A votre bon coeur !

A_votre_bon_coeur_53329433Je m’adresse ici au divin s’il existe, car pour renflouer mes comptes, j’ai trouvé un truc.

Je vais recevoir un euro (de vous bien sûr, car vous êtes divins !) pour toutes les fois où j’ai entendu prononcer phrases ou mots suivants :

  • Mamannnnnn !!! (0,5 euros finalement, ça ira)

  • Mamannnnnn t’es où ?

  • Allô maman ?

  • Maman elle m’embête !!!!

  • Oui ma chérie c’est moi

  • Oui ma puce c’est moi, je voulais savoir si tu pouvais emmener ta mère à Carrefour (c’était avant que Mrs Bibelot ne se décide à conduire)

  • Poussez madame, poussez, poussez, poussez ! (non sale con je suis venue faire un tarot, où sont les cartes ? – 5 euros car deux accouchements seulement, mais 5 euros par « poussez »)

  • C’est une angine rouge

  • C’est une angine blanche, décidément vous êtes une pro de l’angine (eh bien Thérèse, je suis RA-VIE)

  • C’est un effet secondaire du médicament, je ne sais plus quoi vous prescrire

  • Pourquoi tu ne change pas de voiture ? (une collègue très intelligente)

  • On va encore manger ? mais on a mangé hier !(Pulchérie indignée)

  • J’ai faim !  (Delphine n’importe quand)

  • Y’a quoi à la TV ce soir ? (Papa, Charles Hubert, Albert, Vincent, François Paul et les autres)

  • Tu regarde cette imbécillité ?

  • Qu’as-tu exactement contre le foot ? (c’est une imbécillité, ça te va ?)

  • Je ne retrouve pas… (la liste est trop longue)

  • Qu’as-tu fais de ?… (idem)

  • Pourrais-tu ?… (bis repetita)

  • Coraline ça vous dérangerait de ?… (je me lasse)

  • Bloquez moi les lignes je suis en réunion (tu parle il fume une clope dans son bureau en se buvant un petit café et en roupillant éventuellement)

  • MIAOOOUUUU

Et je vais également toucher 1 voire 2 euro pour toutes les fois où j’ai dû dire :

  • On verra
  • J’en parlerai à ton père d’abord
  • Mamaannnn !
  • Elle est où maman ?
  • Goûte avant de dire que tu n’aimes pas
  • Il y a le lave vaisselle à vider
  • Finis ton assiette
  • Les filles arrêtez de faire les zouaves
  • Je ne suis pas votre (ta) bonne
  • Moi aussi j’ai été petite et mes parents ne me croyaient pas non plus
  • Il me faudrait un rendez-vous d’urgence
  • Allô maman bobo…
  • Je n’ai pas tapé ton compte rendu il était illisible
  • Ah tu vois, même toi tu n’arrive même pas à te relire
  • Cherche tu trouveras
  • Tu connais un bon plombier par cher ?
  • Qu’est-ce que j’ai fait au ciel ?
  • Démarre andouille (à ma voiture quand il pleut, elle n’aime pas)
  • J’ai changé de nom, combien de fois faudra-t-il que je vous l’écrive ? (aux impôts, plus bouché on crève d’occlusion intestinale)

  • Trucmuche Truchon & Co bonjouuuuurrrr !

Si je fais pas fortune comme ça ! (merci de vos dons qui seront reversés intégralement sur mon compte)

Les voisins de la campagne…

Voisines_57210797Avoir des voisins à la campagne, c’est le top du bonheur, tout le monde souhaitant vivre en bon voisinage. Desperate Housevives à côté c’est un rassemblement de serial killeuses.

Tout va bien se passer. On fera des barbecues de concert, des barbecues communs, chacun amenant quelque chose. Le voisin va nous expliquer comment il fait pour avoir une aussi belle pelouse et du coup on va lui prêter le taille haie et le dépanner en charbon de bois en cas de besoin, on se prendra le courrier quand on partira en vacances, on se gardera mutuellement le chat et le chien éventuellement, voire même les enfants, on sait vivre en civilisés que diantre !

Sauf que :

  • Le taille haie confié religieusement le samedi soir, le voisin décide de s’en servir le dimanche matin à 8 heures pétantes, ayant lu l’arrêté municipal précisant bien que tout moteur de tondeuse à gazon, taille haie ou autre, n’est autorisé le dimanche que de 8 H à 12 heures. Dans certains bleds c’est de 10 à 12, mais pas de bol, le maire est matinal, il a des vaches à traire à la main, comme dans l’ancien temps, et pour lui, 8 H c’est la grasse mat. Par contre pour le malheureux prêteur de taille haie, 8 heures le dimanche c’est l’heure où il se couche, ayant planché toute la nuit sur la réplication du virus Ebola (je ferai un post un jour sur le virus Ebola, je suis achement fortiche dessus…).

  • Le voisin a des mômes et nous pas (les nôtres sont grands, genre 25 et 22 ans), qu’il nous confie donc religieusement vu qu’on s’est proposés stupidement, un samedi après midi alors qu’on voulait tailler la haie. La tentation est trop grande de tailler les chiards qui sont infernaux et ont accroché une casserole à la queue du chat alors qu’on allait faire pipi. Ces malotros ne savent même pas dire « merci », mais juste « j’ai faim » et « il n’y a pas de cookies frais ? » et les parents s’incrustent chez Casto. Et on n’ose pas leur confier en retour les 25 ans de peur de passer pour des cinglés… (les jeunes étant volontaires pourtant pour jouer au crétinus maximus pendant 4 heures, c’est un plan super pour un samedi où il vase)

  • Un beau midi, on se sent nauséeux légèrement, car la veille au soir, qui tombait un vendredi, on a un peu abusé de la parlotte sur la réplication du virus Ebola, avec des amis sérieux venus discuter d’un problème sérieux. Et tout à coup, un délicieux relents de sardines grillées vient nous chatouiller les narines, car on est plein est par rapport au voisin à mômes et tailleur de haie matinal. Même le bouillon de légume et le comprimé qui fait « pshiiiit » ne passent pas… On ne peut même plus penser tranquille à des choses graves. Et la sardine s’incruste jusqu’au lendemain matin, froid c’est divin.

  • On sait pourquoi sa pelouse est splendide, ses 6 bergers allemands c….. dessus à longueur de journée, c’est de l’engrais à pas cher et du parfum garanti, dans la mesure où les clebs adorent la haie, et également c’est du bruit à moindre frais car…

  • Les chiens du voisin aboient pour un oui ou pour un non et ce, jour et nuit. Un chat qui passe (le nôtre) les déstabilise, ainsi qu’une voiture, un môme qui piaille, un scooter, un planeur, ou une sonnerie de téléphone dans le bas du village. Par contre la nuit où l’on vous pique votre voiture, ils dorment et ne donnent pas l’alerte.

  • En fait et cela arrive, le voisin n’a pas de chiens, mais 3 brebis pour tondre sa pelouse et c’est fou ce que ça fait du bruit ces animaux là, sans parler du crottin (authentique, et il a fallu se farcir le bruit de la construction de la bergerie car une brebis n’est pas à confondre avec un Shetland qui vit dehors).

  • Ses invités se garent n’importe où, et surtout devant chez nous. Bon d’accord, la ruelle appartient à tout le monde…

  • Pour le seul barbecue commun on a apporté le champagne, le voisin gentil la viande, et le voisin chieur 3 concombres au yahourt… Exit le barbecue en commun, on se réunit en douce avec le voisin gentil en bouffant des radis…

EN PLUS :

  • On a fait des sardines grillées un samedi midi un jour de vent d’est avec le voisin gentil lassé des radis, et depuis l’autre fait la tronche et nous rend le taille haie sans essence, ce mal poli. D’ailleurs à ce qu’on a cru comprendre, il s’est acheté le sien qu’il met en route à 8 heures le samedi ET le dimanche (chéri, passe moi le fusil ! (à la campagne le fusil est obligatoire, sinon on n’est pas crédible)).

  • Gendre n° 1 adooooore jardiner le dimanche matin et vu l’état de la pelouse, il a décidé de s’y mettre dès 8 heures car il est matinal et que cela pourrait le déprimer toute la famille qui pionce, ce que l’on encourage fortement ayant acheté des boules quiessses. Le voisin contemple la merveille (genre moquette verte) vers 14 heures d’un oeil mauvais, sans nous demander le pourquoi d’une si belle pelouse. En plus il nous espionne sans complexe par dessus la haie, c’est insupportable. Nous il nous faut monter sur le puit pour vérifier qu’il n’est pas en train de trucider sa femme un soir de dispute (c’est gueulard un voisin, c’est affreux, mais on veut rester discret, donc sur le puit avec un périscope et pas tout bêtement par dessus la haie bien en vue).

  • Quand les enfants, neveux et nièces sont là, on entend de gros soupirs derrière la haie (toujours elle, il y passe sa vie), alors qu’un jardin c’est fait pour jouer au foot avec toute la famille (les hommes surtout), les femmes essayant de couvrir les bruits footesques à grand renfort de conversations forcément intéressantes.

  • La rue appartient à tout le monde, il arrête de faire la tronche, ses invités n’ont qu’à aller se garer place de la mairie, c’est à 100 mètres.

  • Il fait peur à notre chat qui adore crotter (c’est le mot que je cherchais) dans ses géraniums en ridiculisant ses chiens qui ont peur des chats ces grosses bêtes crétines et gueulardes. S’il lui donne une crise cardiaque, à nous le somnifère dans une boulette de viande pour lui faire peur avec ses clebs en catalepsie (les tuer, jamais) et en plus on portera plainte !!!!

Bref le voisin à la campagne n’est qu’un chieur. (Surtout celui de Mrs Bibelot et Jean Poirotte qui dégomme les chats à la carabine et a déjà empoisonné 4 chiens sans s’en cacher vraiment, mais il existe d’autres posts pour ces gens là, que je ferai Dies Irae).

Pour ce qui concerne les voisins normaux, la vie n’est qu’un long calvaire, car le voisin gentil que l’on fréquente est assez rare…

La voisine cette tueuse

Voisine_10147869C’est moi, vous m’avez reconnue. Je dis « coucou » à ma voisine qui rentre de vacances (toujours à l’heure… et après la bataille bien sûr, et elle a eu un super temps cette salope…), et je suis super contente qu’elle soit de retour.

En fait dans la main droite je dissimule une arme à feu dont j’hésite à me servir car on risque de me voir oeuvrer. Sinon vous pensez bien que… La tentation très tentante étant tout de même là.

La vie n’étant qu’un long calvaire, nous devons supporter nos voisins, à moins d’habiter sur une île déserte et sans l’ADSL, ou au milieu d’un champ, d’une forêt immense et peut-être vierge (toujours sans Internet voire même sans téléphone : impossible).

La voisine cette tueuse, ce serait donc bien moi éventuellement, si j’étais certaine que la police est nulle ce dont je doute. Et puis dégommer avec un 12 (c’est un fusil de chasse) une crétine de voisine, du balcon, devant toute une résidence ce n’est pas que ce soit difficile vu que je sais tirer, mais ce n’est pas discret du tout rapport au « boum » qui va faire beugler 15 clebs, et à la fumée qui désignerait mon balcon comme étant coupable. En plus des plombs pourraient s’égarer sur mon pare brise et me le ruiner, chanceuse comme je le suis. Donc pour l’instant je ne fais pas serial killer.

Je n’ai bien évidemment pas les moyens de me payer un tueur à gages, sinon j’aurais en premier lieu fait l’économie de deux divorces, vous pensez bien (être veuve c’était mieux, plus rapide et surtout intéressant quand on pense à l’assurance vie pas encore résiliée par le cher et tendre toujours distrait ce trésor).

Je m’égare, les tueurs à gages gratuits m’ayant toujours fait rêver sur les histoires d’amour se terminant mal… J’ai donc des voisins comme tout le monde. J’habite un immeuble occupé exclusivement par des vieux (sauf moi, encore que le temps passant n’arrange pas ma jeunesse éternelle), tous à la retraite. Je les hais généralement l’hiver, quand je descend dégivrer ma voiture à 7 H 45, ayant sacrifié 1/4 d’heure de sommeil pour le dégivrage, et que je constate que toutes les fenêtres sont noires. Tout le monde dort, sauf moi qui me pèle avec mon andouille de voiture qui ne connait plus le n° 3 du ventilateur chauffage. On ne sent jamais aussi seul que dans le noir; un matin d’hiver glacé, devant un immeuble où toutes les lumières sont éteintes alors qu’il fait au moins – 40° sans exagération aucune, j’insiste.

  • En face, sur mon pallier, une voisine charmante mais un peu portée sur le rhum, impossible à fréquenter après 16 H 30 sous peine de prendre une cuite en reniflant son haleine. Elle s’occupe de Diabolos pendant mes rares absences, adorant les chats, et avait envisagé de l’adopter car il s’ennuie le pauvre quand moi, je vais bosser et qu’elle elle le trouve super craquant. Finalement elle a pris un chien. Je n’ai rien contre les chiens sauf en appartement, et quand comme le sien il hurle à la mort parce qu’il déteste sortir (je n’avais jamais vu cela : un chien qui refuse d’aller se promener). Il hurle de joie en rentrant pour pisser dans l’ascenseur ou sur le balcon de sa maîtresse, ce qui parfume le mien quand il fait chaud. La nuit il jappe pour on ne sait quelle raison, et dès qu’elle part faire des courses à 8 heures le samedi matin au lieu de dormir ce jour là, il hurle à la mort ce qui est chez lui une odieuse habitude. Quand je la croise, hagarde au petit matin avec la laisse au bout du chien, je me dis « bien fait« . Diabolos ne réveille personne à 8 H du mat, c’est un chat et il pionce toute la journée en allant aux toilettes comme tout le monde… Elle saît ce qu’elle a loupé (une super compagnie qui fait chier moyen)

  • Au dessus une autre voisine, pas du tout charmante, le genre que si Dracula la croise il lui demande l’heure avant de fuir en s’excusant de l’avoir dérangée. Elle a perdu un chat dans des circonstances douteuses (tué raide en tombant du 2ème sur le gazon, qui la croit ?) et a pris un chien également qui piétine toute la nuit l’entrée et la cuisine carrelées. C’est divin à entendre et ça aide bien à lutter contre les insomnies, à condition de compter les chiens et non les moutons (encore que du sabot sur le carrelage cela doit être sympa aussi).

  • En dessous le sourd, vieux monsieur qui a dû être un jeune con avant d’en devenir un vieux, adorant la messe. Pendant des mois j’ai été réveillée et les filles aussi (donc fallait le faire), par des Kir y est elle y sonne, le dimanche matin, jusqu’au jour où après une sale nouba, je suis allée lui demander de baisser un peu le son s’il vous plaît, ça me dérange, j’ai mal aux cheveux, les tibias déplacés et le bassin redirigé sur la nuque. Il m’a répondu « mais madame c’est la messe« . M’en fous je suis une sorcière et le fait que cela soit la messe ne fait rien contre les décibels. D’ailleurs je suis musulmane alors arrêtez votre merde de messe (la GDB ça rend aimable)… Depuis il me dit bonjour du bout des lèvres (je suis diabolique pour sûr), doit mettre un casque, sauf le soir passé 23 heures où il regarde la TV dans sa chambre en dessous de la mienne. Ferait mieux de dormir et de se lever de bonne heure… L’hiver, quand je rentre, je vois son rideau s’écarter légèrement car il me surveille. A l’époque où Charles Hubert commençait à fréquenter la maison (tout le monde peut se tromper), je l’imaginais bien marmonnant « elle ramène des hommes« , mais je suis formelle : juste un à la fois… Quand je m’absentais, il m’informait l’air de rien, des forfaits des filles dont j’étais parfaitement au courant car nous nous disions tout : elles avaient reçues des amis voui je suis au courant. Il en était dépité pensant m’apprendre un scoop. Vieux con !

  • Maintenant cela se corse, car depuis que le vieux con d’en dessous est veuf il se trame quelque chose avec ma voisine de pallier (hi hi). Elle sonne chez moi avec code (genre ti titi-titi titi) un soir sur deux et se pétrifie en me voyant : elle s’est trompée d’étage, ayant oublié de descendre 16 marches rapport au rhum. Son chien pisse sur les balcons du vieux con aussi, et signale la présence de sa maîtresse où il ne faut pas en se montrant bien côté parking quand tout le monde rentre (oui dans l’escalier d’à côté il y a 2 actifs). Comme le toutou ne fait son pipi que sur des balcons et dans l’ascenseur, je suis parfumée de tous les côtés. Pendant ce temps là la vieille terroriste anti vampire du dessus hante les escaliers pour surprendre les coupables… (hi hi hi, n’a qu’à être dehors le soir cette vieille peau, elle verrait le chien où il ne doit pas être…).

  • Quant à moi, sadiquement, j’ouvre ma porte avec précaution, la referme de même, et clap clap clap dans l’escalier. Je fais une très brève pause devant chez le voisin (j’ai un caillou dans la chaussure), et HOP ! la porte s’ouvre. Le vieux con se fige à son tour : ce n’est pas elle… Ben non, elle est en train de sonner chez moi…

Que du bonheur les voisins. Je suis bien contente qu’un jour les filles aient déclenché une émeute avec les chaînes stéréo jouant conjointement : du Mozart dans le salon et du Mickaël Jacson dans leur chambre, toutes fenêtres ouvertes…

J’ai une idée tiens donc, je vais leur mettre du Dorothée à fond, le dimanche matin… Un jour prochain, quand je supporterai les boules quies… Comme ça je serais la voisine bien chiante également.

Et la prochaine fois je vous fais les voisins à la campagne… (que du bonheur aussi…)

Comment se pourrir la vie

Se_pourrir_la_vie_56800795Si votre vie n’est qu’un long fleuve morne et tranquille (genre la Seine qui n’a comme seul projet mirifique que celui de laver les pieds du zouave du pont de l’Alma), même pas parsemée d’embûches de temps à autre, si vous vous ennuyez, si vous êtes une femme désespérée par tant de mornitude, je vais vous expliquer comment vous pourrir la vie et lui donner un sens (enfin) et un peu de piquant.

Attention, il faut une discipline de fer si vous êtes du genre Bree dans Desperate Houswifes ce que je ne vous souhaite pas (d’ailleurs vous n’auriez besoin d’aucun conseil, n’en cherchant pas), mais il faut ce qu’il faut pour rendre la vie plus pétillante, donc :

  • Mettre systématiquement toutes les factures dans une boîte à chaussures et n’ouvrir la boîte que pour y mettre une nouvelle facture. Ignorer les autres et les rats qui vous les ont envoyées

  • Faire la sourde oreille au « dernier avis avant poursuites » envoyé par le fisc (c’est qui ce mec ?). Porter plainte contre Mr Fisc qui vous harcèle, nonobstant la tronche de celui qui reçoit la plainte.

  • Ricaner devant la lettre de l’huissier du fisc (encore lui !)  qui parle de venir pointer vos biens avant d’en faire saisie

  • Ne jamais pointer son relevé de compte

  • Faire ses comptes sur le chéquier qu’on utilise une fois par mois en oubliant les prélèvement automatiques et la carte bleue que l’on utilise elle, tous les jours. Comment qu’on est riche !

  • Aller claquer 1000 Euro alors qu’on est dans le rouge

  • Renvoyer la lettre de relance du syndic en précisant « DCD » pour voir…

  • Persister à penser qu’un retard (de règles) de 9 semaines et demie est dû à notre grippe

  • Savoir qu’Albert nous prend pour une conne mais le laisser persister sans faire de remarques

  • Laisser les enfants squatter le téléphone sans faire de commentaires « en attendant que ça leur passe » !!! (cela leur passera quand ils paieront leurs factures, dans environ 20 ans)

  • Préciser « donnez de l’autorité à un imbécile et il en profite » au flic qui nous a arrêtée parce qu’on a franchement ignoré le stop (quel stop ?). Persister à prétendre qu’une branche cachait le panneau et que fait la maréchaussée à ne pas couper la branche au lieu de tyranniser une innocente ? Tous des cons, incapables de se servir d’un sécateur ! La bave aux lèvres ils adorent alors se promener avec un bout de savon dans la voiture pour se faire bien voir, et voir après comment que la vie est pétillante.

  • Dire « je t’emmerde » au loubard qui vient de nous bousculer et qui est accompagné par 5 copains qui ont l’air aussi sympathiques que lui

  • S’il ne réagit pas lui dire qu’il est vraiment moche et a l’air très con avec ses boutons plein la figure pour voir s’il réagit

  • S’il ne réagit toujours pas (j’ai des doutes) lui proposer de le violer lui et ses copains, malgré leurs pustules, car vous voulez faire le bien autour de vous.

  • Attendre la dernière extrémité pour se rendre à reculons chez le dentiste, ce qui se produira un dimanche à tarif prohibitif

  • Prendre ses antibiotiques un jour sur deux, n’importe comment, si encore on y pense, quand on héberge un Strepto….. Staphylo… doré. On a les moyen au moins, l’argenté connaît pas, la résistance aux antibiotiques des trucs en Ocque n’étant qu’une sombre légende

  • Déchirer et piétiner la contredanse sous l’œil torve du représentant de la loi qui vient de nous la glisser sous l’essuie glace en articulant bien « mort aux vaches ! Vive Pétain ! »

  • Ecouter systématiquement le Requiem de Mozart et la Marche funèbre de Chopin quand on commence à avoir le cafard

  • Tromper Albert en semant des indices dans tout l’appart. S’il est distrait glisser un caleçon qui n’est pas le sien sous son oreiller.

  • Le réveiller à 3 heures du matin en disant « faut qu’on parle« , alors qu’on a rien à dire et exiger de sa part des explications sur rien, il va adorer.

  • Laisser grande fille et fille cadette faire leur crise d’adolescence sans manifester quelques désaccords sur certains principes

  • Laisser nos parent nous traiter à 45 ans comme si l’on en avait encore 5, ne jamais rien rétorquer et ruminer de préférence la nuit ce qu’on aurait pu leur répondre en les sciant.

  • Tomber systématiquement amoureuse (ou amoureux) du même genre de personne alors que c’est le genre qui va nous faire fatalement souffrir

  • Avaler l’huître qui a une drôle d’odeur, avec le sourire

  • Attendre d’avoir des crampes dans la mâchoire et un trismus évident pour n’importe quel étudiant en médecine de première année, pour vérifier la validité de nos vaccins, alors qu’on s’est ouvert la main sur un barbelé rouillé il y a 10 jours et que notre dernière piqûre remonte à 15 ans minimum

  • Faire comme si de rien n’était alors que le lave linge fait de plus en plus un drôle de bruit et la voiture idem

  • Ignorer le goutte à goutte de la chasse d’eau qui se transformera en cataracte un dimanche (le dimanche est un jour riche en surprises)

  • Narguer le juge pendant l’audience de conciliation alors qu’on est 200 % dans son tort (Albert)

  • Faire celui ou celle qui n’a pas reçu la « sommation à communiquer les pièces dont liste ci-après » envoyée par le juge précédemment nargué (toujours Albert qui a toujours aimé persiter et signer)

  • Boire un triple porto pour se remonter le moral, nonobstant la notice qui précise « l’absorption d’alcool est FORMELLEMENT déconseillée pendant toute la durée du traitement ». Enchaîner sur deux verres de blanc pour digérer l’huître fatale et terminer avec du pousse café sans avoir pris de café

  • Prendre pour des imbéciles les 17 personnes qui nous disent unanimement que notre meilleur « copain » leur semble avoir des vues sur nous, autre que de copinage jusqu’au jour où le meilleur copain essayer de nous violer.

  • Faire la sourde oreille aux 17 mêmes qui nous serinent de laisser tomber Marc Antoine qui nous prend visiblement pour une conne

  • Le SIDA, connaît pas, une capote c’est quoi ? Hein ?

  • Acheter un dictionnaire médical et le lire de A à Z (c’est simple : on a tout)

  • Faire son testament pour découvrir qu’on a un rang de perles, un piano et point barre

  • Répliquer « pouet pouet » au patron visiblement irrité par tout le monde et sur le point de faire quelques licenciements, qui nous suggère de classer nos dossiers qui menacent de faire s’écrouler notre bureau

  • Faire « pouet pouet » également au banquier qui nous appelle pour nous signaler que…

  • Lui raccrocher au nez en pouet pouetant, en s’arrangeant pour qu’il entende bien le « quel con celui là ! » que l’on ne murmure pas en raccrochant

  • Ne pas aller chercher le recommandé dont on sait ce que c’est vu que la lettre d’origine est au fond de la boite à chaussures, et faire comme si on n’avait pas reçu d’avis (ne rien payer, récupérer l’original dans le fond de la boite à chaussures n’étant pas du jeu du tout)

  • Partir en Egypte ou en Afrique à tout le moins, sans médicaments anti tourista et boire l’eau locale sous le prétexte qu’il faut s’immuniser contre tout

  • Acheter un Danois (le chien) alors que l’on vit en studio et que l’on n’a aucune autorité

  • Faire comme si on n’avait pas vu le flic qui sifflait en nous regardant (ne jamais regarder un flic, il nous arrête illico s’il croise notre regard), et accélérer alors qu’il était indiqué « vitesse limite : 30 »

  • Rétorquer « et mon cul c’est du poulet, pauvre con ? » au gendarme qui nous demande « les papiers afférents à la conduite du véhicule »

  • Acheter de l’acide nitrique, de la glycérine et… (je ne suis pas un repère de terroristes non plus, même si j’ai des souvenirs de chimie et c’est dingue ce qu’on nous apprenait) tout ce qu’il faut pour faire sauter l’hôtel des impôts, faire sa tambouille dans la cuisine alors que rien n’est plus dangereux que de la nitro-glycérine en cours de préparation (pas pour rien que Nobel l’a solidifiée)

Bon bah maintenant que vous ne vous ennuyez plus, je m’en vas aller faire du point compté devant la TV, ça occupe de broder des pastèques…

Lunettes : vade retro…

LunettesA une époque Delphine m’a tannée (le terme est exact) pour que je l’emmène chez l’ophtalmo rapport à des problèmes de vue insupportables.

Consultation donc, au cours de laquelle l’ophtalmo lui a apprit qu’elle avait une vue parfaite (consternation de Delphine, je ne voyais pas où elle voulait en venir), mais peut-être une petite fatigue dans la mesure où elle était étudiante (quoique à l’époque elle ne s’usait pas les yeux sur ses cours comme maintenant, elle usait plutôt ses oreilles avec le téléphone !). D’où prescription de lunettes de repos. Youpee !!!! Je ne comprenais toujours pas : pourquoi ces ruses diaboliques pour avoir des lunettes ????

J’ai compris en voyant Delphine chausser sa paire de lunettes chez le marchand à qui j’avais précisé « le moins cher », n’ayant pas de mutuelle à l’époque. C’était le sosie de Sophie Marceau dans « l’étudiante », enfin, quelque chose dans le genre. Les lunettes la rendaient encore plus jolie. D’où le besoin de lunettes. N’importe quelle paire faisait l’affaire et le marchand s’est fait un plaisir de lui en proposer plusieurs car elle pouvait porter n’importe quoi en terme de lunettes ! (Comme Mrs Morgan avec les chapeaux, moi avec un chapeau autre que canotier je fais « melon » et avec des lunettes je fais « méchante à mort, fuyez » sauf pour les lunettes de soleil que je choisis avec soin et qui me font 10 ans depuis que j’ai appris à ne plus m’assoir dessus (en les mettant dans la poche arrière du jean)).

Delphine mit ses lunettes régulièrement le soir en regardant la TV, tout en bossant (efficace pour mémoriser les cours) pendant 3 mois. Puis déménageat pour Paris et devinez ce que j’ai retrouvé dans sa chambre un jour de délire (de rangement) ? Les lunettes.

Je lui ai demandé par téléphone si ses lunettes convenaient toujours. « oui oui je les porte tous les jours » « pourquoi diantre sont-elles dans ton ex chambre ? ». Silence consterné en réponse. Le stade « Sophie Marceau » était dépassé et elle séduisait sans verres.

Mais je bavarde et je m’égare. Tout cela pour dire que moi l’instant fatidique où je vais devoir porter des lunettes approche à grand pas. Et je ne supporte pas cette idée.

Je suis née avec un oeil d’aigle. On m’a diagnostiqué un 17/10 à 30 ans sur une conjonctivite et l’impression que je perdais la vue. On va me dire : 17/10 ce n’est pas possible. SI. 10/10 c’est une vision normale. Il y a moins bien et il y a mieux. Un pilote de ligne se doit d’avoir 12/10 à un oeil, l’autre se devant d’avoir 10/10. Une américaine a fait un jour la une des journaux parce qu’elle pouvait les lire à 7 mètres de distance (même les petits caractères) et repérait bien Saturne, vu qu’elle voyait nettement l’anneau…

A l’époque du billet de 50 F, je savais que les lignes étaient des caractères énonçant des noms d’aviateurs car je les lisais parfaitement en m’approchant un peu. Et maintenant de près, tout se brouille un peu et plus je m’approche et plus c’est brouillé. Pas trop, je n’ai pas encore tendance à écarter les bras jusqu’au moment où ils seront trop courts, mais un peu, et celles dont les blogs ont des petits caractères m’obligent à mettre les lunettes de repos de Delphine ! Au boulot les myopes qui se cachent sont ma terreur, qui m’impriment du caractère 6 et s’approchent pour vérifier qu’il y a bien tout…

L’âge arrive à grand pas, et le besoin de lunettes pour lire de près se précise. J’adoooore d’ailleurs les commentaires « tu as 48 ans c’est bien tard pour des premières lunettes, ne te plains pas… ». Si je me plains, les autres je m’en fous dans ce cas précis. De loin ça va toujours et même très bien, mais mettre des lunettes… L’idée m’insupporte. Je ne suis pas Delphine et je n’ai aucun point commun avec Sophie Marceau… Je suis môôôche avec des lunettes, au secours !… En plus je lis beaucoup, je vais être beaucoup moche !

Une sorcière ronchon n’ayant pas trouvé de sort contre les yeux vieillissants…. (mais qui cherche) (mais de toutes manières la vie n’est qu’un long calvaire grrmllfumff)

Le martyre de la photo d'identité

Simone_02Sur cette photo : la maman de Jean Poirotte, autrement dit ma grand mère paternelle.

Zolie vous trouvez pas ? Elle l’était effectivement, et même plus que jolie. Mais elle n’était pas folle elle, elle allait se faire photographier chez un photographe professionnel qui coûtait moins cher qu’on ne croit et lui tirait 50 exemplaires de ses nombreux portraits (tout le monde en a, dont moi 15 à tous les âges, elle est toujours sublime). Mon autre grand mère faisait comme elle, et un jour je vous la montrerai : impossible de me reconnaître dans la rue avec les photos de mes grands mères : l’hérédité n’est qu’un long calvaire et mon incognito assuré (surtout quand on sait que Delphine tiendrait plutôt de la photo et que je ne vois pas pourquoi cela saute 2 générations, même si je suis heureuse d’avoir des filles ravissantes (Pulchérie tient de l’autre grand mère…).

De nos jours il est fréquent que l’on ait besoin d’une photographie dite « d’identité » (pas comme ici), et là le parcours du combattant commence, car il est exceptionnel que l’on s’adore via ce biais.

Déjà en règle générale, on se trouve moche, donc on s’adooooore tout particulièrement en photo, surtout quand le bon copain qui fait « clic »  choisit le moment où l’on ferme les yeux en disant « bof » avec une grimace, un verre de beaujolpif à la main. C’est divin.

Donc, il faut une photographie qui nous ressemble et ne fasse pas peur au douanier pour éviter la fouille… de nos bagages. Une qui ne fasse pas douter le flic qui contemple notre permis de conduire d’un air dubitatif, et contente l’ambassade des USA qui essaye de dépister les terroristes avant de délivrer un visa (en plus la photo est fichée et fera le tour du monde).

On teste la cabine automatique. Généralement quand je récupère les clichés (on a le choix et on se trompe toujours), je me retrouve rousse alors que je suis blonde, ce n’est plus de vagues cernes que j’ai sous les yeux mais carrément des lunettes, et j’ai le nez en biais alors qu’après vérification il est normal (il faut bien que quelque chose soit normal chez moi). Je déprime donc à mort.

La dernière fois que j’ai été obligée d’aller me faire tirer le portrait en 12 exemplaires, un rat italien m’avait chourré tous mes papiers avec le portefeuille qui allait avec et le fric qu’il y avait donc dedans. Contrainte et forcée de me faire refaire : carte d’identité, permis de conduire et passeport. Direction la cabine automatique. J’en suis ressortie avec la bave aux lèvres en déchirant les clichés pour que personne ne les mette dans une sordide collection, et j’ai filé droit chez le photographe.

Une femme en sortait avec la mine d’un abominable tueur psychopathe potentiel, et j’aurais dû me méfier. Car le photographe n’a pas fait dans la dentelle, a essayé de me refourguer de la couleur à quoi j’ai dit non avec fermeté, m’a demandé de baisser la tête, m’a fait le fond d’oeil et m’a tendu 15 minutes après de quoi rameuter à mes trousses tous les flics de France et de Navarre en me précisant « vous êtes particulièrement réussie ».

Si cette chose là, sur les 12 carrés c’était moi particulièrement réussie, je n’avais plus qu’à aller m’ouvrir les veines ou aller tuer quelqu’un, comme la femme que j’avais croisée, et que j’aurais dû interroger avant de m’enfuir. Mais comme j’étais particulièrement réussie, je n’ai pas osé retenter un autre tirage : de peur que je sois ratée au deuxième essai.

Avant… Il y a très longtemps, les photographes faisaient poser avec ou sans sourire, recherchaient le meilleur profil, choisissait le fond adapté à leur modèle et même pour l’identité, ils faisaient du joli (j’étais ravissante sur mon permis qui circule en Italie, mais bon j’avais 20 ans tout en n’étant pas plus photogénique qu’aujourd’hui). Maintenant ils vous font asseoir devant 12 personnes qui attendent, font clac et vous tendent de quoi faire un serial killer de plus. C’est donc à cela que je ressemble sur tous mes papiers d’identité. Manquerait plus que le fisc nous demande notre photographie, je ne vous cause pas des 50 % qu’on se prendrait pour avoir essayé de traumatiser un honnête fonctionnaire…

La vie n’est qu’un long calvaire.

Mon P.D.B.D.M de tiroir de cuisine

Femmes_bricolant_jk7163_001Lorsque j’ai emménagé dans mon appartement, j’ai bénéficié d’une réduction considérable sur la cuisine neuve que j’achetais. En fait je pense que les rats vendeurs de cuisine voulaient se débarrasser de ce modèle et qu’ils ont été bien contents de me le refourguer.

Jean Poirotte me l’a installée et je précise qu’étant menuisier de métier, il n’a pas fait n’importe quoi. Elle n’est pas mal mais blanche (je déconseille, une trace de papatte de Diabolos se voit sur l’évier comme un furoncle sur le nez).

Passé un délai trop bref, me voilà un beau matin tirant sur un tiroir (c’est fait pour) avec l’idée saugrenue d’attraper une petite cuillère. Et voici le tiroir qui se décompose et la façade avant me dégringolant sur le pied. Ca fait mal.

C’était samedi, je suis donc partie en éructant direction Castorkarma pour acheter colle à bois, clous multiples, que ça à faire.

Récupération du contenu du tiroir, et des morceaux le composant. Fastoche me suis-je dit devant les morceaux à assembler, j’adore les puzzles (surtout les 6000 pièces représentant une montagne et 1000 sapins enneigés, je le sais que je suis folle). Un peu de colle à bois et tout ira bien. Sauf que quand la face avant du 5 pièces était emboitée la face arrière se débinait, que le fond du tiroir s’était vrillé, que quand les deux faces avant et arrière étaient correctes, les côtés faisaient la tronche… Après deux heures de gros mots, le tiroir était comme neuf, et interdiction aux filles d’y toucher, le temps que la colle à bois sèche (48 heures sans table de cuisine sur laquelle j’avais mis la chose à sécher, et les filles menacées des galères se tenant à carreau pour une fois).

3 ans passent (déjà ?) et un beau matin, vlabadaboum, le tiroir décide de se révolter pour une raison obscure. Face avant sur le pied (l’autre) et tout à refaire, sauf que Jean Poirotte me déclare qu’il ne faut pas remettre de colle sur de la vieille colle (sans proposer ses services, quelle ingratitude !). Faut gratter. C’est passionnant de gratter de la vieille colle dans des recoins inaccessibles au son de « quand c’est qu’on mange ? », après être allée faire 2 heures de queue chez Castorkarma pour du papier de verre. Recollage du tiroir révolté avec de la super glu (faut ce qu’il faut), au fur et à mesure du remontage. Impec. Consigne absolue : ouvrir ce tiroir avec délicatesse et en lui parlant gentiment. Mais quand une mère/épouse donne des consignes, elles ne sont jamais suivies ou pendant seulement 8 jours (au mieux). Donc ce qui devait arriver arriva : le 14 juillet le tiroir décida que c’était aussi ma fête et se répandit sans grâce sur le sol de la cuisine (une fourchette plantée dans le pied, une, et c’est toujours sur moi que cela tombe)

A moi les grands moyens, vu l’état du pied. Colle, clous, et scotch fort pour soutenir la structure d’ensemble (très esthétique quand le tiroir est ouvert, le scoth marron). Et ce matin…. Devinez qui s’est rappelé à moi, alors que je l’ouvre avec délicatesse et componction depuis 4 ans, en soutenant le fond d’une main ? (restant méfiante)

Je ne sais pas pourquoi le scotch ne s’est décollé qu’aux endroits où il était utile. Parce qu’ailleurs il tient fort bien, trop bien même, je suis asphyxiée par l’acétone… Je hais ce tiroir, mais ne le lui répétez pas : pour une fois, il ne m’a pas blessée… Jean Poirotte a fait la sourde oreille, mais j’ai comme l’intuition qu’un jour il va se retrouver avec le tiroir à me remettre à neuf.

M’en fous pour l’instant, j’ai des clous pour charpente, de la super glu, de la colle 2 faces, du scotch, et toute la journée devant moi pour gratter et décoller ce P.D.B.D.M de scotch avant de coller l’autre… (que ça à faire)

La vie n’est qu’un long calvaire.

PS :Farty vient terrasser la fuite du lave linge entre 10 et 13 H demain, nananèreeu (je leur fait voir mon tiroir ?)

L'expédition parisienne ou les beautés des sites de renseignements

Retour_voyageComme vous pouvez le constater, me voici bien rentrée de mon expédition parisienne qui s’est bien passée (même pas dépensé de sous dans les boutiques des filles).

Par contre j’en ai après un site dont je tairai le nom pour ne pas lui faire de publicité imméritée.

Ce site fonctionnait très bien jusqu’au moment où un anonyme plus intelligent que les autres a décidé de l’améliorer. Hors je fais partie des gens qui pensent que le mieux est souvent l’ennemi du bien.

J’avais donc consulté mes horaires de train sur Internet, et annoncé un départ 11 H 08, donc arrivée 12 H 30 environ à la station « cité ».

C’était sans compter avec mon aptitude diabolique à être toujours prête 2 H trop tôt. Me voila vérifiant sur Internet et annonçant à ma méchante qu’en fait je prends le train de 10 H 38.

Bien évidemment, me voilà à la gare avec 20 minutes d’avance dès fois que (…j’ai avalé une horloge).

Le train annoncé pour 11 H 38 était en fait à 11 H 45. Soit attendre 27 minutes. Ca tombait bien, j’avais mon parapluie mais oublié mes lunettes de soleil dans ma voiture. Restait 20 minutes à tuer en pestant contre le site, car l’horaire qu’il m’avait annoncé correspondait à un départ dans le sens inverse de Paris.

Le train a été à l’heure, même pas soif, et aucun loubard en vue. Je ne me suis pas perdue à la gare Montparnasse qui a tellement changé depuis ma folle jeunesse. J’ai pu prendre les tapis roulants sans me tôler (encore qu’au retour c’était limite sur le tapis à grande vitesse au moment de passer sur la zone de ralentissement). Enfin tout s’est hyper bien passé.

Rentrée ce matin, me voici voulant en avoir le coeur net sur ce maudit site, et partant à la recherche d’horaires pour aujourd’hui. Et j’ai découvert ce qui s’était passé.

Pour mon départ : préciser le lieu et la ville. Bon moi j’avais mis « gare SNCF » en bonne cruche et arrivée également à « Gare Montparnasse » Paris (faut-il être bête). Je réitère aujourd’hui, et bingo le voici qui me demande (le site) de préciser mon lieu de départ : « avenue de la gare », « tabac », « laboratoire ». Je clique sur l’avenue de la gare comme avant hier, le choix « gare SNCF » n’existant pas. Pour Paris « gare Montparnasse », préciser « avenue du maine » « gare SNCF » « rue du départ ». Sans doute pour le cas où des sièges éjectables dans le train permettraient d’atterir directement « avenue du maine » (je ne vous dis pas le bon qu’il faudrait faire).

Et me revoici avec un horaire à 14 H 08 alors que je sais que c’est 14 H 15. Mais moi avant hier, stupidement je n’avais pas demandé le détail du voyage et juste regardé l’heure du départ (pour moi du train), ce que j’ai fait aujourd’hui pour découvrir « allée de la gare, rendez-vous à la gare SNCF (7 minutes) et prendre le train ZIPPO à destination de Paris Montparnasse, heure de départ 14 H 15″.

Alors là c’est vraiment le pompon. Combien d’abrutis arrivés à l’avenue de la gare décident-ils d’obliquer vers le troquet du coin, nonobstant l’indication « gare SNCF ? ». Et pouvez-vous me dire pourquoi le lieu de départ «  »gare » n’existe pas ?

Moi je ne sais pas, je ne suis pas technocrate…

Aujourd'hui j'suis à Paris

ValiseAujourd’hui, je suis à Paris. Eh oui, prévoyante pour une fois, j’ai préparé ce post hier…qui doit automatiquement s’éditer à midi, pour que vous sachiez pourquoi je ne vous réponds pas ce jour (prière de suivre).

Donc je suis partie voir la méchante et son chéri. J’ai donc tout bien prévu, parce que moi aller à Paris, autant dire que je file en Chine en stop.

  • J’ai acheté mon billet de train hier pour éviter de subir les « je vais à Strasbourg, après je file chez ma soeur à Nantes, d’où je file direct chez mes parents à Bordeaux pour revenir à Paris le 4 septembre »

  • J’ai pris une petite bouteille d’eau pour ne pas mourir de soif dans le train (je monte dedans c’est la pépie instantanée)

  • J’ai pris mes papiers d’identité dès fois que je me perde et que je perde ma tête aussi, on saura qui avertir, d’ailleurs…

  • J’ai mis un post it dans mon sac « personne à prévenir en cas d’accident » pour le cas où le sac rescaperait du déraillage.

  • J’ai emprunté le portable de mes parents pour appeler Pulchérie au secours, reste à savoir si je saurais m’en servir (finalement non, info de dernière heure : ils n’ont plus de crédit, je n’ai plus qu’à me débrouiller et c’est l’horreur)

  • J’ai pris un cran d’arrêt au cas où je ferais une mauvaise rencontre (même pas peur)

  • J’ai tout bien noté sur un post it comment que c’est compliqué d’aller chez Pulchérie (direct Montparnasse, descendre à « cité » (à ne pas confondre avec « cité universitaire »)

  • J’ai mis le post it tout de suite dans mon sac pour ne pas l’oublier.

  • J’ai consulté Météo France tout comme il faut

  • J’ai pris une réserve de clopes dès fois que mon train soit détourné vers Cuba et qu’à Paris il n’y ait pas de tabac d’ouvert en août (par chez moi c’est le désert sur ce plan là, restons vigilante)

  • J’ai laissé à Diabolos de quoi boire et manger pendant 3 jours en cas de grève des aiguilleurs SNCF et il faudra du temps à Mrs Bibelot pour réaliser que j’ai un chat et qu’elle a mes clefs

  • Pour le retour je ne balise pas trop : j’aurais une protection rapprochée avec la présence de la méchante et du gentil qui viennent prendre le vert. D’ailleurs pour me remettre je dors chez papa maman ce soir…

Quand je pars à l’étranger ? Euh non, je vérifie juste que j’ai bien mon passeport et mon écran total (sauf pour la Suède l’hiver, c’est toujours ça de gagné sur le plan du poids de la valise).

Deux belles mères pour le prix d'une : comment ne pas être avare

Belle_m_re

A multiplier par deux SVP


Quand j’ai rencontré Charles Hubert, j’étais en pleine recomposition de mon moi existentiel. En plus il ne me restait qu’un plant de basilic de vivant (et vivace) après les 3 qui avaient crevé (3 rencontres justement) (d’où le moi existentiel), donc j’étais certaine que c’était LUI (comme disait Brassens, quand on est con, on est con). Du coup je me suis reconstruite de travers et je l’ai surtout aidé à se reconstruire, mais ce n’est pas drôle alors je passe.

Je ferai un jour un post exclusif sur Charles Hubert qui vous amusera autant que « quand on n’a rien dans la tête ». Tout le monde va bien rigoler, sauf lui s’il se reconnaît au passage (j’vous dis pas les mails que je vais recevoir si c’est le cas, dans le genre « je disjoncte à 8 heures du matin + 36 bières à 8 heures du soir, c’est sympa, surtout au boulot).

Charles Hubert comme tout le monde avait un père et une mère. Divorcés. Et le papa (homme charmant par ailleurs qui bénéficiera d’un post exclusif ou « comment rédiger une procédure ») avait eu la bonne idée de se remarier.

Donc je me suis retrouvée avec deux belles mères. J’en avais déjà eu une qui m’avait largement comblée, et là je n’étais plus trop disposée à me laisser marcher sur les pieds, voire même plus disposée du tout à me laisser pourrir la vie par une belle mère donc deux = résolutions que j’ai tenues (oui ça arrive).

La première, la vraie (la maman de Charles Hubert) avait l’air tout à fait convenable au premier abord, derrière ses lunettes de  myope (je ne critique pas, ce n’était pas de sa faute). Sauf que régulièrement, au deuxième abord elle donnait l’impression d’avoir pris 2 tranxènes 50 + une bouteille de rhum + éventuellement un flacon entier d’anti-dépresseur. Les filles n’ont jamais pu la voir sans avoir l’impression qu’elle était shootée à mort (je n’y faisais plus attention, honte à moi).

Elle picorait 3 feuilles de salade, allait se faire vomir (même pas discrètement) dans les toilettes, et entretenait une relation longue durée avec son ex belle mère ce qui m’a toujours semblé suspect (moi appeler la mère d’Albert pour lui demander de ses nouvelles ne m’effleure jamais l’esprit, et je suis toujours ravie de savoir, via les filles qu’elle a fondu un fusible « une fois de plus »).

Elle recevait très bien. C’était toujours bon, bien préparé, bien présenté. Le hic c’était de la voir se pointer juste après avoir déposé le plateau de fromages, en pyjama, robe de chambre, et chaussettes (très important les chaussettes, Charles Hubert ne se couchait jamais sans, même en pleine canicule), et annoncer « je vais me coucher, le dessert est dans le frigo ». Je n’ai jamais osé faire ce coup là, même si l’envie m’en prenait en cas de coup de pompe subit, avec mes propres invités (suis-je normale ? et « vous descendrez les poubelles en partant et n’oubliez pas de nourir le chat »…)

Elle m’appelait pour me faire part de ses soucis rapport à Charles Hubert. Elle n’avait pas vraiment tort, mais avec un an d’avance ou dix ans de retard (en fait les deux). En plus elle me faisait part régulièrement de la dernière conversation qu’elle avait eu avec son ex belle mère (la grand mère de Charles Hubert, le Bubon (furoncle étant réservé à ma belle mère n° 1)) et me demandait de l’appeler à mon tour. N’importe quoi ! Je fuyais Mrs Bubon comme la peste, et je suis allée à son enterrement pour être certaine que je ne la reverrais JAMAIS, sans avoir vérifié au passage si c’était bien elle dans le cercueil : j’ai un boulot et les mises en bière me bouffant un RTT pour un bubon, merci bien (Dieu ait son âme : le pauvre).

Bien évidemment, la mère de Charles Hubert détestait à mort la deuxième femme de son ex qu’elle vouait aux gémonies. Après 20 ans de séparation je trouvais cela pitoyable (Albert peut se les faire toutes, je m’en fous, voire même je préfère qu’elles soient sympa avec les filles, (mais j’aime bien savoir qu’il se morfond tout seul…))

Hors la deuxième femme de l’ex c’était ma belle mère n° 2.

Celle-ci, psychologue de métier (d’ailleurs mon ex beau père n° 2 avait épousé sa psy), ne se shootait pas du tout. Même un aspirine était exclu… Elle était maigre comme un coucou (visualisez une grande planche avec des cheveux sur le dessus) et était obsédée par « la ligne » sans se demander en psychologue si elle n’avait pas un problème relationnel avec le bourrelet (qu’elle n’avait pas). Comme j’étais un peu rondelette, Charles Hubert aimant les femmes potelées, je ne me sentais jamais visée par ses allusions à la ligne… Elle et Beau papa n° 2 avaient adopté  une fille (elle s’était fait ligaturer les trompes après sa fille aînée et n’avait jamais pu les faire rescaper) qui était adorable le jour diabolique de mon second mariage. Tout le monde l’avait trouvée parfaite mais elle regardait les photos en précisant « elle est beaucoup mieux maintenant, elle a perdu 10 kg (et finit par en reprendre 30 histoire qu’on lui fiche la paix) ». Pour elle squelette façon rescapé de camp de concentration, c’était l’idéal.

Pour elle être bien c’était être anorexique vivant dans une maison modèle. J’étais à moins 5000 dans sa notation.

En effet mettre les pieds chez elle, c’était regretter d’avoir des pieds et n’importe quoi d’autre à caser : maison modèle façon « maison, loisir et création » c’était son truc, déplacer la télécommande de 2 mm c’était risquer sa vie. Hors je déteste les maisons modèles qui manquent de vie et y risquer la mienne.

Elle détestait également sa belle mère (un point commun avec l’autre), qu’elle avait surnommée « la reine mère ».

Toutes les deux me demandaient régulièrement des nouvelles de « l’autre ». Que je ne manquais pas de donner, les pires qui soient, pour le plaisir de leur voir enfin une mine épanouie.

Je ne peux pas dire qu’elles me manquent vraiment, mais j’ai peut-être tort…