CHA VA MIEUX, MERCHI !

Vous avez tous été très sympas à compatir avec mes démêlés avec le Pôle emploi (je verrai bien lundi ce que cela va donner, et dois-je m’y rendre avec une mitrailleuse lourde ?). Comme toujours, je culpabilise de n’avoir pas fait des réponses en vrac…  (le strepto se renouvelle, moi pas). Idem, je n’ai pas répondu à vos bons voeux de prompt rétablissement.

Je n’ai pas pu vous répondre avec mon début d’angine qui s’est incrusté pour faire « angine vraie ».  Cela faisait un petit moment que je n’avais pas été rétamée comme ça par une bonne angine. Pour vous dire à quel point j’étais mal en point : je suis restée 18 H sans me coller devant l’ordinateur, à attendre la mort sur mon canapé en bavant dans un torchon (berk) car je ne pouvais RIEN avaler.

C’est un symptôme d’ailleurs, dont les médecins vont devoir tenir compte d’ici peu. Savoir si on blogue par exemple. Si oui, combien de fois par jour la connexion ? Vous ne vous êtes pas connecté depuis 48 H ? Diantre :c’est l’hosto direct, il se passe quelque chose… (je rigole à peine).

Bref, le Dr Acromion sans méfiance aucune (car je n’abuse jamais) me prescrit toujours un traitement d’avance pour l’angine cataclysmique éventuelle, généralement se déclarant le samedi soir ou son jour de congé (le strepto-staphilo est vicieux).  Là, j’ai eu le tort d’attendre d’être certaine que c’était bien une angine et non pas une simple irritation à traiter avec une tisane de thym au miel (c’est radical mais dégueulasse), et de sortir acheter des piles pour ma lampe de poche. Qui me permet de vérifier l’état de ma gorge ou de retrouver mon chemin dans l’appart en cas de coupure de courant.

Quand j’ai regardé, je me suis sentie mal, car en fait c’était bien violet à pois blanc, membraneux, les agmydales gonflées, bref une rhorreur.

J’ai donc pris double dose comme prescrit sur l’ordonnance, en première prise, mais impossible d’aller me connecter sur internet : les pois blancs dans ma gorge devaient paralyser ma connexion ADSL.

Tout ça pour vous dire que cela va nettement mieux, bien même, car les antibiotiques ont agit comme il se doit, à tel point qu’il ne faut pas que j’OUBLIE de terminer le traitement de 10 jours prescrit (parce que quand on n’a plus mal, on oublie souvent de se soigner). Mais que du coup je n’ai pas eu le courage ou l’énergie de répondre à vos commentaires ou mails.

Toutes mes confuses…

Une sorcière guérie quasie, mais confusionnée…

Voila ce que c'est…

Voilà ce que c’est que de faire le parcours du combattant.

Voilà ce que c’est que de s’égosiller dans le téléphone ou de crier dans l’appart « merde alors, font chier ».

Vi, parce que votre pauvre sorcière est terrassée par une angine fabuleuse, monstrueuse, merveilleuse (pour elle) fiévreuse. D’ailleurs elle se demande (la sorcière), si elle n’est pas atteinte de fièvre aphteuse, rien de moins.

Sinon on dit « une bonne angine » comme on dit « une bonne grippe ». Ce sont les biens portants qui disent ça.

Moi qui ait été victime d’angines à répétition de mes 14 ans à ma deuxième grossesse, où là, mon médecin a décidé de sortir les orgues de Staline la panoplie la plus totale après examens né-ga-tifs, panoplie non toxique bien sûr pour ma Delphine, j’ai été tranquille après pendant un certain temps temps certain.

Mes 3 derniers « maux de gorge » étaient tout simplement des flegmons. On ne ricane pas. Même s’ils se sont étalés sur 5 ans, ils poussent mon ORL à me prendre tout de suite quand je téléphone. Deux ganglions suffisent à l’alerter (avant le mal de gorge).

Sauf que là, ce rat est aux sports d’hivers.

Et qu’heureusement que le Dr Acromion, suivant les instructions de l’ORL, me prescrit toujours une charge d’antibiotiques à prendre dès le premier mal de gorge, car généralement ça me prend le jeudi, son deuxième jour de congé avec le dimanche (ou bien le dimanche). Car sur moi, cela a été toujours cataclysmique, bien avant la montée de fièvre. Vu l’état de ma gorge la dernière fois, il a vérifié que je n’avais vraiment pas de fièvre, tellement cela lui semblait incroyable.

Le temps de retrouver l’ordonnance dans la nuit de mercredi à jeudi, les comprimés allant avec pour ne pas me tromper dans la posologie, et me voici partie pour un grand moment de rigolade vu que ma gorge est rouge à pois blancs… Impossible d’avaler quoi que ce soit, y compris donc, ma salive.

Je suis donc une chômeuse avec réellement la bave aux lèvres. M’oterez pas de la tête que c’est mon temps d’attente avec le pôle emploi, qui m’a projeté des microbes dans la gorge.

Je vous abandonne donc un petit peu. Le temps de passer en dessous de la barre des 39°, car oui, la fièvre est montée, car il m’a fallu 6 H avant de me dire que c’était bien une angine, 1 pour retrouver ordonnance et médicaments + 1 H pour me décider à avaler le premier comprimé (1 ou 2 pour la première prise ?).

Et le premier qui me parle de pshiiit anesthésiant dans la gorge s’en prend une : je n’ai jamais pu supporter ce truc là. Je me le bidouille en gargarisme. C’est effectivement anesthésiant et cela a un intérêt capital : quand je me gargarise, Diabolos est très intrigué. Du coup, il me suit toute la journée (avachie sur le canapée et lui avec), pour me surveiller, pour le caz-où, j’irais dans la salle de bain procéder à ce rituel étrange. Et pendant le rituel étrange, mon chat noir miaule.

La vie n’est qu’un long calvaire…