Mes lectures de vacances 2012

Femme lisantJ’ai beaucoup lu pendant mon séjour à la Grande Motte 2012, pas comme l’année précédente où j’avais trop l’esprit ailleurs pour vraiment me plonger dans un livre et où j’avais vaguement relu des livres trouvés là-bas.

Du coup, comme tous les ans depuis 2009, j’avais prévu de quoi lire,  la télévision restant totalement proscrite… Et puis mon plan d’attaque anti-clopes étant déjà en route, j’allais me coucher pour lire au lit, directement après le dîner et toilette du soir, vers 21 H… C’était toujours cela de gagné sur la nicotine.

Les titres vous révèleront probablement (du moins pour les 3 premiers), comme un esprit de contradiction de ma part, ne demandant qu’un soutien papier :

  • Du fer dans les épinards de Jean-François Bouvet
    Livre offert par Delphine pour la fête des mères 2009 et que j’avais envie de relire. Où comment mettre à bas des lieux communs, de soi-disant certitudes que nul n’ose jamais remettre en question (d’ailleurs nous n’y pensons pas).
    L’introduction est en elle-même excellente, sur le fait que nous vivons avec des idées reçues et comment elles sont nées.
    Un petit aperçu « exhaustif »
    Les produits « light » font maigrir
    Les antibiotiques ça fatigue
    Une cellule c’est minuscule
    Une petite cuiller garde le champagne pétillant
    Le cuir respire
    Les épinards sont riches en fer
    Il faut éviter de dormir avec des plantes vertes
    etc…
    Je n’ai pas regretté cette relecture, en ayant oublié la moitié.
  • 99 mots et expression à foutre à la poubelle de Jean-Loup Chiflet
    Alors là je me suis bien amusée, en constatant après avec aigreur que j’en utilisais pas mal. Au hasard également :
    A plus!
    Au jour d’aujourd’hui
    Au niveau de
    Black
    Clivage
    Citoyen
    Percuter
    Quelque part.
    Au jour d’aujourd’hui, quelque part, au niveau de ce qu’il ne faut pas dire, j’essaye pour garder un esprit citoyen, de ne pas percuter quand une personne est grave anti Black.
    C’est toujours ça de gagné…
  • Nos ancêtres les gaulois et autres fadaises de François Reynaert. Ou comment tordre le cou (encore !) aux idées toutes faites et fausses surtout, que nous avons ingurgitées avec nos cours d’histoire (même si les nôtres étaient faits chronologiquement, ce qui n’est plus le cas, la vue du programme de 4ème de ma nièce m’ayant déclenché une poussée d’urticaire).
    Si vous aimez l’histoire de France, il faut se farcir 2000 ans, mais on peut lire quelques chapitres et mettre de côté avant de reprendre le livre. Instructif et passionnant (et qui a dû faire grincer bien des dents)
    Si vous n’aimez pas l’histoire de France, cela peut éventuellement vous réconcilier avec…
  • Une femme en blanc de Janine Boissard. Vous avez pu le remarquer j’aime beaucoup cet auteur (je n’arrive pas à dire « cette auteure », cela doit venir de ma vieillerie…). Je n’ai pas été déçue, c’était à la hauteur de sa réputation (pour moi). Je vous le conseille si vous aimez d’ordinaire ses livres.
  • Le Chuchoteur de Donato Carrisi. Livre ayant une histoire spéciale, car je l’avais acheté en 2011 avant que papa ne commence à nous faire des fantaisies avec son genou et puis après ses reins. La libraire très sympathique m’avait dit que si je n’aimais pas, elle me le reprendrait sans problème.
    Je cherchais en effet un bon polar (généralement j’adore, et j’avais épuisé Fred Vargas).
    Je ne me voyais pas, après lecture en 2012, retourner la voir avec un ticket de caisse datant d’un an (ticket qui me sert généralement de marque page) pour lui dire que NON, je n’avais pas aimé.
    L’intrigue débutait plutôt bien, même si dès les premiers chapitres j’étais choquée par l’existence d’une police fédérale italienne. Après on s’embrouille totalement dans l’intrigue (à mon sens). C’est sanglant mais les polars sont rarement indemnes de globules, mais surtout, j’ai trouvé cela très malsain et mal mené.
    Quant à la chute, la fin, j’ai été décontenancée et j’ai regardé sur le net en rentrant, s’il n’y avait pas une suite par hasard, qui permettrait de rattraper ce qui serait devenu un premier tome.
    Non. Par contre, j’ai lu des critiques très mitigées et je peux donc vous dire que je me range dans la catégorie des personnes très déçues.
    Normalement je laisse un livre que je n’ai pas aimé dans l’appartement, pour la joie des enfants et petits-enfants-déjà-grands qui s’y rendent régulièrement, mais j’ai eu un oubli en faisant mes valises

Sinon, j’avais emporté également la saga « le mouron rouge » dans la collection bouquin, mais de celui-là, j’avais déjà parlé…

C’est tout, mais avec les 2000 ans d’histoire de France, finalement c’était conforme à ce que je peux lire quand rien d’autre ne vient me distraire le soir (et l’après-midi pendant la sieste des parents).

PS : comme c’est étrange, le lien semble avoir marché…