En avril… (pour mars je n’ai rien)…

neige-en-avril-copierTout le monde semble indigné, voire totalement surpris par la vague de froid qui est en train de passer, et la neige qui est tombée à 3 jours du printemps. Il faut dire qu’avec les histoires de réchauffement climatiques, on devait être en droit d’attendre le moment de la canicule sans doute…

Donc, revenons à l’ancien adage « En avril, ne te découvre pas d’un fil ». Un adage dont je ne fais pas fi, réchauffement climatique ou pas, depuis qu’une certaine année  qui s’éloigne de plus en plus, il m’est arrivé une mésaventure cuisante (si l’on peut dire). Là nous sommes encore en mars…

C’était donc un mois d’avril débutant chaud, très chaud, « au delà des normes saisonnières », ensoleillé, etc… Continuer la lecture de « En avril… (pour mars je n’ai rien)… »

Le somnambulisme (fin)

SomnambulismeJ’ai appris quand j’ai connu Albert, qu’une de ses deux soeurs faisait également des trucs curieux la nuit, mais qui avaient plutôt amusé la famille. Elle se souvenait très bien d’une fois, où elle avait entièrement défait le lit de sa soeur qui n’avait pas osé moufter car elle se montrait violente, pour aller vérifier à la lumière des toilettes que les draps étaient de couleur bleue… D’avoir constaté que oui l’avait réveillée Puis cela lui avait passé à elle aussi…

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Le somnambulisme et moi (je… d’abord) (3)

SomnambulismeJ’étais toujours une somnambule « soignée sans grands résultats »,  le médecin constatant que les lieux où je dormais avaient visiblement de l’importance, car nous revenions de Bretagne (que j’adore) où je m’étais levée toutes les nuits,  quand il se passa quelque chose d’important dans ma vie : mes premières règles, et maman se  contrefichant royalement de ma gêne, quand elle proclamait à tout le monde (était-ce important pour le pharmacien ? le poissonnier ? le boucher ? etc ? ) « c’est une jeune fille maintenant ! « On me complimentait, j’étais rouge de honte.

Pour les filles j’ai évité de clamer la nouvelle, sauf dans la famille en demandant à ce qu’on évite les compliments. Maintenant il paraît que ces demoiselles informent elles-mêmes tout le collège, et finalement, c’est tant mieux.

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Le somnambulisme et moi (je… d’abord) (2)

SomnambulismeJ’étais une somnambule « soignée sans résultat » quand arriva le pire dans la vie de ce que j’étais à l’époque : une petite fille.Malheureusement, il y avait d’autres facteurs qui allaient jouer.

Cette année là était une date commémorative (25 ans après la fin de la deuxième guerre mondiale) , et il fut décrété que les profs d’histoire et de français devaient nous parler des camps de concentration, de la déportation, bref, tout ce qui allait avec le nazisme.  Je n’avais du prêter qu’une oreille peu attentive à ce qui se disait dans la famille, et un jour en classe, la prof d’histoire nous apporta des livres avec des photos particulièrement atroces.

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Le somnambulisme et moi (je… d’abord) (1)

SomnambulismeLe somnambulisme fait souvent sourire, et l’image qui illustre mon article est à cent lieux de la vérité. Je sais de quoi je parle : je suis traitée contre ce que la médecine appelle gentiment « les déambulations nocturnes ».

Je bondis régulièrement en lisant des articles qui prétendent que c’est anodin, que cela passera, qu’il n’y a rien à faire.

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L’art du rangement… (j’en entends qui rigolent…) 1

fouillis-copierMais pas loin… Je n’ai jamais été un foudre du ménage, du rangement, et je n’ai jamais été citée en exemple, associée au mot « maniaque ». Mais bon, bon an mal an, j’ai toujours réussi à avoir un intérieur correct et des placards convenablement rangés. Pourtant Albert ne faisait jamais de remarque, et Charles Hubert était lui, carrément bordélique, ce qui me poussait à ranger plus que la normale (pour moi…).

Quand je bossais, mon vendredi soir et mon samedi étaient dédiés au ménage, sauf si je recevais, auquel quoi je ne faisais que ce « qui se voyait ». Charles Hubert refusant catégoriquement de mettre la main à la pâte, m’avait proposé de payer une femme de ménage 3 H par semaine. Delphine s’était proposée et elle faisait ses 3 H le mercredi après-midi.

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Des retrouvailles qui font plaisir…

6222-000049Actuellement je suis plutôt dans le creux de la vague par tempête de force maximale sur l’échelle du dauphin. N’empêche QUE…

Il y a quelques semaines, peu en fait, car maman n’est jamais morte que depuis à peine 1 mois 1/2, j’ai réalisé que je n’avais pas prévenu Evelyne.

Evelyne est une fille d’une petite cousine de mon grand-père maternel, côté Benoist (le coureur automobile), sa mère étant la nièce de ce dernier.

La dernière fois que je l’avais vue, avec maman, c’était pour les 100 ans de son père en 2012. Je n’avais pas son adresse, mais son n° de téléphone, et je l’ai donc appelée pour lui apprendre la triste nouvelle.

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Comment se prendre le chou pour des livres… (mode d’emploi à ne pas suivre).

Mal de têteJ’ai toujours connu mes parents en train de lire (nous n’avons eu la télévision que tardivement, je devais être en 4ème) et j’ai toujours moi-même beaucoup lu. Il est vrai que vu mon grand âge, je n’avais pas d’internet, d’ordi, de smartmachin, ou autre, pour m’occuper (ni 36 chaînes TV).

Lorsque nous habitions Antony, mes parents avaient deux bibliothèques bien garnies, avec les livres les plus petits sur deux épaisseurs. Quand ils ont emménagé à Rambouillet, papa a fabriqué d’autres bibliothèques pour nos chambres. Et puis le temps a passé…

Quand il m’a fallu secouer maman qui avait vendu sa maison (signature le 7 décembre), mais ne semblait pas se préoccuper plus que cela du déménagement dans une maison de transit, je m’y suis prise comme un manche.

Far-pai-te-ment ! COMME UN MANCHE !

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J’aime bien mon médecin…

Visite_chez_le_m_decin_53272152Quand Acromion a décidé de préparer sa retraite, il a sélectionné deux de ses anciens internes pour en faire ses associés. Au départ, j’avais choisi n°1 qui rassurait tant papa, qui est parti et donc maintenant je suis avec n° 2 depuis un petit moment.

Acromion ne pouvait que choisir un médecin taillé sur le même modèle que lui, qui ne regarde jamais sa montre, prend le temps de palper les problèmes psy éventuels, etc… Il  a pris de la rallonge par rapport à sa retraite, mais on sent bien que le 2ème associé pointe bien son nez (une femme, il l’a fait exprès, côté gynéco…) Continuer la lecture de « J’aime bien mon médecin… »

Demain…

Image (2)Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
Je ne partirai pas. Vois-tu, je sais que tu ne m’attends plus.
Je n’irai pas dans la forêt où ton souvenir reste.
Ni dans la campagne où tes ânes chéris resteront sans ton pain,
Je n’en ai pas pour eux, pour cette période sans fin,
Où tu seras absente pour toujours de ma vie.

Je pleurerai, mes yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir alentours, sans entendre aucun bruit,
Seule, inconnue, ayant peur du dehors, qui pour moi tout à coup est un endroit maudit,
Que je peine à traverser pour simplement : la vie.
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe et qui me rappelle la nuit dont tu avais soudain si peur,
Ni ceux qui sont heureux, en oubliant le pire,
Et quand j’arriverai enfin, devant la dalle sous laquelle tu repose, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

Et puis je penserai que tu ne seras jamais plus seule,
Que mon père et toi, vous êtes  retrouvés.
Que dans l’éternité qui vous attend vous êtes toujours ensemble.
Que tu n’as donc plus peur.

Je présente toutes mes excuses à Victor Hugo dont je viens de massacrer le poème, et aux puristes qui sont tombés dans les pommes…

Mais la vie n’est qu’un long calvaire…

Le deuil est une chose amère…