Un grand monsieur à qui je dis adieu…

Je ne suis pas du genre à hurler de désespoir en apprenant le décès d’une vedette ou d’une célébrité, mais ce samedi après midi, en apprenant le grand départ de Jean Ferrat, j’ai eu un serrement au coeur.

J’aimais le personnage, sa voix, ses chansons, sa manière courageuse de s’engager, ses critiques acerbes, et son amour des choses de la vie…

Papa chantait souvent « la montagne » quand il jouait encore de la guitare, et beaucoup de ses chansons. Le prisonnier exigeait « nuits et brouillards » le jour de Noël (oui, je sais, c’est peu festif comme chanson), pour sa contribution ce jour là à ses souvenirs de guerre.

Nous ne l’entendions plus depuis un petit moment, sauf volontairement en sortant un CD ou un vieux 33 tours… Quand j’ai perdu ma chienne, j’ai pleuré comme une fontaine en écoutant « Oural », ode à son chien, si réaliste…

Adieu Monsieur Jean Ferrat, et merci pour tout…