La grasse matinée…

R_veil_55949019Vous tenez d’un de vos parents la capacité à rester au plumard certains jours, jusqu’à pas d’heure.

Donc là, vous avez la semaine entre Noël et le Jour de l’An, ça tombe bien sur le plan des jours de congés… (un exemple entre autres)…

Qu’est-ce que vous allez bien dormir, le lundi 28 décembre (ou un samedi quelconque)…

Sauf que :

  • Le voisin d’à côté commence avec sa perceuse, à une heure décente (pour lui et les flics) : 9 H.
  • Il arrête à 10 H et vous êtes toujours sous la couette à le maudire. Vous vous préparez à vous rendormir après l’avoir entendu hurler « c’est bon chérie, j’ai terminé »
  • En fait il a terminé de percer, maintenant il a des trucs à planter dans le mur. Et il ne s’en prive pas.
  • Il termine à 11 H. Vous avez décidé de ne pas vous lever avant 13 H, NA !
  • Pendant ce temps là (à Caracas) les voisins du dessus eux, sont bien au lit. Qui grince. C’est  une horreur.  Un de ces jours vous allez interrompre leurs ébats en sonnant chez eux avec une burette d’huile à la main…
  • A 11 H 15 l’interphone sonne : c’est le facteur avec un recommandé qui n’est pas pour vous, car il s’est trompé de bouton (le facteur)
  • A 11 H 30 le téléphone sonne : c’est votre mère (dont vous ne tenez pas) qui s’offusque de vous tirer des plumes (enfin façon de parler…) Elle, est levée depuis 6 H (c’est son problème).
  • 11 H 45 : vous réussissez à vous rendormir, votre grasse matinée entamée de 2 H 45 de sommeil réparateur.
  • 13 H : c’est votre père (dont vous tenez), qui vous appelle à son tour : comme il est enfin levé, il pense que vous aussi, et aimerait bien que vous alliez chercher l’explication d’un mot barbare sur g.ogle, car il ne le trouve dans aucun de ses dictionnaires (il en a 4).

La grasse matinée sera pour demain, à condition de débrancher le téléphone, mettre le portable sur « silence » ET d’avoir été punaiser dans le hall, sous un tchador pour ne pas être reconnue, et pendant l’horreur de la profonde nuit qui va suivre, l’avis mensonger suivant :

« Merci à tous d’éviter tout bruit intempestif au cours des matinées de cette semaine. Je suis en effet de garde toutes les nuits et je n’ai que le matin pour récupérer un peu. Merci de votre compréhension »   « signature illisible ».

Qui veut la fin, veut les moyens…

D’ailleurs, si par la suite un voisin vous demande avec indiscrétion quel est votre métier précisez : infirmière, même si vos horaires peuvent lui sembler particulièrement calquées sur celles des autres, et votre tenue quotidienne de travail, incompatible avec le port de la blouse blanche…

D’un autre côté il peut un jour vous demander de lui faire une piqûre. Ce sera le moment d’avouer que vous souffrez d’un rhumatisme inflammatoire de la main droite depuis quelques jours, mais qu’il doit vous signer une décharge…

Pour sauver la grasse mat, on devient vite une grosse menteuse..

En gros : le mariage (part deux)

mariee-2-copierC’est LE GRAND JOUR !

Marche nuptiale de la belle au bois dormant (c’est celle là et pas une autre, après étripage de toute la famille concernant la marche nuptiale à mettre, votre soeur exigeant le « let it be » des beatles pour faire plus original…).

La check liste des musiques à passer ou non, a définitivement brouillé votre soeur et votre beau-frère qui n’ont pas les mêmes valeurs…

  • Le réveil sonne à l’heure alors que vous êtes déjà dans la salle de bain. Cela met le chat de mauvaise humeur, il pisse dans une de vos chaussures.
  • Albert n’a pas « que ça à faire » de laver vos chaussures. Vous vous y collez, un masque vert pas sec sur le visage.
  • La première photo de ce grand jour, c’est votre père en retard qui se fait prendre par le flash d’un radar.
  • Vous devez faire rajouter un couvert en catastrophe parce que tante Hortense est sortie de l’hôpital (où elle était entrée, en pleine forme 3 jours plus tôt, avec son voile comme linceul futur, histoire de vous emmerder).
  • Votre seule idée est de la placer à côté de la porte de la cuisine et tout le monde s’insurge, mais personne ne se propose pour prendre à sa table l’aïeule emmerdante (si si, il faut bien le dire, tante Hortense a toujours été une emmerdeuse, même jeune, vous avez eu des échos).
  • Tous les échanges ont lieu évidemment via téléphone, le vôtre, parce qu’Albert ne s’occupe pas du sien, alors que votre masque s’est enfin figé, et vous donne une élocution hasardeuse.
  • Votre mère s’inquiète : vous n’avez pas commencé cette magnifique journée avec un coup de rhum ? espère-t-elle
  • Non, mais qu’elle s’occupe de caser sa grand-tante, merci.
  • La coiffeuse a du retard.
  • Vous avez l’impression que la robe vous boudine, et votre soeur qui doit accrocher les agrafes dans le dos (oui, des agrafes, la couturière est excellente mais sadique) est en retard aussi mais sans radar.
  • Vous loupez deux fois de suite votre maquillage normalement discret ce jour là.
  • Tout le monde est en retard, surtout vous, mais bon, il faut se dire que la cérémonie ne se fera pas en votre absence. Vous avez tout de même peur que le maire ne se barre. Il est à noter qu’Albert qui n’avait pas le temps de nettoyer vos chaussures, n’a eu qu’à prendre sa douche, s’habiller sans agrafes, et se raser…
  • Du coup il part en avance, lui, pour empêcher de maire de quitter la mairie quand votre retard sera abominaffreux…
  • La cérémonie civile s’est bien passée, nonobstant vos derniers neveux et nièces qui ont ponctué le discours du maire de « poil au… » Ils verront à Pâque l’année prochaine si c’était drôle.
  • Vous avez l’impression qu’Albert a hésité à dire « oui ».
  • Par contre ce n’est pas une impression, l’oncle Alfred abuse du champagne au vin d’honneur, et même s’il est charmant normalement, il a l’alcool mauvais.
  • Le plan de table a été chamboulé par les invités, vous êtes obligée avec votre mère revenue de Finlande (en fait non, d’une croisière sur le Nil), de remettre les bons cartons, aux bonnes places.
  • Vous avez l’impression que votre sourire est crispé et que les agrafes vont craquer.
  • Vous constatez minute après minute que l’expression « faire ses chaussures » n’est pas vaine et que vous auriez du, une fois de plus, écouter votre génitrice (on doit toujours écouter sa mère, c’est un principe sacro saint auquel je tiens beaucoup, surtout avec mes filles).
  • On vous a refilé un diurétique ou quoi ? Et vous ne pouvez pas aller aux toilettes sans votre mère et votre soeur pour soulever les jupons, la robe, et autres, vous n’avez jamais été autant humiliée depuis votre dernière couche…
  • Votre neveu n’arrête pas de vous demander si c’est maintenant qu’il va pouvoir aller chercher la jarretière. Vous n’avez pas de jarretière. Il vérifie.
  • Ca y’est, l’oncle Alfred attaque les chansons paillardes (au secours !)
  • Pour compenser, le vague cousin shlurps, entame « nuits et brouillards » avec les copains qu’il s’est fait. L’ambiance se plombe…
  • Vos parents après s’être salués d’un air crispé, ont essayé de s’énucléer mutuellement avec une cuillère (apportée en fraude) pendant le vin d’honneur, mais semblent maintenant s’amuser beaucoup à danser ENSEMBLE une valse imposée par votre père pour ouvrir le bal avec vous. Malgré le service d’ordre dont votre soeur a la responsabilité, ils n’arrêtent pas de se marrer et s’esbignent même dehors EN DOUCE, D’UN AIR COMPLICE (le comble de l’horreur)… Force vous est de reconnaitre que le service d’ordre était chargé de les empêcher de s’entretuer, pas de se draguer : on ne peut pas penser à tout…
  • Ou bien ils tentent de s’assassiner mutuellement, avec tout ce qui leur tombe sous la main, et le service d’ordre est totalement débordé, malgré des renforts appropriés qui ont vidé 3 caisses de champagne.
  • Albert s’endort comme un bienheureux (donc il a bien dit OUI), épuisé par cette journée, à 6 heures du matin, et vous laisse seule, incapable de défaire les agrafes sans aide (le service d’ordre piste vos parents qui ont finalement décidé d’aller passer ensemble le reste de la nuit à l’hôtel, c’est le drame complet, et vous l’apprenez quand votre téléphone sonne, alors que vous veniez juste de vous endormir, ce qui vous promet une journée blanche à venir…)
  • Ou alors, autre choix, ils ont réussi à se blesser gravement, et sont tous les deux au poste, en garde à vue, ce qui va rendre votre lendemain de noce aussi inoubliable que la journée blanche citée ci-dessus.
  • Vous songez avec horreur, au nombre de photos qui ont été prises de cette journée inoubliable, et celle du radar, vous vous en tapez complètement en vous rappelant la tronche que vous avez tirée toute la journée de votre mariage…

L’horreur ne sera complète que quand vos parents vous annonceront leur remariage, pour dans 3 mois, en visionnant les photos de votre grand jour sur lesquelles vous ressemblez à une poule qui a pondu un fer à repasser

Ou bien quand vous assisterez à leurs procès respectifs, aux assises, dans 3 ans environ (le temps de faire 3 gosses en gros).

Les assises vous concernant ne tarderont guère à pointer leur nez d’ailleurs, quand vous regarderez  à nouveau les photos du grand jour, sur lesquelles Albert est toujours impeccable, souriant et heureux, inconscient et totalement con, mais pourquoi ai-je épousé ce crétin, je m’en vas l’assassiner discrètement

La vie n’est qu’un long calvaire…

En gros : le mariage (part UN)

mariage-1-copierVous avez commencé à en rêver toute petite de ce jour de votre mariage, à l’époque où vous vous mettiez des linges blancs sur la tête en hésitant entre bonne soeur ou mariée et puis non finalement : mariée…

Restait à trouver l’homme idéal, c’est fait.

Pourtant il faut le savoir, avant cet heureux jour, il va y avoir plein de journées qui resteront bien entendu inoubliables :

  • Vos parents divorcés qui ne se parlent plus, penseront plan de table bien avant que la date ne soit fixée et vous appelleront donc souvent à ce sujet.
  • D’ailleurs lors de la dernière révision du plan de table, Albert et vous manquerez annuler la cérémonie : la veille, en vous jetant des cartons (devant théoriquement représenter le plan de table) à la figure (dixit le Dr Acromion).
  • Votre soeur vous imagine depuis toujours dans une robe meringue, votre mère dans une robe à la grecque, votre grand-mère dans un « petit » tailleur sobre, crème et élégant, votre future belle mère en jogging blanc qui ferait chic et de quoi qu’elle se mêle celle là, on rêve.
  • Arrière grand Tante Hortense exhibera, victorieuse, le voile qu’elle a crocheté elle-même pour elle, qu’elle n’a pas pu porter parce que son fiancé est mort à la guerre et qu’elle lui est restée fidèle. SI vous ne le portez pas (avec le jogging), elle déshéritera votre mère.
  • Votre mère ne supportant pas l’idée d’être déshéritée par tante Hortense vous trouvera une toilette immonde qui ira parfaitement avec le voile jaunit par le temps, qui vous donne la nausée.
  • Puisque vous pouvez acceptez de gaité de coeur qu’elle soit déshéritée par tante Hortense, votre mère menacera d’aller cultiver du chou en Finlande
  • D’ailleurs elle disparait
  • Du coup, avec une vraiment bonne copine de confiance et de goût, vous transformez l’achat de la robe en super expédition genre que si les services secrets apprennent comment vous l’avez réussie, ils vous offriront un emploi chez eux (pour le pont d’or ne rêvez pas non plus…).
  • Votre père aboiera dans le téléphone « c’est quoi ce menu ? Il n’y en a que pour ta mère ? », parce que vous avez préféré du poisson à la viande rouge, qu’effectivement votre génitrice partie cultiver du chou en Finlande, déteste.
  • Comme par hasard, elle a beau avoir disparu, elle glapit à son tour, toujours dans le téléphone « c’est quoi ce menu, il n’y en a que pour ton père, car vous avez cédé sur le filet de boeuf en croute.
  • Tout le monde se battra pour rédiger des faire-parts « rigolos » (et bien moches). Votre boîte mail sature.
  • Votre banquier interrogé sur le prêt auquel il vous faut vous résoudre, vous téléphone que c’est non.
  • Et point barre.
  • La salle réservée un an à l’avance a vu son plancher s’écrouler sur la salle du dessous, juste 3 semaines avant la cérémonie, et la salle du dessous qui était resté disponible est donc impraticable.
  • Et tout le monde vous enverra la liste des musiques et chansons à passer absolument. Et il y en a encore pour demander « la chenille » et « la danse des canards »…

Quand vous aurez franchi toutes ces épreuves, dont je vous épargne la totalité, vous pourrez affronter le grand jour…

Qui ne sera qu’un long calvaire, bien entendu…

(PS : oui je sais, les vacances scolaires, c’est réédition…)

Pour ne pas voir la fin du monde : suicide mode d'emploi : la cuisine

cuisine-2Vous en avez marre, le monde est moche et pollué, et en plus il se réchauffe, Albert regarde le foot tout le temps, et votre dernier collant hors de prix a filé ce matin. D’ailleurs ce monde moche et pollué, sa fin est programmée pour le 21 décembre prochain et vous ne voulez pas voir ça…Comment en terminer avec la vie… (j’entends bien m’adresser à des adultes responsables)

Pour en terminer avec la vie, fréquentez au maximum VOTRE cuisine. Avec la SALLE DE BAIN c’est un des lieux les plus dangereux de votre appartement.

C’est encore mieux si vous détestez cuisiner : vous n’arrêterez pas de faire des conneries…

Tout d’abord il y a les plaques électriques. Ce sont les plus dangereuses, les plaques gaz, on les ENTEND, on ne risque pas de les oublier.

Enfin si, on peut ouvrir le gaz et oublier d’y mettre le feu. C’est d’un classique affligeant… Tout comme de tripatouiller des fils électriques avec des doigts mouillés et les pieds dans l’eau sans couper l’alimentation (électrique)…

Pour en terminer avec la vie, c’est tout simple.

  • Vous allumez la plaque électrique sur 6 pour faire cuire les carottes. Vous ne mettez pas les carottes à cuire pour l’instant.
  • Vous avez bien rempli l’évier d’eau + liquide vaisselle pour laver au fur et à mesure.

Jusque là, vous avez tout bon.

  • Vous commencez à découper les carottes en rondelles (quand je vous le disais que vous n’alliez pas bien)
  • Vous vous tranchez le doigts avec le couteau à découper les carottes (le couteau de préférence cranté, ça fait beaucoup plus mal que le couteau classique, non cranté). C’est ballot, un peu plus haut, vous pouviez vous trancher une artère et en finir direct…
  • La douleur vous porte au coeur. Vous voulez poser votre main n’importe où. Non ce n’est pas n’importe où, c’est sur la plaque électrique force 6, suivez un peu !
  • Mutilée et brûlée, vous vous dirigez chancelante vers le robinet de l’évier pour faire couler de l’eau froide sur vos blessures horribles.
  • Vous avez tort raison, c’est le moment où vous vous évanouissez de douleur, en tombant tête la première dans l’évier rempli de liquide vaisselle + eau

L’horrible calvaire de votre vie, va bientôt se terminer. Les pompiers n’auront jamais vu ça avant vous (quand un proche alerté par votre manque de mail depuis 12 H leur aura demandé d’intervenir, ou quand Albert émergera du foot), mais que vous importe : tout est enfin terminé !

D’un autre côté si vous en avez vraiment marre, il n’y a pas que les carottes (importante précision). Il y a les courgettes, les poivrons, la viande pour une fondue, le fromage pour une autre fondue, ou le nougat qu’une soeur aimante vous a rapporté du midi qui doit normalement se découper à la tronçonneuse et non pas au couteau cranté…

Le tout étant de rester dans la cuisine… Et de se servir des accessoires un maximum, de préférence en ignorant superbement le mode d’emploi et en particulier les « à ne surtout pas faire »…

Il reste la salle de bain, mais bon, on en reparlera une autre fois…

(La rubrique « on achève bien les chevaux », avait été créée pour le rapatriement de l’ensemble des articles que j’ai écrit pendant pas mal de temps pour le magasine Holala).

La vie n’est qu’un long calvaire et on nous bassine avec cette fin du monde…

Vous n'auriez pas un peu la poisse ?

Femme lasseCette petite liste n’est en aucun cas autobiographique…

  • Toute votre famille éblouit avec des yeux bleu lagon des mers du sud alors que les vôtres sont caca d’oie.
  • Vous êtes née avec le cordon vous étranglant. Du moment que vous pouvez respirer maintenant…
  • Vous faites sys-té-ma-ti-quement les effets secondaires mentionnés comme « dans de très rares exceptions… » aux moindres médicaments.
  • Vous pouvez faire le premier effet secondaire non enregistré sur la notice et voir votre médecin téléphoner à « l’alerte pharmaceutique »
  • L’huitre pas vraiment claire est toujours pour vous.
  • Par contre vous n’avez jamais la fève dans la galette des rois.
  • C’est toujours vous que le flic siffle et pas l’andouille qui vient de comptabiliser plein d’infractions en toute impunité.
  • Il y a toujours un grossier personnage pour vous prendre votre place de parking alors que vous avez déjà enclenché la marche arrière.
  • Vos parents vous ont loupé les oreilles, les dents, le menton, et les fesses, ne rien rayer.
  • Regarder un croissant au beurre vous fait prendre 500 g.
  • Vous aurez toujours un voisin sourd donc très bruyant
  • Votre voiture aura toujours un vice de forme que le garagiste n’a jamais vu
  • Les serveurs de restaurant vous oublient systématiquement
  • Vos chefs sont toujours caractériels…

Vous allez forcément crever sous la pluie, après avoir assassiné Albert avec le cric, et dissimulé l’arme du crime dans le puits de tante Hortense partie à l’hôpital avec son voile de mariée crochetée par elle pour lui servir de linceul, et ayant confié les clefs de sa grille à vous ne savez qui.

Car la vie n’est qu’un long calvaire…

Comment supporter nos collègues de bureau : la nulle

fouillis-sur-bureauAu départ, on était content de la voir arriver en renfort, on avait tort (et ça tue, je sais c’est nul).

Car on va le constater très rapidement, le renfort est nul, et totalement hors du monde du travail.

D’ailleurs travailler la fatigue, elle ne se prive pas pour le dire (et nous donc…)

  • Elle ne sait taper qu’avec 2 doigts avec au bout du compte un mot = une faute.
  • Elle ignore tout du classement alors les dossiers (non résolus) s’empilent sur son bureau.
  • Elle ne peut même pas nous indiquer à combien de centimètres de profondeur se trouve le dossier Sorglups.
  • Son agenda est une horreur. Tous les avocats sont classés à « Maître »…
  • Elle nasille au téléphone à faire fuir les clients…
  • Qu’elle accueille d’ailleurs, la mine revêche parce qu’elle n’a pas que ça à faire.
  • Elle est incapable de remettre du papier dans le copieur, c’est trop compliqué pour elle, et puis tout ce qui est électrique, ça lui fait peur.
  • Recharger en toner, n’en parlons même pas, elle risquerait de se salir…
  • L’esprit d’équipe connaît pas… Elle travaille (mal) pour elle, et les autres elle s’en tape.
  • Au bout de pas mal de temps, elle n’a toujours pas pigé la manip : transformer devis en commande, puis commande en BL, puis BL en facture, alors elle nous la laisse (la manip)
  • Comble de l’horreur : elle est nulle pour faire des recherches sur internet et télécharger le fascinant manuel de fonctionnement de la pompe truc,  et ne sait toujours pas envoyer un E-mail quand il est professionnel…
  • On se demande donc comment elle fait pour choper systématiquement des virus qui paralysent le serveur et toute l’entreprise
  • Par contre on ne se demande jamais où elle est (car elle n’est souvent pas à son poste) : en train de fumer une clope, ou de boire un café, ou de se refaire une beauté dans les toilettes.
  • Le classement est le cadet de ses soucis, nous l’avons déjà dit, elle s’y met une fois par mois quand la pile sur son bureau menace de s’écrouler. Elle classe le dossier Sorglups à la lettre Z, ayant trop lu Franquin : vous pouvez toujours le chercher.
  • Idem pour d’autres dossiers : elle les classe 2 par 2… Ducon se trouve donc classé avec Cécon… Là encore, tout le monde peut toujours chercher.
  • Pendant une heure, deux fois par semaine, elle ne peut pas répondre au téléphone, car elle attend que son vernis à ongle sèche.

Et personne ne peut jamais rien dire, car c’est la nièce d’un ami du patron…

La vie n’est qu’un long calvaire… Surtout quand la nulle se combine avec l’infâme séductrice…

Comment supporter nos collègues de bureau : la crasseuse

femme-masquee-copierElle est crade, elle est crade, elle est crade.

Ce n’est pas qu’une odeur de transpiration, ou de pieds (on peut toutes se faire avoir par un déodorant merdique) accidentelle, c’est tout le temps.

Elle combine d’ailleurs astucieusement l’odeur de pieds qui puent, de poireau version aisselles, et de poisson pourri.

  • Elle a systématiquement les ongles en deuil dès 9 H du matin.
  • Et souvent le cheveux gras.
  • Sa mère lui a dit de ne pas se laver où je pense quand elle a ses règles.
  • Moralité on hait sa mère.
  • Avantage : on connait ses cycles (est-ce vraiment un avantage ?)
  • D’ailleurs on se demande combien de fois par semaine elle se lave là, quand elle n’a pas ses règles, car elle sent « Poison » de Dior sur « poisson périmé depuis 2 mois ».
  • Comme quand elle se fait une tache d’encre sur le bras le lundi, elle restera là jusqu’à la fin de la semaine, on se demande quand elle se lave
  • Le jour du seigneur sans doute… En tous cas pas en semaine, au bout d’un mois tout le monde est formel…
  • Elle porte également les mêmes vêtements du lundi au vendredi avec les odeurs qui vont avec, et la tache de jaune d’oeuf qu’elle s’est faite le lundi midi à la cantine.
  • Elle n’hésite pas à dire, comme si c’était normal « à vue de nez il est 17 H ».
  • Sauf que quand elle déboule le lendemain avec les mêmes fringues, à 8 H 30 il est déjà 17 H
  • Elle vous déclare sans rire qu’elle ne porte que des sous vêtements noirs car ON ne voit pas quand ils sont sales…
  • Elle vous reproche de sentir le savon en plus de votre parfum. Elle est allergique à toute odeur de savonnettes, savons, gels douches, etc…
  • D’ailleurs elle est allergique aussi aux déodorants…
  • Elle se demande ce que vous foutez avec vos lessives. Son mari (devant souffrir de problèmes d’odorat), elle, et ses 3 gosses (qui ont hérité du père), ça ne lui en coûte qu’une lessive par semaine.

On s’arrange donc pour prendre nos congés totalement en décalage avec elle. Pour l’été, ça fait 6 semaines sans se la farcir… et en ce qui concerne d’éventuelles grosses chaleurs, c’est important…

C’est la collègue, charmante par ailleurs, qu’on ne peut vraiment pas sentir…

Et à qui personne n’ose rien dire…

Comment supporter nos collègues de bureau : la séductrice

sb10063355b-001Elle débarque toute gentille, c’est la « petite » qui arrive avec l’air faussement innocent, on le découvrira plus tard (qu’elle n’a rien d’innocent).

Ce qu’elle veut : séduire un maximum d’hommes dans la boîte. Parfois pour passer à l’acte, le plus souvent pour être contente de savoir qu’il y en a 3 qui se battraient bien pour elle (d’où l’ambiance dans son service un beau jour).

  • Le temps passant, elle s’habille de plus en plus court, se maquille de plus en plus comme une voiture volée.
  • Elle est la spécialiste du menton posé sur l’épaule nonchalamment relevée, style la photo d’illustration, sauf qu’elle n’a pas du tout la même classe… Cela lui donne de l’allure au copieur…
  • Et également du tortillage de popotin, même si son moment de gloire est tout de même de jouer des épaules…
  • Spécialiste également de monter les escaliers du bon côté : de manière à ce que les hommes voient son string de leur bureau.
  • Use et abuse de l’oeillade charbonneuse, surtout avec le chef ou le patron qui lui fait remarquer plus gentiment qu’aux autres qu’apercevoir ne prend qu’un p… Et ça marche.
  • Mange tour à tour avec l’un ou avec l’autre, sait très bien s’arranger pour que sur 15 hommes, 10 puissent penser qu’elle est folle d’eux.
  • Réussit un beau jour à débaucher le patron qui la catapulte chef. On ne sait trop de qui, mais elle y croit très fort. Y compris qu’elle réussira à faire divorcer le patron qui a une femme ravissante et trois beaux enfants, alors qu’il trouve juste sympa de tirer un coup de temps en temps…
  • Et puis un jour elle s’insurge et descend l’escalier avec sa peinture qui lui a coulé jusqu’au milieu des joues. Elle vient d’apprendre par un des hommes qui ne la trouve pas extraordinaire, est heureux en couple et en a marre qu’elle lui fasse du charme, que ses collègues femmes et quelques hommes lucides, parlent d’elle en précisant « miss Morue ».

Pour ceux qu’elle n’essaye plus de séduire depuis qu’elle a eu le chef, elle est juste « la salope »…

Finalement un jour, tout le monde espère même pas secrètement, qu’elle va avoir envie d’aller séduire ailleurs…

Et comme elle n’a pas une once d’intelligence vraie, elle découvre avec stupéfaction que du côté de ses collègues femmes, il n’y a personne pour la soutenir ou la fréquenter à l’heure du déjeuner…

Quand vous l’avez sous les yeux tous les jours pendant 5 ans, la vie n’est qu’un long calvaire…

Sur le point d'accoucher PAR HASARD ?

femme-enceinteDéjà vous êtes enceinte depuis environ 9 mois… Ce n’est pas anodin. Hein ? Si ? NON !

  • Vos copines vous demandent des nouvelles de votre col.
  • Vous achetez des aiguilles à tricoter et de la laine pour tricoter des CHAUSSONS.
  • Vous découvrez à l’occasion que vous ne savez pas tricoter.
  • Vous appelez votre mère pour lui préciser quelle mère nulle elle est.
  • Du coup elle vous demande si vous récurez les lampes à l’alcool à brûler et vous intime l’ordre de descendre de cet escabeau, plus vite que ça (faut pas la prendre pour une conne non plus, elle a déjà donné !)
  • Elle appelle son gendre qui tombe de l’armoire : « comment ça ma fille elle va accoucher  sur un escabeau ? » en se prenant pour Marthe de Villalonga…
  • Car vous êtes prise soudain d’une grande envie de nettoyer et de tout faire propre, cela s’appelle le syndrome du nid.
  • La psy vous précise que ce n’est pas une anomalie majeure. Donc, comme c’est normal :
  • Albert se demande en rentrant précipitamment rapport à l’appel de votre mère, ce que vous foutez avec 5 litres de nettoyants multiples bien en vue dans l’entrée (il a manqué se casser la margoulette).
  • Vous lui précisez que c’est pour « toi mon amour »
  • Il est ravi…
  • …mais doit passer toutes les lampes à l’alcool à brûler (l’alcool c’est mauvais pour le bébé, donc interdit à la mère) et faire briller les toilettes + le reste. Tout doit être impec pour l’arrivée du bébé.
  • Ou alors, à l’inverse, ignorant le syndrome du nid, vous faites « baleine échouée sur la banquise » en regardant « les feux de l’amour » et en comptant les petites contractions indolores qui annoncent la suite.
  • Vous avez les seins qui poussent.
  • Le syndrôme « valiseS touteS prêteS », vous pouvez l’expliquer sur le net et le premier qui ricane s’en prend une.
  • Albert, après avoir récuré tout l’appartement en se promettant bien de ne plus jamais se reproduire, est prié tous les soirs de vérifier que son GPS est OK, les numéros d’urgence OK, votre mère OK (comment ça surtout pas belle maman ?), son portable rechargé, etc…
  • Enfin théoriquement votre mère se manifeste : matin, midi, et soir…

Et Albert est prié de vous faire l’amour COMME IL FAUT, c’est un bon truc pour déclencher le travail a dit l’accoucheur (ce saint homme)… (et c’est toujours ça de pris que les boches n’auront pas)

Donc vous changez les messages sur tous les répondeurs :

  • « Rien de nouveau du côté du col, du coup, on batifole« .

Le notaire qui vous appelait pour vous préciser la date de la signature pour l’achat du nouvel appartement, est ravi de l’apprendre…

Seriez vous enceinte par hasard ?

enceinte-copier1Je vous remercie de vous gausser comme il se doit, devant l’humour décapant dont j’ai fait preuve en commentant mon illustration…

  • Vous avez les seins qui poussent.  Cela ne vous était pas arrivé depuis vos 11 ans…
  • Vous avez des envies de tomates farcies au petit déjeuner.
  • Votre mère vous appelle 3 fois par jour (les filles, j’rigole !)
  • Vous regardez Albert d’un oeil lubrique.
  • Ou avec répulsion, ça dépend des femmes, de la semaine, du jour, de l’heure…
  • D’ailleurs il a peur : l’oeil lubrique est sa propriété exclusive.
  • Il a de plus en plus peur, parce que vous le violez (quoique…) tous les soirs ET matins… Enfin ça dépend de la semaine, du jour, de l’heure…
  • Ou alors il a peur parce que vous le haïssez : « c’est ta faute si je suis dans cet état là crétin ! »
  • Vous avez envie de vomir en contemplant votre plat préféré : un café. Vous préférez l’Earl Grey, ça tétanise tout le monde et surtout vous qui détestez l’Earl Grey.
  • Vous avez acheté les livres sur la grossesse, au kilo, chez un mauvais libraire (ça change du bon libraire)
  • Vous pouvez reconnaître tous les parfums utilisés par vos collègues en ayant envie de gerber.
  • D’ailleurs vous gerbez dans les toilettes à chaque changement de parfum.
  • Vous interdisez d’ailleurs tout parfum dans les toilettes. Quel qu’il soit…
  • Ou alors vous n’avez jamais envie de gerber : juste faim tout le temps, et ça, ça se soigne. En mangeant de tout et n’importe quoi (n’importe quand, qu’importe le mois, la semaine, le jour et l’heure)
  • Si Truchon vous parle d’un sale ton, vous fondez en larmes au lieu de le menacer des prud’hommes qui menacent.
  • Ou bien vous lui précisez que… Que…
  • Merde 9 semaines et demi de retard, j’aurais dû me poser des questions !
  • En dehors des périodes pré-ménopauses dont vous êtes exclue, et ben, 9 semaines et demi de retard, c’est l’en cloque et Truchon bon pour contribuer à payer sa retraite…
  • Parce qu’il va être ravi bien sûr, le pauvre homme de votre congé de maternité surtout s’il continue à vous payer pendant.
  • Car il n’imagine pas que ce que vous avez dans le ventre, va un jour contribuer à payer sa retraite. Sa retraite sera payée par n’importe qui mais pas un chiard enfanté par une de ses employées…
  • Vous finalement, les états d’âme de Truchon ne sont rien à côté des vôtres… Des asperges ? Des TOMATES ? Beurk et vomissement…
  • Ou bien « je VEUX des asperges, et des tomates » (deux heures du mat, ou chez Angélina…)
  • Albert faut qu’on en cause…
  • Annoncez lui l’heureuse nouvelle (à Albert).
    Généralement dans tous les films, les hommes ne savent pas compter et débarquent, eux, 3 mois après le non débarquement des anglais… Assez stupidement, cela me fait toujours ricaner