (que tout le monde cherche partout dans son sac ou sa poche, vu que ça ressemble à un sachet d’aspartam en noir ou à un vieux carré de chocolat…) Ceci pour ouvrir les portières et démarrer le véhicule pour qui tout est électronique. Une vraie merveille quand ça ne fonctionne pas. J’ai un collègue qui tourne depuis 3 semaines avec une « panne d’essence annoncée », et la nana qui cause avec tous les 200 mètres, parce que le bidule électronique est détraqué… Un autre dont la voiture ironique lui annonce que les ceintures ne sont pas mises et refuse de démarrer du coup. Alors que tout le monde est ligoté sauvagement attaché correctement. Vous essayerez de détraquer une clef et de faire causer titine… Quant à la ceinture de sécurité elle s’en tape, c’est l’affaire des flics…

Quand Jean Poirotte et Mrs Bibelot ont récupéré la maison de mon grand père chéri, ils ont décidé de faire refaire le portail. Il en avait besoin, certe. Avant, il y avait une grande grille à gauche (pour laisser passer les voitures, à l’origine les charettes), et une autre plus modeste pour les piétons à droite. Le tout fermant à clef (vous allez dire que je suis une obsédée). Mais c’était simple comme bonjour, et on n’égare pas une clef de portail vu la taille qu’elle avait…

Qu’à cela ne tienne. On leur a installé un nouveau portail, qui ouvre avec un bip. Le jour top c’est le jour où je suis arrivée pour les trouver en train de se demander comment ouvrir le portail à la main, parce que le bip avait fondu une pile. Ils étaient enfermés chez eux, et nous dehors… Il y avait bien un truc pour ouvrir le portail à la main, mais rouillé… 2 heures à s’échiner (moi allant acheter du dégripant à Rampion, et comme ils n’en avaient pas (ils n’ont rien) de l’huile toute bête), tout ça pour aller acheter une pile difficile à trouver parce que bien sûr ce n’est pas un modèle ordinaire… Depuis, Jean Poirtotte au son de « vive le progrès », va vérifier que ça s’ouvre à la main et fait la fortune des graisseurs de systèmes manuels qui rouillent faute d’être utilisés pendant 5 semaines

Pour le téléphone, le sans fil, c’est formidable, avec clavier et non plus cadran + mémoire incorporé des numéros (que du coup on ne connait plus par coeur, parce qu’on ne les compose jamais). Sauf que les batteries qui assurent théoriquement 24 heures de papotage avec Fernande en fait mentent. Elles tiennent 2 H maxi, et de moins en moins. Et quand on va montrer le téléphone au vendeur, ça coûte plus cher de changer la batterie que de changer de téléphone. Sauf que moi, la prise je n’y touche plus depuis une certaine aventure…. Je subis le « bip bip » du déchargement de batterie avec un stoïcisme évident (et bien surprenant de ma part (bien sûr que je mens !))

Moi je ricane juste bêtement quand je démarre le soir ma titine avec une clef, pendant que mon collègue tape sur le volant en disant plein de gros mots. Et soudain, j’ai peur : je vais faire comment quand j’aurais enfin une voiture de mon époque ????? Ca va être l’horreur.

Pour le téléphone portable (que je n’ai pas) qui fait téléphone + films + photos + cafetière (je déteste le café) et aspirateur (et pourquoi pas vibro masseur vidéo projecteur en plus ?), j’ai de plus en plus peur de m’en acheter un enfin, (car Pulchérie m’accuse de ne pas vouloir communiquer…) (sur ce coup là je ricane…).

Saurais-je maîtriser l’engin ? Non, je le sais. Je sais composer un numéro point barre. Et pas consulter des messages erronés et envoyer des textos (moi qui adore lortofrafe, le langage texto, ça me troue). Déjà que quand Mrs Bibelot me prête sa (vieille) voiture, j’ai des problèmes avec l’ouverture et fermeture des portières ou démarrage si je n’ai pas fait le bon clic…

Et vous les hics du progrès, c’est quoi ???? Le radio réveil qui fait aussi cafetière et se déclenche le samedi matin à 4 H 55 alors que théoriquement il devrait la boucler ?

Chlore…

ChloreJe suis donc allée décéder prématurément dans un fauteuil de laboratoire me faire faire cette fameuse prise de sang. Je n’ai bien évidemment rien senti, quelle chochotte je peux faire parfois (sauf que là je n’ai plus le courage de regarder comme avant, décontractée et tout et tout).

Le lundi soir, je suis allée récupérer mes résultats, et comme le labo allait fermer, je n’ai pas eu le temps de demander si tout était OK. J’ai donc regardé les résultats arrivée à la maison.

Je suis la championne du monde pour repérer une anomalie sur une prise de sang, d’autant plus que généralement elles sont en gras avec une petite étoile à côté. A une certaine époque, j’avais un médecin qui était très tracassé par ma « formule sanguine inversée » et m’a fait faire tout un tas de prélèvements ce sadique, de manière régulière, pendant deux ans. En déménageant j’ai changé de médecin et le nouveau me signala que cela n’avait aucune importance, que son prédécesseur aurait mieux fait de se préoccuper de mon manque de fer et me sauva de l’anémie. J’ai tout vérifié dans plusieurs larousses et je sais à peu près lire les résultats d’une prise de sang sans vérifier les valeurs normales mises à côté.

Tout OK, magnifique, et pour la première fois depuis 30 ans, une formule sanguine normale. Ma dernière prise de sang datait de quand Charles Hubert a essayé de m’empoisonner 1 mois avant notre séparation (je vous raconterai c’était top rigolo), et les résultats étaient coton. Ce qui n’avait pas empêché le médecin urgentiste de me faire sortir en me disant que mes symptômes étaient psycho-somatiques…

Tout OK sauf la dernière ligne. Chlore 118, valeurs normales 98-106. C’est la première fois que je vois cet élément figurer sur un résultat d’analyses. Je m’en vas vérifier (je garde tous mes résultats), on ne m’a jamais testé le chlore…

Ben merde alors me voilà avec trop de chlore. Ce ne sentait pourtant pas la piscine quand on m’a fait le prélèvement. J’arrête l’eau du robinet tout de suite et vais me ruiner en eau de source la plus pure possible. Je vais googooler à mort, mais rien sur le chlore dans le sang, on ne peut compter sur personne, et je suis morte de trouille (enfin presque, parce que si c’était grave le médecin m’eusse contactée illico). Que cache ce chlore suspect et trop élevé ?

Donc visite chez le docteur Acromion qui me félicite de mes résultats parfaits, voire même idéaux et rarement vus (pour une fois que j’ai tout bon !). Pendant qu’il soupire « si votre papa pouvait me sortir ça, je serais ravi », je lui signale le chlore. Et il hausse les épaules.

Car voyez-vous mes chers lecteurs adorés, pour lui aussi le chlore est un beau jour apparu sur les résultats d’analyses. Avec des valeurs minima et maxima. Sauf qu’aucune pathologie n’a été dépistée qui soit en rapport avec trop ou pas assez de chlore. Donc les médecins ne regardent même pas ce résultat.

J’aimerais savoir combien ça coûte de nous calculer le chlore dans le sang, et quelles économies la SS (la Sécu !) pourrait faire en ne voulant plus que ce calcul soit fait… Sans compter les tensions qui grimpent peut-être en voyant du chlore à 115 ou à 14… des crises cardiaques ou autres, pour des personnes émotives.

Du coup ma tension a perdu quelques points. Elle n’est pas parfaite, mais ne justifie pour l’instant aucun traitement. Et je me ballade avec l’impression quelque part d’être une bouteille d’eau de javel mais comme ce n’est pas grave… Ze m’en fiche !

Le sans rendez-vous…

Sans_rendez_vous_10148378S’il y a encore une chose que je ne supporte pas, c’est le « sans rendez-vous », promis généralement par ceux qui vidangent, changent les pneus et pots d’échappement, révisent votre bagnole et autres (chez le dentiste c’est toujours sur rendez-vous).

Car à les écouter comme ça, on pense bêtement que l’on peut arriver et hop, sans rendez-vous, on vous prend tout de suite…

Samedi 3 mars, j’avais mes pneus à faire changer chez le plus rapide que l’éclair, pneus commandés la semaine précédente (vu ma vieille bagnole, il faut une commande spéciale). Je précise que je devais faire cette opération depuis le contrôle technique mais que bon, j’aime bien remettre à plus tard ce qu’il fallait faire la semaine passée.

Samedi 3 mars va débuter par ma mort prématurée à 10 heures du matin une prise de sang. Donc je n’avais pas payé les pneus d’avance, ils ont pris des risques. Rescapée de l’opération du laboratoire sans douleurs ou presque je file chez le plus rapide que l’éclair qui me déclare 4 heures d’attente, (il est 10 H 25) car c’est sans rendez-vous et qu’il a 5 voitures à faire avant moi. J’ai pris un polar mais bon 4 heures, sans boulangerie dans le secteur pour échapper à une hypoglycémie, je fais la grimace.

« Laissez moi votre voiture, je vous appelle quand elle est prête ». Ben voyons. Je vais rentrer chez moi à pied le long de la nationale 10 au risque de me faire tuer. Il me prête son téléphone (fixe), tétanisé en apprenant que je n’ai pas de portable (au secours une folle !), j’appelle maman qui ne répond pas (mais où est-elle, c’est un scandale !), ma soeur qui est sur internet donc ça sonne occupé car elle n’a pas l’ADSL, on se demande pourquoi moderne comme elle est et le beau frère avec… Je suis de mauvaise humeur, je viens d’échapper à la mort et je suis toujours à jeun…

Je supplie le monsieur de me donner une heure approximative. NON ! C’est sans rendez-vous. Il pourrait se faire écharper par un homme mal aimable voyant que l’on prend ma voiture avant la sienne alors qu’il était là le premier… Que je l’appelle vers 13 H, il me tiendra au courant de l’état de la file d’attente.

Je rentre chez moi en bouillonnant (et toujours à jeun) pour attraper enfin Mrs Bibelot qui rentre de courses. Bon OK elle m’emmène déposer ma voiture (il est 11 H 05). Et bien entendu elle m’emmènera la chercher quand tout sera terminé. Ceci tout de suite car elle a le repas à préparer, et moi du coup pas le temps de prendre mon thé au lait du matin enfin…

Me revoiloù chez le plus rapide que l’éclair, je lui confie ma caisse il est 11 H 32.

12 H 34, le téléphone sonne « votre voiture est prête ». Se fout de ma gueule celui-là. Je pouvais attendre finalement avec mon polar, et même à jeun… Sauf qu’à cette heure là Mrs Bibelot mange, qu’après elle va faire la sieste. Je récupère donc titine avec ses pneus neufs à 15 H 36. En fait il m’explique qu’il y avait des « merdes » à faire sur les autres voitures, et que pour laisser les merdes à ses collègues, il a finalement pris ma voiture tout de suite (changer 4 pneus, c’est marrant). Ceci sans se faire trucider par un client mécontent. Je lui pardonne, parce qu’il s’est trompé à mon avantage dans la facture…

Chez « le nord de l’automobile », je n’ai jamais rien pu faire faire. J’arrivais toujours trop tard, ou trop tôt mais il y avait une file d’attente comme ça. Chez Mydass, en papillonant de la paupière avec une larme au bord des cils, j’arrive par contre à extorquer un rendez-vous. Et au client mécontent qui signale qu’il était là avant moi, le gérant déclare avec applomb « non madame était là il y a une heure, elle était juste partie s’acheter du pain », et ça se passe très bien.

Le « sans rendez-vous », je déteste autant que la roulette du dentiste et les prises de sang…

PS : z’avez vu ces niais souriants ravis d’attendre ? La vie n’est qu’un long calvaire…

L'article qui m'a définitivement marquée…

Journal_56801306Il y a un article qui m’a profondément marqué, il y a quelques années de cela (bon, pas mal de temps…) et que je regrette amèrement de ne pas l’avoir découpé pour vous en mettre un scan… (mais le scan n’existait pas à l’époque, et le découpage ce n’est pas mon truc)

Le gros titre était « la tronçonneuse s’enraye pendant qu’elle découpait son mari en morceaux« .

Une plainte contre Farty ? : Je m’en vas lire.

C’est donc l’histoire d’une femme aimante qui commença par mettre un calmant de chez calmant dans le café de son mari.

Il s’endort. Profondément. Elle l’étrangle jusqu’à ce qu’il soit bleu et bel et bien mort (et on sent qu’elle avait vraiment envie d’en finir avec lui).

Reste à se débarrasser du corps… Après avoir jeté la ficelle étrangleuse dans l’égout (elle pensait à tout)

Restant maitresse d’elle même, l’héroine prend la tronçonneuse pour découper le corps. La tronçonneuse s’enraye sur le bassin (on ne peut compter sur personne !), elle n’a que 3 morceaux, chaque morceau étant trop encombrant pour un banal sac poubelle qu’elle se disposait à aller déposer 100 km plus loin.

Elle décide donc de brûler les morceaux dans la cheminée. On l’admire. Elle allume le feu, attend qu’il soit plein pot et brûle le premier morceau, le deuxième, puis sur le troisième, le plus volumineux en voulant tisonner un peu et rajouter du bois (alors que les voisins doivent déjà être alertés par l’odeur infecte qui émane de sa cheminée en plein mois de juillet) elle se brûle.

Et là, que fait-elle ?

Elle appelle les pompiers…. Parce qu’elle s’est brûlée.

J’ose à peine dire qu’elle devait être givrée… Cet article m’a marquée à jamais… La volonté d’en finir vraiment, la détermination, la connerie monumentale

Elle a incendié paraît-il les pompiers, parce qu’ils avaient alerté la police en voyant un bout de cadavre pas du tout réduit en cendre, et un crâne dans la cheminée. Pour elle leur boulot c’était de s’occuper de sa brûlure (comme quoi on est mal informés parfois)

Ces pompiers… N’importe quoi. Comme les vendeurs de tronçonneuses.

Quand je le dis qu’on ne peut compter que sur soi.

Cet article est 100 % authentique, mais il date d’il y a longtemps… Je ne sais pas si on peut retrouver sa trace quelque part… (et on admire au passage le gros titre…)

Chien et chat

Chien_et_chat_56528045On dit souvent « s’entendre comme chien et chat ». Expression à mon sens totalement fausse.

J’ai donc tout d’abord eu une chienne qui s’appelait chloée. Elle avait 3 mois, quand je ramenais Caline à la maison, sans l’autorisation d’Albert.

Le chat tenait dans la main. Il commença à faire le tour de la maison. avec circonspection, ce mec dont on ne se méfie jamais assez.

La chienne (toute débutante à l’époque)  était très curieuse devant cette chose qui débarquait là. A chaque fois qu’elles se croisaient, la chienne reniflant à qui mieux mieux pour identifier la chose, la crevette à poil se hérissait du mieux qu’elle pouvait pour se faire prendre pour un monste et se mettait à marcher en crabe en crachant. La chienne avait peur et reculait.

Pourvu qu’elles s’entendent ! J’avais peur. J’avais tort.

Le soir, Chloée ne pouvant être loin de nous, séjournait dans son panier dans le salon. Elle regardait la télévision avec nous, et un malinois, ça remue beaucoup les oreilles : inquiétude, surprise, joie (là on remue la queue en plus), sommeil. Caline ayant fait sa sieste de chat sur le lit de Pulchérie, arriva dans le salon et repéra immédiatement les oreilles mobiles de Chloée dépassant du panier (c’était encore une petite chienne et un film à faire peur). Embuscade derrière le panier pour sauter sur l’oreille qui bouge à la première occasion.

Evidemment la chienne fut surprise, mais ne manifesta aucune contrariété. Elle coinça le chat entre ses pattes pour lui faire sa toilette et elles s’endormirent dans les papattes l’une de l’autre après léchages réciproques, coup de patte sur le museau, mordillements « je suis la bête féroce » gentils, et autres amabilités. La glace était rompue et nous aussi d’ailleurs, parce que nous voulions tout savoir….

Elles ont joué à compter de ce jour là comme pas possible et chloée fit une dépression nerveuse (je ne rigole pas) quand sa copine disparu un beau jour. Parce que celle qui arriva à sa place l’ignorait superbement avec un mépris parfaitement démontré qui sciait l’autre qui avait envie de zouer.

Ce qui m’a toujours amusé c’est que la chienne se faisait toujours avoir par le chat.

Nous avions un escalier avec un petit vide qui donnait sur la cuisine, qu’Albert devait fermer de deux planches pour faire « placard sous l’escalier ». Quand la maison a été vendue cause divorce, le vide sous escalier existait toujours. Il permettait au chat de passer directement de l’entrée à la cuisine sans faire de détour.

Les deux fifilles jouaient beaucoup et dormaient ensemble dans la cuisine la nuit dans le même panier (le chat couché sur le chien, le contraire pouvant être mortel à mesure que l’âge adulte pointait). La chienne semblait assez sidérée par la capacité de sommeil de sa copine dans la journée et lui donnait des coups de museau pour la réveiller. Le chat décida donc d’aller dormir l’après midi à l’étage qui était interdit à la chienne. C’est elle qui décidait quand il était le temps de zouer.

Généralement elle arrivait à pas de chat, et sautait sur sa copine comme ça, pour voir. Et la partie commençait. Je te cours après, je te donne un coup de patte gentil, je te léchouille un coup, etc… Fatalement, le chat partait se planquer sous l’escalier et la chienne ne pouvait pas la suivre. Elle s’applatissait donc en remuant la queue et en attendant que l’autre sorte.

Sauf que l’autre, pas folle, était déjà dans la cuisine, faisait le tour, toujours à pas de chat. Tout en l’attendant, l’autre remuait la queue, évidemment, c’est rigolo de zouer. Et hop, l’autre arrivait pour lui sauter précisément sur la queue. ET que l’on continue de jouer….

La chienne se fit avoir sur ce coup là, à chaque fois, avec une constance étonnante. Pourtant elle n’était pas bête du tout…. La seule chose qui l’énervait c’était la capacité de sa copine à sauter d’un bond sur le piano quand elle en avait marre…. Elle elle n’arrivait pas à faire la même chose… (elle n’a jamais essayé d’ailleurs, dieu merci…)

Chien et chat élevés ensemble, que du bonheur. Une honte pour nous les humains, faut bien que je pousse un coup de gueule.

Car deux espèces différentes, arrivent à s’adorer, cohabiter, jouer ensemble, être triste quand l’autre déserte, alors que pour des problèmes de régions, de pays, de langues, de religions, de sexes, de couleurs, l’être humain déteste celui de sa propre espèce… Ne jamais confondre race et espèce comme le fit Hittller…

Ca donne à réfléchir…

Maintenant me voilà arrière grand mère !

Alors là c’est le top du top et ça remonte le moral un max.

Avec le pauvre petit Georges, j’étais grand mère… et ce petit père est parti bien trop tôt de nos vies… Personne ne l’oubliera jamais, je précise au passage.

Le temps passant le deuil se fait, on a tout bien désinfecté pour qu’aucun autre félin n’hérite du virus mortel à 100 %. Et voici que ma méchante et son gentil veulent un chat à nouveau.

Scoop à la SPA : saisie judiciaire chez une mémée qui avait 60 chats dans son appartement. Vous avez bien lu : 60 chats. Aucun de castré, ça se reproduit à la vitesse de l’éclair ces petites bêtes. Et voiloù la SPA débordée par les chats dont il faut s’occuper, parce qu’à 60 avec deux litières, les voisins ont fini par exploser… Et où mettre tout ce monde là ? On peut mettre une mère et ses petits en cage, mais c’est toujours une cage. Il faut vacciner tout le monde, stériliser, bref, l’horreur pour ceux qui aiment les animaux.

Voici Pulchérie et son gentil partis en famille d’accueil pour rencontrer une petite mère et ses deux petits. Le gentil craque sur le petit mâle, Pulchérie sur la maman. On fait quoi ? Ben on en prend deux… Ils se tiendront compagnie… Je pense qu’il y a eu hésitation sur la petite soeur de Sacha, mais elle avait l’air un peu barge paraît-il (et comment ne pas l’être dans des circonstances pareilles ? et la sélection c’est l’horreur, pourquoi lui et pas elle ?), il fallait bien une excuse pour ne pas revenir avec 3 chats…

Décision prise : on prend la maman (Sophie) et son petit mâle. Il faut faire vite, pas le temps d’attendre que tout soit fait (vaccins, stérilisation de la maman et de Sacha pour quand il sera grand, pour la SPA c’est obligatoire et compris dans le prix), parce que la famille d’accueil prend des vacances…

Et voilà Pulchérie allant récupérer ses nouveaux enfants le samedi 17 février. Une maman qui pleure car elle cherche sa fille partout, qu’on lui a retiré le matin (adoptée immédiatement) et un petit diabotin qui a vraiment envie de jouer. Du coup elle repense à son petit Georges qui dormait trop et ne jouait pas assez… Elle se dit qu’il était déjà malade. Elle constate c’est tout…

Maman perturbée par la perte de sa fille et nouvel environnement à découvrir (chez ma soeur, Pulchérie avait promis de leur montrer les petits chats et devait y passer la soirée). Miaulant à qui mieux mieux pour récupérer le diablotin qui n’a peur de rien mais écoute tout de même sa mère, et surtout cherche sa fille qu’elle a perdu le matin… Maman qui va se planquer chez ma soeur, sous un meuble, et on la cherche partout pendant une éternité en l’imaginant s’échappant dehors, traversant la route au passage d’une voiture. L’horreur, le stress, jusqu’à ce que mon neveu la retrouve planquée sous un meuble, bien camouflée (fallait vraiment la voir).

Maman et son fils que Pulchérie et le gentil déménagent chez mes parents avant d’aller regagner leur domicile à Paris le dimanche après midi. Stress pour tout le monde, il y a le chat, la chienne (elle, on sait qu’elle a l’habitude des chats).  La chienne remue la queue en reniflant les nouveaux arrivants et va se recoucher en soufflant (pitié !!!! elle sait ce que c’est qu’un chaton la malheureuse). Le chat de Mrs Bibelot (un monstre pire que Diabolos, qui doit faire ses 7 kg et ressemble à un lynx, prend la porte quand le petit père décide de jouer avec lui sur le lit de mes parents (ben lui non, il n’a pas envie de jouer. Il a peur et point barre et pas du tout envie qu’on lui dévore une oreille, même pour jouer). La grosse bête qui avait peur de la petite, c’était vraiment lui tout à coup et il n’est jamais sorti de la maison après avoir demandé la porte aussi vite…

Bref tout va bien sauf que la petite mère (c’est vraiment une petite petite puce), cherche son autre bébé en miaulant et que cela fait mal au coeur. On la rassure, je pense que tout ira bien… Elle a son petit diablotin (oh la tronche de la crevette qui doit théoriquement trucider de la souris…)  qui tête encore (après avoir fait une orgie de patée…), elle va oublier l’autre… C’est ce que l’on sait… Et les animaux vont plus de l’avant que nous sans souffir comme nous…

Sauf que… Si vous comptez bien dans les générations, et bien Sophie et Sacha sont les enfants de Pulchérie, donc mes petits enfants. Sauf que Sacha est le fils de Sophie. C’est le problème avec les animaux, les histoires de génération on s’y perd…

Du coup je suis arrière grand mère. A 48 ans. Bientôt 49

Laissez moi mourir, le temps passe trop vite…

Passez-moi un post-il pour m’ouvrir les veines (Florence Foresti) (gouzi gouzi qu’ils sont mignons)