2007 bientôt…

Compte à rebours commencé. Pour une fois j’ai décidé d’y croire, après avoir lu le billet de Katia (ici) qui m’a remonté le moral. (Si j’ai loupé le lien Katia, pardooooonnnnnne moi !!!)

D’habitude je me demande ce que changer d’année va bien changer dans ma vie ou celle des autres. On se souhaite bien évidemment bonne année, bonne santé (important la santé, les jeunes ne comprennent pas) et plein de bonnes choses. Pour finir en décembre par avoir hâte de voir cette année de merde se terminer. C’est souvent comme ça.

Mais là, c’est sûr, 2007 rime avec plein de trucs sympa, dont « chouette » (je ne vous parle pas de l’oiseau de nuit…) et galipettes (je parle de sport, vous avez mauvais esprit)

  • 2007 donc sera une année chouette

  • 2007 pourra même être croquignolette

  • 2007 sera peut-être l’année où je terrasserais enfin la cigarette (je vais être d’une humeur de dogue si ça marche, je ne vais pas arrêter de rouspéter, vous êtes prévenus, pendant au moins 3 semaines)

  • 2007 verra enfin la mère et la fille arrêtez de se disputer à en être bêtes

  • Pour 2007 j’arrête de me prendre la tête

  • Dès début 2007 je signale à tous qu’il est inutile de me prendre la tête (ça marchera plus, c’est cassé)

  • En 2007 je me remets à faire moi même des chouquettes

  • En 2007 je me damne peut-être, mais je fais tout pour changer enfin ma moquette ou la recouvrir de carpettes

  • En 2007 j’apprends à faire la différence entre tournevis et clef à molette

Et vous, quelles sont vos bonnes résolutions ? J’ai essayé de ne pas en prendre trop, sinon, on ne les tient pas… La cigarette c’est le but important, de l’argent pour la moquette, etc…. Je n’ai pas dit quand, je me prépare psychologiquement…

BONNE FIN D’ANNEE A TOUS !!!
ET D’AVANCE : BONNE ANNEE 2007 !!!

Les campagnes de pu…. électorales

Elections_53328783Je m’en vais devancer l’appel des prochaines élections présidentielles dont on va nous rebattre les oreilles jusqu’à ce qu’elles en soient rompues, et avant qu’au mot « électoral » vous ne me quittiez avec rage ce qui m’attristerait fort… Je reviendrai peut-être sur le sujet en avril, avec la bave aux lèvres (j’aime bien).

Je ne vais pas vous saoûler avec la politique, je pense que vous avez votre dose et que dans le cas contraire vous avez à faire ailleurs que sur mon blog (sortie autorisée, retour bienvenu pour d’autres thèmes).

Moi ce que j’aime tout particulièrement pendant les campagnes électorales, c’est le tour des marchés et les poignées de main que les candidats distribuent avec autant de générosité que leurs promesses qui n’engagent que ceux qui les recoivent.

JE TROUVE CELA BEAU
pour un peu j’en pleurerais d’émotion
(d’ailleurs je pleure rien que d’y penser).

Voici un homme ou une femme, qui vit benoîtement dans son 12 pièces ou hôtel particulier, quartier tranquille exposé plein ouest à l’abri des émanations des usines proches généralement positionnées à l’est rapport aux vents dominants, ou à Matignon, voire même carrément à l’Elysée et qui découvre soudain qu’il lui manque quelque chose d’essentiel dans sa vie morne : faire son marché et la tournée des boutiques.

C’est-y pas ballot tout de même ? Louper le marché ? Et les boutiques ? (encore qu’aucun ne se promène chez H&M ou Sephora ce qui est louche).

Et voici donc l’homme ou la femme (on dira l’homme rapport à l’Elysée pour simplifier) qui se découvre un soudain besoin de se rapprocher de la vie de tous les jours, du filet de boeuf non frelaté distribué par un marchand forcément souriant, des oeufs non en boîte, du poulet fraîchement plumé, et du poisson à l’oeil vif.

Et voilà ce beau monde faisant le marché avec 3 gardes du corps et la garde républicaine aux aguets, il faut ce qu’il faut.

Question piège : « votre poisson est-il frais ? » avec un grand sourire au poissonnier qui n’en revient pas et ne va surtout pas répondre « il a 8 jours, je vous le déconseille« . On se serre la main. L’homme politique qui lui, porte des gants l’hiver précise « vous avez les mains froides ! dans la glace les poissons sont bien conservés, vous êtes un homme de confiance« .

Là où mon coeur se serre c’est quand je réalise à la lueur qui s’allume dans les yeux du poissonnier, qu’il va forcément voter pour le crétin qui lui a demandé l’état de santé de ses daurades et des 3 sardines qui lui restent. Il va rentrer chez lui, émotionné et bouleversé d’être passé aux infos, et il sommera toute sa famille de voter pour cet homme tellement près du peuple qu’il fait son marché lui-même (mais sans panier).

Et vas-y que je te continue le marché. Les oeufs ont-ils survécu à la grippe aviaire et les volailles ont-elles été bien vaccinées ? Le boeuf est-il indemne de pyroplasmose et la trippe est-elle aussi fraîche que le maquereau ?

Je précise que tout doit être frais sur les marchés où l’on vient acheter de la daube qui a dépassé la date de péremption de 6 mois, sauf l’homme politique qui généralement n’est pas un perdreau de l’année. En France un jeune ça n’irait pas du tout, l’homme politique doit avoir minimum 50 ans (au pire) : le français est anti-jeune : un homme politique de 30 ans est un suicidaire : s’il vit en concubinage ou n’est pas marié, il ne lui reste qu’à commander le peloton d’exécution et à courir droit vers les fossés de Vincennes pour rappeler le bon vieux temps.

Rayon lingerie sur le marché maintenant. Il va prendre une super blouse sexy pour sa femme qui jardine régulièrement (si si). Vous voyez le look de la blouse ? Celle avec un mélange rayures verticales/pois/carreaux/rayures horizontales en caimaëu de vieux rose, vert, jaune et bleu des mers du sud ? Avec des bottes en caoutchouc c’est magnifique et à rétamer Albert si l’on porte la culotte gaine qui va avec (ne pas oublier de récupérer l’assurance vie quand il aura enfin clamsé à la vue de la blouse et de la lingerie fine).

Bon l’homme politique ne la prend pas tout de suite (la blouse), n’est-ce pas ? il a oublié son panier, mais choupinette jardine et il y pense très fort : deux électeurs de plus : le marchand de blouses + celui des culottes gaines juste à côté (on attend Choupinette en blouse à ses côtés pendant la campagne).

On se serre la main avec le sourire c’est important. En plus il y a un cameraman qui passait justement là par hasard, et qui ne filme jamais le marchand de poissons qui rétorque « eh ducon, t’as vu tes taxes glups, et jamais je ne te vois sur mon marché glups, je ne te serre pas la main et je ne vote pas pour toi glups,  d’ailleurs je l’avais bien dit à Germaine de ne pas voter pour toi glups » (du coup Germaine à lourdé sa blouse et sa culotte gaine, il est mal mais il assume)

Celui qui est finalement élu est au bord de la crise de foie, rapport aux saucissons, coups de rouge, harengs bretons, olives alsaciennes et choucroutes périgourdines qu’il a dégustés sur de nombreux marchés. Je n’évoquerais que brièvement sa tendinite du coude droit, son blocage du poignet droit et son épaule en louis XV, vu le nombre de paluches qu’il aura serrées… (bien fait !)

Moi je m’en vais voter généralement contre le poissonnier, le charcutier, le boucher, le volailler, en me demandant comment on peut être aussi… naïf pour basculer ainsi  et finir par voter pour un crétin qui fait semblant de faire son marché (à moins qu’il ne s’agisse du comptable de l’Elysée déguisé pour l’occasion pour toucher un 36ème mois, ce qui expliquerait tout).

Je ne glisse pas de hareng dans l’urne : cela ferait un vote blanc et c’est nul…

Ce qui m’afflige le plus est que le racolage est réprimé par la loi et que je ne vois jamais aucun gendarme venir verbaliser l’homme politique qui racole, alors que la pauvre fille qui gagne sa vie de bien triste manière, ne lui échappe pas…

Mrs Bibelot

BibelotsIl faut que je vous parle de Mrs Bibelot. Pour ceux qui n’auront pas suivi depuis le début, il s’agit de maman qui trouve son surnom tout à fait mérité.

Donc ma mère adoooooorrre les bibelots, d’ailleurs sa maison (et celle de Jean Poirotte), qui est immense, est envahie de bibelots. Et encore, elle en a 3 cartons pleins d’autres qui n’ont pas trouvé leur place sur une étagère (cruel manque d’étagères, et à la seule expression « étagères à accrocher » Jean Poirotte se trouve une tendinite et une double rupture de la coiffe des rotateurs, ce qui est un minimum).

Elle a commencé petit, mais on sentait bien qu’elle aimait les petits trucs jolis à poser partout, et à épousseter soigneusement.

Sa mère (ma grand mère donc, suivez un peu), Mrs Morgan (c’était le sosie de Michèle M….. mais personne ne lui ressemble pour l’instant, la vie étant injuste et le larguage des chromosomes aléatoire), avait ouvert une boutique de luminaires. Jusque là tout allait bien. Sauf que pour décorer la boutique, il fallait des bibelots. Des boîtes, des statuettes miniatures, des reproductions d’oeufs de Fabergé, etc…).

Mrs Morgan refaisant sa décoration régulièrement, refilait à sa fille les bibelots qu’elle avait trop vus. Ainsi commença la collection (2 jolies étagères à accrocher par Jean Poirotte).

Les choses se gâtèrent quand Mrs Bibelot reprit la maison de Tante Hortense partie à 99 ans en maison de retraite, à sa demande (elle s’ennuyait et avait envie de cancaner un peu). Il y avait en effet dans cette maison une vitrine (très jolie d’ailleurs) pleine de bibelots, dont le carnet de bal de l’arrière arrière grand mère qui dansait la Polka, la Valse et le Galop final sans avoir le droit de refuser l’invitation du Hussard qui squattait son carnet de bal + les éventails de la dite arrière arrière grand mère, de toutes ses filles et petites filles + quelques bricoles de valeur, (liste non exhaustive).

Par un étrange détours de sa pensée, Mrs Bibelot décida soudain, à la vue de cette vitrine, de démarrer une collection de timbales en argent pour que la vitrine soit bien pleine (on replie les éventails, du coup c’est moins joli) ET une collection de boîtes à pilules anciennes. Visualiser donc une femme par ailleurs normale, écumant les brocantes, prête à trucider le quidam désirant la même timbale ou boîte qu’elle.

50 timbales en argent après (c’est suant l’argenterie à entretenir) et environ 70 boîtes à pilules + une étagère à poser pour exposer les timbales, Mrs Bibelot se prit de passion pour les dés à coudre de toute espèce… Là le drame intervint et son père nous quittat pour notre plus grande peine à tous (là ce n’est pas de l’humour). Et elle décida de reprendre la maison paternelle… Dans les armoires de laquelle elle retrouva d’autres carnets de bal, de la barbotine à exposer absolument (et résolument magnifique, j’adooooore la barbotine ancienne), et d’autres bibelots anciens, le mot ancien finissant par déclencher de l’urticaire à tout le monde. Garde l’ancien et vend le moderne du départ NDD !!!!

Jean Poirotte se refusat à garnir les murs de multiples étagères, mais sur ce coup là il se fit avoir. Des fenêtes furent posées dans l’ancienne grange transformée en immense séjour/salon et cuisine, s’ouvrant vers l’intérieur. Vu l’épaisseur des murs l’appui de fenêtre fait environ 30 cm qu’elle a fait recouvrir de bois….

Devinez ce qu’il y a sur les rebords de fenêtre ??? Elles ne seront jamais ouvertes, il eut mieux valu poser des fenêtres fixes…

Mrs Bibelot est interdite de brocantes par toute la famille, et une police spéciale « anti brocantes » oeuvre depuis quelques années, avec succès… Quand par contre il y a une brocante dans le village nous sommes nombreux à avoir la tentation de poster un fléchage « musée, antiquités, tout à brader » dans le bas de sa ruelle pour diriger les acheteurs direct chez elle… (Jean Poirotte est d’accord mais on se dégonfle tous).

Curieusement ma soeur et moi ne collectionnons que les bougies et détestons les bibelots dont Pulchérie a déjà juré à sa grand mère, qu’elle récupérerait tout (minute, il y en a de très jolis…). Le syndrôme semble en effet sauter une génération…

Vous retrouverez Mrs Bibelot dans un prochain épisode : « Jeter ? Ca ne va pas ???!!!

Les marottes

Sourire

Mrs Bibelot le dit souvent, Jean Poirotte (papa) est un homme à marottes. Je souris bêtement et je compatis.

Après son infarctus (Jean Poirotte aime bien alerter le Samu, les pompiers, et toute la famille) pour s’occuper il avait décidé de faire des modèles réduits, sacrifiant au passage la pince à épiler de sa femme pour enduire les pièces les plus petites de colle. Il avait même contaminé Albert qui avait décidé de faire un Messerschmitt (je ne sais pas comment cela s’écrit et j’ai la flemme d’aller sur google) d’où mes premieres périgrination avec la pince à épiler inutilisable après le passage de la colle (Pulchérie ayant 3 ans et Delphine étant en préparation, je ne savais pas ce que j’allais vivre, rapport à la pince à épiler qui aura son post exclusif).

Jean Poirotte nous a fait trois croiseurs, dix huit bombardiers, deux cuirrassés, deux portes-avions et un sous marin, deux dragueurs de mines, sept destoyers, douze frégates et un Titanic. Il les acrochait dans la salle à manger, les avions, et squattait toutes les étagères de Mrs Bibelot avec le reste, c’était magnifique (et ruineux la peinture pour maquette n’étant pas franchement donnée). Abert a constaté que son messertruc ne volerait jamais et m’a rendu ma pince à épiler inutilisable désormais pour l’usage que je voulais en faire, pour retourner aux champignons, en plein mois de décembre, c’était le moment.

Jean Poirotte a trouvé le concept de la maquette  dépassé après son deuxième pépin cardiaque, comme les filles plus tard avec le poster (les chiens ne faisant pas des chats), et a décidé de faire des bateaux, mais faits 100 % par lui.

Comme il est menuisier de métier à lui la gloire ! Sauf qu’à chaque fois que Mrs Bibelot voulait mettre une buche au feu, il l’inspectait avec sérieux (ça rigole pas les bateaux faits maison). Sauf qu’il lui fallait tailler chaque bout de bois lui-même pour nous faire les caravelles de Christophe Colomb (la Nina, la Pinta et la Santa Maria) + un bateau prénommé « Tristan » en hommage au premier enfant de ma dernière soeur (je lui cherche un surnom, j’attends qu’elle revienne de vacances, je ne veux plus blesser personne). Donc le sous sol était régulièrement plein de sciure que sa femme aspirait. Pour les voiles il avait lu un livre très intéressant et compris que les voiles n’étaient pas blanches (réfléchissez un peu, ça prend le vent, le sel, le sable, les voiles c’est plutôt teinté). Il a donc taillé dur dans les draps de Mrs Bibelot pour les découper, les teinter, les amidoner dans le sens du vent (avec un fer à friser, il faut ce qu’il faut).

Le « Tristan » terminé il est retourné aux cèpes lui aussi, la simple idée d’assembler deux morceaux avec de la colle, grace à une pince à épiler ne tenant pas ses promeses le dégoutant subitement.

Moi je suis la fille de Jean Poirotte et je l’avoue, je m’humilie, je m’incline. J’ai mes marottes aussi :

  • Je vais devenir parfaite et mon appartement fera honte à tout le monde (le premier qui rigole je le flingue)

  • Je me mets au tricot. D’ailleurs je tricote très bien, et toujours très cher (le plus cher possible), sauf que je ne fais jamais la deuxième manche du pull quasiment terminé (ne manque que la deuxième manche pour 3 pulls super démodés désormais, j’attends que la mode revienne. Et ne me demandez pas pourquoi je commence un nouveau pull plutôt que de terminer l’autre : je n’en sais rien)

  • SUPER le point compté. Reste 3 rangs à finir pour mes potirons, mais j’ai toute la vie pour le faire. J’ai aussi un bébé tout mignon à qui il ne manque que trois cheveux. C’était pour Tristan, ce sera pour mon premier petit enfant (ou le deuxième hein…)

  • Je fais mon arbre généalogique : super Internet pour cela. Un peu trop d’informations quand on croise un cousin véritable qui est remonté aux croisades tout seul… Le genre à vous coller des complexes, on arrête l’arbre jusqu’à la prochaine poussée de marotte

  • Je me mets à la couture : Pulchérie pardonnes moi, mais finalement la robe à smocks que j’avais commencée pour toi sera pour ta fille. Notes bien : faire une fille (Delphine idem)

  • Je fais mes bougies toute seule (ça j’y arrive, on se demande pourquoi, sauf qu’un de mes moulesi ressemble à une capote anglaise et ça me ruine le moral de faire des bougies ressemblant à une…)

  • Je vais jeter plein de sorts et rendre le monde meilleur !

  • Je vais rendre  Bush intelligent. Je ne vous raconte pas le nombre de bouquins et le nombre de cervelles de boeuf que je fais devoir m’acheter…

Bon je vous laisse, j’ai une lessive à faire…

Serial Ecran Total

Coup_de_soleilAujourd’hui, avec ma meilleure amie (qui se cherche un surnom qui vaille le coup pour ce blog, mais on va trouver) et maman (Mrs Bibelot), nous avons profité d’un plan d’eau à 10 minutes de chez moi pour aller farnienter sur la plage (de sable rapporté, mais de sable), et nous baigner.

Moi la bronzette, c’est pas mon truc. D’abord je ne bronze pas, juste une vague teinte qui est encore trop claire l’hiver pour la plupart des femmes, et en plus, je brûle en 10 minutes (à savoir coup de soleil monstrueux, l’illustration étant de la petite bière à côté de ce que je suis capable de pondre : du carrément violet).

Quand on dit 10 minutes m’a expliqué un jour le dermato que j’ai écouté religieusement, c’est 10 minutes dans la journée, tout ce qui est rayon étant cumulatif au cours d’une vie (que dire d’une journée). Hors avoir pris le soleil 10 minutes, c’est vite fait aux heures dangereuses.

Donc je m’écran-totalise depuis l’âge de 30 ans, et je ne parle pas en l’air. En fait je me protège comme de la peste du soleil, avec ma peau de rousse qui crame sans jamais dorer.

L’écran total pour moi, c’est de l’indice maxi, étalé le moins possible, à savoir bien blanc (on voit s’il en reste ou pas). J’ai découvert en partant en Egypte avec Pulchérie il y a deux ans, le lait très haute protection indice 50 de chez Avène (résistant à l’eau) qui ne m’a jamais déçue. Avec cela je suis plus blanche que blanche : même dans les films d’horreur ils n’osent pas maquiller comme cela.

Je me tartine bien la figure, le décolleté qui est un endroit à privilégier pour éviter de fripper. Pour le reste comme je vais à la plage pour me baigner et rien d’autre, je suis soit dans l’eau, soit recouverte d’une chemise blanche pour éviter de me retrouver avec le dos façon steak tartare, de préférence sous un parasol (ne jamais oublier la réverbération qui tue). Aujourd’hui je n’ai pas manqué à cette habitude de me tartiner de total à mort, sans omettre les paupières que j’avais oubliées en Egypte et qui étaient devenues violettes, alors que j’étais à l’ombre.

Meilleure amie habituée n’a pas bronché, Mrs Bibelot s’est elle inquiétée : je risquais de faire peur aux enfants non ? Ben tant pis il faudra bien qu’ils s’y fassent et leurs parents avec.

Je précise que ce lait (moi je dirais crème), tient ses promesses et résiste parfaitement à l’eau. Dans les deux sens. Je peux suer sang et eau qu’il ne moufte pas d’un mm. J’ajoute qu’il n’est pas que waterproof, il est aussi huile-proof, savon proof et m’en débarasser le soir relève de la haute voltige. Je me tartine d’huile, j’émulsionne, je me savonne, j’émulsionne, je rince, il en reste toujours un petit quelque chose (mais qui me fait le teint uni, alors ça va). Quand je peux je vérifie dans mon miroir (utile pour étaler le plus uniformément possible) si je suis toujours blanche, quand je ne peux pas, je demande à la malheureuse personne qui m’accompagne de manière régulière (toutes les 5 minutes), si je suis bien blanche. La réponse est toujours « ouiii »

Car les choses se gâtent toujours quand je voyage, car j’ai une prédilection pour les pays chauds, tropicaux là où le soleil cogne très dur. J’ai donc : écran total + chapeau + lunettes de soleil. Le choc est toujours fatal pour le reste du groupe le premier matin du premier rendez vous pour la première excursion, quand je débarque (dans l’avion j’avais l’air normale). On me regarde curieusement, celui ou celle qui m’accompagne fait semblant de ne pas me connaître (je leur pardonne à tous). Je laisse courir, généralement cela passe dès le lendemain, et le méga premier coup de soleil sur le nez ou ailleurs, d’un quidam qui se payait ma blanche tête la veille et me demande le lendemain si je peux lui prêter un peu de mon produit. On s’habitue aussi à mon chapeau (tout le monde finit par en acheter un) et à ma manie de rechercher l’ombre à tout prix.

Mais bon, un choc vrai est toujours possible. Certains nageurs me croisant aujourd’hui m’ont soigneusement évitée (seule ma figure émergeant de l’eau, ça doit faire flipper, mais je peux faire une super ligne droite sans être dérangée). Me voyant débarquer ce soir de la plage pour récupérer ma voiture, Jean Poirotte (papa) a eu un bref instant de panique devant ma mine blafarde. A la précision de sa femme « ce n’est rien c’est de l’écran total », il n’a pas manqué de me faire remarquer que si j’avais pris tout de même un coup de soleil, j’étais en droit de porter plainte.

Car la même marque fait le même produit, mais teinté. Je l’ai testé également. Il est teinté foncé… Cela me fait le visage et le décolleté marron et jurant avec le reste du corps, encore pire que blanc.

De temps à autre je réussi à faire un mélange des deux parfaitement dans mon teint. Mais du coup, je ne suis plus certaine d’être protégée comme il faut, je me remets du blanc et recommence à faire peur aux petits enfants…